Jack Campbell

De nouveaux joueurs entrent en scène.

Deuxième tome de la licence la flotte perdue version par-delà les frontières dont le premier épisode est Intrépide.

Petit résumé des tomes précédents. Geary est rentré à la maison et une paix est signée avec les mondes syndics. le gouvernement de l'alliance a chargé Black Jack Geary de conduire sa flotte par-delà le territoire exploré et contrôlé par l'humanité pour en apprendre davantage sur la menace que pose l'espèce extra-terrestre connue sous le nom d'Enigma.

A la fin du tome 1, La flotte est pourchassée par les Enigmas et vient juste de s'arracher à un traquenard qu'on lui avait posé dans un lointain système. Mais elle reste pour le moment bloquée dans ce qui semble être une impasse.

Dans cet épisode, selon l'auteur, de nouveaux joueurs se disputent maintenant l'échiquier et cela risque de saborder de nombreuses stratégies voire de mettre en péril l'alliance elle-même.

Nous sommes en présence d'un sacré retour de l'action après deux derniers tomes moins mouvementés. Entre les nouvelles espèces extra-terrestres, les manigances suggérées en sous-main du gouvernement de l'alliance pour se défaire de Geary, les problèmes d'obsolescence des vaisseaux, il n'y a pas le temps de s'ennuyer.

Un très bon moment de distraction pour les amateurs d'action spatiale qui ont aimé le style de l'auteur et ont lu les épisodes précédents.

Ce dernier tome est le troisième de la licence de la flotte perdue, sous section « par-delà la frontière » commencée avec Intrépide et Invulnérable.

Sachant que la série avait débuté par Indomptable, Téméraire, Courageux, Vaillant, Acharné et victorieux, pour faire un petit tour par un spin off intitulé "étoiles perdues" dont le premier tome est L'honneur terni. Ouf....

Dans cet opus, Geary est revenu à Midway (ancien monde syndic dont on a lu le soulèvement dans l'honneur terni) avec l'invulnérable, le super-cuirassé pris aux extraterrestres belliqueux mi-vache mi- ours (les Vachours ou Bofs) et une délégation de lousaraignes, une espèce arachnide, très potentiellement alliée aux humains et dont on peut voir le portrait sur la couverture du roman Invulnérable.

La paix est signée avec les monde syndics, mais ces derniers semblent vouloir se raccrocher aux splendeurs passées et vont se décarcasser à rendre la vie de Black Jack, qui ne souhaite que ramener la flotte dans le territoire de l'alliance, impossible. Et si les syndics n'ont plus trop les moyens de leur ambitions en matière militaire, il leur reste quelques bons coups bien vachards à jouer.

On repart pour les trois quart du roman sur un mode road movie, la flotte perdue veut rentrer chez elle et les syndics s'y opposent "officieusement". Il n'y a plus de grandes batailles mais de nombreux coups d'éclat. L'action reste omniprésente. On en a enfin terminé avec les oppositions au sein de la flotte et le faux triangle amoureux entre Rione Desjani et Geary.

Cela discute pas mal politique, justifications de la guerre et coups tordus, relations inter-espèces pour notre plus grand bonheur, le livre n'est pas un amoncellement de combats successifs qui ont peut-être fait leur temps dans les premiers tomes de la série.

La flotte va rentrer, vous vous en doutez, mais Geary se verra très rapidement confier une nouvelle mission en rapport avec les danseurs (les lousaraignes nommées ainsi à cause de leur aisance et leur agilité à manier leurs vaisseaux) dont nous apprendrons un peu plus sur la fin et qui va ouvrir de nouvelles perspectives à nos héros. Un nouvel épouvantail pour l'alliance ?

Que du bonheur pour une lecture délassante, addictive. Je suis définitivement fan.

On va finir par se lasser.

Douzième tome de l'auteur dans l'univers de Black Jack Geary (dixième si l'on exclut le spin off des étoiles perdues et quatrième sous-section par-delà la frontière).

Après avoir résolu une crise dans le système solaire, à base d'arme biologique, BJG est amené, avec des forces réduites, à résoudre un nouveau problème dans un système de l'alliance avec répercussions dans le monde syndic. Il devra à nouveau affronter des forces syndics rebelles tout en se méfiant des pièges et chausse-trappes du QG qui ne cherche qu'à se débarrasser d'un héros bien trop gênant pour les pouvoirs en place.

Par-delà la frontière avait pour moi, pris un virage extraterrestre. Certes dans le numéro trois, ils faisaient de la figuration, mais là ils sont quasiment aux abonnés absents et on a vraiment l'impression que l'auteur peine à se renouveler.

L'action reste bien présente et la lecture plaisante, mais à part pour les cinquante dernières pages, on se laisse porter par un texte sans surprise et sans réelle saveur. La licence est devenue du consommable, à jeter après usage. J'ai relu plusieurs fois la série originale, mais il ne me viendrait même pas à l'esprit de faire pareil avec les derniers tomes.

Le bouclier de sol du tome précédent, dont on pouvait espérer un développement plus conséquent, est passé directement aux oubliettes. Les Enigmas et les Bof jouent les fantômes vaporeux et les lousaraignes ne font qu'une apparition, histoire de dire qu'on ne les oublie pas.

Heureusement, cet opus est nettement moins bavard, notamment sur les développement politiques un peu verbeux et pompeux auquel l'auteur nous avait habitué.

Moins de bavardage, plus d'action et 50 pages de final sauvent l'ensemble du naufrage de la série. Lirais-je la suite ? Probablement. La flotte perdue est ma série charentaise du moment. Vieille, usée et fatiguée, mais on est tellement bien dedans le soir en rentrant du boulot.

Ultime tome de la série principale. On passera ensuite aux préquels.

Dans ce dernier opus, satisfaisant, pour moi, Geary est confronté aux vaisseaux obscurs. On en connaît la provenance et la nature (tome précédent) et c'est de loin, la menace la plus terrible que Black Jack Geary ait eu à affronter.

Geary a laminé les syndics, explosé les ET, démâté les militaires d'opérette du système sol. Qui pouvait lui résister ? A qui pouvait-on l'opposer pour faire la maille ? A lui-même bien sûr. Un clone ? Non mieux, une IA programmée pour lui ressembler, singer ses tactiques, mais sans le côté fragile de la chair humaine. Assurément le plus redoutable adversaire pour cette fin en apothéose.

Une apothéose assurément, car nous avons un condensé de tout ce qui faisait pour moi le sel des tomes précédents : les combats. Fini les tergiversations incessantes et parfois un peu pénibles. Fini le coups politiques et les sénateurs gnangnans. de l'action, du fight et un retour gagnant de notre agaçante Rione.

Que nous reste-t-il… Les énigmas ? Depuis qu'on les voit, même les syndics leurs mettent la pâté. Les loupsaraignes ? C'est des gentils, un tome de plus avec eux ne serait pas dans la veine de la série. Les Bofs ? Bof… le système SOL ? Des rigolos. C'est donc finalement avec le plus grand des plaisirs que nous allons attaquer : La genèse de la flotte : Avant garde.

Nouvelle licence de l'auteur après sa série de la flotte perdue et sa suite Par-delà la frontière.

L'auteur abandonne cette fois-ci les forces de l'alliance et de la flotte de Black Jack Geary pour se poser sur Midway, un système syndic à la frontière avec les Enigmas. (On avait croisé ce système dans la série précédente bien sûr, comme tout bon spin off qui se respecte).

Il est entendu, que personne n'attaquera les livres de Campbell par cette nouvelle série. Elle est destinée aux aficionados de l'auteur qui ont déjà lu toute sa prose. L'univers proposé est posé comme connu.

L'alliance a vaincu, Black Jack est repassé par Midway pour aller dans l'espace Enigmas, y laissant son empreinte. le gouvernement central des mondes syndic a été renversé mais le pouvoir demeure dans les systèmes, notamment grâce aux Services de Sécurité Interne. Drakon et Iceni, deux CECH (Commandant en chef) vont s'allier pour renverser ces serpents du SSI et s'emparer du pouvoir. Mais pour en faire quoi ? Une nouvelle dictature ? Les habitudes de trahison et d'autorité ont la vie dure chez les syndics...

Campbell délaisse, du moins dans ce premier épisode, les flamboyantes batailles spatiales qui ont fait le succès de série. Mais que l'on se rassure, l'action est là et bien là. Au sol comme dans l'espace et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Et entre deux scènes d'action, on découvre Arthur Drakon et Gwen Iceni où le Général et la Présidente. Formés à la mode syndic, constamment à l'affut d'une trahison, ne se faisant confiance que du bout des lèvres, entretenant des soupçons à tiroirs et les agents doubles qui vont avec, manoeuvres et roublardises politiques de tout crin. L'auteur nous propose une vison très amusante d'un système politique totalitaire avec ses dérives.

Il fera immédiatement penser à celui qu'a mis en place David Weber, le génialissime auteur de Honor Harrington pour dépeindre la République Populaire de Havre et ses S.S , lui même tiré de la révolution française assaisonnée à la sauce Gestapo et KGB. Tout un programme.

L'honneur est sauf, car si nos deux héros ne sont pas de preux chevaliers blancs, uniquement préoccupés par le bonheur du peuple, ils ne sont pas non plus les mêmes monstres sanguinaires que ceux qu'ils ont renversés et ils vont bien sûr, peu à peu prendre conscience de leur humanité, au bon sens du terme.

Bref, un très sympathique moment passé avec ce monde syndic en révolution qui se termine évidemment par un beau clifhanger qui ne peut que nous inciter à attendre avec impatience le prochain tome.

L'intérêt s'amoindrit.

Second tome de la licence Étoiles perdues, spin off de la série la flotte perdue, après l'honneur terni.

Nous retrouvons nos deux grandes figures de proues que sont le général Drakon et la présidente Iceni, aux manettes du système de Midway, ex-monde syndic révolté, à la frontière de l'empire extraterrestre Enigma.

Pour rappel, la paix est signée avec l'Alliance et le système syndic est en déroute mais encore actif et cherche à reprendre Midway dans ses filets. Si en plus les Enigmas s'en mêlent, que des forces internes cherchent à déstabiliser le nouveau pouvoir en place par des assassinats ciblés, nos héros auront fort à faire, en plus de canaliser leurs subordonnés impétueux et vindicatifs Morgan et Malin (surtout Morgan d'ailleurs).

La première moitié du roman nous est déjà connue puisqu'elle n'est que la redite, vue du côté Midway, du passage de Black Jack dans le système, relaté dans Gardien. Ce second point de vue est intéressant et permet d'éclairer un passage plus rapide dans la série principale, mais du coup, le suspense en est totalement absent, dommage.

Campbell continue à nous narrer dans le menu toutes les exactions et travers passés des serpents (la sécurité intérieure syndic) et du mode politique de gestion des mondes associés, et il faut avouer que cela devient un peu lassant. Tout comme les relations entre Drakon et Iceni. On a compris qu'ils s'aimaient dès le premier épisode et ils continuent dans le même schéma d'attraction répulsion et de confiance bancale. Espérons que l'auteur ne fasse pas durer cette situation aussi longtemps que celle de Geary et Desjany.

Malgré tout, l'action reste bien présente dans ce tome, toujours saupoudrée de considérations hautement politiques.

Je comparais dans l'honneur terni, le système syndic au système de Havre dans Honor Harrington de David Weber. Et bien la série, du moins ce spin off, prend le même chemin que cette série, moins d'action et plus de politique. Cela ne me déplaît pas forcément, mais au final je préfère la série modèle et pour celle de Campbell la série principale de la flotte perdue, par delà les frontières.

On prend les même et on recommence.

Drakon et Iceni, toujours en proie à quelques troubles internes fomentés par de vilains agitateurs serpents, en bute aux attaques du syndic voulant récupérer le système, sous la menace des méchants extraterrestres Enigmas, qui viennent et repartent quand ils veulent.

Aujourd'hui nous auront droit à l'attaque défensive (ou la défense attaquante ?). En route pour le système voisin.

Ce tome fait la part belle aux combats au sol, menés par Drakon lui-même. Évidemment, tout ce qui peut tourner mal le fera (loi universelle de Murphy) et on ajoute quelques pièges et traquenards syndics pour pimenter le tout, sinon ce serait trop facile.

On aime la licence (sinon on en serait pas au tome 3 du spin off) donc on aimera encore cet opus. Agréable à lire. On pourra reprocher les incessants atermoiements de nos deux têtes pensantes sur le confiance mutuelle, mais on avance.

De nouveaux personnages sont mis en avant. On pourra regretter aussi une certaine propension de l'auteur à sortir ses héros des situations inextricables dans lesquelles il les a fourrés par le recours massif à Dieu sortant de la machine, qu'il prenne le visage de Black Jack ou de miraculeuses réparations faites à temps alors que tout semblait impossible.

Mais bon... Si on veut lire de la sf militaire en France, on n'a pas trop le choix, et malgré toutes mes critiques, j'aime bien cette série. L'action reste omniprésente, la tension militaire à terre ou dans l'espace est bien mise en avant. Bravoure et abnégation, sens du devoir et du sacrifice... Ouf mieux vaut dans les livres que dans la réalité qui a cette particularité gênante que toute mort y est définitive (et souvent douloureuse).

Dernier tome de la quadrilogie (il ne devrait pas y en avoir d'autres) «Etoiles perdues », Spin off de la série « La flotte perdue ».

La situation étant plus ou moins stable sur Midway, c'est à l'extérieur que se situera l'action, comme pour le tome 3. Syndic, reine pirate et extraterrestres sont à l'honneur.

Dernier tome plus nerveux. Des combats au sol et dans l'espace. Les histoires personnelles trouvent naturellement leur épilogue, même si on pourra regretter pour certains une fin un peu trop abrupte et manquant significativement d'explications.

Une fin de cycle à lire.

Divertissant.

Le saut dans l'espace vient d'être inventé. Fini les voyages de plusieurs années entre les étoiles et les planètes déjà colonisées. C'est la ruée vers l'ouest des nouvelles planètes avec les mêmes inconvénients, voleurs de grands chemins et seigneurs locaux va-t-en guerre. La jeune colonie de Gleyston va devoir faire appel à du monde pour se défendre dans l'espace et sur terre.

Dans l'univers de la flotte perdue (« En l'honneur de nos ancêtres », revient souvent), on retourne clairement à un début de cycle. Destroyer contre cotre dans l'espace, et quelques dizaines de volontaires au sol.

Mais tout ça pour une planète.

Un léger sentiment d'univers Fleuve noir, avec des personnages gentiment caricaturaux à l'héroïsme chevillé au corps. Tout à fait adaptable au cinéma quoi.

Une lecture délassante, très accessible et le second tome est déjà sorti. Chouette.

Dans la lignée de ces livres précédents, David Campbell décrit les combats dans l espace magnifiquement.

Le thème du récit reste toujours le même mais j aime ses descriptions.