Le Livre des terres bannies, Tome 2 : Bravoure

Le livre reprend là où nous avait laissé le premier tome. La guerre fait rage sur les Terres Bannies et tandis que Le Haut Roi forge de nouvelles alliances pour renforcer son armée en vue de la Guerre des Dieux qui approche, Corban se voit obligé de fuir avec ses amis.

Si dans le premier tome, une grande partie du récit se voulait introductive à la fois des personnages et du monde pour finir dans sa seconde partie en feu d’artifice, ici on entre directement dans l’action. Et l’alternance entre les nombreux points de vu et des chapitres courts (merci ! 🙏) offrent, au contraire, un rythme maintenu tout au long de la lecture

Mais Bravoure ne s’arrête pas là dans la liste de ses qualités. Non seulement, aucun point de vu n’est inutile, chacun tissant les fils d’intrigues secondaires cohérentes et liée à l’intrigue principale, mais en plus nous nous retrouvons avec des personnages qui prennent de l’envergure. C’est la guerre et chacun cherche sa place, pensant être au bon endroit où peut être pas. Les doutes deviennent troublants. On se rapproche toujours un peu plus de ces personnages si différents et qui se retrouvent plongés au cœur du mal. Et pour certains on attend fébrilement l’évolution qui leur sera dévolue.

Ce que j’aime aussi dans ce #roman c’est que bien qu’il s’agisse d’une lutte manichéenne avec une prophétie portant sur deux élus, la part belle n’est pas donnée à ces deux élus. Au contraire, ce sont leurs compagnons dans l’adversité (quel que soit le coté, je tiens à le préciser) qui portent l’histoire, nous font frissonner, et nous questionner sur l’impact qu’ils auront au final.

Enfin, là où peut être la présence de figures féminines fortes pêchait dans le premier tome, les femmes reprennent ici leur place dans l’intrigue. On retrouve certaines qui étaient déjà présentes dans le premier tome et qui se développent incroyablement. D’autres apparaissent dans la longue liste de points de vu (merci l’index des personnages en début de livre.

Je pourrais je pense parler des heures durant des cheminements que mon esprit a pris au fil de ma lecture, des questions qui se bousculent également, de mon impatience à lire la suite, Ruine. Mais mon avis est déjà bien assez long. Alors si vous ne deviez retenir que quelques mots au sujet de Bravoure, c’est qu’il nous propose peut être un schéma classique de la litterature de Fantasy, mais il le fait avec brio et ingéniosité. Il est dense mais passionnant. C’est un pavé mais il est rythmé. Il est à la fois, adversité et fraternité ; complots politiques, trahisons meurtre et manipulations.

L'histoire et le monde créé sont très bien mais on pourrait enlever 200 pages de description de massacre que ce serait bien mieux.... Au final, en lisant en diagonal, les combats individuels ou de masse, c'est bien mieux à lire, dommage. Sinon les héros sont attachants , on attend de savoir lesquels vont en réchapper. Dès que l'un meurt, il est remplacé par un nouveau, simple ...

J'ai laissé tomber "Bravoure" deuxième tome de la saga "Le livre des Terres Bannies" de John Gwynne et publié chez Leha Editions.

Le premier tome avait déjà été laborieux, un début lent, pléthore de personnages, dont certains que je jugeait accessoires, mais j'avais été captivée par l'univers et l'intrigue qui se dessinaient en trame de fond.

J'avais donc persisté et pour le mieux, car à la moitié du livre les choses s'accélèraient et m'avaient prise aux tripes.

Le final m'avait laissée avec une faim dévorante pour la suite et j'avais hâte de reprendre les choses dans le vif du sujet.

Hélas la remise en jambe avec ce deuxième tome a été compliquée, déjà pour recoller avec mes souvenirs des différentes protagonistes, mais aussi des différents nœuds d'intrigues politiques et de complots.

J'ai été de bonne volontée, prête à laisser les choses se remettre en piste, et pour moi de recomposer le puzzle de cette fresque épique, mais rien n'y a fait.

Impossible de renouer avec l'affection passée que j'avais eu pour certains héros, qui m'ont paru beaucoup plus fade que dans ma mémoire, mêlé à un sentiment de stagnation au niveau du récit.

De l'action oui, mais des avancées minimes dans l'histoire.

Les chapitres très courts passant d'un personnage à l'autre ne me laissant pas le temps de "reprendre contact" avec l'arc narratif de chacun, m'ont agacé à chaque fois.

J'ai eu le sentiment d'être submergée tout en étant assoiffée de plus, noyée dans la polyphonie de protagonistes mais ne voyant pas l'intrigue prendre son envol.

Arrivée à plus de 50% du livre je me suis sentie découragée, n'ayant pas l'impression d'apprendre de nouvelles choses, que ma lecture était hachée, que même en sautant des pages je ne perdais aucune information utile.

Je sais très bien qu'avec plus de patience les choses allaient se décanter, mais pour moi c'est trop long et je n'arrivais pas à me motiver pour reprendre ma lecture.

En bref: Une saga que je mets de côté avec un gros pincement au cœur.

Je me dis que je vais la laisser de côté pour un moment qui sera peut-être plus propice, mais sans grande conviction...

J'adore j'adore j'adore j'adore. Ce tome 2 est tout aussi bon que le premier. Totalement immersif, il nous plonge un peu plus dans la guerre à venir. De nouveaux personnages entrent en scène, de nouveaux liens se tissent, des rôles se dévoilent... l'intrigue, très bien construite, continu de se développer en nous entraînant toujours aussi facilement grâce à une narration fluide et captivante. L'alternance de plusieurs points de vue permet de maintenir un bon rythme à la lecture, tout en nous donnant l'occasion de suivre les évènements d'un bout à l'autre des royaumes, sans longueur. Certains personnages me manquent, et je me suis attachée à d'autres, tout en révisant mon point de vue sur certains. Les choses sont en perpétuelles évolution dans ce récit, ne nous laissant aucun répit. Je suis très impatiente que le tome 3 sorte.

J’espère que vous passez tous une agréable soirée, car je viens aujourd’hui vous parler d’un coup de cœur : Bravoure, le 2e tome du la saga Le Livres des Terres bannies, écrit par John Gwynne et publié chez les éditions Leha (que je remercie encore pour l’envoi de ce service presse).

La première chose à dire sur ce bouquin, c’est « misère, pourquoi la suite n’est-elle pas encore traduite ??? »

Alors, qu’est-ce qui fait de ce livre un chef-d’œuvre (comme son grand frère avant lui) ?

Déjà, je suis clairement dans mon genre de prédilection et je retrouve les codes typiques d’un heroic/epic fantasy : une quête, le bien et le mal qui s’affrontent, les puissantes armées qui entrent en guerre, les puissants versus les gentils aux maigres ressources, etc.

Ensuite, tous ces éléments sont bien repris mais avec modernité, ce qui me fait dire qu’on est en effet dans un schéma assez classique, mais sans pour autant tomber dans le cliché grâce à ce souffle de modernité. Le tout est pour moi très bien exécuté.

J’ai adoré le rythme du roman et je crois que la division en chapitres très courts y est pour quelque chose. Qui plus est, on quitte le côté introductif du tome 1 pour retrouver des protagonistes sans cesse en mouvement. Et c’est à couper le souffle.

En plus de ça, on a de nombreux points de vue, dont des nouveaux (« mon royaume pour un livre à plusieurs points de vue »). Et parmi ces narrateurs, on retrouve plusieurs personnages féminins. Elles ont chacune leurs forces et faiblesses, sont badass et ne tombent pas pour autant dans les clichés. Dans l’ensemble, j’apprécie vraiment les personnages de John Gwynne (Veradis je t’aime).

Et j’ai pleuré à la fin (ça arrive très rarement, il faut le noter).

Pour conclure, il me tarde de lire la suite… ET DE RETROUVER VERADIS ET CYWEN !!!

J’vous aime

Votre dévouée petite souris.

[Lu en VO]

Toujours aussi agréable à lire mais toujours cousu de fil blanc avec des phrases inutiles qui font tâche dans le récit.