Didier Erasme

Erasme a avec ce roman une façon bien à lui d'exprimer ces idées, tout d'abord en personnifiant la Folie, qui je trouve est une superbe idée. Non sans cynisme et ironie, on voit bien où le livre veut nous emmener.

J'ai lu ce livre pour le bac de français... C'est un livre très intéressant mais franchement, il faut vraiment prendre son temps pour essayer de bien comprendre le sens des phrases. A moins que ce soit moi qui ai un problème avec le dialectique de l'époque ! :p

J'ai bien aimé ce bouquin, j'ai dû le lire pour les cours et je l'ai trouvé très intéressant.

beaucoup plus facile à lire et amusant que ce que je pensais !

Une petite pépite d'humour ou un clash géant avant l'heure par un philosophe pétant les plombs, Erasme. Un récit énergique, non sans être emprunt de multiples allusions érudites, de phrases beaucoup trop longues pour être comprises, qui vous rappelleront combien vous êtes inculte et détestable.

Tout le monde y passe et en prend pour sa pomme, des jeunes, vieux, célibataires, docteurs, jeunes mariés, jusqu'à l'Eglise, sujet largement exploité dans cette œuvre.

Se mêlent antiquité et Ve siècle pour former un propos universel, s'appliquant tout à fait de nos jours.

Ce livre donne une furieuse envie de devenir fou… dans le bon sens du terme.

Un réflexion sur la folie de toutes origines mais surtout de source religieuse. Intéressant essai sur ce sujet, que certaines personnes feraient bien de lire...

Comment expliquer que cela m'a pris des mois pour une petite lecture ? J'ai voulu le relire 3 fois pour ne pas louper une seule interprétation ou sous-entendu.

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié cette lecture même si j'ai décroché par moment mais je suis revenue en charge.

Erasme nous dresse une satire sur la religion de son temps mais aussi sur l'humanité de manière générale en faisant une allégorie de la Folie. Ce livre est riche en références, il requiert un sacré bagage littéraire pour comprendre toutes les références ou bien les sous-entendus. Oui, il y a des sous-entendus, oui, Erasme se moque mais il nous pousse à la réflexion sur la notion de folie, il argumente ses propos avec des exemples.

Outre cela, nous avons l'impression qu'il y a un désordre pour représenter la folie mais il y a de l'ordre dans ce désordre qui est intéressant.

C'est une petite pépite à lire une fois dans sa vie surtout si vous faites des études de lettres car il vaut le détour.

Je ne peux que vous le recommander.

Ce petit livre m'a beaucoup surprise par son sujet et par le style d'écriture que j'ai trouvés très modernes. La lecture est fluide, les nombreuses références ne sont pas gênantes (en revanche, je ne sais pas si c'est parce que je les comprenais presque toutes ou si c'est parce qu'elles n'empêchent pas la compréhension). Même si la narratrice et le sujet sont la Folie, ici déesse grecque, le tout contient une vive critique contre les sages refusant toute folie.

Dans « Eloge de la folie », Erasme se livre à un véritable pamphlet, à une diatribe, à une satyre de son temps. Dans un style souvent vindicatif et très souvent ironique voire humoristique, il raille, critique, dénigre, caricature le monde de son temps. Tout le monde y passe et particulièrement la religion… Les moines, les cardinaux, jusqu’au pape mais aussi les rois, les gouvernants et les courtisans…. Et les grammairiens…

Mais Erasme dont le courage, la témérité et la capacité à prendre n’auront jamais été les principales qualités use d’un subterfuge, ce n’est pas lui qui parle c’est un tiers : c’est la folie personnifiée sans qui le monde serait bien triste. Sous une forme : « Moi ? mais je n’ai rien dit !! ». Ficelle un peu grosse, me direz-vous, mais qui aura fonctionné. Car contrairement à Luther, son frère ennemi, Erasme n’aura jamais été excommunié ni promis au bucher.

« Eloge de la folie », bien que traduit du latin, langue internationale des lettrés du début du XVIème siècle, est un livre incroyablement moderne aux mises en situations encore bigrement d’actualités.

des 'classiques' il y en a peu que j'aime vraiment, étonnamment celui ci je l'ai beaucoup apprécié, et invite quiconque lit mon commentaire à réfléchir sur la citation 'souvent la vie du héros n'est qu'un jeu de la folie' (si ma mémoire est bonne, corrigez quelconque erreur)