David Chandler

Un premier tome qui se dévore d'une traite malgré son épaisseur ! Hâte de lire la suite des aventures de ce trio aussi atypique qu'attachant. Ce easy reader peut plaire aux non initiés du genre 😉

Bonne lecture dans un univers sympathique. Dommage pour les quelques longueurs.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2022/12/13/les-sept-lames-t-1-lantre-des-voleurs-david-chandler/

Ce premier tome des Sept Lames conduit Malden dans L’Antre des Voleurs de Tailleserpe. Ce dernier, ayant entendu parler de ses exploits, décide de l’enrôler dans sa guilde, mais Malden reçoit en parallèle une autre proposition, porteuse de gros ennuis…

Une lecture assez… pas décevante, parce que je n’en attendais rien, mais plate et convenue. Je pensais pourtant entrer facilement dans l’univers, grâce à son petit côté Assassin’s Creed (voleur discret qui aime se déplacer via les toits, différents complots dans l’ombre d’une cité ancienne…), mais j’ai vite été dépassée par l’alternance rapide des points de vue, et il m’a fallu un moment pour reprendre le fil.

Le fait que je ne me sois attachée à aucun personnage ne m’a pas aidée. Malden était pourtant prometteur, mais il se révèle finalement assez creux (à l’instar de tous les autres). On pourrait le définir ni plus ni moins comme un malchanceux voulant s’arracher à sa condition par des moyens pas forcément légaux. Cythère… Cythère m’a de loin évoqué Karai (les Tortues Ninja), mais elle ne sert à rien d’autre qu’à mener (passivement, juste pour ses beaux yeux) les personnages à l’action, en particulier Croy, et ledit Croy… Vous voyez le prince Edward dans Il était une fois ? C’est son portrait craché. Je suis presque étonnée qu’il ne se soit pas mis à fredonner un air de conte de fées avec les animaux de la forêt avant la fin du livre.

Sa dynamique avec Malden aurait pu être bonne, mais il reste jusqu’au bout un boulet naïf et rêveur qui refuse de voir plus loin que l’image qu’il a du monde. Ce n’est même pas le cliché du chevalier honorable, il en est juste complètement stupide. Quant à Bisbille… Boarf. Il existe, on va dire.

Idem pour l’intrigue. On a donc notre Malden qui commence par voler un objet pour son mystérieux employeur, et ensuite notre Malden qui décide de re-voler l’objet en question pour sauver sa peau (qu’il sauvera davantage par la ruse que par son double larcin). Du coup, est-ce que ça valait vraiment la peine d’y passer plus de six cents pages ? Je ne crois pas.

On perd un temps considérable en détails pas forcément pertinents (on a vite fait le tour de l’univers, puisque, pour le moment, il se limite à la cité libre de Ness et à la vague mention du royaume autour), que j’ai d’ailleurs fini par lire en diagonale pour gagner du temps. Et à l’inverse, la fin est trèèès rapide (et encore, c’est un euphémisme). En deux temps, trois mouvements, tout est résolu.

Et j’en arrive au gros point noir de ce roman : le destin de Malden. S’il y a une chose dont j’ai horreur, dans quelque histoire que ce soit, c’est le héros qu’on laisse vivre « parce que ». Parce qu’on ne va pas courir le risque que Bisbille se fasse arrêter en tuant un random qui n’en vaut pas la peine (quand il a déjà tué deux randoms deux heures plus tôt pour provoquer une simple diversion), parce que pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, parce que finalement, il est divertissant, parce que…

Sérieusement, TOUT LE MONDE veut sa mort, et TOUT LE MONDE le laisse vivre. Il fallait lui rendre la couronne directement, on aurait ainsi gagné quatre cents longues pages. Ils avaient mille et une occasions de lui faire la peau. Et encore, je suis généreuse. Mais non, c’est le héros, alors gardons-le en vie pour qu’il aille botter le démoniaque croupion du grand méchant.

Quand je disais que le récit était plat et convenu… Si ça ne vous dérange pas, vous pouvez vous lancer dans cette lecture, mais pour ma part, elle ne m’a pas convaincue. J’ai le tome 2 dans ma PAL, j’espère qu’il se révèlera un peu plus prenant et intéressant, mais sans grande conviction.

J'ai vraiment adoré ce roman

C 'est un livre que j'ai eu énormément de mal à finir. Et pourtant l'histoire n'est pas mauvaise mais je suppose que c'est le rythme qui ne m'a pas emballé. J'ai quand même voulu le finir car l'histoire à de l'intérêt, le suspense est là . Il peut se lire comme un livre indépendant, je n'ai pas trouvé de point d'accroche important pour une suite même si celle ci existe, je ne suis pas sûre de continuer cette série mais ce premier tome n'était pas si mauvais.

Une série que je lis bien tardivement et qui se trouvait dans ma PAL depuis bien longtemps. C'est une bonne fantasy. Des personnages bien travaillés, et un rythme soutenu qui ne laisse pas place à l'ennui. Ca n'est pas mon histoire préférée en fantasy mais elle est plaisante à lire

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce troisième tome. L'action était au rdv et plutôt bien amené. Les clefs de la fantasy étaient présentes et ont bien fonctionné avec moi. L'auteur écrit bien. J'ai beaucoup aimé ces moments de lecture

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/10/18/les-sept-lames-t-2-un-voleur-dans-la-nuit-david-chandler/

Après avoir triomphé du maléfique sorcier Hazoth, Croy est enfin libre d’épouser la belle Cythère dans ce second tome des Sept Lames. Il choisit Malden comme témoin, après toutes les épreuves qu’ils ont traversées ensemble, sans se douter que le voleur est lui aussi épris de la jeune femme. Les noces sont cependant compromises par l’arrivée de Mörget, un barbare en possession d’une épée magique, à la recherche de l’un de ses frères d’armes.

Je ne gardais pas un souvenir très fameux de L’Antre des Voleurs, ni même beaucoup de souvenirs tout court, et je ne me serais jamais lancée dans cette suite si je ne l’avais pas eue dans ma PAL. Et je dois dire… Quelle surprise !

C’est simple, je n’ai pas du tout eu l’impression de lire la même saga. Là où le premier volume se déroulait plus ou moins à huis-clos entre les murs de la Cité Libre de Ness, les protagonistes quittent cette fois-ci leur ville pour partir à la poursuite d’un démon, caché dans les vestiges du Vincularium.

Très vite, j’ai été captivée par l’aura sinistre, mystique, qui émane de ce lieu, un lieu que tous évoquent avec un mélange de crainte, de déférence et de mystère, et j’ai tourné les pages avec assiduité, pressée de l’explorer.

Je dois néanmoins avouer que cet attrait s’est estompé à mesure que l’endroit se dévoilait, et que le scénario devenait de plus en plus prévisible. Aux yeux du lecteur, tout du moins, car si tout donne rapidement matière à penser que les elfes ont échappé à l’extinction, le quintuor principal n’en arrivera à cette conclusion que lorsqu’ils les apercevront en chair et en os.

L’ambiance perd alors de sa superbe pour évoluer vers un simple « survivor » dans les galeries souterraines, à la Alien : Hors des ombres. Pas désagréable, mais quand même décevant par rapport aux prémices du récit.

En ce qui concerne les protagonistes, je les ai davantage appréciés, déjà parce qu’ils sont moins nombreux, ce qui permet de rester focalisé sur eux plutôt que de s’éparpiller sans cesse. Cythère est plus intéressante à présent qu’elle ne sert plus de prétexte à l’intrigue, Malden est fidèle à lui-même, Crassier est sans doute le plus attachant du lot malgré son langage fleuri, et Mörget, le nouveau venu, le moins manichéen.

Là où je bloque toujours, c’est avec Croy. Après l’avoir comparé au prince Edward du film Il était une fois, il souffre de ce que je nomme communément le syndrome de Pocahontas II (ou comment rendre un personnage foncièrement bon soudain beaucoup moins sympathique, voire un tantinet crétin sur les bords, pour excuser le fait que sa promise préfère se faire la belle avec un autre).

M’enfin, si j’en crois les dernières pages, je ne doute pas qu’il trouvera consolation auprès d’une certaine autre demoiselle… Dernières pages qui, soit dit en passant, sont assez expéditives. À l’inverse du premier tome qui bouclait, de mémoire, toutes ses boucles, l’auteur nous laisse sur une fin ouverte invitant à lire la suite.

Quoiqu’il soit facile de deviner ce qu’elle nous réserve, je ne manquerai pas de m’y plonger, car même si ma chronique n’est pas exempte de reproches, j’ai sincèrement aimé ce Voleur dans la Nuit, bien plus que son prédécesseur. L’histoire des elfes, des nains, des trahisons survenues lors de la guerre contre les humains, la cité enfouie aux innombrables secrets… C’est beaucoup plus mon genre que de simples rebondissements de cape et d’épée.

Si, contrairement à moi, vous avez adoré L’Antre des Voleurs, vous risquez en revanche de vous sentir floués par ce livre, du fait de son changement de ton, d’environnement et de visée. À vous de voir si vous souhaitez continuer l’aventure, en fonction de vos goûts et de vos préférences.

Une histoire de voleur qui vole quelque chose qu'il n'aurait pas dû voler. Assez classique dans le genre, ça coche toutes les cases mais il n'y a pas vraiment de surprise.

Meilleur que le premier tome.

L'univers est étendu au-delà de la cité, et l'intrigue, assez basique, s'étend peu à peu pour étreindre de plus en plus d'aspects.