Commentaires de livres faits par AkuMimpi
Extraits de livres par AkuMimpi
Commentaires de livres appréciés par AkuMimpi
Extraits de livres appréciés par AkuMimpi
Pour ma part, en tout cas, j'avais déjà pris la décision de disposer autrement de ma vie. En attendant, un peu par passion, un peu par révolte, je pensai de plus en plus aux faces nords de Lavaredo.
(p. 48)
"ma daronne elle a clamsé mais OSEF lol" tout de go meursault le keum héros il te met dans la bonne ambiance tu sens qu’il est trop chtarbé il a pété les plombs il sait plus où il en est il sait même plus si sa daronne elle a clamsé aujourd’hui ou hier du coup il va tout de go à l’hospi là sa mère bon elle est dead walou il s’en touche trop lol gros fils indigne il est même pas ssetri quoi il est à deux doigts de taper son délire macarena sur la pierre tombale y a même patrick sébastien HE QU’EST-CE QU’ON EST SERRE AU FOND DE CETTE BOITEUH CHANTEUH LES SARDINEUH CHANTEUH LES SARDINEUH ENTRE L’HUILE ET LES AROMATES club med izi.
« Je ne vois qu'un seul obstacle potentiel à la mise en place d'une e-mémoire institutionnelle : les services juridiques, qui réclament souvent la suppression des données enregistrées, comme les archives mail par exemple, pour limiter la responsabilité de l'entreprise. [...]
Il est [pourtant] vain de vouloir détruire certaines données, car il se trouve toujours quelqu'un, quelque part, pour avoir gardé copie d'un document, qui déjouera les plans des services juridiques. Non que je prenne ces derniers à la légère, mais il me semble que la destruction de l'e-mémoire d'une entreprise se justifie difficilement. »
« La numérisation de mes ouvrages m’a vraiment enthousiasmé et m’a donné envie de scanner davantage. Je m’y suis d’abord mis tout seul pour voir ce que l’opération avait d’intéressant et d’utile. J’ai ainsi scanné une partie de ma correspondance, quelques brevets d’invention, et une centaine d’articles. […]
Pourquoi m’arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne pas utiliser tous les téraoctets dont je disposais pour stocker absolument tout ? Non seulement mes livres, mes articles et mes mails, mais aussi mes diaporamas, mes brochures, mes bulletins de santé, mes interviews, mes photographies, mes disques et mes films – bref, toutes les données de ma vie ? »
« Si cela ne tenait qu'à moi, Total Recall ne quitterait pas la sphère privée. Le cryptage serait une pratique universelle, les e-souvenirs seraient entreposés dans des "banques suisses" de données, et leur partage se ferait au compte-gouttes.
Je crois que les jeunes finiront par comprendre qu'abolir complètement la frontière qui protège la vie privée est une erreur et ils mettront alors un frein à l'étalage auquel ils se livrent actuellement. Mais je peux me tromper ; c'est peut-être moi qui ne suis qu'un vieux dinosaure en voie d'extinction.
Si le lifelogging se mue en life-blogging, alors les successeurs de Facebook et de Twitter posséderont des enregistrements de tous les paramètres de votre existence, avec localisation, biométrie, photographies et enregistrements audio. »
- C'est un métier. Rappelez-vous ce proverbe : "le diable se niche toujours dans les détails".
Soudain son visage changea un bref instant. Volontairement ou non, il venait fugitivement de tomber le masque porté durant toute la soirée. Wayne put entrevoir dans le regard dur, soudain empreint de mépris, toute la détermination de l'adversaire qu'il avait devant lui".
Le temps de l'Obamania et des naïvetés politiques auxquelles elle a parfois donné lieu est révolu. Est donc venu celui d'évaluer en toute sérénité ce que l'arrivée au pouvoir d'Obama a changé tant dans le regard des États-Unis sur le monde, que dans le regard du monde sur les États-Unis. Telle est, au fond, l'ambition de ce livre.
L'élection d'un nouveau chef de l'État américain a pour particularité de ne pas concerner ses seuls ressortissants, en raison du rôle prééminent joué par les États-Unis dans le monde. Mais la résonance de cet événement varie sensiblement en fonction de la personnalité du locataire de la Maison-Blanche, du moment politique dans lequel se trouvent les États-Unis et du contexte mondial. Or, sur ces trois plans, l'élection de Barack Obama tranche.
Elle tranche car elle a ouvert la voie à l'élection pour la première fois dans l'histoire américaine d'un président noir, quand bien même il ne serait que métis et donc pas afro-américain ; et dont le second prénom est Hussein, un prénom à consonance musulmane dans un pays encore marqué par le traumatisme du 11 Septembre. Deux ans après l'élection du nouveau chef de l'État, plus d'un quart de l'opinion publique américaine semble convaincue de la confession musulmane de son président, alors qu'il a lui-même affirmé à maintes reprises qu'il ne l'était pas.
Elle tranche ensuite au regard de l'ampleur du doute politique qui a saisi la société américaine en 2008. Doute sur la capacité de son modèle économique à affronter la plus grave crise de son histoire depuis 1929. Doute sur la pertinence de son surengagement militaire extérieur au terme d'une guerre en Irak ruineuse, et n'ayant en définitive conféré aux États-Unis aucun avantage stratégique. La conjonction de ces deux facteurs, sur lesquels le candidat Obama a joué, a conduit les Américains mais également le reste du monde à s'interroger sur la capacité matérielle et politique des États-Unis à continuer d'assumer autant de responsabilités internationales avec un insuccès croissant.
— Ah, vraiment ? La faute de qui au juste ? La tienne ? La mienne ? Non, cela aurait été le résultat de plusieurs milliards d'êtres humains effectuant des choix relativement inoffensifs : avoir des enfants, aller au travail en voiture, ne pas perdre son emploi, résoudre en priorité les problèmes à court terme. Lorsqu'on parvient à un point où même les actes les plus triviaux sont punissables de la mort de l'espèce, alors de toute évidence, de toute évidence, on se trouve à un moment critique, un autre genre de point de non-retour. »