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Extrait ajouté par bioki 2012-03-18T22:27:48+01:00

Je plonge dans ses beaux yeux bruns et elle regarde dans les miens. Seigneur, ce regard, on dirait qu’elle a déjà vécu cent ans. Et je vous jure que je vois, tout au fond, la femme qu’elle sera. L’avenir, l’espace d’une seconde. Elle est grande et droite. Elle est fière. Elle est mieux coiffée. Et elle se rappelle les mots que j’ai mis dans sa tête. Comme on se rappelle quand on est une adulte.

Alors elle le dit, juste comme il fallait: Tu es gentille, tu es intelligente, tu es importante.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-05-06T18:52:12+02:00

"Aujourd'hui, je vais te raconter l'histoire d'un extra-terrestre." Elle adore les histoires d'extra-terrestres. Son émission de télé préférée, c'est Mon Martien favori. Je sors les bonnets à antennes que j'ai fabriqués hier soir avec du papier alu et je nous les attache sur la tête. Un pour elle et un pour moi. On a vraiment l'air de deux cinglées, comme ça.

"Un jour, un Martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.

- Un Martien ? Grand comment ?

- Oh, environ deux mètres.

- Comment il s'appelait ?

- Martien Luther King."

Elle respire un grand coup et pose sa tête sur mon épaule. Je sens son petit cœur de trois ans qui bat comme des ailes de papillon contre mon uniforme blanc.

"C'était un très gentil Martien, ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d'un drôle d'air, et je crois qu'il y en avait aussi qui étaient carrément méchants avec lui."

Je pourrais m'attirer des tas d'ennuis, surtout avec Miss Leefolt, en lui racontant ces petites histoires. Mais Mae Mobley sait très bien que si on les appelle nos "histoires secrètes", c'est qu'on doit les répéter à personne.

"Pourquoi, Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?

- Parce qu'il était vert."

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Extrait ajouté par RitaDess 2013-06-19T13:53:45+02:00

- Pourquoi t'es noire, Aibileen ?

J'ai déjà entendu quelquefois cette question dans la bouche de mes autres petits Blancs. Je me contentais de rire, mais aujourd'hui, je veux régler ça avec elle. " Parce que Dieu m'a faite noire, je dis. Et il y a pas d'autre raison au monde."

- Miss Taylor dit toujours que les enfants noirs peuvent pas aller à mon école parce qu'ils ne sont pas assez intelligents.

Je fais le tour du comptoir pour m'approcher. Je lui relève le menton et je lui caresse ses drôles de cheveux coupés tout de travers.

- Tu me trouves bête ?

- Non. Elle chuchote comme pour montrer qu'elle y croit très fort. Elle a l'air de regretter ce qu'elle dit.

- Qu'est-ce que ça t'apprend sur Miss Taylor alors ?

Elle cligne des yeux pour montrer qu'elle écoute bien.

- Ca veut dire que Miss Taylor a pas toujours raison, je dis.

Elle me prend par le cou. "Toi t'as plus raison que Miss Taylor Aibi". Je fonds. Ma coupe est pleine. C'est nouveau pour moi d'entendre ça.

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Extrait ajouté par Looryn 2013-02-16T18:30:06+01:00

« Constantine s'assit à côté de moi à la table de la cuisine. J'entendis craquer ses articulations enflammées. Je sentis son pouce s'enfoncer dans la paume de ma main, ce qui, nous le savions elle et moi, signifiait, Ecoute. Ecoute-moi bien.

"Chaque jour de ta vie, jusqu'à ce que tu sois morte et enterrée, tu devras te poser cette question et y répondre." Constantine était si près que je voyais la noirceur de ses gencives. "Tu devras te demander, est-ce que je vais croire ce que ces crétins diront de moi aujourd'hui ?" »

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Extrait ajouté par Looryn 2013-02-20T11:38:36+01:00

« Puis elle dit : "Aibi, t'es ma vraie maman." Elle me regarde même pas, elle le dit comme si elle parlait de la pluie et du beau temps.

Je me mets à genoux à côté d'elle. "T'as maman est chez le coiffeur. Baby Girl, tu sais bien qui est ta maman."

Mais elle secoue la tête en serrant la poupée dans ses bras et elle dit : "Je suis TON bébé !" »

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Extrait ajouté par rollitup 2013-07-25T01:45:15+02:00

"Ne perdez pas votre temps à des évidences. Écrivez sur ce qui vous dérange, en particulier si cela ne dérange que vous."

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-08-06T20:22:33+02:00

La première fois qu’on m’a dit que j’étais laide, j’avais treize ans. C’était un ami de mon frère Carlton, un fils de riches venu s’exercer au tir sur la propriété.

« Pourquoi tu pleures, petite ? » m’a demandé Constantine dans la cuisine.

Je lui répétai ce que le garçon venait de me dire, le visage ruisselant de larmes.

« Eh bien, tu l’es ou tu l’es pas ? »

Je cessai de pleurer pour la regarder en clignant des yeux. « Je suis quoi ?

— Bon. Approche, Eugenia. » Constantine était la seule à m’appeler de temps en temps comme le voulait ma mère. « La laideur, on l’a en dedans. Être laid, ça veut dire être méchant et faire du mal aux autres. Alors, t’es comme ça, toi ?

— Je ne sais pas… Je ne crois pas », sanglotai-je.

Constantine s’assit à côté de moi à la table de la cuisine. J’entendis craquer ses articulations enflammées. Je sentis son pouce s’enfoncer dans la paume de ma main, ce qui, nous le savions elle et moi, signifiait, Écoute. Écoute-moi bien.

« Chaque jour de ta vie, jusqu’à ce que tu sois morte et enterrée, tu devras te poser cette question et y répondre. » Constantine était si près que je voyais la noirceur de ses gencives. « Tu devras te demander, est-ce que je vais croire ce que ces crétins diront de moi aujourd’hui ? »

Son pouce continuait à presser ma paume. Je hochai la tête pour dire que je comprenais. J’étais juste assez intelligente pour me rendre compte qu’elle parlait des Blancs. Et même si je me sentais très malheureuse et si je savais que j’étais très probablement laide, c’était la première fois qu’elle s’adressait à moi autrement qu’à la petite Blanche, fille de ma mère. On me disait depuis toujours ce que je devais penser à propos de politique, de Noirs, du fait d’être une fille. Mais à cet instant, le pouce de Constantine pressé dans ma main, je compris que je pouvais aussi penser par moi-même.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-27T15:48:51+01:00

J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs.

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Extrait ajouté par anonyme 2011-12-18T17:55:00+01:00

"C'est à ce moment, je crois, que j'ai compris ce qu'était la honte, et la couleur qu'elle avait. La honte n'est pas noire, comme la saleté, comme je l'avais toujours cru. La honte a la couleur de l'uniforme blanc tout neuf quand votre mère a passé une nuit à repasser pour gagner de quoi vous l'acheter et que vous le lui rapportez sans une tache, sans une trace de travail."

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T19:28:10+01:00

Règle numéro un pour travailler chez une blanche, Minny : ce n’est pas ton affaire. Rappelle toi une chose : ces blancs sont pas tes amis.

Règle numéro 6 : tu frappes pas ses enfants. Les Blancs aiment faire ça eux-mêmes.

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