Date de sortie
Après m'avoir fait tant mourir
- France : 2002-09-18 - Poche (Français)
Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Après m'avoir fait tant mourir
Résumé
Né à Clairac en 1590 dans une famille huguenote, Théophile de Viau meurt en 1626. Sa destinée, brève, brillante, dramatique, est à l'image d'une des périodes les plus agitées de l'Histoire de France. D'abord fêté pour le «frisson nouveau» qu'il apporte dans la poésie, il suscite tant de jalousies et de haines qu'il est bientôt l'objet d'attaques assez violentes pour le conduire en prison. Ce qui a causé sa perte, c'est précisément ce qui va sauver son œuvre de l'oubli : un goût irrépressible de la liberté, une indépendance d'esprit qui le pousse à «penser mal», un amour passionné de la vie et de la beauté.Il faudrait inventer quelque nouveau langage,Prendre un esprit nouveau, penser et dire mieuxQue n'ont jamais pensé les hommes et les dieux...L'appel qui s'exprime dans ces vers a tout d'un défi. «Une telle ambition, souligne Jean-Pierre Chauveau dans sa préface, est évidemment inséparable d'une revendication de modernité. Ce que Théophile condamne, c'est l'utilisation d'ornements "obligés", c'est l'application aveugle de procédés et le respect frileux de conventions d'école.» Dans la diversité de ses tonalités et de ses thèmes, l'œuvre entière de Théophile témoigne d'une volonté, téméraire pour l'époque, de rester fidèle à ses convictions et à ses engagements. Envers et contre tout, il entend être lui-même, et cette exigence farouche lui vaut d'être une sorte d'archétype de l'individu insoumis.
Afficher en entier