Alain-Fournier
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Note moyenne : 6.99/10Nombre d'évaluations : 509
6 Citations 262 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Comment une chanson peut vous plonger au coeur du roman Le Grand Meaulnes...
Etrangement, j'étais passé à côté de de ce grand classique français de la littérature quand j'étais gamin. Certes on en avait lu un extrait en classe, mais peut-être pas le meilleur.
Et puis un jour, alors que je regardais une redif du film "A nous les garçons", réalisé par Michel Lang, l'homme qui avait également mis en image "A Nous les petites Anglaises", je me procure la b.o. du film. A l'écoute de celle-ci, je tombe sur un titre mystérieux, interprété et composé par Claude Barzotti "Où c'était" .
Cette chanson diffère des autres du disque. Elle est empreinte d'une mélancolie au charme suranné. Pour tout vous dire, je sens bien qu'il évoque dans son titre, le souvenir d'une femme, mais impossible de l'identifier. je crois entendre Simone de Galais (non je n'ai pas besoin d'appareil audika dans ma vingtaine 😁) Dans les années 80, pas de google pour me renseigner.
Près de quarante ans plus tard, je ne sais pourquoi, je me mets à activer mon moteur de recherche, car cette chanson hante toujours mon esprit. J'apprends que celle que j'avais appelé par erreur Simone, s'appelle en fait Yvonne de Galais. Le lien est enfin fait avec le chef d'oeuvre d'Alain-Fournier LE GRAND MEAULNES. Je dévore le livre, réécoute la chanson en boucle. le descriptif est d'une rare poésie.
Afficher en entierLu avec ma fille dans le cadre de son programme de 3ème. C'est un livre que je voulais lire depuis longtemps et je n'ai pas été décue. Le style est agréable et il y a pas mal de rebondissements.
Afficher en entierUn peu de mal à rentrer dans l'histoire au début. Mais passer les 50 premières pages on rentre dans l'histoire et on a hâte d'avoir le dénouement. On s'attache aux personnages et on a envie du meilleur pour eux.
Contente d'avoir lu ce classique.
Afficher en entierHonnêtement, ça ne l'a clairement pas fait avec moi. Déjà, c'est très long à démarrer, la première moitié est très longue. La deuxième est un peu plus active mais j'ai eu du mal à voir l'intérêt de l'histoire. Surtout au vu de la fin qui est vraiment... déroutante. Je pense que ce qui rend la lecture difficile, autre que l'écriture un peu lourde, c'est le fait que le narrateur est un personnage actif de l'histoire mais pas le personnage principal. Cette façon d'amener l'histoire est très étrange et je n'ai pas accroché du tout.
Afficher en entierLa lecture en était agréable, voire poétique, mais je n'ai pas pour autant vraiment apprécié le roman pour lequel je n'ai pas trouvé un très grand intérêt...
Afficher en entierUn bon roman, sans prise de tête. Il vous fera passer un bon moment.
Afficher en entierUn incroyable coup de cœur, assez inattendu.
Je gardais peu de souvenirs de ma première lecture au collège. J’ai été frappée par l’intensité émotionnelle de cet ouvrage, mais aussi par la simplicité de ses mots, de son histoire.
Quelque chose de magique s’en dégage, un je ne sais trop quoi qui nous place dans un état de rêverie rarement accessible. L’importance de la nature, des sensations sont réels : les sentiments, les émotions sont implicites et pourtant si fortes.
Bref. A relire dans quelques années !
Afficher en entierUn roman tout en douceur, un peu hors du temps, comme un conte. Les personnages, surtout Meaulnes, gardent une dimension un peu mystérieuse, une psychologie difficile à percer pour le regard du narrateur, Seurel
Afficher en entierCe livre fait partie des romans qui rentrent en vous et vous laissent une impression indélébile sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Le Grand Meaulnes parvient en effet à nous transmettre la noblesse de ses caractères, leurs tempêtes sentimentales et leur code d’honneur un peu désuet banalement, sans la virtuosité d’un Proust à l’ombre de jeunes filles en fleurs. Et c’est peut-être bien ce mystère qui place ce roman publié en 1913 au rang de l’un des meilleurs de la littérature française de la belle époque ! Belle époque qui se terminera de façon tragique par le cataclysme de 1914 et la mort d’Alain Fournier...son unique roman...Unpeu démodé de nos jours.
Afficher en entierCette histoire est étrange et perturbante, on n’arrive pas à se situer dans quelque chose de concret, tout paraît irréel (à cause, notamment du style et du scénario). On reste dans un côté planant qui est à la fois agréable et frustrant car c’est comme si il manquait quelque chose pour qu’on soit à plein dans l’histoire.
Afficher en entierOn parle de Alain-Fournier ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2016-04-22T17:14:26+02:00
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Editeurs
Fayard : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
NRF : 1 livre
Hatier : 1 livre
Larousse : 1 livre
G.P. : 1 livre
L'Archipel : 1 livre
Gründ : 1 livre
Biographie
Alain-Fournier est né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d'Angillon dans le Cher. Il passe son enfance en Sologne et dans le Bas-Berry où ses parents sont instituteurs. Il part à Brest préparer le concours d'entrée à l'École navale, mais il y renonce bientôt, revient à Bourges et poursuit des études littéraires au lycée Lakanal, à Sceaux, près de Paris, où il prépare sans succès le concours d'entrée à l'École normale supérieure. C'est au lycée Lakanal qu'il rencontre Jacques Rivière avec lequel il se lie d'une amitié profonde. Rivière épousera sa jeune sœur, Isabelle, en 1909.
Pour faire deux ans de service militaire, il interrompt ses études en 1907 et ne les reprend pas. Il publie quelques textes, poèmes, essais, contes, réunis par la suite dans un recueil intitulé Miracles. Mais surtout il élabore lentement, douloureusement, l'œuvre qui le rendra célèbre : en juin 1905, au cours d'une brève promenade sur les quais de la Seine, Alain-Fournier avait rencontré Yvonne de Quiévrecourt ; c'est le premier grand amour de sa vie. En fait, cette brève rencontre n'a aucune suite concrète puisqu'il ne la retrouve que huit ans plus tard, mariée et mère de deux enfants mais de toute évidence, il s'en inspire pour composer le personnage d'Yvonne de Galais dans son roman, Le Grand Meaulnes paru en 1913.
En 1957, Pauline Benda — connue au théâtre sous le nom de Madame Simone— révèle la liaison qu'elle a eue avec l'écrivain lorsque celui-ci était secrétaire de son mari Claude Casimir-Perier[1]. Elle l'avait fréquemment reçu en sa propriété de Trie-la-Ville, où elle avait créé un petit cercle littéraire où l'on pouvait croiser son ami Charles Peguy, qui les avait présentés, ou Jean Cocteau. Leur correspondance a été publiée en 1992. Après la mort d'Alain-Fournier, Madame Simone refit sa vie avec le poète cognaçais François Porché, mais la famille d'Alain-Fournier lui reprocha de ne pas rester fidèle au souvenir d'Alain-Fournier.
Lieutenant de réserve, il quitte son domicile parisien du 2 rue Cassini à Paris 14e (où il a écrit Le Grand Meaulnes ) pour rejoindre en campagne dès la mobilisation le 288e régiment d'infanterie. Une plaque apposée sur la façade de l'immeuble commémore le fait. On porta Fournier disparu au cours des combats des Éparges, près de Verdun, le 22 septembre 1914, dans les premiers affrontements de la Première Guerre mondiale (la presse rapporta d'abord la date du 26 septembre, donnée par l'Etat-Major). Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup de contemporains jusqu'à ce que Henri Alban Fournier fût officiellement déclaré mort pour la France en juin 1920 par un jugement du tribunal civil de la Seine et que son corps fût retrouvé et identifié en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne. Il avait été enseveli dans une fosse commune creusée par l'armée allemande à Dommartin-la-Montagne, avec 20 autres soldats français originaires pour la plupart de la région de Mirande[2].
Tombe de Fournier Henri dit Alain-Fournier dans la nécropole nationale de Saint-Rémy-la-CalonneIl est inhumé l'année suivante dans le cimetière militaire de Saint-Rémy-la-Calonne.
Son nom figure sur les murs du Panthéon de Paris dans la liste des écrivains morts au champ d'honneur pendant la guerre 1914-1918.
Si la légende d'un écrivain qui n'aurait écrit qu'un seul roman a pu contribuer à caractériser la gloire d'Alain-Fournier, elle ne résiste pas à l'analyse des faits, comme en témoigne le projet de Colombe Blanchet, que Jean Paulhan contribuera, en 1920, à mettre en forme.
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