Commentaire de sweetshelves

Etant fan d’Hunger Games, Divergente, Labyrinthe et autres dystopies, on m’a présenté Absolu comme étant LE roman à découvrir, parfait successeur de ces sagas chères à mon cœur. Eh bien, concernant l’univers, je n’ai pas été déçue. On y retrouve tous les codes d’une bonne dystopie : un univers sombre, futuriste, avec beaucoup de tares permettant de dénoncer certains aspects de la société actuelle (guerre, harcèlement, etc…). Ceci est embelli par la plume de Margot Dessenne qui j’ai trouvé tout simplement parfaite.

En revanche, ce que j’ai un peu moins aimé -et c’est également ce qui m’a empêché de profiter pleinement de ma lecture, c’est la multitude de personnages. Habituellement, je suis toujours séduite lorsque plusieurs personnages font leur apparition, mais dans ce roman, cela n’a pas été le cas. On ne suit pas moins de sept points de vue, ce qui est un nombre plutôt conséquent. En soit, c’est une bonne idée, on voit progresser tous les personnages, mais je les ai trouvés un petit peu survolés. J’aurais apprécié que seulement trois ou quatre points de vue soient développés -comme celui de Prym ou de Joanna- ou que le livre soit plus long afin de vraiment pouvoir approfondir la psychologie et les émotions des protagonistes.

Heureusement, l’imagination de l’autrice rattrape le tout. L’histoire tient le lecteur en haleine, les rebondissements et les retournements de situation sont surprenants et les chapitres courts donnent beaucoup de rythme. La forme du récit est très réussie et correspond parfaitement à ce que j’aime retrouver habituellement. Malgré ma distance avec les personnages, j’ai été beaucoup plus investie dans le corps du récit et les actions. Il y a beaucoup d’action, du mystère, des péripéties remplies d’embûches… De quoi plaire aux lecteurs qui aiment que leurs lectures soient palpitantes et saisissantes.

Pour conclure, c’est une lecture en demi-teinte, mais je salue tout de même le travail incroyable de Margot Dessenne qui a su remettre la dystopie au goût du jour. Ce roman plaît, et je comprends pourquoi.