Jean Contrucci

Encore un excellent livre de Jean Construcci qui nous fait partager des enquêtes dignes de rouletabille tout en nous faisant promener sur le Marseille du XVIIIIe siècle et le tout début du Ve siècle, une belle page d'histoire pour les marseillais

Un livre déconcertant et plaisant en même temps (oui je m'essaie aux rimes :-) ), un livre avec un humour distrait et personnellement très english, un chick list à lire avec plaisir

j'ai adoré ce livre qui nous fait découvrir Marseille avec un langage et des expressions provençales.

Les personnages sont très attachant ainsi que l'époque ou l'histoire est racontée.

Une belle intrigue dans un Marseille plus vrai que nature. Un très bon roman

Dans la série des "Nouveaux mystères de Marseille", "Les diaboliques de Maldormé" tient une place à part. Outre qu'on y apprend comment le couple Raoul-Cécile (Raoul Signoret, journaliste au "Petit Provençal", et son épouse) va s'enrichir d'un enfant ne devant rien à la procréation, il rassemble en un seul volume tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga marseillaise de Jean Contrucci : du mystère, avec une pointe de fantastique (une noyée qui revient curieusement à la vie), des énigmes à répétition (le meurtre du notaire, la machination ourdie autour de la gouvernante), une critique sociale (les biens mal acquis des habitants des beaux quartiers), de l'humour à gogo, et même... du sexe ! Sans oublier les bonnes recettes de "Thérésou", cuisinière d'élite, et le message humaniste de cet amoureux de Marseille et de ses habitants. Espérons que tout cela passera dans l'adaptation cinématographique ou télévisuelle qui ne manquera pas de voir le jour, un jour...

Dans la nuit du 18 février 1910, un train est attaqué par un groupe d'hommes, vêtus d'une blouse grise de conducteurs de troupeaux aux abattoirs. Un wagon transportait cent vingt kilos d'or, des pierres précieuses et des bijoux.

Voilà le commissaire Eugène Baruteau, proche de la retraite, et son neveu, chéri comme un fils, journaliste, se lancent dans la recherche des voleurs.

J'adore ces aventures de l'oncle et de son neveu dans lesquelles l'auteur décrit le Marseille des années 1900 ainsi que le parler marseillais qui émaille les enquêtes mais aussi les bons repas de Thérèsou, la femme du commissaire, Cécile et ses enfants, partie prenante dans cette affaire.

Un excellent livre de Jean Contrucci mais très difficile à lire alors que les événéments se déroulent dans les calanques de Marseille en plein mois de Juillet où les cigales s'en donnent à cœur joie, j'ai eu doublemet chaud. A part ce peit inconvénient, tant pis pour moi, le suspens est toujours aussi bien ficelé, et, le mystère maintenu jusqu'à la fin

Que dire sinon qu je me délecte des enquêtes de Roual Signoret et Eugène Baruteau. Tout y est! L'humour, le suspense et l'atmosphère....c'est génial.

Marseille à la belle époque, j'ai l'impression d'y être, c'est magnifiquement rendu par l'auteur les lieux, l'ambiance, les moeurs de l'époque les faits divers décrits et que dire de Raoul et son oncle ils sont extraordinaires. On est en pleine immersion et ça "rend hommage à notre si belle région".

A travers le monde, de nombreuses, voire toutes les familles ont un cadavre dans le placard. Les secrets sont partagés de génération à génération et, parfois, leurs origines se perdent dans la nuit des temps. Pour Pierre Désautel, ces secrets débutent durant la deuxième guerre mondiale. Ils ont permis à un enfant de vivre son enfance sans soucis. En toute innocence. Cependant, la vie ne sait pas toujours étouffer les secrets. Elle ne sait pas les enfouir au fond d’un endroit où l’oubli en prendra possession. La vie de Pierre va être chamboulée par un séisme plus élevé que l’échelle de Richter. Quels sont ces secrets que ses grands-parents ont muré avec force, avec foi. Ne dit-on pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions » ou « qui cherche trouve« . Le petit enfant en Pierre Désautel, journaliste, ne l’apprendra que bien trop tôt (ou trop tard?).

C’est l’histoire de la ville de Marseille au travers des souvenirs d’un enfant du terroir. C’est aussi une vie d’adulte qui se fracasse sur les écueils qui bordent les secrets de famille. Une famille qui couve un petit enfant. Qui le protège pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses grands-parents sont-ils au courant de ces lourds secrets? Pourquoi sont-ils si protecteurs? Au détour d’une découverte, le journaliste aura une vie complètement bouleversée. Pour toujours. Il ne cessera de s’interroger. Que s’est-il passé durant son enfance? Pourquoi un tel silence qui, aujourd’hui, vrille ses tympans? Comment s’est passée cette guerre dans les familles marseillaises? Des questions auxquelles Pierre Désautel tentera de répondre tout le reste de sa vie. C’est avec une plume claire et ferme que l’auteur nous raconte sa belle histoire pleine d’amour et d’innocence, malgré le monde qui s’effondrait autour de lui.

Des gens bons comme du bon pain, honnêtes et pleins d’amour, vont décider, pour le bien-être d’un petit garçon, de l’éloigner des horreurs de la guerre. Cette décision est-elle lourde de significations? Pourquoi? Page après page, nous suivons Pierre Désautel qui avance pas à pas, vers son destin. Que découvrira t-il? Trouvera t-il des réponses à ses questions? L’enquête est difficile du fait du contexte politique de cette époque. Nous découvrons la petite histoire dans la grande. L’histoire de Marseille durant et aux lendemains de la Guerre. Avec ses collabos, ses résistants vrais ou faux, sans oublier l’ambiance de la libération. Pierre a ouvert la boîte de Pandore. Et s’il avait su?

Histoire passionnante sur les mémoires et les interrogations d'un petit garçon en pleine deuxième guerre mondiale dans les environs de Marseille.

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui raconte les souvenirs d'enfance d'un journaliste au Provençal, ses interrogations et donc un épisode de la 2ème guerre mondiale vu sous son regard d'enfant. Dans un 1er temps il nous livre ses ressentis alors qu'il est élevé par ses grands parents et l'accumulation de questions qu'il se pose. Puis vient la deuxième partie qui est jouissive : sans le faire exprès il va trouver la 1ère clé qui lui permettra de faire toute la lumière sur l'énigme de son enfance.

L'histoire nous dévoile une période noire et peu évoquée de la grande guerre sous la forme d'une enquête ahurissante.