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Mais tu sais pour quelle raison tu ne pourras jamais l'oublier ?
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle est juste ici, révélai-je en pointant mon cœur du doigt. Pour toujours. Elle fait partie de toi, et tu la portes dans ton cœur tous les jours. Tu ne peux pas oublier ton propre cœur, et ça n'arrivera pas.
- D'accord, murmura Birdie en fermant les yeux.
Afficher en entierÊtre heureux n'est pas quelque chose qu'on peut avoir sur commande. Ça arrive par hasard, quand on vit sans chercher à ce que ça se produise.
Afficher en entierOn disait toujours que les gens entraient dans nos vies pour une raison. Peut-être que Sadie et moi étions voués à nous rencontrer parce que son expérience personnelle reflétait la nôtre.
Afficher en entierAprès avoir raccroché, je restai à mon bureau, à secouer nerveusement mes jambes, à basculer sur mon fauteuil, à jouer avec mon stylo et à chiffonner du papier. Tout sauf me concentrer sur mon travail. Je finis par laisser tomber, et je me rendis au salon avec l’iPad en prévision de l’arrivée imminente de Sadie. Lorsqu’elle frappa enfin à la porte, rien n’aurait pu me préparer à ce que je vis de l’autre côté. En l’ouvrant, je me retrouvai face à Sadie qui portait une petite robe noire, avec seulement une cape de fourrure sur les épaules. Ses bottes en cuir lui arrivaient aux genoux, et ses longs cheveux blonds étaient plus ondulés que d’habitude. Elle était extrêmement sexy, et honnêtement, j’eus le souffle coupé un instant. Mon regard s’attarda sur ses yeux. Un lampadaire les éclairait juste assez pour faire briller le bleu de ses iris dans le noir. Putain, elle était magnifique. L’image de ces yeux en train de me fixer alors qu’elle se trouvait sous moi me traversa l’esprit. Sérieusement, Sebastian ?
Afficher en entierDeux semaines après cette horrible journée chez les Maxwell, je ne m’en étais toujours pas remise. La seule chose dont j’étais reconnaissante, c’était que Birdie n’avait pas été témoin de tout ça. J’espérais que Sebastian ne lui raconterait jamais ce qui s’était passé avec moi. J’aurais le coeur brisé si la fillette me voyait comme une personne malveillante.
Afficher en entier— Suivez-moi. Je lui obéis, tel un petit toutou. Marmaduke nous avait précédés et était occupé à faire quelque chose dans le coin de la pièce. Sebastian se tourna vers moi et pointa le chien du doigt.
— Ça, c’est nouveau. Peut-être que le cours d’aujourd’hui pourrait commencer par lui apprendre à arrêter de faire ça aux animaux en peluche de ma fille.
Je me penchai pour mieux voir, et je vis ce chien géant en train de frotter son entrejambe contre une tortue en peluche. Argh. Il avait même sorti son rouge à lèvres, si on pouvait le dire comme ça.
— Il copule avec une tortue, observai-je en fronçant le nez.
— C’est vraiment ce qu’il fait ? Je n’en étais pas certain. Vous avez sûrement plus d’expérience que moi.
J’écarquillai les yeux. Venait-il de me traiter de traînée ? Je clignai des yeux plusieurs fois.
— Pardon ?
— Eh bien, vous avez dit à ma fille que votre métier consistait à rédiger des articles sur vos rencontres amoureuses. Alors naturellement, j’ai supposé que vous sortiez avec un grand nombre d’hommes.
J’étais de plus en plus énervée. J’étais peut-être une menteuse, mais je n’étais certainement pas dévergondée.
— Ce n’est pas parce que je me rends souvent à des rendez-vous galants que je copule avec tout ce qui me tombe sous la main, contrairement à votre chien. Vous devriez probablement vous poser des questions sur vos habitudes. Votre animal a peut-être les mêmes passe-temps que son maître. À quoi ressemble votre vie sentimentale ? rétorquai-je en posant une main sur ma hanche.
Sebastian me fusilla presque du regard. Et puis mince alors. J’en fis de même. Je fus de nouveau distraite par Marmaduke qui commençait à mettre le paquet. Alors qu’auparavant, il faisait des mouvements de hanches au hasard, il était désormais en train de faire des va-et-vient comme s’il avait le feu aux fesses. Sans mauvais jeu de mots.
— Marmaduke, non ! hurlai-je à son attention.
Étonnamment, le gros chien s’immobilisa. Il resta figé là en plein mouvement du bassin, comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’il avait du public avant d’être pris la main dans le sac. Je profitai du fait qu’il soit troublé pour m’approcher et lui retirer la tortue en peluche. Argh. Elle était… mouillée. Je ne voulais même pas savoir quel genre de fluide corporel canin j’étais en train de touche.
Afficher en entier« 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒊, 𝒆𝒕 𝒕𝒖 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒐𝒏 𝒄œ𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔. 𝑻𝒖 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒂𝒔 𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒕𝒐𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒄œ𝒖𝒓, 𝒆𝒕 ç𝒂 𝒏’𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆𝒓𝒂 𝒑𝒂𝒔. »
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