Yan Robel

Je pense que j'aurais vraiment pu aimé ce livre, si j'avais réussi à entrer dedans; car sur le papier, il avait tout pour me plaire.

J'aime beaucoup les dystopies, les modifications génétiques, les nouvelles espèces et les univers de chaos post apocalyptique (d'ailleurs l'une de mes sagas préférées est Thirds), cependant ce genre nécessite au minimum un prologue et à défaut une très bonne introduction et/ou contextualisation. Sans quoi, il y a un risque que le lecteur n’adhère jamais à l'univers, ou aux personnages.

Et malheureusement, c'est ce qu'il s'est passé pour moi sur ce livre.

J'ai vraiment beaucoup aimé la plume de l'auteur, mais rapidement deux points négatifs m'on fortement dérangée.

Le premier, l'absence de contextualisation.

Dès le début de ma lecture, je me suis posée énormément de questions auxquelles je n'ai jamais trouvé de réponse. Spoiler(cliquez pour révéler)Puisque nous sommes dans une dystopie, à quelle époque sommes nous et à quelle époque la réalité a été changé? D'où vient le gêne Urios? Quand et comment a t-il été découvert?

Du coup, au lieu de me concentrer sur les personnages qui sont pourtant bien travaillés, je n'ai fait que m'interroger sur le pourquoi du comment, passant ainsi complètement à côté de ma lecture.

D'ordinaire, j'aime les doubles narration, mais celle-ci a été trop rapide pour moi, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à l'un ou à l'autre des deux principaux personnages.

Le second point est l'absence de lien entre les six protagonistes que l'on suit et surtout, l'absence de véritable leadership.

Alors certes, Silas, faisant ce même constat prend les choses en main. Malheureusement, et malgré la qualité de ce personnage, cela n'est pas suffisant.

Réfléchis, intelligent, cultivé mais surtout introverti, toutes ces qualités qui font de lui un personnage touchant, en font également un personnage manquant de charisme , en tout cas, du charisme du leader.

Et vu qu'il ne peut réellement y avoir de cohésion sans un vrai leader, les différents protagonistes évoluent les uns à côté des autres sans évoluer ensemble.

J'ai vraiment trouvé cela dommage, car en définitive, à l'exemption de Spencer et Silas, on ne sait rien sur personne. Alors qu'aux vues des différentes personnalités il y avait de quoi développer quelque chose de sympa.

Le paradoxe de ce livre c'est que tant l'écriture que l'histoire sont très rapide, pourtant il ne se passe pas grand chose. Il n'y avait pas vraiment de longueur, mais l'absence de plan tant de la part de Spencer (mais cela fait parti de sa personnalité) que de Silas, fait qu'ils subissent les différentes situations tout au long du livre plutôt que de s'organiser afin de se sortir de ce pétrin.

Toute cette errance m'a malheureusement ennuyée.

En définitive, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture car ce serait faux. J'ai vibré sur certains passages et ai apprécié certains personnages comme Dorian ou Silas, et autres m'ont vraiment intrigué comme Anthéa et Ezra et du coup, je reste curieuse de la suite.

Néanmoins, les différents points négatifs cités ci-dessus, m'ont quand même bien trop refroidie pour que je puisse dire que j'ai aimé ce livre.

J’ai dévoré le roman car j’ai vraiment être prise dans l’histoire malgré le fait qu’il n’y ait pas énormément de contenu au final. J’ai adoré l’univers créé par l’auteur même si j’ai été assez déroutée par le manque de contexte. Si le but de Yan Robel était de planter une graine dans l’esprit du lecteur qui ne demande qu’à être abreuvée d’information, l’exercice est réussi en ce qui me concerne. Je me suis posé beaucoup de questions auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponses, j’espère que je les trouverais dans la suite.

J’ai été captivé tout du long et encore plus à la fin où je me suis surprise à retenir ma respiration plus d’une fois!

Concernant les personnages, j’ai un attachement tout particulier pour Spencer, sa force brute, son caractère très présent, mais j’ai quand même « préféré » la façon dont l’auteur a travaillé le personnage de Silas, je me suis retrouvée à éprouver énormément d’empathie pour lui et j’ai hâte d’en savoir plus. J’ai absolument adoré les flashback qui nous permettent vraiment de développer de l’empathie pour les personnages.

J’ai adoré la plume, très légère, très fluide, je sortais d’un roman très mal écrit et ça a été un vrai bonheur à lire (même si j’ai relevé quelques petites fautes de français, qui on réussi à se glisser jusqu’à l’œil du lecteur).

Les chapitres très courts m’ont un peu prise au dépourvu, car il m’a fallu du temps pour pouvoir bien m’imprégner des personnages, au début la transition était tellement rapide de l’un à l’autre que j’ai eu du mal a bien les appréhender et d’ailleurs j’ai soif d’en apprendre encore plus, par forcément sur eux puisque l’auteur nous en dresse un portrait vraiment complet, mais plus sur leurs sentiments, leur façon de ressentir et d’appréhender ce qui leur arrive.

Pour conclure en quelques mots, j’ai beaucoup aimé, j’ai été captivée, déstabilisée et j’attends la suite avec impatience surtout avec une fin pareille!

https://surlesailesdunlivre.forumactif.com/t2267-urios-de-yan-robel#19643

Et voici le dernier né d'un de mes auteurs fétiches j'ai nommé Yan Robel.

Il nous a accoutumé à ses univers sombres, son esprit torturé et surtout ses personnages recherchés à la très forte personnalité.

Cette fois encore il ne déroge pas à la règle.

Nous sommes ici dans un monde fantastique au bord de l'explosion, peuplé d'humains et d'êtres possédant le gêne Urios.

Ce gène spécifique offre des pouvoirs surnaturels, qui alors catalogue son possesseur dans la catégorie mutants.

De tous temps l'humain a aimé mettre les gens dans des cases.

Spencer et Silas sont les deux principaux protagonistes de cette histoire.

Spencer est un gardien de prison avec un lourd passé affectif.

Silas lui est un médecin légiste qui possède le fameux gêne mutant.

Tous deux se trouvent réunis lors d'un sauvetage, lorsque Spencer prend conscience de ce que le gouvernement compte faire des mutants qu'il trouve un peu trop gênants.

Ils sont rejoints par quelques autres mutants, tous plus différents les uns que les autres, Dario, Anthéa, Misha etc....

Ce petit groupe est prêt à tout pour gagner leur droit à vivre libre.

Je n'en dirais pas plus, je vous laisse faire leur connaissance par vous-même.

Ce premier opus est plus particulièrement orienté vers les personnages.

Qui sont-ils ? Quels sont leurs objectifs ? etc...

Leur point commun à tous?

Leur envie de liberté. Ils veulent vivre en toute liberté, sereinement, en étant respectés, comme tous les humains.

Le monde doit apprendre à vivre avec les particularités de chacun.

Silas et Spencer malgré leurs différences, se ressemblent plus qu'ils ne le pensent.

Toujours aussi bien écrit, l'auteur à le sens du détail, il sait nous inclure dans une scène lorsqu'on le lis on a le sentiment d'être dans le roman.

Petit détail supplémentaire mais qui a son importance, la playlist qui accompagne les chapitres qui ont été choisis avec soin et qui accompagnent parfaitement la lecture.

Encore une histoire explosive de l'auteur et j'attends la suite avec impatience.

Nous sommes dans un prélude avec ce premier tome. Une mise en place de l'univers et des personnages. Le livre est bien écrit et les descriptions nous plongent au cœur de ce monde. Je le place en bronze car je ne suis pas une grande fan des dystopies et je m'attendais à un minimum de romance m/m. Ici, pas la moindre ébauche. L'auteur aurait dû prévenir de cette mise en place et qu'il ne fallait pas s'attendre à trouver de romance dans ce tome. Du coup, j'en avais une certaine attente qui n'a pas été comblée et c'est un peu frustrant. Mais ça n'enlève rien à la qualité du récit.

Quand un homme se décrouvre héros

Depuis l'émergence de la race mutante, tout a été remodeler. Vivre sans heurts avec l'autre race est une utopie. Ceux qui ont le gêne Urios vont être traqués, arrêtés ou tués. A cause d'une décision venant du coeur, Spencer, surveillant pénitentiaire et Silas, médecin légiste vont se rencontrer. Tout les sépare mais ensemble ils devront soit sauver le monde, soit le laisser se détruire.

L'auteur nous entraîne dans un univers apocalyptique, les humains contre les mutants. Il plante le tableau avec dureté, réalisme, tristesse sur le genre humain et surtout sur le totalitarisme.

On est emmené sans répit dans une course contre la montre, contre la mort où tout est permis pour survivre. On apprend à connaître les personnages. Ils sont tous opposés. Mais même s'ils ne veulent pas l'admettre, c'est Spencer et Silas qui le soudent leur groupe. On découvre petit à petit le passé de Spencer et de Silas. Si on demande qui j'aime comme personnage dans le livre, je dirais Spencer. Il a tout de l'anti-héros.

Une mise en bouche des plus appétissante. C'est une superbe entrée qu'on a eu avec le tome 1. Maintenant que le repas est commencé, j'attend le plat de résistance avec le tome 2.

Une lecture entamée par curiosité et qui se révèle être une excellente surprise. Le scénario est bien construit et nous emmène dans la fuite trépidante d'un groupe d'hommes et de femmes dans un monde au bord de la rupture. le lecteur est tenu en haleine dans cet univers sombre où les caractères se révèlent peu à peu. J'attends la suite avec impatience...

Avant tout chose, c'est du Yan Robel... Comme à son habitude, il nous plonge dans une ambiance bien particulière, entre le glauque, l'étouffant, le limite malsain... Et ça marche encore une fois... Pour moi en tout cas...

Si le début du livre nous déconcerte un peu, tout le développement jusqu'à la dernière page nous mène sur un chemin improbable, mais fichtrement bien trouvé. Autant vous dire que vous allez regretter que la suite ne soit pas encore écrite !

Quant aux personnages, on a du mal à se faire une idée précise sur eux... L'ambiance joue beaucoup sur ce constat, mais j'ai vraiment aimé leur évolution. J'attends donc beaucoup de la suite, parce que je préfère vous avertir, Léo et Jake ne vous laisseront pas indifférent... quel que soit les sentiments qu'ils vous inspirent...

L'écriture est très agréable, l'histoire est originale, à mi-chemin entre un polar et l'univers des comics. Et ma foi, je me suis laissée captiver au travers des yeux de Ryan, inspecteur aux sentiments ambivalents, coincé entre son envie de sauver la ville et ses habitants et des sentiments qu'il a beaucoup de mal à assumer. Son esprit refuse cette attirance que pourtant il ne parvient pas à museler. Je ne lis pas de romance M/M et là l'auteur en a saupoudré son histoire. Peu de scènes torrides mais très bien écrite en tout cas, mieux que dans bien des romances dites "classiques". Et puis au final, une grande place est laissée par l'auteur à notre imagination. D'ordinaire, je ne suis pas trop fan non plus de ce parti pris mais là, je dois dire que tout est parfaitement équilibré, bien dosé et que l'ensemble passe très très bien.

Dès qu'on parle de Yan Robel, il faut se préparer à plusieurs choses : tout d'abord, être embarqué dans des univers particuliers, qui vous interpelleront d'une manière ou d'une autre. Avoir à faire à des personnages qui ne vous laisseront pas indifférent, pleins d'humour, glauques, mystérieux, il y en a pour tous les goûts. Et par dessus tout, être littéralement emporté dans l'intrigue quelle qu'elle soit.

Ici, on est en peine SF. Dès les premières pages, j'ai été happée. Et puis je suis arrivée à la moitié du livre, sans savoir vraiment comment tellement je n'ai rien vu passer ; puis c'est la fin du livre qui est arrivée, et là : frustration ! On n'a quasiment rien appris, toutes nos questions restent sans réponse, et on en veut plus !

Le personnage de Conrad est captivant : droit dans ses bottes, énergique, têtu, courageux, plutôt réfléchi, il mène sa petite équipe de main de maître. L'auteur nous offre des bribes de son passé, sans savoir si cela aura ou non son importance, même si on reconnaît l'impact que ce passé a eu sur celui qu'il est devenu.

En bref, Yan, à quand la suite ?!...

Au souvenir que j'en ai j'avais apprécié ma lecture.