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Miriam n’est encore qu’une enfant lorsque son père les emmène en Amérique, son frère et elle. Tandis que David, l’aîné, réalise qu’il ne pourra jamais accepter de vivre dans un monde où règne l’esclavage, elle-même endosse le rôle que la société attend d’elle et s’enferme dans un mariage qui la conduit jusqu’aux Cèdres de Beau-Jardin.
Un seul coup d’œil sur la quatrième de couverture m’a convaincue d’acheter ce livre. Vieux Sud, guerre de Sécession, il ne m’en fallait pas plus. Évidemment, on est loin d’un Autant en emporte le vent, mais alors, qu’est-ce que ça vaut ?
Eh bien… Il y a du bon, et du beaucoup moins bon. Je mettrai au crédit de ce roman la confession juive de ses protagonistes, qui apporte une touche d’originalité bienvenue à la sempiternelle opposition Union / Confédération, esclavagistes / abolitionnistes.
C’est surtout David qui porte sa religion comme un étendard. Dévot, fidèle aux principes et aux traditions, il ne s’explique pas comment ses semblables, issus de ce peuple de tous temps persécuté, peuvent cautionner, et même participer à l’exploitation d’autres êtres humains.
Les personnages ont pour eux de ne pas être manichéens. On peut ne pas les aimer, mais on ne peut pas foncièrement les détester. En tout cas, je n’ai pas plus apprécié Miriam et David que je n’ai méprisé Eugène ou Eulalie.
Il en va de même pour les différents camps. Le Sud n’est pas le mal incarné, et le Nord est loin d’avoir les mains propres. Les Blancs ne sont pas tous de vils propriétaires d’esclaves impitoyables, et les Noirs, de pauvres et innocentes victimes en quête de liberté.
Là où ça pèche, c’est… à tous les autres niveaux, je le crains. La narration est souvent confuse, car ponctuée d’ellipses, d’évènements relatés a posteriori, de digressions, de dialogues artificiels, de « Bah » à n’en plus pouvoir, de redondances…
Et malgré leur caractère nuancé, les protagonistes sont très stéréotypés et n’existent presque qu’à travers leurs idées. David et ses grands discours sur la justice et l’égalité ; Miriam et ses réflexions sur la condition féminine ; le changement et l’adaptation du judaïsme, la question de l’esclavage, l’économie, l’honneur…
Il y a parmi tout ça quelques bonnes idées, qui ne réussissent hélas pas à briller. Je pense notamment à Miriam, mariée sans comprendre ce qui lui arrive, sans trop s’interroger, simplement parce qu’on l’a persuadée que c’était là ce qu’il convenait de faire. Elle semble par la suite déterminée à s’affranchir des carcans sociaux… sauf que non, elle commet juste une erreur similaire en se jetant dans les bras d’un homme qu’elle n’aimera pas davantage.
En fait, l’auteur a un sérieux problème avec l’évolution de ses personnages. À aucun moment elle ne la dépeint, elle se contente, dans le meilleur des cas, de l’évoquer, et le reste du temps, il résulte de ce traitement maladroit un sentiment de stagnation.
Quand Miriam décide de reprendre les affaires de son mari en main, par exemple, il faut attendre le chapitre suivant pour apprendre que, depuis des mois, elle accomplit plutôt bien cette tâche, et c’est à peu près tout ce que l’on en saura. Ce défaut atteint son paroxysme à la fin, lorsqu’elle ouvre en quatre paragraphes les yeux sur une liaison qui sonne plus que faux à ceux du lecteur depuis la moitié de l’ouvrage, avant de retourner brusquement sa veste pour aller chercher consolation là où on devinait dès le début qu’elle irait la puiser.
La plupart des rebondissements sont posés, lâchés, mais certainement pas amenés. Il n’y a pas de fluidité, on saute du coq à l’âne, et on s’appesantit sur des détails, des descriptions surperflues, au lieu de donner du corps et de la profondeur à ce qui en nécessiterait vraiment. Ce n’est pas tant un roman que j’ai eu l’impression de lire que les grandes lignes d’un récit, à cause de la manie de l’auteur de passer de A à Z en négligeant systématiquement le reste de l’alphabet.
Et le pire, là-dedans, c’est bien Beau-Jardin et ses fameux cèdres. Ne vous attendez pas à un domaine de l’importance de Tara (en terme de présence). Il existe, c’est tout, et la seule chose qu’on en retiendra, c’est que Miriam ne l’aimait pas. Enfin, ce n’est pas comme si le livre était nommé en son honneur…
Vous pouvez vous laisser tenter par cette histoire si le cœur vous en dit, elle n’est pas à jeter, elle a même quelques qualités, mais je n’ai pas été convaincue par la façon dont Belva Plain a choisi de la raconter. Il y a trop de superficiel, pas assez d’essentiel. Dommage.
Les Cèdres de Beau-Jardin
Promesse
Les mirages du destin
L'histoire traverse un siècle, aussi Belva Plain nous décrit le contexte, entre les guerres, les krachs boursiers, l'evolution de la mode, le racisme, etc. Elle évoque également les évènements qui peuvent traverser une vie : les naissances, les décès, les échecs, les réussites, etc. J'ai vraiment aimé me plonger dans cette fresque romanesque. J'ai vraiment eu la sensation de m'évader, j'oubliais tout le reste.
Les saisons du bonheur
L'auteure maîtrise le sujet, et décrit avec justesse les ravages de ces combats autant dans le camps des yankees que des sudistes.
Certains personnages comme David, le frère de Myriam, se démarque particulièrement. Il défend ses idées dès son plus jeune âge.
Myriam, quant à elle, est plus douce, mais fait preuve d'une force à toute épreuve !
La plume est poétique, mais il y a beaucoup de répétitions notamment du verbe "dire", et parfois certaines répétitions sur la même ligne !
Les personnages utilisent la même expression de langage le mot "bah !". Alors certes, il faut que certains personnages s'expriment d'une certaine manière mais si tous disent la même chose tu as dépersonnalise les protagonistes.
Malgré un style singulier et plaisant, je n'ai pas accroché à l'histoire que j'ai trouvé très longue à commencer et à terminer.
Les Cèdres de Beau-Jardin
Les Cèdres de Beau-Jardin a tenu toutes ses promesses quant au dépaysement et à l'évasion souhaité. Le contexte historique m'a fasciné puisqu'il est question de la Guerre de Sécession, guerre civile qui vit s'affronter le Nord et le Sud des États-Unis, le Nord souhaitant l'égalité entre hommes et femmes ainsi que l'abolition de l'esclavage, une période historique que je ne connaissais que trop peu. De plus, l'intrigue principale se concentre essentiellement à La Nouvelle-Orléans, de quoi être ravie car c'est une région ouverte, très vivante, pleine de promesses et de changements. L'autrice a su également exploiter une très grande fresque familiale, s'établissant sur plusieurs générations, passionnante à suivre. Son personnage principal, Miriam, m'a beaucoup plu. Nous la suivons de son enfance à l'âge adulte, une vie contrôlée par sa famille, son mari, son statut et les codes de la société. Une jeune femme qui va grandement évoluer au fil du roman, s'émancipant peu à peu des hommes, de la société, de ce que l'on attend d'elle (d'une femme, d'une épouse, d'une maîtresse, d'une mère). Le genre d'héroïne que j'apprécie ! Et comme de coutume, j'ai retrouvé les thèmes si chers à l'autrice, qu'elle aime mettre en avant et explorer comme le judaïsme, la religion en général, les soulèvements/révoltes, les inégalités sociales et de sexe notamment. Les seuls petits défauts du roman sont qu'il souffre de quelques longueurs et j'ai trouvé que la première partie était bien mois prenante et passionnante que la seconde où pour le coup, j'étais plus investie dans ma lecture et avais vraiment envie de connaître le dénouement final.
En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Ce titre est bien bien meilleur que La Splendeur des Orages mais beaucoup moins charmant que Tous les fleuves vont à la mer qui reste indétrôné. Le contexte historique m'a grandement plu et fut très intéressant à découvrir et j'ai apprécié voir une héroïne évoluer de façon très positive. Je ne dis pas non à découvrir d'autres titres historiques de l'autrice par la suite.
Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel-Archipoche pour la réception de ce roman.
Les Cèdres de Beau-Jardin
L'île où se déroule principalement l'histoire, Saint-Félice qui devrait se trouver dans les Caraïbes, n'existe pas en réalité mais l'autrice s'est inspirée d'autres îles de l'époque, des aspects politiques et coloniaux à propos de ces dernières. L'abolition de l'esclavage remonte à un certain temps mais l'on se rend vite compte que les inégalités, les difficultés et la misère sont plus que présents sur l'île. Il faudra du temps pour que les mentalités changent. La multidiversité est au cœur de tout, l'île se prépare peu à peu à l'indépendance, subies de grands changements, pour le meilleur ou pour le pire. J'ai quand même apprécié le fait de découvrir le fameux secret dès le départ, concernant Theresa, violée à l'âge de 15 ans par un jeune homme de couleur et enceinte si jeune. Ce qui est cruel, c'est qu'on lui a tout imposé : ce viol évidemment mais aussi son départ pour la France pour cacher sa grossesse, l'abandon de son enfant, un mariage blanc imposé. Sa vie ne sera que mal du pays, peur, regrets et culpabilité. Et étrangement, elle n'est pas le personnage central de l'histoire, mais ces deux fils, si. Francis son fils légitime et Patrick son fils illégitime, métis. Qui n'ont pas le même parcours de vie, qui prennent des chemins différents sans le savoir, qui deviendront amis et ennemis, sans savoir qu'ils partageaient un lien de sang. Ce qui les liait profondément : leur amour pour Saint-Félice.
J'ai trouvé qu'il y avait comme un certain abîme entre Tous nos fleuves vont à la mer et La Splendeur des Orages. Tous nos fleuves vont à la mer était d'une richesse incroyable, développé avec soin autour d'une très grande famille alors qu'ici, j'ai eu plutôt l'impression que l'autrice allait à l'essentiel, choisissait la voie de la simplicité et ne prenait pas de risques. J'ai eu ce sentiment de ne pas avoir affaire à la même écriture alors que c'était ce que je recherchais à la base, être envoutée, charmée par la plume si poétique et incisive de l'autrice. Du même coup, La Splendeur des Orages est beaucoup plus court mais aussi beaucoup plus abordable et rapide à lire. Le récit se révèle d'autant intéressant du fait qu'il y ait une alternance de points de vue avec ceux de Theresa, de ses fils Francis et Patrick, de Will, les points de vue des deux frères étant les plus importants du fait du parallèle entre les deux et de leur lien si particulier. D'ailleurs, l'aspect politique, d'une île en pleine effervescence dans un monde de changements m'a beaucoup plu, m'a peut-être plus intéressé que les histoires de la famille Francis en elle-même. Et j'ai la nette impression, que comme pour Tous les Fleuves vont à la mer (mon seul point de comparaison pour le moment), l'autrice a un schéma bien précis quant à ses fresques familiales, à savoir la non-révélation du secret, ce que je peux comprendre tout à fait car ce genre de secret est à double-tranchant et peut détruire une famille en un rien de temps !
En bref, La Splendeur des Orages fut une bonne lecture, une lecture sympathique bien que je n'ai pas été transportée, emballée par l'histoire. Moins de saveur que pour tous les fleuves vont à la mer qui a ma nette préférence mais cela ne m'empêchera pas de découvrir d'autres romans de Belva Plain, le prochain sera d'ailleurs Les Cèdres de Beau-Jardin !
Merci infiniment à Mylène et aux éditions de L'Archipel-Archipoche pour la découverte de ce roman.
La splendeur des orages
Tous les fleuves vont à la mer dépeint une incroyable et gigantesque fresque familiale, se déroulant sur de nombreuses années, sur plusieurs générations qui gravitent autour d'un personnage féminin centrale qui est Anna, une émigrée polonaise orpheline qui va débarquer aux Etats-Unis et dont la vie va changer brusquement à l'âge de 17 ans. Anna se révélera être un personnage très intéressant à suivre, dont le parcours de vie est semé de bons moments et d'obstacles, qui passera d'une vie de misère à une vie des plus confortable, courageuse à sa manière et dont le secret pèsera lourd tout au long du roman et ce fut assez fou de voir qu'elle ne céda pas sur ce point jusqu'au bout pour ne pas risquer l'implosion de toute sa famille. Mais ce qui m'a plu aussi, c'est que nous n'avons pas que son point de vue, il y a aussi ceux des différents membres de sa famille, des membres de différentes générations comme Joseph, son époux juif, strict mais au grand cœur, travailleur qui en veut toujours plus, leurs enfants Maury et Isis, leur petit-fils Eric...
L'autrice fait le point sur des thèmes importants, nets, qui enrichissent le récit et qui m'ont beaucoup plus comme la temporalité (le temps qui file, la vie, la mort, la maladie), l'émigration, le thème du voyage, les différentes guerres, l'importance de la famille, les secrets, le judaïsme, l'adultère, les nombreuses générations et autres changements du monde, entre autres. J'ai véritablement senti tout le vécu de l'autrice qui est issue d'une famille d'immigrés allemands juifs, son amour pour son pays d'adoption, si changeant au fil du temps. Le roman joue avec la temporalité, n'hésite pas à faire des ellipses de temps et une certaine bienveillance et nostalgie se ressentent à la lecture. De même, suis-je tombée sous le charme de la plume délicate et si précise de Belva Plain qui a su développer une histoire de A à Z de façon magistrale, d'une densité extrême. Ce que je reproche au roman, c'est que c'est un beau pavé de 800 pages et qu'il m'aura fallu plus d'un mois pour le terminer, car le rythme est extrêmement lent et le roman souffre par ailleurs de nombreuses longueurs.
En bref, ma lecture fut plaisante dans l'ensemble, extrêmement riche et dense, peut-être un peu trop ou alors un découpage en deux tomes aurait été un peu plus digeste à mon goût. Mais nul doute que j'ai été charmée par la plume de l'autrice, par sa façon d'écrire, de creuser toujours plus avant autour de ses personnages et j'ai très envie de poursuivre l'aventure, de découvrir ses autres romans et le prochain sera donc La Splendeur des orages.
Merci à Mylène et aux éditions L'Archipel-Archipoche pour l'envoi de ce roman.
Tous les fleuves vont à la mer
Bref, pas le roman du siècle mais une lecture distrayante qui ne mange pas de pain.
Les Werner
J’ai bien-aimé le contexte historique les guerres le crack boursier mme si cela aurait pu être plus approfondi
J’ai détesté la façon dont est traitée l’adultère et le viol mari/femme du côté masculin et somme toute pas si grave que ça et la tolérance de ses violences du côté des femmes
C’était très énervant
J’espère que ce n’était du qu’aux personnages et à l’époque du roman et non pas l’opinion de l’auteure
Les Werner
Et soudain le silence
J ai devorer les pages
Les Cèdres de Beau-Jardin
Quand le temps passait et que leurs entourages s’éteignaient, ils me manquaient énormément, principalement
J’ai cependant trouvé que le temps passait trop vite, d’un paragraphe à l’autre, et d’un chapitre à l’autre beaucoup de mois et d’années passaient, ce qui me faisait un peu perdre la notion de l’âge des personnages, surtout vers la fin du livre,
Mais même malgré ce point j’ai adoré ce livre.
Les saisons du bonheur
Et soudain le silence
Une histoire belle et dure à la fois.
A lire.
La splendeur des orages