David Grossman

J'ai été déçu pas ce roman... J'ai aussi eût beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.... Et tous se répètent tout le temps... On est sensible à la douleur des personnages mais je n'ai tout de même pas aimé. Je ne le conseille définitivement pas...

L'écriture de David Grossman est toujours séduisante. Bravo pour la forme. Le fond de l'histoire par contre n'est pas toujours réjouissant. Le pauvre juif sur scène joue avec humour et dérison , pour nous offrir le récit d'une vie à travers des sentiments refoulés, d'une déchirure, et beaucoup de situations inabouties.Mais finalement cette histoire est poignante et donne l'impression que l'intéressé va s'e.n sortir par une pirouette pleine de poésie

BON. que dire? J'ai dû lire ce livre pour la fac, un livre polyphonique.... d'où sa complexité.

Il n'est pas aisé de comprendre tout, dès le début. On avance peu à peu dans l'histoire, on comprend les personnages, et a la boule au ventre, la peur et le stress. On ressent la douleur des parents d'avoir perdu leur enfant, leur manière de s'en sortir -ou pas. leur marche vers l'acceptation. Il n'est pas simple de comprendre la fin non plus. Pourquoi comme cela? Il aurait été aimable à l'auteur de ne pas rester aussi ''complexe''... enfin il n'en est pas moins que j'ai beaucoup aimé. J'espère que l'étude que nous allons en faire m'aidera à comprendre.

Si vous aimez la complexité, et sentir la boule au ventre car vous ressentez vraiment la douleur, les sentiments du personnage, je vous le conseille.

Est-ce la psychothérapie d'un humoriste en scène ou la repentance d'un spectateur invité par lui? Ce spectateur est une connaissance de jeunesse, le juge honoraire Avishaï Lazar.

La forme de l'intrigue est un huis-clos, c'est même un exemple de tragédie classique: unité de lieu, de temps et d'intrigue. Mais je n'ai pas capté la leçon morale, la métaphore qu'elle semble cacher.

Les deux cheminements intellectuels s'entremêlent à tel point qu'on ne sait pas toujours qui dit quoi. Le monologue du protagoniste du one-man show s'entrecroise avec la réflexion in petto de son spectateur le plus attentif. Le livre est également étrange par sa forme, il n'y a aucune découpe en chapitres. Il est d'un seul tenant et monolithique. Cette forme n'ajoute rien à la clarté du scénario. Malgré l'orientation très noire dudit scénario (enterrement, Shoa, maltraitance), l'humour est présent mais assez lourd.

Le titre est par ailleurs un incepit de la page 164, un trait d'humour de corps de garde.

Bof!

CHRONIQUE DE KTY DES LIVRES :

Titre : UN CHEVAL ENTRE DANS UN BAR

Auteur : David Grossman

Parution : 18/08/2016 – Auto-Édition

Une chronique d'un auteur édité pour commencer ce blog en beauté !

Et oui, malgré mon implication envers les auteurs indépendants, il m'arrive de craquer et de piocher dans mon stock !

Une belle rencontre ici, celle de David Grossman et de son héros, Dovalé. Ce dernier, humoriste cinquantenaire, revient dans sa ville natale le temps d'un spectacle, et insiste pour que son meilleur ami d'enfance, Avishaï, assiste à ce dernier, pour lui donner un avis sur sa performance. Mais que cache cette demande particulière ?

Ce bouquin est écrit de manière particulière : une structure très différente de celles que nous connaissons, puisqu'elle suit tout simplement le déroulement du spectacle, nous faisant ressentir son rythme, et ainsi, les états d'âmes de Dovalé. Car, derrière son humour cynique et parfois lourdingue, c'est une cruelle introspection à laquelle il va se livrer, au risque de saborder son show. En y impliquant de manière insistante son ami Avishaï, qui lui-même se retrouve très mal à l'aise devant l'intimité quasi malsaine créée par son ami, et au "bide" provoqué par la tournure du spectacle : Dovalé se retrouve seul devant une poignée de spectateurs.

Ainsi, nous assistons nous même en direct, comme si nous étions assis dans la salle, à l'écroulement de l'artiste, qui va livrer ses secrets les plus intimes et les plus douloureux. David Grossman nous révèle les parts les plus sombres que nous tentons de cacher derrière l'humour et l’exubérance. Chaque homme vit des drames, des prises de décisions douloureuses, et l'auteur nous oblige à assister à la lente descente aux enfers de Dovalé, qui lui-même l'impose à ses spectateurs, leur fait subir son trop plein de souffrance.

Un récit intimiste, douloureux, un jeu de funambule brillamment réussi, entre humour "pouêt pouêt" et traumatismes d'enfant.

Je suis pas capable de faire un long paragraphe construit et argumenté sur ce livre, le je vais quand même tenter quelque chose.

Dès le commencement, le livre nous entraîne dans une ambiance particulière. Même si je ne comprenais pas vraiment tour ce qui se passait sur scène, il m'était difficile de décrocher tellement j'étais happée par l'atmosphère qui s'y dégageait.

J'étais aussi intrigué par la façon dont Dovalé s'exprime. Il sait capter l'intention de son auditoire, que celui-ci soit fictif ou réel.

C'est la première fois que je lis un auteur israélien. J'ai été attirée par le titre ! Le début m'a un peu rebuté car beaucoup de bavardage et comme je ne connaissais pas encore l'histoire, cela m'a un peu ennuyée tous ces dialogues entre la jeune fille, Ora, et le garçon, Avram, à l'hôpital. Bien sûr, c'est le prologue qui a lieu en 1967 : il fait une cinquantaine de pages que j'ai lues en diagonale, très vite pour ne pas bloquer dans ma lecture et page 61, je suis arrivée au voyage qui a lieu en 2000 et là, j'ai accroché - enfin - au texte. Une relecture des premières pages s'imposait à la fin des 666 pages et je l'ai faite. Bien sûr je comprends mieux. L'histoire est intéressante.Si l'on fait abstraction de tout le verbiage, c'est le reflet de ce qui se passe dans ces territoires sans arrêt en guerre intestine et aussi avec leurs voisins territoriaux. Je les plains.

L'enfant zigzag ne peut être lu qu'en retrouvant une âme d'enfant, en osant tous les possibles, en oubliant le rationnel et en faisant confiance à l'extraordinaire.

Sans cela, impossible d'apprécier à sa juste valeur ce roman coloré, fou, drôle, lumineux, improbable, tendre et joyeux.

Aux côtés de Nono et de Félix, nous arrêtons un train à pleine vitesse, nous changeons d'identité, nous plongeons dans une cuve de chocolat, nous défions tous les policiers, nous rencontrons des personnages haut en couleur, nous découvrons qui nous sommes.

Ce roman est une quête d'identité pour ce jeune Nono qui s'apprête à faire sa bar-mitsva. En deux jours, il découvrira aux côtés de Félix, l'homme aux yeux si malicieux et pétillants, la valeur de la famille, la douceur de l'amour et l'importance de grandir.

Un roman lumineux et souriant !

Le thème est fort, l'écriture magnifique mais j'ai vraiment été déstabilisée par la structure narrative de ce poème sous forme de dialogue.

Malheureusement, jamais je n'ai réussi à rentrer dans cette histoire.

Sans doute, est-ce un genre qu'il vaut mieux écouter que lire.

Ce livre explore les relations familiales qui existe entre mère et fille. C'est inspiré de l'histoire vraie de Eva Panic qui a abandonné sa fille lors de son arrestation pour être enfermée en camp de travail en Croatie sous l'ordre de Tito. Le plus intéressant dans ce roman est la description du camps.