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Un grand roman.
Les dieux ont soif
Le récit nous place derrière les yeux du protagoniste Gamelin, "fils modèle et doux" selon les dires de sa mère. Au fur et à mesure que les pages défilent, nous assistons à sa transformation : gagnant peu à peu du pouvoir, il est d'abord consciencieux et miséricordieux. Puis, peu à peu, la situation délétère de la France lui provoque un sentiment d'urgence : les traîtres sont partout !
Sous le masque d'une justice impartiale, il devient alors lentement un monstre, jaloux et vindicatif.
À travers l'écriture (sublime) d'Anatole France, on se rappelle que l'ignorance et la peur sont les sœurs de la violence.
Les dieux ont soif
Les dieux ont soif
Je trouve toujours amusant de lire ce genre de réécritures d'une histoire depuis un autre point de vue.
Les Sept Femmes de la Barbe‑Bleue
L’auteur dont la plume est poétique, nous livre ici un récit très juste sur la jalousie qu’engendre un amour fou et impossible et, sur les sentiments charnels et puissants.
Je n’ai porté aucun jugements sur les protagonistes puisque Thérèse m’a paru sincère dans ses relations avec ses amants et, Robert Le Ménil m’a fait un peu de peine, on ressent sa souffrance de ne plus être aimé par cette dernière. Quant à Jacques Dechartre, bien qu’il va finir malheureux, j’ai eu moins de peine pour lui. Ceci étant dit, je me suis souvent interrogée sur le ressenti du mari de Thérèse car, bien que l’on devine qu’il se doute des ses « aventures », à aucun moments, on nous laisse percevoir ce qu’il a sur le cœur. Est-ce parce qu’il prête plus d’importance à la politique qu’à elle ? je pense que cela doit être la raison.
Pour conclure, même si certains passages sur la politique m’ont un peu ennuyé, j’ai passé un très bon moment de lecture grâce à la plume de l’auteur qui est magnifique et si juste que j’ai été transportée dans cette histoire passionnante et pleine de charme.
Le Lys rouge
La Révolte des anges
J'y ai retrouvé un style remarquable qui devient de plus en plus rapide jusqu'à s'essouffler pour suivre les dernières actions.
Les descriptions des rues, du tribunal révolutionnaire et des pensées de chacun des habitants sont superbes.
Il faut bien sûr, resituer ce roman dans le contexte où il a été rédigé, en 1912, à la veille de la seconde guerre mondiale, où Anatole France redoutait ce conflit ; ce patriarche de la Gauche française y dénonce les excès de la Révolution . Il fut accueilli comme un paradoxe, mais je crois que la volonté d'Anatole France était de montrer jusqu'où pouvaient mener les idées extrêmes ; ce roman se lit comme une lucide préface à l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Je le relirai c'est sûr !
Les dieux ont soif
Nous suivons principalement Evariste Gamelin, un révolutionnaire au cœur pur, qui, sous la charge d’un rôle de juré populaire, finira par
Ses aventures sont accompagnées de Maurice Brotteaux, ancien noble athée, et certainement celui qui symbolise le mieux la pensée de l’auteur, ainsi que le Père Longuemare, faisant preuve d’ignorance et d’optimisme parfois naïf face aux évènements mais doté d’une sincérité touchante.
Les dieux ont soif est un excellent roman sur son contenu, qui est très documenté et très fidèle historiquement. Cependant, même s’il est à la portée de tout le monde, il reste, à mon sens, difficile à lire et à apprécier si aucun repère historique clef n’est connu au préalable. Nous nous perdons vite entre les différents acteurs de la révolution évoqués, entre les différentes structures du pouvoir (convention et commune) et certains éléments peuvent nous échapper si le lecteur ne fait pas l’effort de se renseigner sur les nombreux artistes et œuvres évoqués, en particulier en ce qui concerne l’histoire d’Oreste de la mythologie grecque, qui est central à l’œuvre.
Les dieux ont soif
A bientôt cent ans de son prix Nobel de littérature, il serait quand même bon de le relire, peut-être pas cette autobiographie un brin fantastique avec ses « fées » et ses « monstres », simple divagation d’enfant, mais plutôt l’un de ses romans. Sans accrocher, je suis loin d’avoir détesté, j’ai passé un moment agréable avec ce livre léger, on est bien loin de Vipère au poing ou Le Sagouin, l’enfance d’Anatole fût plus joyeuse.
A lire à l’occasion.
Le Livre de mon ami
Le Lys rouge
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profitables
Bien entendu, dès que ça touche à la science, l'écrit peut vite obsolète, ce qui, par chance, n'est pas trop le cas ici, surtout parce que l'auteur en parle de manière générale.
Il offre également une analyse que je trouve intéressante, sur l'évolution de son siècle, avec beaucoup de recul sur le passé et de l'espoir pour le futur. J'aime sa façon de penser, assez terre à terre mais un peu tête en l'air.
Je ne connais l'auteur que par cet écrit et je suis curieux de lire quelques autres de ses livres.
Le Jardin d’Épicure
Les dieux ont soif
Les dieux ont soif
C'est une pièce en trois tableaux, un petit drame qui devient amère philosophie.
Selon Anatole France, un livre est "une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs".
"Crainquebille" est la démonstration de cet adage.
"On ouvre ces pages en souriant, on les referme l'esprit sérieux, le coeur ému".
A soixante ans passés, le père Crainquebille se brûle encore les mains aux brancards de sa voiture. Marchand ambulant, il vend des légumes qu'il va, dès cinq heures, se procurer sur le carreau des Halles.
Pour l'heure, il attend les quatorze sous que Mme Bayard, marchande de chaussures, est partie chercher dans sa boutique.
Lorsque surgissant de nulle part, l'agent 64 lâche, dans la rue, un péremptoire et définitif : "Circulez !"
Pour un petit "Mort aux vaches !", qu'il n'a fait que répéter et qui a provoqué les rires, la vie de Crainquebille va être "foulée aux pieds"...
Brassens aurait pu en faire une chanson. Brassens aurait dû !
Mais il était trop occupé avec ses deux marchandes d'oignons.
Anatole France a fait du père Crainquebille le symbole de l'humble, du petit, qui perdu dans la foule, supporte toutes les injustices, les inégalités, les misères .
Cette oeuvre est forte, émouvante et humaine. Elle est touchante et pittoresque.
Mais il me faut, aussi, parler, pour lui rendre justice, des dessins contenus dans ce 14ème numéro de "L'Illustration Théâtrale" paru le 19 août 1905.
Ils sont tout simplement splendides et donnent une dimension supplémentaire au texte de la pièce.
Ils sont signés Steinlein.
Cette édition de la pièce d'Anatole France est assurément la plus précieuse.
Crainquebille