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«Briggan, j’ai besoin de toi», pensa-t-il, gagné par la panique.
C’est alors qu’il vit le loup, maintenu au sol par plusieurs Conquérants. L’un d’eux lui labourait le ventre de coups de pied. Briggan glapit. Son cri transperça Conor comme une lame.
[...]
Conor courut vers Briggan et enfonça son bâton dans l’estomac de l’homme qui avait osé frapper son loup. D’un bond, celui-ci fut sur ses pattes et repartit au combat.
Afficher en entier- Briggan n’est pas vraiment à moi, monseigneur. C’est plutôt moi qui suis à lui.
Afficher en entier- Nous sommes tous si fiers de toi, Conor ! Tu as invoqué Briggan, ce n’est pas par hasard ! Briggan a été un grand chef. Et toi, tu es bon et sage. Fais ce que tu penses bien.
- Mais je ne sais pas ce qui est bien !
Sa mère le serra de nouveau contre elle.
- Ecoute ton coeur, Conor.
Afficher en entierDans chaque foyer, on trouvait une silhouette de loup sur le manteau de la cheminée ou un loup en bois gravé au-dessus de la porte d’entrée. Briggan était l’Eura.
Afficher en entierConor s’efforçait de devenir un bon compagnon pour Briggan. Parfois, rien ne semblait plus facile. Il avait grandi entouré de chiens de berger et son animal totem ressemblait à un chien par bien des points. Briggan aimait qu’on lui lance des mottes d’herbes à rapporter et il jouait avec plaisir au tir à la corde. Il laissait toujours Conor diriger, lui montrant ainsi qu’il l’acceptait comme maître.
Mais il arrivait aussi que Briggan n’ait plus rien d’un chien. Conor ne savait pas si cela venait de sa nature de loup ou de Bête Suprême. Par exemple, les chiens de sa famille avaient toujours adoré dormir roulés en boule contre lui. Briggan, quelle que soit la température, passait la nuit à un bon mètre de lui. Les chiens de berger détestaient qu’on les fixe dans les yeux, mais Briggan soutenait le regard de Conor sans ciller, jusqu’à ce que celui-ci se sente mal à l’aise.
Et puis, surtout, il hurlait à la lune.
Afficher en entierEt puis surtout, il hurlait à la lune.
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Afficher en entierDans le silence de la nuit noire, Abéké avait entendue les pas d'un homme sur la terre mouillée.
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Afficher en entierp.221
Seuls quelques-uns avaient des animaux totems,mais ceux-ci paraissaient se satisfaire de ces activités incongrues.Un soldat utilisait les longues cornes de sa vache Highland pour tenir son tricot.Un autre jouait de la harpe avec son hermine,chargée des notes graves.
_Oh,les jolis coeurs! commenta Rollan. A quoi s'entraînent-ils? A devenir des princesses?
_A la guerre, répondit Sire MacDonnell de sa voix de baryton.
_Contre des princesses?
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