Robert Van Gulik
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Note moyenne : 7.82/10Nombre d'évaluations : 239
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Cette fois-ci l'histoire se déroule dans une zone frontalière, dans le district de Lan-Fang (VIIe siècle).
Nous retrouvons le juge Ti, le sergent Hong et le lieutenant Ma Jong (Tsiao Taï et Tao Gan étant absent ici). Le passé se mêle au présent, la mort est proche et les mystères s'amoncellent. L'atmosphère est assez lugubre et l'intrigue quelque peu complexe. Elle tournera autour du bouddhisme avec des touches de tantrismes, religion que le juge Ti n'affectionne guère étant un confucianisme dans l'âme.
On notera (comme souvent) une certaine intolérance à tout ce qui est étranger à la Chine. Ce qui est normal au vu de l'époque, les Chinois ayant une haute opinion d'eux-mêmes. Les mœurs et les coutumes sont bien décrites, ainsi que la façon de pensée de l'époque. L'auteur mélange "fiction" et "historique" avec dextérité et nous offre (comme à son habitude) des notes de fin, nous expliquant certains détails de son roman.
Une lecture plaisante et très agréable à lire où l'on découvre de nouveau aspect de la vie quotidienne du juge Ti avec ses trois épouses.
Afficher en entierCeci constitue les dernières enquêtes du juge Ti (selon la chronologie des romans de Van Gulik). L'histoire se déroule à Canton en 677, ville cosmopolite et commerçante, qui est le point de contact entre les Chinois et les Arabes. Le juge Ti est alors président de la Cour Métropolitaine de Justice et conseiller d'État. Il se voit confier une enquête importante et délicate.
Tsiao Taï et Tao Gan l'accompagnent (Ma Jong y est absent mais on apprend pourquoi). L'atmosphère est sombre et l'intrigue est faite de complot, de manipulation, de politique et de meurtre. Entre ces deux grands géants qu'est le royaume des califes arabes et la Chine, il y a de la méfiance, du mépris, des a priori et du racisme.
Le récit est très bien écrit, documenté et est passionnant. On oscille entre cruauté et érotisme. L'amitié et la loyauté sont lis en valeur par des moments forts.
Un roman plus grave que les autres, teinté de mélancolie et de tristesse.
Afficher en entier"Le Singe et le Tigre" contient deux nouvelles des aventures du juge Ti à des périodes différentes. "Le Matin du singe" se situe après "Meurtres sur un bateau-de-fleurs" et "La Nuit du tigre" après "L'Énigme du clou chinois".
Dans la 1re nouvelle, nous découvrons les débuts de TAO Gan en tant que lieutenant du juge Ti. L'auteur y fait un petit clin d’œil au Gibbon qui fut son animal de compagnie.
Dans la seconde, le juge Ti est sur la route pour se rendre à la capitale. Il se retrouve isolé et confronté à une étrange et dangereuse situation. Ici l'auteur nous fait partager son intérêt pour le luth et l'astrologie sexagésimale.
Les deux récits sont relativement bien construits et originaux. Il va à l'essentiel tout en gardant une certaine fluidité et en développant habilement les deux intrigues. Malgré le format "nouvelle", il prend le temps de planter les décors et de développer les personnages.
Début de la dynastie T'ANG, on retrouve dans les histoires du juge Ti (personnages ayant réellement existé) l'atmosphère d'érudition avec les us et les coutumes de la Chine ancienne. C'est toujours très intéressant et plaisant à lire.
Afficher en entierCeci est le premier roman de la série du juge Ti que j'ai lu totalement dans le désordre ! J'ai pu enfin découvrir la rencontre entre Ma Jong, Tsiao Taï et Ti, ainsi que leur début ensemble. Le juge Ti est un personnage que j'affectionne beaucoup. Il est pragmatique, réfléchit, dynamique, intègre et observateur.
Les intrigues (toujours variées et bien menées) sont reliés par un fil rouge comme pour chaque roman de la série. Le côté historique est toujours aussi intéressant avec la vie sous les T'ANG (l'an 663 de notre ère), le système judiciaire, la gastronomie, les tensions entre bouddhiste et confucianisme, le statut des femmes, la guerre avec la Corée, etc ..
Le rythme est bien dosé, le récit sans longueur, avec une plume fluide et agréable, le tout dans une ambiance de la Chine historique finement dépeinte.
C'est prenant, bien écrit et très plaisant à lire. Une série que j'apprécie et dont j'ai l'intention d'acheter chaque tome afin de la relire dans l'ordre cette fois !
Afficher en entierAvant-dernier tome de la série du juge Ti ; nous le découvrons dans sa nouvelle fonction de Président de la Cour Métropolitaine à Tch'ang-ngan, durant une épidémie de peste noire.
Comme pour les autres romans de la série (sauf exception), plusieurs énigmes se présentent à Ti qui doit les résoudre dans une ambiance lugubre et pesante. Ma Jong, Tsiao Taï et Tao Gan l'assiste comme toujours avec fidélité et loyauté.
L'histoire est bien construite, l'intrigue solide et le style toujours aussi agréable à lire. on découvre qu'à cette époque, les femmes pouvaient se défendre avec une arme bien particulière. Une anecdote véridique est même citée en exemple dans le récit.
Un polar historique riche et intéressant, avec des personnages bien travaillés.
Afficher en entierJ'aime beaucoup les enquêtes du Juge Ti.
Celle-ci est bien construite et la période à laquelle ça se déroule est tellement bien décrite que je n'ai eu aucun mal à me projeter.
Afficher en entierUne enquête étrange pour le Juge Ti, qu'il résout, mais toujours dans un style un peu indolent.
Afficher en entierJ'apprécie beaucoup la construction de l'histoire et la façon dont le récit progresse. On comprend rapidement certains faits et événements, cependant, c'est intéressant de voir comment le Juge Ti, lui, va lier les faits et résoudre l'enquête.
Afficher en entierJ'ai déjà lu des romans du juge Ti écrits par Frédéric Lenormand mais c'est la première fois que j'en lis de l'auteur original Robert Van Gulik, et je suis très contente de me rendre compte que j'aime tout autant les aventures du juge par ces deux auteurs.
Il y a chez Lenormand un petit brin d'humour que j'apprécie beaucoup et que je ne retrouve pas ici, mais l'écriture de Van Gulik est très addictive et ses enquêtes complexes sont passionnantes à démêler.
Dans ce roman, le lecteur suit plutôt les enquêtes du point de vue des quatre hommes de main du juge. On découvre les indices et les intrigues en même temps qu'eux, et comme eux on se retrouve toujours un peu frustrés de se rendre compte que le juge semble constamment avoir une longueur d'avance dans ses déductions et ses machinations pour rendre la justice sans se compromettre. C'était très bien pensé, d'autant plus que les indices qui mènent le juge à ses conclusions sont présents dans le roman mais que je ne m'en suis juste pas rendue compte toute seule.
Ca me donne très envie de lire d'autres enquêtes du juge Ti, aussi bien écrites pat Lenormand que par Van Gulik.
Afficher en entierLes romans policiers de Robert van Gulik ont un charme tout particulier. Les intrigues sont simples, parfois simplistes, mais peu importe. La qualité littéraire et l'ambiance que l'auteur sait remarquablement créer font de son oeuvre une oeuvre unique.
Afficher en entierOn parle de Robert Van Gulik ici :
2020-01-07T23:21:59+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Robert Van Gulik
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
10/18 : 32 livres
12-21 : 18 livres
Editions La Découverte : 4 livres
Editions Tallandier : 2 livres
O Barra O Edizioni : 2 livres
Klincksieck : 1 livre
Les Belles Lettres : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Biographie
Hollandais, Robert Van Gulik, (1910 - 1967) est un fin érudit et un véritable polyglotte (néerlandais, anglais, japonais, malais, javanais, latin, grec mais aussi chinois et russe). Après avoir étudié à Leyde et à Utrecht le droit et la politique, il entre aux Affaires étrangères. Il s'initie à la poésie et à la calligraphie chinoises, au tibétain et au sanscrit, à la philosophie bouddhiste.
Après avoir assimilé cette formation de lettré chinois, il publie deux ouvrages, l'un sur le luth chinois, l'autre sur la peinture. Il continue son œuvre au cours de ses pérégrinations de diplomate, au Japon, au Liban, en Malaisie, à Washington.
C'est en 1948 au Japon qu'il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An ou Affaires résolues par le juge Ti, fonctionnaire de l'époque T'ang. En s'inspirant de vieux récits chinois, Van Gulik écrit alors dix-sept récits policiers fictifs, affaires débrouillées par son juge Ti, qui font découvrir au lecteur occidental maints aspects de la vie sociale en Chine ancienne.
L'acquisition d'un album de gravures érotiques de la dynastie Ming l'amène à s'intéresser à l'érotisme chinois et en 1962 il publie La vie sexuelle dans la Chine antique, traduit en français en 1971.
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