Sophie Van Der Linden

Ce livre, bien que court, est d'une densité et d'une profondeur rare ! Ainsi le début de l'histoire nous fait entrer dans cet univers où la machine à coudre utilisée de manière intensive est le quotidien. Puis après on entre réellement dans l'histoire, sans toutefois jamais se douter de la fin! Et cette fin, aaah! Elle clôt le livre avec brio, laisse une envie de révolte, mais comment en faire une meilleure ?! Elle m'a anéantie sur le coup, mais en y repensant elle était incroyable et tellement bien écrite! Lisez ce livre et allez jusqu'au bout, pour lire vous même cette fin!

Nous entrons dans l'intimité de Meï, dans son quotidien qui défile inlassablement au rythme des machines,des cadences infernales, de ses rêves, de ses espoirs...

Un livre émouvant et une écriture poétique...Une très belle histoire.

Mei, jeune fille de 17 ans, qui s’éveille à la vie, n’a pas eu la chance de naître garçon. Son frère part à l’université et elle en fille obéissante part à l’usine, malgré ses capacités et ses désirs, pour payer les études du garçon. Elle rêve d’une vie meilleure, d’amour et ne sera confrontée qu’à la réalité. C’est une bonne ouvrière mais elle rêve à une autre vie.

Elle lit, en cachette la nuit dans son dortoir, un roman que sa grand-mère lui a donné, et se fabrique un autre monde…

Très beau roman, court, cinglant de réalité. Les conditions de travail inhumaines, la description des chaînes de montage, la cadence et l’ambiance sont vraiment bien décrits.

Ce livre ne peut que nous renvoyer à nos sociétés de consommation

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure, elle arrive à nous transporter dans l'univers de Meï avec une grande simplicité. J'ai adoré ce livre qui a réussi à me bouleverser du début à la fin. Bien qu'il soit court, il n'en est pas moins intense. Une très bonne lecture que je recommande.

Un livre que j'ai du lire pour l'école, mais qui m'a totalement plu. Je me suis laissée emportée dans cette vie qu'à Meï.. Un magnifique livre!

Moi ce qui m'a d'abord plu c'est la couverture : ce portrait esquissé comme estampe. Puis l'écriture qui est elle aussi sobre et épuré. Oui beaucoup de phrases courtes, peu de description tout est dans le ressenti de la jeune narratrice. Il y a parfois qu'un seul mot lorsqu'elle rêve.

Mei, est ouvrière dans une usine de confection. Mais qu'on ne s'y trompe pas ce n'est pas un roman sur la condition féminine ouvrière. Quoique...

C'est bien une histoire d'amour au romantisme un peu naïf certes, mais cela peut être aussi, à travers ce personnage encore très fragile, une recherche individuelle du bonheur contre une société au collectivisme encore très présent. en Chine.

Une jeune ouvrière chinoise découvre le monde impitoyable du travail, mais aussi celui de l'amour avec ce contremaître qui lui donnera tout et lui reprendra tout, le temps d'une période sylvestre. C'est court, c'est fort.

Lu en 2016. C'était le deuxième roman que je lisais de Sophie van der Linden (après "La fabrique du monde"). Une petite claque en 146 pages.

Trois jours hors du temps, suspendus, incertains, insoutenables, absolument inhumains... Mais l'on parvient à dépasser l'effroi (intrigue qui s'inspire d'un fait réel), grâce à l'incroyable faculté d'évasion de cette petite fille, à son impensable capacité de résistance intérieure.

Un récit d'une force rare, porteur de foi et d'espérance universels, authentique, bouleversant, puissant et poétique !

Lu en 2016. J'avais été littéralement bouleversée par le premier roman de l'auteure. Une plume très agréable à lire, incisive comme poétique.

Un récit doux-amer, où l'amour même ne peut saisir sa chance, où la douleur est si cruelle qu'elle mène au sacrifice ultime !

C'est l'histoire d'une jeune-fille dont la vie est sacrifiée au profit de la réussite de son frère, dans une Chine certes communiste, mais également soucieuse de son ouverture économique et qui se bat pour faire des records de productivité. L'on plonge dans un univers quasi carcéral, celui d'une usine chinoise de confection de vêtements à la chaîne. Une véritable ruche d'ouvrières-esclaves, des abeilles qui ne voient pratiquement pas le jour...

Je ne me souviens pas avoir acheté le livre, pourtant il était là, dans ma bibliothèque à attendre, sachant que son jour viendrait. Je cherchais un petit livre et il a su que c'était son moment pour briller. Je l'ai lu rapidement, entre minuit et deux heures du matin avec une petite pause. En le finissant j'ai pensé : de la douceur entouré de chaos.

Mei, la jeune ouvrière qu'on suit travaille en tant que couturière dans une usine de Chine, elle y rencontre "l'amour" et voit sa vie basculer. Plusieurs émotions nous parviennent pendant la lecture. D'abord on est énervé, des conditions, des patrons, de cette exploitation. Puis, aussi soudainement que sa rencontre, on est apaisé. On voit un peu de bonheur, de l'espoir, de l'avenir. Avant de retomber aussi soudainement mais avec le souvenir de cet espoir et avenir arraché.

Une lecture rapide qui fait son effet.