Jung

Un deuxième tome tout aussi touchant que le premier où l'on voit la fin de l'adolescence de Jung, ainsi que le début de l'âge adulte. On découvre tous les problèmes qu'il connaît, à la recherche de son identité, mais également les conséquences que cela a eu sur sa santé mentale, et celle des autres enfants Coréens adoptés. Mais on voit une touche d'espoir, puisqu'il décide se reprendre en main, d'accepter Spoiler(cliquez pour révéler)ses deux mamans, et de voyager. Magnifique.

Un tome où l'on devine Jung plus apaisé, peut-être plus mature et adulte. Il décide enfin, à 44 ans, de partir en Corée afin de découvrir son pays d'origine. Nous le suivons durant ces quelques jours, avec la découverte de son dossier et aidé de plusieurs flashbacks, dans cette recherche d'identité.

Un tome très poétique, avec de magnifiques dessins dont le style change régulièrement en fonction de ce que veut faire comprendre l'auteur.

Une bande dessinée autobiographique que j'ai découverte par hasard ! Et je n'ai pas été déçue ça traite d'un sujet assez important et méconnu pourtant. Je n'ai par contre pas été particulièrement touché par l'histoire de l'auteur ni par ses liens assez impersonnels avec sa famille d'adoption

Que d'émotions dans cette bd ! À fleur de peau comme le coquelicot et sa couleur rouge que l'on retrouve dans les dessins en noir et blanc. L'adoption d'une coréenne, sujet propre à l'auteur qui m'avait déjà bien emballée dans 'Couleur de peau : miel'. La description de la Babybox à la page 87 fait monter les larmes aux yeux. Une belle réussite tout en sensibilité.

On garde évidemment le thème de la recherche d'identité dans ce tome, mais on se penche plus sur la relation de l'auteur avec sa mère, ainsi qu'un de ses voyages en Corée du Sud. Je suis toujours impressionnée par cette façon de dévoiler autant de choses.

Encore un très bon Jung : des dessins sublimes, une histoire émouvante.

Et une BD pour finir l'année !

Et moi qui n'en suis ni connaisseuse ni fan ! Mais bon, Kwaïdan en trois tomes attend dans ma bibliothèque depuis fort longtemps. Et les bonnes résolutions commencent dès maintenant.

Les dessins de Jung sont superbes, très réalistes, angoissants parfois, contemplatifs d'autres fois. Les couleurs vives nous saisissent et nous emmènent loin de notre quotidien pendant que les âmes errantes nous glacent le sang de leur couleur bleu pâle.

J'ai bien aimé le contexte de ce livre : le Japon médiéval, ses traditions, ses guerriers, ses fantômes, ses coutumes et ses amours. Nous sommes au coeur d'un conte, violent, peu tendre, Une princesse amoureuse se retrouve emprisonnée dans le lac dans lequel elle s'est noyée de désespoir.

Deux cents ans plus tard, elle va s'en libérer...

Le premier tome s'arrête brusquement et appelle la lecture de la suite. Ce sera pour 2023. D'ici là, le fantôme d'Orin va m'aider à passer le cap de la nouvelle année en m'insufflant sa force et sa détermination pour m'aider à prendre (et à tenir) mes bonnes résolutions.

Superbe livre que nous livre Jung. Touchant, bien mené, qui permet de se plonger pleinement dans l'histoire coréenne. La plume est aiguisée, fluide, et légère à la fois. Les dessins sont travaillés et nous font voyager avec un découpage aéré des cases, donnant lieux à de belles entrées en matière de paysages notamment et sur le suivi de notre phoenix au cours des chapitres. Vraiment un beau moment, émouvant.

J'ai beaucoup apprécié la plume, cynique et déconcertante de par son sens de la réalité et des questions de points de vue. A la fois auto-critique de sa vie, sa situation et de la société qui a fait de lui ce qu'il ait. Les dessins sont aussi superbes et le rendu en noir et blanc est travaillé dans les contrastes. On en apprend beaucoup sur les adoptions coréennes d'après la Seconde Guerre Mondiale. Tout cela donne envie de suivre cet artiste dans son parcours et par la même sa bibliographie.

Une vraie claque que la lecture de ce roman graphique, qui aborde de façon percutante la question de l'adoption et de la quête d'identité. Il met en lumière les adoptions internationales massives qui ont eu lieu après la guerre de Corée et le déracinement de milliers d'enfants envoyés aux quatre coins du globe.

Dans ce roman graphique autobiographique, l'auteur nous narre son enfance, son adolescence puis, à l'âge adulte, le long et douloureux chemin qui va le mener dans son pays natal à la recherche de la vérité.

Cette réflexion poussée sur le ressenti d'un enfant adopté et ses difficultés d'intégration en Europe m'a amenée à revoir complètement ma vision de l'adoption. Je recommande chaudement ! Et j'ai hâte de voir le film d'animation qui en a été tiré.