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Je me glissai dans la pièce, puis dans le placard et me positionnai de façon à ne pas entrechoquer les cintres en métal, entrebâillant la porte afin de pouvoir scanner la chambre du regard. Quatre marques sur le sol trahissaient l'endroit où s'était dressé le lit ; des rectangles de peinture plus foncée encadrés de bouts de scotch se détachaient sur les murs.

La porte de la salle de bains attenante était entrouverte, laissant voir une adolescente penchée vers le miroir au-dessus d'un lavabo blanc. Ce doit être Lily, pensai-je en l'examinant : taille moyenne, cheveux auburn retombant sur le dos en une cascade de boucles sombres.

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Fourrant mon portable dans ma poche, je me levai en esqui­vant de la tête le compartiment à bagages et fis signe au petit garçon de passer. Il traîna son sac à dos derrière lui, le cognant un peu partout. Le personnel de bord m'adressa des sourires éclatants à la sortie. J'aurais pu détourner la tête pour me pro­téger de leur éventuel pouvoir d'attraction mais ils n'irradiaient aucune couleur. Aucune émotion sincère ne se dégageait d'eux.

Sur la passerelle, un vent vif filtrait à travers les parois rétrac­tables. On aurait aussi bien pu être en janvier. Maudissant Maris, j'enfilai l'un après l'autre les couloirs de l'aéroport jusqu'au terminal Lindbergh. Inutile de m'arrêter au carrousel à bagages : tout ce que je possédais se trouvait soit sur moi, soit dans mon sac à dos. Pantalon, short, sandales miteuses, sweat, deux tee-shirts élimés, montre de plongée, portable et casquette de baseball. Mes sœurs étaient un peu mieux four­nies, mais pas tant que ça. On voyageait léger dans la famille.

Raidissant les bras, je me mis à danser d'un pied sur l'autre pour me réchauffer. Toutes les trente secondes, je regardais ma montre. J'ignorais dans quelle voiture elles allaient arriver mais quand j'aperçus une vieille Chevrolet Impala déboîter au milieu de la file de voitures à moitié arrêtées, je les reconnus aussitôt. Je me demandai avec consternation où elles avaient bien pu la dénicher. La voiture paraissait en assez bon état - bien meilleur que celui de la Dodge Omni de l'été dernier. Le propriétaire était sûrement hébété quelque part, victime des dons d'hypnose de mes sœurs. Il aurait conscience d'avoir perdu quelque chose, mais quoi, déjà ?

Tallulah et Pavati avaient baissé leur vitre et passé la tête par la fenêtre. Elles me souriaient à pleines dents. Les longs che­veux noirs de Pavati ondulaient en vagues désordonnées devant son visage ; les cheveux plus courts de Tallulah retombaient bien droits, formant un épais rideau blond doré. Secouant la tête pour marquer ma désapprobation face à leur mauvais goût en matière de propriété volée, je grimpai sur le siège arrière à côté de Tallulah. Elle me colla un solide baiser sur la joue.

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