John Gwynne

Le livre reprend là où nous avait laissé le premier tome. La guerre fait rage sur les Terres Bannies et tandis que Le Haut Roi forge de nouvelles alliances pour renforcer son armée en vue de la Guerre des Dieux qui approche, Corban se voit obligé de fuir avec ses amis.

Si dans le premier tome, une grande partie du récit se voulait introductive à la fois des personnages et du monde pour finir dans sa seconde partie en feu d’artifice, ici on entre directement dans l’action. Et l’alternance entre les nombreux points de vu et des chapitres courts (merci ! 🙏) offrent, au contraire, un rythme maintenu tout au long de la lecture

Mais Bravoure ne s’arrête pas là dans la liste de ses qualités. Non seulement, aucun point de vu n’est inutile, chacun tissant les fils d’intrigues secondaires cohérentes et liée à l’intrigue principale, mais en plus nous nous retrouvons avec des personnages qui prennent de l’envergure. C’est la guerre et chacun cherche sa place, pensant être au bon endroit où peut être pas. Les doutes deviennent troublants. On se rapproche toujours un peu plus de ces personnages si différents et qui se retrouvent plongés au cœur du mal. Et pour certains on attend fébrilement l’évolution qui leur sera dévolue.

Ce que j’aime aussi dans ce #roman c’est que bien qu’il s’agisse d’une lutte manichéenne avec une prophétie portant sur deux élus, la part belle n’est pas donnée à ces deux élus. Au contraire, ce sont leurs compagnons dans l’adversité (quel que soit le coté, je tiens à le préciser) qui portent l’histoire, nous font frissonner, et nous questionner sur l’impact qu’ils auront au final.

Enfin, là où peut être la présence de figures féminines fortes pêchait dans le premier tome, les femmes reprennent ici leur place dans l’intrigue. On retrouve certaines qui étaient déjà présentes dans le premier tome et qui se développent incroyablement. D’autres apparaissent dans la longue liste de points de vu (merci l’index des personnages en début de livre.

Je pourrais je pense parler des heures durant des cheminements que mon esprit a pris au fil de ma lecture, des questions qui se bousculent également, de mon impatience à lire la suite, Ruine. Mais mon avis est déjà bien assez long. Alors si vous ne deviez retenir que quelques mots au sujet de Bravoure, c’est qu’il nous propose peut être un schéma classique de la litterature de Fantasy, mais il le fait avec brio et ingéniosité. Il est dense mais passionnant. C’est un pavé mais il est rythmé. Il est à la fois, adversité et fraternité ; complots politiques, trahisons meurtre et manipulations.

Un livre prenant aux tripes de le début. Du suspens, de l'histoire et de l'addiction. J'ai finis ce livre sur ma kindle en moins d'une semaine tellement je m'étais accroché aux personnages... Je suis triste de ne pas déjà avoir le T2 dans mes mains.

Malice est un roman qui me faisait envie depuis sa sortie. Je trouve la couverture a la fois belle et sobre -ce qui participe beaucoup à mon envie de le lire, j’avoue- et les nombreux avis positifs que j’ai pu voir m’ont totalement convaincu. Le lecteur est plongé dans un univers de fantasy médiévale assez classique. Rien d’extravagant, mais cela m’a tout de même beaucoup plu. Un peu de classique ne fait pas de mal de temps en temps. J’avoue que cela m’a fait le plus grand bien.

Le worlbuilding, bien que classique, est tout de même très bien travaillé. Ce tome étant très introductif, John Gwynne prend le temps de poser les bases de son univers et permet au lecteur d’en comprendre les tenants et aboutissants progressivement. Je trouve que tout est bien amené. Que ce soit le système politique, le système sociologique, la géographie, la culture, etc… L’univers est riche et on sent que l’on n’a pas encore tout découvert.

Côté personnages, nous en suivons plusieurs par le biais de plusieurs POV. J’adore les romans chorals et je l’ai trouvé très bien réalisé. Beaucoup de personnages sont présents. J’avais très peur de me perdre entre chacun d’entre eux, mais pas du tout. Ils sont tous très bien définis et amenés progressivement, évitant ainsi les confusions. On suit principalement le personnage de Corban. J’ai été un peu déstabilisée par son âge au début. Je ne m’attendais pas à suivre un enfant de 14 ans un univers de fantasy adulte aussi dense. J’ai beaucoup aimé son évolution au fil du récit. Même si certaines de ses réactions sont très immatures -ce qui reste cohérent pour le coup-, on sent que les épreuves qu’il traverse le font gagner en maturité. J’ai très hâte de voir son évolution dans les tomes suivants.

Ce roman a tout pour me plaire, et c’est le cas. Mais ce n’est pas un coup de cœur. En effet, il reste très introductif. L’action met du temps à se mettre en place -le dernier tiers était vraiment incroyable !-. J’avoue que j’ai trouvé le début un petit peu long, mais je ne suis pas du tout triste d’avoir persisté. J’ai adoré la fin de ce premier tome qui promet une suite beaucoup plus mouvementée et explosif. J’ai très hâte de lire le deuxième tome !

En termes d’heroic fantasy, Malice est particulièrement qualitative. On a ici un début de saga exigeant, avec de nombreux personnages, et une lecture difficile à ce niveau-là. En d’autres termes, il est important de bien tout lire et de suivre pour tout comprendre. Mais si vous êtes prêts à faire cet effort... Ce livre nous offre une belle leçon de ce qu’est une bonne heroic fantasy.

Le style simple et efficace de l’auteur n’est pas sans ressemblance avec Anthony Ryan (Blood song notamment), et nous permet de nous plonger assez aisément au cœur de toutes les intrigues. Chaque personnage a son importance, et le scénario si bien ficelé nous prouve plus d’une fois combien chaque scène a sa place dans l’histoire.

La fin m’a tenu en haleine, et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu le ventre tordu par l’appréhension et la crainte de voir certains persos disparaître. D’autant plus que l’auteur - ce sadique - nous présente le concept réussi d’une famille unie, chose plutôt rare dans ce genre de bouquins (on a plus l’habitude des orphelins, on ne va pas se le cacher).

L’enchaînement de complot sur complot nous oblige à tourner les pages rapidement, et la fin nous empêche de lâcher le livre. On s’attache aux personnages, mais on ne s’en rend compte que lorsqu’on les perd. Parce qu’on en perd.

Un cycle qui prend son temps pour se mettre en place. C'est dû à la pluralité des personnages suivis qui font que l'histoire avance doucement. Mais une fois qu'on a identifié les protagonistes on découvre un univers d'heroïque fantasy plutôt viking.

Toujours autant de personnages qui rendent ce livre choral assez exigeant.

Voilà un roman de fantasy que je voulais lire. Et je n'ai pas été déçu par son contenu.

L'auteur nous plonge dans un univers médiéval fantastique magnifique, mêlant intrigues politiques, magie, géants, mythologie nordique, destin et les dieux. Son écriture est fluide et se lit fort bien. Même si l'histoire en soit est basique dans la fantasy. Et oui, un jeune héros qui se révèle au fur et à mesure des épreuves qu'il subit, tout ça entourer d'un monde où il a l'impression de n'être qu'un grain de sable. Toutefois, le fait de suivre plus de quatre personnages nous permet de voir à travers les yeux de chacun et de voir que tous ont une idée bien à eux de ce qui se passe dans le monde.

D'ailleurs, c'est mon seul point négatif, trop de personnages. Après, il s'agit de personnages que je n'aime pas, mais qui ont leur part dans l'intrigue. Mais voilà.

J'ai déjà hâte de lire le second tome.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert une fantasy adulte et comme cela m'avait manquer. Ce livre est vraiment bien ficeler, avec les 50dernieres pages impossible à poser. On sens que le tome 1 est la pour poser les bases, la suite va être très prometteuse.

Mon seul regret est que le glossaire est vraiment trop petit, beaucoup de mot employer nont pas leurs definitions, ce qui perturbe la compréhension de l'histoire et sa fluiditée.

Vraiment hâte d'avoir la suite de cette trilogie

Un premier tome en demi-teinte pour moi.

J'ai trouvé l'histoire classique pour un roman de fantasy. Malgré tout, l'incorporation d'éléments de la culture et de la mythologie nordique rendent le roman plus attractif.

Nous suivons plusieurs personnages comme il est de coutume dans de nombreux romans de nos jours. Je me suis personnellement attaché à deux personnage Orka et Varg que je trouve fascinant et intéressant.

L'univers que l'auteur dépeint est assez beau et vraiment on pourrait se croire dans skyrim par moment.

"L’Ombre des Dieux" est le deuxième roman de John Gwynne que je lis, et je suis toujours admirative de la facilité avec laquelle il réussit à me transporter dans ses univers. Sa plume est si captivante que le temps file sans que je m'en rende compte. Les pages défilent avec aisance et rapidité, un véritable page-turner !

Je tiens encore une fois à souligner le travail remarquable concernant le worldbuilding. L’auteur est passionné de mythologie nordique, et cela se ressent. Il est très précis dans ses descriptions et dans les coutumes qui régissent les populations. Le vocabulaire viking est très riche, et un glossaire est inclus pour permettre aux néophytes de ne pas s’y perdre. Le lecteur découvre l’étendue de l’univers au même rythme que les personnages. Les éléments sont amenés progressivement, évitant la surcharge d’informations.

Pour ce qui est des personnages, on en suit principalement trois différents à travers des points de vue distincts. Mon coup de cœur va principalement au personnage d’Orka, que j’ai trouvé vraiment incroyable. Cette femme incarne de nombreuses valeurs qui me sont chères et se bat jusqu’au bout pour les défendre. J’ai très hâte de continuer à suivre ses aventures dans le deuxième tome. J’ai également aimé suivre Elvar et Varg, même si j’ai trouvé la première peut-être un peu trop stéréotypée.

J’ai trouvé le rythme du récit très bien réparti. Le début est assez lent car tous les éléments se mettent en place, mais une fois les bases posées, les événements et péripéties s’enchaînent jusqu’au final, que j’ai trouvé vraiment grandiose. Le cliffhanger donne vraiment envie de connaître la suite. C’est presque une torture, aha !

C’est un roman que j’ai adoré, et je vous le recommande chaudement.