Thomas Sankara
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C’est sûrement plus intéressant à écouter lors d’une conférence qu’à lire brut comme ça, sans contexte ni rien. Je me suis vite ennuyé en le lisant, pourtant ce recueil de deux discours ne fait que 64 pages, ces longs monologues sont à remettre dans le contexte, le Burkina Faso était alors en pleine révolution, pays du tiers-monde où tout est à construire, Sankara s’empare du pouvoir et propose dans ses discours, dont celui-ci, des propos utopiques pour reconstruire le pays. J’écris « utopiques » car il y a toujours un monde entre ce que les politiciens proposent et ce qu’ils font et pense vraiment.
Je dois dire qu’il a le sens de la formule, ça donne envie d’y croire et il sait aussi captiver son auditoire mais sur écrit c’est autre chose, l’homme est intéressant, très intéressant, tout son parcours ma intrigué, aussi je recommande la vidéo de France 24 sur le sujet .
Le fond de ses deux discours sont aussi intéressant mais pas franchement passionnant à lire.
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Biographie
Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso, est un homme politique anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste
Il est le maître du pays durant la période de la première révolution burkinabè du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, qu'il finit par totalement incarner. Durant ces quatre années, il mène une politique d'émancipation nationale, de développement du pays, de lutte contre la corruption ou encore de libération des femmes. Il change également le nom de Haute-Volta, issu de la colonisation, en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, qui signifie Pays des hommes intègres.
Il est abattu lors d'un coup d'État qui amène au pouvoir son frère d'armes Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé mais aussi plus généralement en Afrique, qui en a fait une icône, un « Che Guevara » africain, notamment aux côtés de Patrice Lumumba.
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