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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T19:01:21+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)J’avais passé tous ces derniers mois sous l’eau, au pays des rêves parmi les sirènes, tout en percevant des voix en surface. Et depuis que j’étais aux Evergreen, j’avais l’impression de nager de toutes mes forces pour remonter : l’eau devenait plus chaude, certes je n’étais pas encore arrivée à la surface, mais je la discernais, ridée par les vaguelettes.

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Extrait ajouté par the_mistinguette 2013-07-10T18:00:15+02:00

- Oh arrête un peu de faire ton gros bébé boudeur ! déclarai-je en tapotant sa cuisse, pour rigoler.

Je n’ai pas vu le coup venir.

Son geste fut rapide donc très flou, une espèce de flash que je repérai seulement du coin de l’œil. Au moment où sa main s’abattit sur ma joue, je crus que mon visage explosait, brûlé à vif

Le bruit de sa gifle a ressemblé à une détonation. Et puis ça n’a pas du tout été comme dans les films, où la personne qui se prend une baffe ne bouge pas d’un millimètre. Moi, ma tête a valsé en arrière sous la violence du choc et je me suis cognée contre mon siège. Mes oreilles ont sifflé, mon visage m’a de nouveau brûlé. Instantanément, des larmes de douleur me sont montées aux yeux.

- Mais… mais ! m’écriai-je enfin, sous le choc.

- Ne me prends pas pour un con ! lâcha Matthew d’une voix basse mais étrangement très calme.

Page 204

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T19:00:59+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)La voiture de Matthew était sombre, seulement éclairée par le halo vert du tableau de bord quand j’arrivai à sa hauteur. J’ouvris la portière et montai, en la rabattant sans la fermer. Matthew resta silencieux.

Je tournai les yeux vers lui, prête à tout lui expliquer, à assurer la défense que j’avais préparée durant mon kilomètre à pied et puis en voiture : « J’ai essayé de t’appeler, je n’ai pas réussi à te joindre. Je suis désolée… »

Avant que je n’aie eu le temps de prononcer un seul mot, il tourna vers moi ce visage déformé par la colère que je n’avais jamais pu fixer sur la pellicule. Là-dessus, il me gifla.

Ce fut si violent que je partis en arrière et heurtai la portière. J’allais saisir la poignée pour la fermer, quand Matthew se jeta de nouveau sur moi.

— T’étais où, putain ? demanda-t-il, s’approchant si près que je sentis sur mon visage son haleine brûlante et puant la fumée.

Il me prit par le col pour m’attirer plus près de lui. Ses doigts étaient crispés sur le tissu maintenant prêt à se déchirer.

— Chez Rina, répondis-je dans un souffle. Rina m’avait invitée au lac, mais j’ai essayé de te téléphoner.

— Mais de quoi tu parles, bordel ? hurla-t-il.

Il me rejeta avec une telle violence que je tombai cette fois à la renverse contre la portière, qui s’ouvrit d’un coup et heurta, par la même occasion, la bordure du trottoir avec un affreux bruit de tôle froissée. Je me sentis basculer et perdre l’équilibre, m’écorchant les coudes sur le trottoir tandis que j’essayais de me rattraper. Mon visage me brûlait, ma robe était retroussée jusqu’à la taille. Matthew, qui était sorti de la voiture, se dressa tout à coup devant moi.

— Relève-toi !

J’entendis les bruits de la fête chez mes parents, le piano et des voix qui chantaient.

— Relève-toi, je t’ai dit !

— Matthew…, dis-je essayant d’obéir.

— Relève-toi ! hurla-t-il.

Il me prit par le bras.

Je tentai de rentrer ma tête dans mes épaules, de la lui dérober, mais il fut plus rapide. Je vis son poing arriver, s’abattre sur mon œil droit. Des points de lumière et de couleur explosèrent devant mes yeux. Je réussis je ne sais pas comment à lui échapper et je glissai sur l’herbe mouillée toute glissante.

Lorsque j’eus à peu près repris mes esprits, je le vis qui se penchait sur moi, le souffle court, les dents serrées et les narines frémissantes. Je devais me relever avant que quelqu’un nous voie, mais je n’y parvins pas. Ces voix, toutes ces voix au loin semblaient me réveiller et me ramener à la surface du monde réel. C’était la première fois que Matthew me tabassait en pleine rue et non dans sa voiture ou dans sa chambre. Et à ciel ouvert, dans cette immensité balayée par l’air frais, je me sentais plus petite et plus faible que jamais.

— Putain, Catlin ! reprit-il en regardant vers chez moi avant de reporter les yeux sur moi. Monte tout de suite !

J’essayai de rouler sur le flanc pour ensuite me relever, mais je sentis aussitôt une folle douleur électriser mon visage, mes bras et mes jambes, ma nuque et mes yeux. Partout où il m’avait frappée, la douleur se réveillait, comme les vieilles blessures de guerre se rappellent au souvenir des anciens combattants, les jours de pluie.

Il me donna une série de petits coups de pied, pour que je me bouge.

— Allez, viens, dit-il avec calme.

Et je me souvins que ç’avait été ses premiers mots, le premier soir. « Allez, viens. »

— Non.

Le nez dans l’herbe, j’essayai de me protéger le plus possible, de me cacher. J’aurais voulu disparaître dans les fissures sur le trottoir.

— Monte ! répéta-t-il, plus fort.

Il me donna un coup de pied cette fois douloureux dans les reins.

Je me recroquevillai sur moi et je fermai les yeux. Là-bas, près de la tente, la chanson se terminait. J’entendis des éclats de rire et des applaudissements.

— Lève-toi, Catlin.

Je serrai mes paupières, et les dents en essayant de penser à autre chose.

À Corinna qui admirait le Pacifique bleu du haut d’une falaise et voyait peut-être le Mexique, au loin. À Cass, devant sa fenêtre à New York, où brillaient sans doute un million de lumières. Et enfin à moi, de nouveau la laissée-pour-compte. Regardez donc ce que j’étais devenue.

Je fourrai la main dans la poche de ma veste, prête à parer au prochain coup, lorsque je sentis couler entre mes doigts quelque chose de granuleux et d’un peu collant. C’était le sable du Commons Park.

« Oh, Cass. Comme tu me manques. »

— Catlin, reprit Matthew.

Je revins à la réalité. Il se penchait et prenait un pan de ma veste pour me traîner. Mais je tendis les bras, le laissant me la retirer et m’éloignant de lui, sans cesser de serrer ma poignée de sable. Je me sentais exposée dans ma petite robe blanche qui faisait tache de lumière, sous l’éclairage du lampadaire.

J’étais fatiguée. À bout. Sans ressorts. Presque en miettes. Je me sentais vieille et friable. Je me préparai au prochain coup, au prochain K.-O. Le dernier ? Je m’en foutais.

Je devinai qu’il prenait son élan pour me donner un nouveau coup de pied.

— Catlin, répéta Matthew, je t’ai dit de…

Mais il n’acheva pas : un bruit de pas se rapprochait. Je l’entendais comme on entend le train arriver à des kilomètres seulement en posant son oreille sur le rail. En même temps que le bruit de pas se rapprochait, j’entendais un souffle rapide, et enfin, une voix.

C’était maman.

— Stop ! Arrête ! hurla-t-elle d’une voix ferme, impérieuse où jaillissait une terrible colère. Tout de suite !

— Mais je ne…, répondit Matthew.

Au loin, j’entendis des sirènes de police. Matthew recula. Lui aussi, il les avait entendues.

— Recule, salaud ! ordonna maman.

Puis elle s’agenouilla près de moi.

— Catlin ? Catlin, ma puce, ma chérie ? Tu m’entends ?

— Non… attends, prononçai-je.

Je sentis maman caresser mes cheveux, dégager mon visage tandis qu’elle se penchait sur moi.

— Oh, Catlin… Mon Dieu, mon Dieu…

Je suivis des yeux maman dont le regard avait quitté mon visage. Bouche ouverte, horrifiée, ma mère découvrait ce corps que j’avais si longtemps caché. Sous la lumière blafarde du réverbère, ma peau paraissait plombée, et chaque hématome, des plus anciens aux plus récents, s’y révélait avec précision. Il y en avait tellement…

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T19:00:38+01:00

La veille, Matthew avait disjoncté pour je ne sais plus quelle raison (c’était plus facile d’oublier pourquoi il s’énervait contre moi), et il m’avait frappée sur le bras, ce qui signifiait, au moment où Corinna, avait pris la photo, que Matthew essayait de se racheter. Sur cette photo, je suis sur ses genoux, j’ai la tête posée sur son épaule. Il a un bras autour de ma taille et juste au moment où Corinna prend la photo, il me chatouille et tous les deux, on est morts de rire. C’est l’un de ces beaux moments imprévisibles. Il arrive que la lumière ou l’expression d’un visage soient parfaites, et qu’on ait la chance de les saisir, mais en général, c’est pur hasard.

Je regardais tout le temps cette photo. Je me demandais quelles pensées cachait la fille que j’y voyais… Cette Catlin-là avait l’air tellement cool, assise sur les genoux de son mec et riant dans ses bras. En vérité, si ç’avait été n’importe quelle autre nana, j’aurais pensé que sa vie était parfaite, comme j’avais pensé que la vie de Cass chez nous l’était. Mais je comprenais que c’était trop facile de juger les gens sur les apparences.

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Extrait ajouté par bellajessica 2013-05-17T21:26:12+02:00

Quand j’ai eu quatre ans, Cass, qui en avait six, m’a donné un coup de pelle en plastique en pleine figure un jour qu’on jouait dans le square de notre quartier. C’était l’hiver et on s’amusait dans le bac à sable. Sur les photos, Cass et moi, on a les mêmes moufles, anoraks et bonnets. Maman aimait nous habiller pareil, comme si nous avions été des jumelles. De toute façon, non seulement on n’avait que deux ans de différence, mais on se ressemblait comme deux petites gouttes d’eau : même visage rond, mêmes yeux noirs et cheveux bruns. Cela dit, les apparences sont trompeuses : notre ressemblance n’a jamais été que physique.

Je vous raconte l’histoire.

Voilà : Cass avait la pelle que moi je voulais. Non loin de là, maman était installée sur un banc, près de Boo qui nous mitraillait avec son appareil photo. La scène se passait au Commons Park, un square verdoyant qui se trouve au centre de Lakeview. Lakeview, c’est le quartier où j’habite. À côté des bacs à sable s’élevaient un portique de jeux et un tourniquet que les plus grands poussaient comme des forcenés pour ensuite sauter dessus en marche. De plus, il y avait assez de place et d’herbe pour jouer tranquille au base-ball ou au football. Quand on était petites, Cass et moi, on passait presque tous nos après-midi au Commons Park, seulement, on ne se souvient que de l’accident de la pelle.

Plus précisément, on nous l’a tellement raconté qu’on a fini par bien le visualiser et, à partir de là, forcément, on a reconstitué le film des événements qu’on a ensuite greffé sur nos propres souvenirs, flous et épars.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T19:00:15+01:00

Je ne pouvais rien dire à personne. Parce que, tant que je ne formulais pas mon malheur à haute voix, il n’existait pas.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T18:59:52+01:00

Mais Matthew était tendu comme un arc, comme un piège prêt à se refermer au moindre mouvement. Aussi, à peine l’avais-je effleuré que son poing a bondi comme un ressort. Il m’a frappée au menton avec une telle violence que je me suis cognée contre la portière, et me suis pris la poignée dans la hanche.

J’avais l’impression que mon menton était en mille morceaux. J’avais mal, mais je tins tout de même à me justifier de nouveau.

— Matthew, je…

— Ta gueule, Catlin.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T18:59:20+01:00

— Oh, arrête un peu de faire ton gros bébé boudeur ! déclarai-je en tapotant sa cuisse, pour rigoler.

Je n’ai pas vu venir le coup.

Son geste fut rapide donc très flou : une espèce de flash que je repérai seulement du coin de l’œil. Au moment où sa main s’abattit sur ma joue, je crus que mon visage explosait, brûlé à vif.

Le bruit de sa gifle a ressemblé à une détonation. Et puis ça n’a pas du tout été comme dans les films, où la personne qui se prend une baffe ne bouge pas d’un centimètre. Moi, ma tête a valsé en arrière sous la violence du choc et je me suis cognée contre mon siège. Mes oreilles ont sifflé, mon visage m’a de nouveau brûlé. Instantanément, des larmes de douleur me sont montées aux yeux.

— Mais… mais ! m’écriai-je enfin, sous le choc.

— Ne me prends pas pour un con ! lâcha Matthew d’une voix basse mais étrangement très calme.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2014-02-25T18:59:06+01:00

— Catlin ? Prends le billet d’un dollar, dans le cendrier et va me faire de la monnaie, d’ac ?

— Ça marche.

Je bondis, pris son dollar et longeai la station de lavage vers l’échangeur de monnaie. L’endroit était quasi désert. Je ne vis qu’une BMW noir mal garé tout au bout, dont la capote était baissée.

Je mis mon billet dans la machine. Quatre quarters de dollar en dégringolèrent. Je repartais, amusée par mon souffle qui formait des petits nuages dans l’air froid, lorsque je vis Matthew Biscoe pour la première fois.

Bras croisés, il était adossé à la BMW. Il était vêtu d’une chemisette à manches courtes avec une espèce de motif ethnique et d’un vieux pantalon kaki dont les revers étaient usés. Matthew était brun, et ses cheveux épais et bouclés formaient des dreadlocks. Il avait aussi le teint très mat. Enfin, il avait un cordon en cuir autour du cou et portait, sans chaussettes, des mocassins plutôt cheap. Il ne ressemblait pas à Bill Skerrit et aux autres mecs du lycée. Matthew ne ressemblait à personne.

Je passais devant lui quand il leva les yeux sur moi.

— Hé ! Excuse-moi… ! lança-t-il alors que je m’apprêtais à tourner le coin de la station.

De là où je me trouvais, j’entendais déjà la voix haut perchée et toute légère de Rina, et je sentais même l’odeur du déodorant.

Je revenais sur mes pas lorsqu’il a soudain été pile devant moi : entre-temps, il était venu à ma rencontre. De près, je remarquai qu’il avait les yeux d’un vert très profond. Je le fixai comme une bête curieuse, tant pis, c’était plus fort que moi.

— Tu as de la monnaie de dix ? me demanda-t-il, en agitant son billet entre l’index et le majeur.

— Heu… non. Je ne pense pas.

Il sourit, puis me regarda de la tête aux pieds. Je devais avoir l’air crétin dans ma jupette et mon top de cheerleader – je ne parle même des sequins : le comble du clinquant et du toc. En gros, un désastre planétaire.

— Sympa tes sapes.

Il plaisantait ? Aucune idée.

— Heu… Oh oui, dis-je, en me regardant.

Il baissa ensuite les yeux sur mon pansement.

— Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

— Catlin ? appela Kelly. Tu es où ?

— Là ! J’arrive ! m’écriai-je.

Puis j’ajoutai :

— Je suis tombée de la pyramide, ce soir.

— Ouch.

Il s’est baissé pour effleurer mon pansement sans que j’aie eu le temps de reculer. Puis il a relevé les yeux sur moi.

— Ça fait mal ?

— Heu… ben je… je ne sais pas.

Étrangement, c’était la vérité.

La voix de Rina s’éleva de nouveau, toute proche cette fois, parce qu’elle tournait le coin du mur. J’entendais ses Converse couiner sur le béton.

— Catlin ? Qu’est-ce que tu fais, bordel ? On va louper la fête !

Je me détournai. À notre vue, elle s’arrêta net.

— J’arrive, répétai-je à la hâte.

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Extrait ajouté par the_mistinguette 2013-07-10T18:01:30+02:00

La caméra zoomait maintenant sur la première invitée, une énorme Black qui portait un pantalon à imprimé flippant. J'allumai une cigarette et tirai dessus de toutes mes forces. Ma tête tourna et ma vision se brouilla brièvement.

- Bon, de toute façon, ce n'est pas le problème. Je dois me sortir de ce boulot merdique. Ça me tue.

Corinna tourna les yeux sur la télévision.

- C'est quoi ce truc ?

- Le Lamont Whipper.

- Je déteste ! marmonna-t-elle en prenant la télécommande. C'est du racolage, du voyeurisme de beauf. Ça ne t'ennuie pas si...

- Non, attends ! dis-je à la hâte. Pas tout de suite.

La caméra revenait sur Lamont Whipper qui demandait son opinion à une bimbo blonde en T-shirt Harley-Davidson. Et de nouveau, je vis Cass. Cette fois, elle écrivait sur son bloc pendant qu'un mec avec des écouteurs lui parlait à l'oreille. Cass sourit et secoua la tête. Je pensai à maman à la maison, sur sa chaise et le nez presque collé contre l'écran : pour l'instant, maman devait sourire à tous les anges du paradis.

Page 188

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