Josef Schovanec
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.48/10Nombre d'évaluations : 48
1 Citations 27 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je travaille auprès d'enfants autistes et ce n'est donc de loin pas la première fois que je lis un livre sur le sujet. Mais celui-ci est celui qui m'aura le plus marqué. Loin de théories et d'idées toutes faites, Julie Dachez nous ouvre la porte sur son monde, ses perceptions, ses difficultés et ses forces, et nous amène à profondément nous questionner sur notre manière d'appréhender, non seulement l'autisme, mais le handicap en général. Le tout fait avec un humour, un naturel et une simplicité d'écriture savamment travaillés.
Afficher en entierCe livre était bouleversant. Il n'empêche malgré les quelques informations que l'homme nous donne il aurait pu y faire refléter davantage sa personnalités, ses problèmes. Et quand il raconte tous les problèmes qu'il a croisé en discernant dans le ton un voile moralisateur je m'attendais à y voir un peu plus loin les solutions qu'il avait à proposer. Point de vue général baclé, et peu approfondi, peu de sentiment j'ai trouvé. La glaciale attittude des autistes n'est pas une généralité et j'aurais apprécié le voir justement détruire à coup de mots cette image déplorable. Il y avait beaucoup à faire avec ce témoignage et je trouve que la chance n'a pas été saisie. Son image télévisuelle est plus touchante que ses mots à mon humble avis.
Afficher en entierPour celles et ceux qui ne le savent pas encore, l’autisme me touche de très près puisque mon petit dernier est autiste. D’ailleurs tu peux me suivre à ce sujet et si cela t’intéresse sur mon autre compte Instagram @toi.et.moi.lautisme.
Après la découverte de la bande dessinée illustrée par Mademoiselle Caroline et écrite par Julie Dachez « LA DIFFÉRENCE INVISIBLE », lire cet essai était une évidence.
Julie Dachez expose tout au long de ces quelques 240 pages la réalité ostentatoire de ces milliers (carrément millions) de vies qui se déroulent sous vos yeux souvent indiscrets, parfois narquois et quelque peu méchants. Cet essai n’est pas là pour vous rappeler que l’autisme n’est pas une maladie et de surcroit contagieuse. C’est un état neuro-développemental qui exprime différemment des acquis sociaux qui vous sont innés.
Julie Dachez entre exposé scientifique, psychologique et récit intimiste, relate avec un certain humour que j’ai grandement apprécié ces réalités. Le féminin est toutefois mis en avant, genre (encore une fois) mis à l’écart et totalement sous-diagnostiqué. Elle parle de normopathie, de validisme, de normalité sociétale induits d’un part par le patriarcat et surtout par cette normalité rigidifiée, ancrée et qui ne prend absolument pas en compte la neurodiversité sous toutes ses formes, genres.
Je ne veux pas rentrer dans les détails scientifiques qui sont accessibles à tout le monde et qui ne demande pas d’avoir fait un bac+10.
Détails entrecoupés par la mise en avant de 4 témoignages qui relatent les expériences vécues de l’enfance à l’âge adulte. L’autisme invisible est le sujet que l’auteur développe avec force et conviction.
Un essai percutant qui ouvre au débat et interroge le lecteur.
Un essai qui ne délivre pas de réponse miracle mais qui incite le lectorat à s’ouvrir à ce monde jugé et méconnu, qui invite tous les autistes à être eux-mêmes avec leurs défauts et leurs immenses qualités et qui partage avec bienveillance une vision du monde unique et si merveilleuse.
Un déclic pour moi et peut être le début d’un grand soulagement.
Afficher en entierJulie a été diagnostiquée autiste sur le tard. En lien avec sa thèse, elle étudie la place des autistes dans la société qui essaie de normaliser la manière d’être et de penser de cette minorité. Elle s’insurge à raison du traitement qui est réservé aux autistes. Vouloir les guérir... de quoi ?! Ils ne sont pas malades ! La société est juste incapable de s’adapter et d’accepter ceux qui ont un trait qui n’appartient pas à la majorité. Magnifique travail, bel humour, belle prise de conscience : on ne peut que rejoindre la colère positive de Julie qui nous partage un élan vers le changement.
Afficher en entierLu en 2016. Ce témoignage est celui d'un véritable passionné des civilisations anciennes, des langues disparues, des livres et des bibliothèques, mais dont le plus ardu des apprentissages fut, et est encore, celui des codes sociaux. D'une authenticité extrêmement touchante, un humour décapant, un regard d'une grande finesse et lucidité !
Le récit de Josef Schovanec sur l'autisme repose sur des anecdotes de son propre parcours, sur la confrontation des théories psychanalytiques, sociologiques et philosophiques.
Une écriture pas toujours des plus fluide, assez stéréotypée, mais qui ne tombe jamais dans le pathos, même en revenant sur les événements les plus difficiles de son enfance (harcèlement scolaire) et de cette longue période sous neuroleptiques, à l'époque où il avait traité pour schizophrénie (!)
C'est une sorte de voyage au centre de la "folie" (ou sa normalité propre), un terme que Josef préfère presque à "handicap" pour désigner l'autisme, dans lequel il essaie de décrypter ses particularismes, ses difficultés, ses progrès...
Afficher en entierJe l'ai dévoré. Dès le départ, je l'ai trouvé fascinant. Autant de personnages et personnalités avec des traits autistiques, j'étais sceptique, concernant Sherlock Holmes, rien d'étonnant mais les Schtroumpfs, je n'aurai jamais pensé. J'ai pris un énorme plaisir avec cette lecture.
Afficher en entierLa première fois que j'ai lu ce livre, je ne connaissais pas tout ce que je connais aujourd'hui sur le domaine de la santé et de la prise en charge des personnes "avec autisme", comme le dit l'auteur. Mais déjà, je trouvais le discours de Josef Shovanec intéressant et porteur de nombreuses réflexions.
Aujourd'hui, en réalisant ce livre, mon avis n'a pas changé : c'est toujours aussi intéressant. Josef Shovanec parle d'énormément de sujets différents, allant de la scolarité, des apprentissages, des codes sociaux, des associations, du langage, du médical,... Et bien d'autres sujets.
Ne vous attendez pas à une structure et une narration linéaire : ce n'est pas le genre de la maison. Chacun de des chapitres livre une expérience de telle ou telle situation. J'ai particulièrement apprécié son analyse quasi anthropologique des codes sociaux. Il a un humour plutôt fin, avec une connaissance des expressions française et étrangères qui démontre d'une étude assidue de celles-ci.
On voit aussi à quel point il lui faut comprendre et réfléchir pour compenser, ce qui fait réfléchir sur ce qu'est l'inclusion et quel en serait le prix (et pour qui?). Un ouvrage d'une grande richesse, tant il est sincère et pas forcément plombé par le politiquement correct. Je le relirai encore, j'en suis sûre !
Afficher en entierEn dépit des bonnes intentions de ce recueil, j'ai trouvé cette compilation de lettres peu originale. De rares récits sortent vraiment de l'ordinaire, comme ceux de Sophie Blandinières, Rokhaya Diallo, Mathias Malzieu ou encore Thibaud de Montaigu, mais beaucoup demeurent hélas sans surprise ni grande émotion.
Afficher en entierSuper début qui dénonce le concept de "norme" et le clivage qui en découle entre "normaux" et "déviants". Malheureusement ce clivage est fait tout le long du livre par un mépris et une forme de discriminations des "neurotypiques" et une intolérance envers eux...Très décevant et rempli d'incohérences
Afficher en entierj'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Afficher en entier
Biographie