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Quand il se tourna vers moi, son expression était redevenue impassible, indéchiffrable. Mais à présent, je savais ce qu'il y avait sous le masque. Edward m'avait laissé voir deux choses que je ne m'attendais pas à trouver en lui -de la peur et de la confiance. Il ne se contentait pas de me confier sa vie: il me confiait sa mort. Pour un homme comme lui, il n'existait pas de plus grande preuve d'amitié.

Nous n'irons jamais faire les boutiques ensemble, et nous ne nous goinfrerons pas de pâtisseries en nous plaignant que les hommes étaient tous des salauds. Jamais il ne m'inviterait chez lui pour un dîner ou un barbecue. Jamais nous ne serions amants. Mais il y avait de grandes chances pour que l'un de nous soit la dernière personne que l'autre verrait en ce bas monde. Ce n'était pas de l'amitié au sens où l'entendent la plupart des gens: et pourtant...c'en était comme même.

Je connais plusieurs personnes à qui je confierais ma vie, mais aucune autre à qui je confierais ma mort. Par amour -ou pour quelque chose qui y ressemble-, Jean-Claude et Richard tenteraient de me maintenir en vie coûte que coûte. Ma famille et mes autres amis en feraient autant. Mais si je veux la mort, Edward me la donnera.

Parce que nous comprenons tous les deux que ce n'est pas mourir qui nous effraie.

C'est vivre.

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Anita-Edward:

-Je sais j'ai le cœur trop tendre.

-Oh, il ne l'est qu'en partie. Pour le reste...Il est aussi mort que le mien.

C'était un peu effrayant -pas qu'Edward nous mette tous les deux dans le même panier, mais qu'il admette que quelque chose était mort en lui.

-Est-ce que ce que tu as perdu te manque parfois? lui demandais-je.

C'était la question la plus personnelle que je lui aie jamais posée.

-Non. Et toi?

Je réfléchie un moment. Je faillis dire "oui" et me reteins de justesse. La vérité, toute la vérité, rien que la vérité entre nous.

-Non. Je suppose que non.

Edward eut un petit rire.

-Ça c'est ma copine.

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p59

-L 'état de mon âme immortelle ne concerne que Dieu et moi. Gardez - vous de juger si vous ne voulez pas être jugé en retour..."

p80

Je me fichais bien d'impressionner Edward ou Marks. Je m'étais impressionnée moi-même, c'est tout ce qui comptait p86

-Oubliez la raison, pour une fois.Vous aimez votre femme?Alors écoutez votre coeur plutôt que votre tête.

P88

Mon style de vie ressemblait beaucoup à du suicide passif.

P89

-Tu ne m'as pas fait venir ici pour chasser des monstres.Tu m'as fait venir pour t'achever si ça tourne mal....

Il éclata d'un rire amer.

-Je n'aime pas avoir peur, Anita. Je ne suis pas doué pour ça.

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Donna me toucha le bras comme pour ponctuer sa joyeuse exclamation. À force de fréquenter des métamorphes, je me suis habituée aux gestes affectueux, mais ça n’est toujours pas ma tasse de thé. Quand Edward prit la parole, ce fut d’une voix légèrement traînante, à la manière d’un Texan qui n’est pas retourné chez lui depuis des lustres. Or, à la base, il n’a pas d’accent – ni rien qui trahisse ses origines ou son passé, comme si les endroits traversés et les gens rencontrés n’avaient laissé aucune empreinte sur lui

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Je scrutai la foule qui attendait dans le hall des arrivées, et mon regard dépassa Edward avant que je réalise que c’était lui. Peut-être parce qu’il portait un chapeau de cow-boy orné de trois petites plumes sur le devant. Une chemise blanche à manches courtes, comme on peut en acheter dans n’importe quel grand magasin, un jean indigo apparemment tout neuf et une paire de chaussures de randonnée à l’aspect fatigué complétaient sa tenue

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― Quelle joyeuse petite famille, lançai-je dans le silence épais qui avais envahi la voiture.

Edward se réinstalla face au volant et boucla de nouveau sa ceinture de sécurité.

― oui, et comme dans toutes les familles, nous nous battons entre nous, grimaça-t-il, les yeux pétillant de la bonne humeur de Ted. Mais si nous devons tuer quelqu’un, ce sera plutôt un étranger.

― En fait, le détrompai-je, la majorité des meurtres sont commis par les proches parents.

― Ou par le conjoint. N’oublie pas le conjoint.

― C’est la même chose.

― Techniquement, tu n’es pas parent avec ton conjoint. Il n’y a pas de lien de sang entre vous.

― Peu importe le type de fluides corporel qu’on partage. On tue toujours nos proches.

― Nous ne sommes pas proches, grommela Olaf.

― En effet, acquiesçai-je.

― Mais je te déteste quand même.

― Et réciproquement.

·― Et moi qui pensais que vous ne tomberiez jamais d’accord sur rien, lança Bernardo sur le ton de plaisanterie.

Cela ne fit rire personne.

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Avec un sourire moqueur, il empoigna un coin de la nappe. Je le suivis des yeux tandis qu’il se dirigeait vers la porte. Fixant l’arrière de son crâne chauve, je regrettai de faire à peine un mètre cinquante-huit – pas parce que ça m’empêchait de me rendre utile, mais parce que ça m’empêchait de lui fracasser la tête d’un coup de chandelier en fer forgé.

Bah, c’était sans doute aussi bien, me consolai-je. Je ne voulais pas devoir une nouvelle faveur à Edward, pas alors que j’avais déjà tant de mal à rembourser ma dette précédente.

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Son pouvoir était si intimement lié à ses mots que mon bas-ventre se contracta. Une impulsion dévorante me poussait vers l’homme presque nu. Je savais que je pouvais y résister, mais aucune femme ordinaire n’en aurait été capable. En refusant de bouger, je me trahirais. À tout le moins, ces gens réaliseraient que je n’étais pas une vulgaire touriste. Vous comprenez pourquoi je déteste bosser sous couverture ?

Je me dirigeai vers l’homme. Il avait toutes les peines du monde à empêcher la blonde de glisser la main dans son string. La grande brune se frottait lascivement contre sa cuisse. Seule Ramona restait debout face à lui, les bras ballants et le visage inexpressif. Elle attendait des ordres. Mais le prêtre concentrait toute son énergie sur moi. Tant qu’il n’en aurait pas fini avec Anita Lee, touriste imprudente, Ramona serait en sécurité.

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Le visage de la victime était rouge et à vif, mais il ne saignait pas. On aurait dit une grosse boule de viande crue modelée en forme de tête humaine. Le nez avait été coupé ; des tubes de plastique s’enfonçaient dans les trous des narines. Des yeux marron roulèrent dans leurs orbites pour se fixer sur moi. Ils avaient quelque chose d’étrange – et ça n’était pas juste l’absence de peau tout autour. Il me fallut quelques secondes pour réaliser que les paupières avaient été tranchées elles aussi.

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Quand vous tuez quelqu'un qui vous a fait du mal, vous en retirez une satisfaction glaciale qui détruit en vous des choses que la douleur initiale aurait laissées intactes. Parfois, la question n'est pas de savoir si vous allez perdre un morceau de votre âme, mais lequel vous allez perdre.

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