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Tous les livres de Catherine Clément

C'est à un véritable voyage dans le temps, une fête de l'imaginaire et des sens que nous convie la Sultane. Soliman le Magnifique, son Grand Vizir Ibrahim et son épouse Roxelane, dite Hürrem, "La Rieuse", en dépit de leur stature historique nous sont rendus tout à fait proches, dans ces vies rêvées par l'auteur, malgré les quelque cinq cents ans qui nous séparent très officiellement d'eux.

Ibrahim et Roxelane ont été arrachés à leur pays et à leur langue, à leur religion, à leur joie de vivre. Du jour de leur enlèvement, leurs existences de prisonniers seront marquées du sceau de la dépossession de soi, de la déchirure, de l'amour manqué, de la souffrance intérieure, de la révolte muette et ardente qui embrase leurs songes, rouge et violente comme la couleur de leurs chevelures, par quoi ils vont se reconnaître frère et soeur, désormais pris dans les rets d'un attrait mortel, inceste imaginaire. Tout, dans ce livre, évoque les flammes et l'eau, rêves des amants impossibles, tentatives d'évasion.

A pénétrer dans ce monde étrange, bouleversant et poétique, l'on pense à ces autres enfermés de toujours - par la passion, la solitude, les murs et la tradition - Tristan, Iseut et le roi Marc.

On ne sait rien d'Othello avant que sa légende le fasse arriver à Venise et qu'il y devienne chef des armées. On ne sait rien de lui, sinon la jalousie qui le fit étrangler son innocente épouse, Desdémone. Une femme, aujourd'hui, hantée par le héros de Shakespeare et, plus encore, par celui de Giuseppe Verdi, le cherche. Il ne lui apparaîtra pas dans les livres ni sur une scène, mais au bord d'un fleuve, le plus grand et le plus doux des fleuves de France. Sur les rives de la Loire, se noue un amour d'outre-tombe entre Othello et sa très contemporaine interlocutrice qui, à mesure que le Maure de Venise fait le récit de sa propre histoire, devient lentement Desdémone.

Réfugié à Paris, Georges, étudiant juif évadé des prisons tsaristes, fait la connaissance de la douce Sipa dont les parents ont fui les pogromes d'Europe centrale. A Paris encore, Louise, dont le père pharmacien, photographe et socialiste, a dû quitter Dinan pour cause de scandale, rencontre Etienne Bleu, fils d'épicier et futur industriel de la chimie. Georges et Sipa, Louise et Etienne s'aimeront, se marieront, auront pour enfants Rébecca et André. A la veille de la guerre, André, surnommé le Prince, héritier bourgeois de la tradition catholique antisémite, tombe amoureux de Rébecca, la petite juive d'Europe centrale. La naissance de Natacha, puis celle de Petia, ne sauveront pas leur couple du naufrage. Après la guerre, ils rebâtiront une nouvelle existence tandis que Natacha, à son tour...

Au-delà de ses personnages hauts en couleurs, par-delà Louise Bleu surnommée "Bleu Panique" par ses petits-enfants et "Madame" par tous, {Bleu Panique} est une fresque qui raconte notre siècle, ses joies, ses échecs, ses espoirs.

Au XVIIIe siècle, Adrienne Lecouvreur est une grande figure de la Comédie-Française. Une mort tragique et mystérieuse, un enterrement à la sauvette ont alimenté sa légende davantage que ses amours avec le maréchal de Saxe et son amitié avec Voltaire. Révélée au théâtre à treize ans, elle connaît rapidement la notoriété, interprète tous les grands rôles. Sur scène, elle est brillante, passionnée, violente ; dans l'intimité, elle est timorée, maladroite. Le maréchal de Saxe, son grand amour, est volage, elle est fidèle. Lorsqu'il s'éprend de la duchesse de Bouillon, Adrienne a trente-sept ans, et son intuition ne la trompera pas : cette jeune femme va causer sa perte... et déclencher le mythe. Catherine Clément charge George Sand de raconter l'histoire de celle qui aurait pu être son aïeule, puisque le maréchal de Saxe était son arrière-grand-père.

Traquée par l'Inquisition, chassée de Lisbonne, Anvers, Venise, Ferrare, Dona Gracia Nasi, dite La Senora, affronte, dans l'Europe du XVIe siècle déchirée par les querelles religieuses, les Habsbourg, le pape, la République de Venise, avant de trouver asile dans l'Empire ottoman. Née parmi les " Marranes ", ces juifs d'Espagne et du Portugal contraints à la conversion, elle utilise sa fortune pour venir en aide aux victimes de l'intolérance ; elle commandite la " Bible de Ferrare ", en judéo-espagnol, qui lui est dédiée. Elle mourra en Palestine. Autour de cette figure historique devenue légendaire, Catherine Clément ressuscite toute une époque, où péripéties amoureuses et querelles théologiques se mêlent aux secrets de la finance et de la diplomatie.

1947.

Le dernier des vice-rois des Indes britanniques, Lord Mountbatten, est intronisé à New-Delhi. Lady Edwina, sa femme, est l'une des grandes dames de l'aristocratie anglaise, l'une des plus libertines, et sans doute la plus émancipée. Leur interlocuteur privilégié, le pandit Nehru, vient d'être libéré de sa prison. Bientôt, il deviendra le Premier ministre de l'Inde libre. Tout semble opposer Edwina et Nehru et pourtant, entre l'Indien rebelle à l'Angleterre et la lady anglaise naît une passion impossible que Lord Mountbatten, le mari, accepte avec noblesse.

Ils se débattent dans les sanglants événements qui suivent le partage des Indes en deux pays, le Pakistan et l'Inde. En quelques semaines, massacres religieux et épidémies font plus de cinq cent mille morts dans les villages et sur les routes. Seul un vieil homme de soixante-quatorze ans a compris l'imminence de ce désastre. Le Mahatma Gandhi mourra assassiné après avoir apaisé les guerres de religion de son pays, mais aussi sans avoir pu empêcher le dépeçage des Indes.

Quelques mois plus tard, les Mountbatten retournent en Angleterre. Mais l'amour continue entre Edwina et Nehru. Pendant douze ans, ils s'écrivent chaque nuit et vivent ensemble un mois par an. Jusqu'à la mort d'Edwina. Cette incroyable histoire, légendaire dans l'Inde d'aujourd'hui, fait entrer Nehru et Edwina dans le ciel magnifique des amants séparés, comme Titus et Bérénice, couple mythique au cœur d'une épopée et cependant nos contemporains.

Après La Senora, Catherine Clément aborde un moment d'histoire du XXe siècle, un moment d'éternité. Ce roman où tout est vrai réunit la folie meurtrière qui engendra deux nations et l'amour fou de deux êtres aussi tendres qu'héroïques.

En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée.

Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entretemps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale... C'est à partir de faits réels - les poèmes et les lettres nous sont parvenus - que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi. Catherine Clément sait enseigner l'histoire en nous grisant avec des histoires.

On a rarement été à la fête et à l'étude enfin confondues avec tant de bonheur. Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur.

On tourne un documentaire pour la télévision: Le roman des intellectuels français, 1945-1989.

Deux grands témoins, dont Catherine Clément, y participent. Ils ont tout vu, tout vécu : le communisme, le structuralisme, Mai 68, les Nouveaux Philosophes... Ce livre relate l'aventure du tournage et permet de revivre les étapes marquantes d'une épopée intellectuelle qui a embrasé deux générations. Derrière l'histoire des idées, on découvre une sorte de Dallas des intellos, un univers impitoyable, dominé par la Raison, la "Putain du Diable".

Principaux acteurs de ce feuilleton, les grands penseurs de notre temps. Ils sont montrés en action, superbes ou misérables, sérieux et complices, entourés de disciples, en proie à la passion des concepts. Par ce détour romanesque, c'est toute l'époque qui défile. Leurs oeuvres, leurs actions, leur influence, tout est mis en scène, disséqué, expliqué à fond et l'on ne s'ennuie jamais.

Le Roman du Taj Mahal, c'est l'histoire, romancée et mise en scène, d'un monument national devenu l'emblème d'une histoire d'amour éternelle.

A la mort de son épouse favorite Mumtaz Mahal, l'empereur Shah Jahan, fou de douleur, fit construire, le plus spectaculaire, le plus magnifique, le plus somptueux des mausolées qui ait jamais existé.

Sur les rives du fleuve Yamuna, édifié dans un jardin, en marbre blanc incrusté de pierres de couleur, le Taj est majestueux.

Sur fond de guerres de religion et de luttes fratricides pour le trône, Le Roman du Taj est un mélodrame drôle et sentimental. Il est une invitation à la découverte de l'Inde et de ses traditions.

Que font les dames de l'Agave, la nuit, au son des flûtes et des tambours ? Où vont-elles quand elles disparaissent et reviennent fourbues, les vêtements tachés de sang et de vin ?

Une bien mystérieuse affaire pour le professeur Jean Le Bihouic...

Théo, quatorze ans, est atteint d'une maladie incurable. Sa tante Marthe, personnage excentrique, décide de le prendre sous son aile au cours d'un long périple. A travers l'Europe, l'Asie, l'Amérique et l'Afrique, Théo va faire le tour du monde des religions pour trouver sur place des réponses à la question de l'existence de Dieu. Curieux de tout, il interroge les rites, mythes fondateurs et cosmogonies des principales traditions. Le voyage de Théo, en même temps qu'il l'achemine vers un destin qui doit autant à la médecine qu'à l'amour, le conduit ainsi à la rencontre de sage qui ouvriront son esprit et apaiseront son coeur. Foisonnant d'informations, ce roman est une formidable initiation aux grands courants spirituels de l'humanité.

Fribourg, 1975.

Tandis que dans la pièce voisine somnole et rêve un vieil homme malade, deux femmes se retrouvent face à face : Elfride, l'épouse légitime, la mère des enfants, la présence soumise et durable ; et Hannah, Hannah Arendt, la " maîtresse ", l'intellectuelle juive, l'apatride aux semelles de vent. Lui, c'est Martin. Martin Heidegger, l'un des plus grands esprits de ce siècle, consumé par la fascination nazie.

Durant cinquante années, elles ont lutté pour occuper la première place dans son coeur. Leur rivalité est sans fin. Chacune détient un peu de la mémoire de celui qu'elles ont aimé.

Au coeur du récit, deux énigmes : comment le génial philosophe a-t-il pu, ne fût-ce que durant quelques mois, se rallier au nazisme ? Comment la passion qui l'unit à Hannah peut-elle survivre à cela ?

18 février 1999 : Premier dans le monde, le Parlement français reconnaît enfin, par un vote unanime, la traite négrière comme crime contre l'humanité. L'Afrique en garde encore l'empreinte : tortures, trafics, épidémies et guerres hantent l'île de Gorée, au large de Dakar.

Le monde entier y vient en pèlerinage. Pourtant, les Signares métisses, riches héritières des aventuriers blancs et de leurs amantes noires, illuminent de leur gloire passée les anciens cachots des esclaves. Splendeur et misère, quatre siècles du plus affreux commerce. Des côtes africaines partirent des millions de martyrs marqués au fer - bétail humain échangé contre la pacotille. L'Europe - hélas déportait les noirs.

Mais qui les vendait ? Des Africains, hélas... La plaie est grande ouverte ; il est temps de la cicatriser.

" Mais qui est-il, alors ? Le meilleur des hommes, dit-il.

Certainement pas le fils de Dieu. Les chrétiens le pensent ! C'est un malentendu, dit le grand Thaï. Pouvez-vous imaginer cela ? Un dieu fait homme ? Mais ce serait un monstre ! Non, non, la vérité de Jésus est ailleurs. Voulez-vous la connaître ? Et si Jésus n'était pas mort sur la croix ? C'est ainsi qu'Iblis et Lilith, deux anges au cœur tendre, chamailleurs, rationalistes et manipulateurs, noueront le destin de Jésus en le préparant à son rôle de Messie, le plus parfait des hommes ; et c'est ainsi que Jésus s'affranchira de leur tutelle et trouvera sa voie, loin de Jérusalem.

Comment raconter une histoire dont nul n'ignore le dénouement sans qu'on puisse en deviner la fin ? Émotion, érudition et drôlerie pour un vrai roman " à suspense " qui suit allégrement les Evangiles pour mieux les détourner. Et le bûcher là-dedans, direz-vous ? Ah, voilà ! C'est toute la question.

La rue du Cherche-Midi°: Catherine Clément y est née en 1939 et elle y a passé son enfance.

Depuis, chaque étape de sa vie, marquée par la psychanalyse et la philosophie, l'a ramenée dans ce bout de rue hantée par le fantôme de ses grands-parents morts à Auschwitz et le souvenir de sa mère, Rivka. Cette autobiographie tour à tour drôle et émouvante révèle une femme de conviction entière et chaleureuse.

Cette ville est à moi.

Depuis toujours, elle m'appartient. Moi, Shiva, j'en suis le dieu, le maître et le recteur. Oui, à Bénarès, les conditions d'existence sont difficiles. Je sais cela. Mais trouve-t-on ailleurs une telle vitalité ? Où peut-on se nourrir d'énergie, où se restaurer l'âme en contemplant le fleuve ? Quand on a vu, une fois dans sa vie, un lever de soleil sur le Gange, on revient. Vous reviendrez, étrangers. Oui, je suis violent comme l'ouragan.

Je ne vous ménage pas quand vous me visitez. Je ne vous fait grâce d'aucune des splendeurs de la vie, d'aucune de ses laideurs. Le beau, le laid, pour Shiva, se ressemblent. Je les mêle, je les tords et j'en sors ce quelque chose de grand, ce quelque chose de fort, qui endort, et réveille au petit jour. L'envie de vivre. Dans ce livre, Catherine Clément prête sa voix à dix-sept personnages - hommes, femmes, enfants, dieux et animaux.

Elle fait parler la vache sacrée, le singe, l'éléphante, le fleuve mais aussi les personnes qui font la vie de Bénarès, le batelier, la fille du lavandier, la princesse maoïste, l'exilé tibétain, l'ascète nu, le brodeur musulman : chacun a son propre roman dans l'histoire de Bénarès.

En Inde, c’est une déesse. On l’appelle Amma, la Mère. Aujourd’hui, elle a décidé de mourir, de quitter son corps vieillissant, de laisser l’ashram et ses disciples et de rejoindre son bien aimé, sa moitié divine. Sur le bord de la mer de Coromandel où l'on vénère désormais leur double tombeau. Une voix mène l’enquête et interroge ceux qui ont connu la Mère : ses disciples, ses fidèles compagnons, le consul général de France, le Pandit, ses ennemis, sa famille, les témoins de sa vie officielle ou secrète. Au fil des entretiens se dessine le portrait fascinant d’une femme au destin exceptionnel, Rachel Ephraïm. Comment cette femme, juive d’Égypte, ancienne cantatrice à la vie agitée, est-elle devenue déesse en Inde ? Pourquoi sa mort est-elle entourée d’ombres ? De Villanour à Delhi, en passant par Darjeeling, jusqu’à Haïfa, en Israël, et le Val de Loire, en France, l’enquête, qui réserve bien des surprises, se révèle passionnante. Elle nous plonge dans l’Inde du Sud mystérieuse et mystique, profondément sexuelle, qui émerveille par la beauté de ses rizières et l’intensité de ses villes.

C'était au Mewar, en Inde du Nord, au temps d'Akbar. C'est l'histoire de Mirabaï, la fillette qui épousa un roi mais qui aimait le dieu Krishna. C'est la légende de Mirabaï, qui dit non au bûcher, non à l'obscurantisme. Sur les routes, dans la chaleur et la poussière, elle chante et elle danse. Elle mendie et les pauvres la bénissent. C'est le roman d'une femme qui aime et se révolte.

La traversée de l'œuvre du plus grand anthropologue contemporain. Catherine Clément suit ici les traces d'un travail sans équivalent. Pour entendre les leçons de la " pensée sauvage ". Des Structures élémentaires de la parenté à La Potière jalouse : Lévi-Strauss passé au peigne fin de l'analyse.

Les psychanalystes sont malades, malades de la guérison. Guérir ? disent-ils. C'est bon pour les psychiatres, les psychologues, les charlatans. Alléger la souffrance des hommes ? La tâche est trop vulgaire pour les nouveaux gourous du savoir qu'ils sont en train de devenir. Et de fait, tout doucement, à mesure que freudisme et lacanisme sortent de leur ghetto, on les voit entrer un à un, tels une armée de clowns tristes, sur la scène de la culture. On les voit prendre rang, avec une étrange assurance, parmi les nouveaux riches de l'intelligentsia. Pamphlet ? Analyse ? Il y a de l'un et de l'autre dans ce livre mordant ; mais il y a surtout deux voix : chaque pas de la dénonciation est assorti d'une autocritique et d'un retour sur soi ; car ce procès n'est possible qu'au terme d'une cure dont le trajet nous est aussi conté.

Voilà l'un des premiers livres sur l'opéra qui nous révèle l'importance de l'intrigue, les paroles échangées, {dans} et {à travers} la musique. Et ce livre, c'est une femme qui l'a écrit. Car, si l'on prête attention aux drames qui se jouent dans le trompe-l'oeil de la mise en scène et d'une musique sublime, on y voit de longs cortèges de femmes bafouées dont une société d'hommes va admirer les malheurs, avant le souper. Femmes tuées, abandonnées, méprisées et magnifiées, détestées et adorées : voix chantantes des mamans ... Lire la suite et des putains dans les bourgeoisies régnantes. Certes, au tomber du rideau, la cantatrice morte se relève, noyée sous des bouquets d'adorateurs : mais l'image de la jeune fille tuée par les familles des pères reste au coin des sourires. Un livre qui fascinera aussi bien les amateurs d'opéra que tous ceux qui n'ont jamais été à l'opéra. Tous seront touchés par les accents d'une femme qui n'en finit pas de découvrir que notre culture s'est jouée des femmes en faisant mine de les adorer.

Jacques Lacan, psychanalyste français, est une figure mythique. Il commence sa carrière de psychiatre dans les années 30, fait scandale dans les années 50 au sein des institutions psychanalytiques, devient un personnage fameux dans les années 60 aux beaux temps du structuralisme... Dans les années 80, Lacan devient, dans la presse, l'objet d'une "affaire".

L'"affaire Lacan", c'était qu'il avait osé dissoudre sa propre Ecole, sans consulter personne, las de l'adoration étouffante de certains de ses disciples. Il entre alors tout vivant dans sa propre légende et devient le héros d'une mythologie qui courait déjà depuis longtemps autour de lui, sournoise, complexe et magnifique.

C'est cette histoire que raconte le livre de Catherine Clément : l'histoire d'un solitaire qui toujours suscita des passions publiques. L'histoire aussi d'un homme qui, à travers des schémas, des logiques, une théorie de la psychanalyse, ne cesse de parler d'amour.

Catherine Clément a voulu le lire, non sans tendresse, comme il lit lui-même les grandes mystiques et les femmes folles : ses préférées de toujours, d'un bout à l'autre de son oeuvre. Elle a trouvé un sorcier aux multiples vies résistant à toutes les morts que ses ennemis ont voulu lui souhaiter : un sorcier têtu et inspiré.

Parcourant le Brésil et l'Inde, arpentant la Russie du XIXe siècle et le pays de toutes nos légendes, Catherine Clément nous raconte le suicide sacré des veuves indiennes, les écoles de samba, la lutte pour la survie dans le Nordeste, les bûchers de la Khovantchina... Et pose la question : existe-t-il une loi morale vraiment universelle ? Analysant, comparant, opposant, Catherine Clément montre l'extraordinaire persistance des cultures, y compris celles que l'on dit mortes, et rejoint Claude Lévi-Strauss : la "bonne distance" entre les peuples, entre la mère et l'enfant, entre les amants s'établit en tapinois sous le grand tracé tapageur des contradictions et des conflits. Ce n'est pas la raison qui agit mais "la pensée sauvage, bricoleuse, fouineuse, plus féminine que masculine, et qui se moque des belles consciences et de leurs déchirements". Le miel, qu'il soit doux et tendre en Europe, ou violemment enivrant chez les Indiens d'Amérique, est à cette image. Le goût du miel, ce "sweet-and-sour", cet idéal de l'éthique cuisinière, équilibre entre le poivré et le sucré, la cardamome et le safran, l'ail et le gingembre, la vie et la mort...c'est aussi le bonheur.

La syncope ? Elle peut être médicale, grammaticale, musicale, poétique. Elle est d'abord une suspension du temps et une absence du sujet. Une éclipse cérébrale" telle qu'on la nomme aussi "mort apparente". Un instant en moins qui ouvre sur une vie autre.

Et pourtant la syncope, ce "faux pas du cerveau", est un ressort secret de la vie. Un coup de foudre, un tango, un orgasme, une extase, une angoisse, une ponctuation, un éternuement...

Autant de ravissements nécessaires. La pensée même n'y échappe pas. Aussi, de Platon à Lacan, en passant par Descartes, Pascal, Kierkegaard et les philosophies de l'Inde, Catherine Clément nous donne-t-elle le premier traité de la syncope, le sel de la vie."

Depuis 20 ans, l'auteur assiste à toutes les éditions du Festival. Tour à tour écrivain, journaliste, confidente privilégiée des artistes et professionnelles de la culture, elle anime chaque année les rencontres du Verger. Un éclairage singulier et attachant sur les coulisses du festival de théâtre.

chroniques du Festival d’Avignon

Jeune, belle, impératrice d'Autriche à seize ans, en 1854, Sissi berce les rêves de l'Europe moderne et suscite d'insondables passions.

Solitaire, perturbatrice, détestant l'ordre impérial et rebelle à l'autorité familiale, elle sème un apparent désordre sous lequel se dissimule l'ordre de ses songes : ni dieu ni maître. Par-delà l'enchanteresse beauté, Catherine Clément nous fait découvrir une Elisabeth inconnue : poète, républicaine, inconsciemment anarchiste -Anarchiste : n. m., fauteur d'anarchie, perturbateur. Elle défend sa liberté ainsi que celle des peuples jusqu'à ce que, par une ruse de l'histoire, un anarchiste lui plonge un poinçon dans le cœur.

Mais pourquoi ai-je eu l'idée saugrenue de m'occuper de Sollers ? Depuis toujours il me fait peur; c'est un diable. Dans les années 70, ses imprécations feutrées m'inspiraient une crainte hors de propos, effrayante. Qu'est-ce qu'il va dire encore ? Où va-t-il frapper, qui ? Chaque fois qu'il prenait la parole, je me sentais accusée de péchés informulables; lesquels ? Aucun. Rien. Une confuse honte. J'imagine que les prophètes d'Israël savaient culpabiliser de la sorte. Vous dites ? Taisez-vous, vermisseaux ! Incultes ! Chef de bande. Bandit de l'intelligentsia, mafieux protégeant les siens et condamnant les autres sans appel; girouette. Mes amis les plus proches le trouvaient infréquentable, mes amies, toutes, attaquées de plein fouet dès qu'elles pointaient le museau sur la place publique, le vouaient aux gémonies, et j'y retournais quand même. J'étais, je suis sans doute encore tout ce qu'il n'aime pas. Philosophe, normalienne, intellectuelle, plutôt féministe, ex-communiste. Bas-bleu, sentimentale, midinette, crédule, militante, tout ce qu'il déteste. Et j'y revenais; j'y reviens aujourd'hui. C. C.

Né au début du XXe siècle dont il a traversé les douleurs, Claude Lévi Strauss est universellement considéré comme le plus grand anthropologue de son temps. Connu comme l'un des fondateurs du structuralisme, il déploie, dans chacun de ses livres, une méthode rigoureuse, une inlassable curiosité, une émotion servies par une écriture qui tient de la magie. En suivant le fil d'une pensée qui force l'intelligence à s'ouvrir, sans négliger les polémiques qui l'entourèrent, Catherine Clément offre ici un témoignage aussi affectueux qu'éclairant, aussi libre que précieux.

En juin 2002, le ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon, commanda à l'écrivain Catherine Clément un rapport sur la place de la culture à France Télévision, ensemble de trois chaînes publiques (France 2, France 3, France 5) rassemblées en holding depuis août 2000. Remis à son commanditaire le 10 décembre suivant, le rapport Clément fit grand bruit dans les médias. Son titre, La Nuit et l'Été, mots puisés à la source, désigne les créneaux horaires réservés aux émissions culturelles : en exil des programmes, lorsque les Français dorment. La hardiesse de sa première proposition, inscrire l'audiovisuel public dans le préambule de la Constitution au même rang que l'Éducation nationale, en appelle simplement à l'esprit des lois. Enfin, le style de l'écrivain, enthousiaste, réfléchi, jubilatoire, décrit avec drôlerie le petit monde de l'audiovisuel public et contraste avec la pesanteur ordinaire des rapports officiels. En revisitant la culture de fond en comble, Catherine Clément propose des solutions simples et pratiques pour mettre un terme à la dégradation de l'audiovisuel public en France. Écrit comme un roman, le rapport Clément est devenu un livre à la disposition du public. Les droits destinés par les Éditions du Seuil à Catherine Clément sont versés, à sa demande, à l'association Un bateau pour la ligne Casamance-Dakar au Sénégal, qui collecte des fonds pour acheter un navire destiné à remplacer le Joola, qui coula en 2002 avec ses 1 500 passagers.

"Vous avez eu tout l'amour du monde, une mère aimante qui préférait son "Goldener Sigi" à ses autres petits, une femme énergique et gaie, des enfants respectueux, une fille adorée. Vous avez eu les trois coffrets, la mère, l'épouse, la fille. Appuyé sur ces solides fondements, vous avez pu penser la plus grande révolution intellectuelle du XIX° siècle, celle qui introduirait le danger du sexe refoulé dans le siècle suivant. Du malheur, vous avez connu trois figures, la mort de votre fille Sophie, celle de votre petit-fils Heinele, les douleurs de votre cancer. Quant au reste, c'est la vie. Et vous l'avez aimée. Ne dites pas non ! Vous avez été désirant au-delà du possible... "

Qui ose s'adresser ainsi au père de la psychanalyse ?

Catherine Clément, bien sûr ! Elle seule pouvait s'autoriser une telle insolence amoureuse. Pour nous le dévoiler vivant. D'une plume libre, elle éclaire les désirs de Freud, ses amitiés exclusives, ses faiblesses, ses excès. La statue du Commandeur s'estompe, apparaît alors un ami attachant, fragile par endroits, un grand-père qu'on se surprend à aimer.

Rencontre de deux âmes passionnées, cet ouvrage nous offre la vision exigeante et lumineuse d'un géant de la pensée contemporaine.

Je n'aurais jamais pu vivre sans la maison. Pendant de longues années, j'ai séjourné dans les pays du Sud, à dix mille ou cinq mille kilomètres de là, et, en pleine chaleur, je ne survivais qu'à cause d'elle. Elle ne me manquait pas tous les jours, je n'y pensais pas très souvent, je n'avais pas de nostalgie, mais j'avais éperdument besoin d'y retourner, au moins une fois l'an. Une maison où l'on a survécu à de très grands dangers vous protège. " C. C.

C'est une histoire d'amour que nous raconte Catherine Clément, celle qui la lie à un refuge. Une maison de famille, au bord de la Loire, l'a recueillie dès 1939 pour la protéger de l'Occupation et de la terreur. Lui offrir une enfance. Catherine Clément se souvient tour à tour des conserves de sa grand-mère Yvonne, de sa nourrice au teint de jeune fille, des peintures bucoliques de Louis, des baigneurs du dimanche, des engins volants de l'oncle Pierre. Aujourd'hui c'est dans cette maison où se retrouve toute sa tribu qu'elle puise son inspiration.

On disait autrefois " primitifs ", " sauvages ", ou bien " sans écriture ". Aujourd'hui s'impose la dénomination " peuple premier ", sans être plus adéquate. Comment les définir ? Quelles leçons d'universalité nous donnent-ils ? Et qu'enseignent-ils de la condition humaine ? Quel avenir leur réserve le droit international ? Catherine Clément répond à ces questions avec clarté, précision, enjouement, en rapprochant les récits des anthropologues, le regard des philosophes et la parole des indigènes.

Tout le monde croit connaître Catherine Clément.

Chacun est capable d'évoquer à son sujet, et en vrac, sa passion pour l'Inde, ses romans philosophiques, ses années d?enseignement et de journaliste, ses missions aux affaires étrangères qui l'ont menée, avec son compagnon ambassadeur, aussi bien à Vienne et à Delhi qu'à la découverte de l?Afrique, sa fréquentation des sphères de la psychanalyse, mais cet inventaire paraît déjà aussi désordonné qu?incertain, aussi sommaire que réducteur.

En vérité, personne ne connaît Catherine Clément. Voilà ce qui apparaît d'emblée à la lecture de ses mémoires.

À travers ses rares récits autobiographiques (dont Cherche Midi, Stock, 2000), ses lecteurs ont approché son enfance de petite fille juive française, mais jamais Catherine Clément avant la publication de ce livre ? sans aucun doute le plus important de sa vie ? n?aura dévoilé tant de secrets, de souvenirs enfouis, de mystères jamais élucidés. De sa complicité fraternelle aux amitiés éternelles, on la découvre jeune enseignante, engagée au parti communiste ou proche de certains politiques, parmi lesquels deux présidents Jacques Chirac et François Mitterrand. On lira avec une émotion très particulière les portraits qu'elle trace de ses grands maîtres, Jankélévitch, Lacan, Lévi-Strauss, ou ceux de personnages tels que Roland Barthes ou Jean-Paul Sartre.

Au final, on n?obtiendrait que le parcours hors norme d?une intellectuelle si ce livre de mémoires d?une femme de soixante-dix ans n?était pas avant tout par son écriture, sa liberté, ses incorrections, ses indiscrétions, son humour, sa tendresse et son absence totale de complaisance, la vie même.

La vie de quelqu'un qui aura pratiquement tout fait sans même s'en rendre compte, qui s'en étonne aujourd'hui et qui garde précieusement, pour mieux nous le transmettre, un sens de l'amour, de l'amitié et de la justice qui nous manque cruellement en ces temps de confusion des esprits.

Maroc, 1578. Dix mille guitares à l'abandon sur un champ de bataille. Les Portugais sont vaincus. La dernière croisade de l'Europe s'achève par la défaite et la disparition du jeune roi Sébastien. Mort ou vif ? On l'attend. Son favori raconte. Sous sa peau dure de rhinocéros, il a gardé une part d'humanité. " Ce n'est pas tous les jours qu'on fait la connaissance d'un animal ayant traversé l'Inde dans sa largeur et qui, après avoir navigué de Goa à Lisbonne, se retrouve en ménagerie pour charmer des souverains, un jeune roi portugais, un vieux roi d'Espagne, un empereur alchimiste, une reine barbare. " En retraçant l'attente de Sébastien, Catherine Clément nous offre une truculente galerie de portraits des puissants d'une Europe en pleine mutation : le poids des Habsbourg, la violence des guerres de religion, la folie de l'empereur d'Autriche, la rébellion de la jeune reine Christine, sa passion pour Descartes. Composé comme un opéra, ce roman, plein de fantaisie et de vérités peu connues, donne sa voix à des personnages mémorables, comme ce fameux rhinocéros.

L’appel de la transe est un livre magnifique qui nous conduit aux frontières de l’inavouable, de l’insaisissable et de l’indicible : ces états de transe ou d’éclipse hors-la-vie que cherche, à un moment de sa vie, tout être humain en quête de sens.

De la danse rituelle à la crise d’hystérie, de la tentative de suicide au ravissement de l’extase, Catherine Clément explore avec érudition et simplicité ce que les civilisations ont proposé comme réponse à cette recherche. La règle sociale, voire religieuse, cherche à interpréter et parfois à persécuter ces êtres dont l’état limite inquiète.

Des possédées de Loudun aux chamans de Sibérie, des danseuses du Sénégal aux inspirés indiens, l’auteur questionne les multiples facettes de ce désir de repousser les limites de l’expérience sensible et spirituelle.

Elle montre comment du Moyen-Âge à nos jours, du coup de foudre amoureux à l’anorexie, de la sorcière brûlée aux vampires des lecteurs de Stephenie Meyer, cette petite mort de la transe, et l’érotisme qu’elle dévoile, sont, de nos jours encore, le lieu d’une attente non révolue.

1869 : lorsque naît Gandhi, son pays s'appelle encore les Indes, fleuron de l'Empire britannique et joyau de la reine Victoria. Quand il meurt assassiné le 30 janvier 1948, l'Inde est devenue libre. C'est son œuvre, l'œuvre d'une longue vie athlétique. Ce petit homme maigre souleva d'abord les Indiens d'Afrique du Sud, puis l'Inde entière, avec des moyens nus, des actions simples. Ni saint, ni guru, ni prophète, Gandhi pour son peuple fut d'abord « Mahatma », Grande Âme, puis « Bapu », Grand-Père. Aujourd'hui, on l'appelle le « Père de la Nation ». L'histoire ne connaît pas d'autre exemple de libérateur d'un peuple qui ait su, comme lui, gagner la liberté par la désobéissance civile, qu'il appelait, lui, la « force de la vérité ». Sans aucune violence, jamais.

Elle mourut à cheval habillée en garçon, les rênes entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou, tuée d'une balle dans le dos. Ses ennemis les Anglais l'appelaient Jézabel, ou Jeanne d'Arc, comme la sorcière française, et ces événements se passaient dans le ventre de l'Inde, en plein dix-neuvième siècle, lorsque les " negros " indigènes, les peaux sombres, les fameux " cipayes ", firent la guerre à leurs maîtres blancs. On les appelait alors " John Company ", surnom de la Compagnie des Indes orientales, forte de 250 000 soldats indiens. Trop d'humiliations, trop de rajas détrônés, trop d'exploitation, de brimades, toujours pour le commerce... Un jour, tout explosa. L'insurrection naquit, irrésistible. Elle trouva ses chefs, et parmi eux, cette femme. Jeune veuve de trente ans, combattante émérite, elle fut le seul chef de guerre à mourir au combat. Ensuite, tout s'arrêta. La guerre d'indépendance avait duré deux ans, deux terribles années de victoires, de massacres. Quand sa guerrière mourut, l'Inde cessa d'être libre. Manu, dite " la Chérie ", était reine de Jhansi et, encore aujourd'hui, les petits Indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire.

I : Féminin futur.

Interroger, analyser les questions qui surgissent dans le champ de l'Histoire de la femme en train de s'élaborer.

Travailler aux lieux ou s'articulent conflictuellement la féminité et les discours, pratiques ou structures , qui cherchent à l'envelopper. Théories, pratiques, anticipation : ouvrir un lieu aux démarches qu'exige le dynamisme de la transformation féminine.

II : La jeune née.

Dualité de textes, de pensée, d'écriture. Échange et différence. L'une décrit l'histoire violente d'une longue mise en accusation de la femme. Qui ? Sorcière, Penthésilée, Dora, Hystérique…

L'autre veut percer le vieux mur et s'arracher à l'économie de la mort, pour que de nouvelles femmes aillent naître plus loin.

Présentation de l'éditeur (Points, Sagesse) :

Promenade avec les dieux de l’Inde

« Quel que soit le lieu de leur naissance, j’aime raconter les affaires des dieux. Leurs généalogies, leurs disputes, leurs amours me passionnent comme s’ils étaient de ma famille et puis, comment ne pas s’intéresser à des êtres capables de se transformer en nuage, taureau, serpent ? Désormais, je dispose d’une grande famille de dieux dont j’ai les portraits, dont je connais les tics, les préférences alimentaires, les phobies, les colères.

En Inde, les dieux ne gênent pas l’immense démocratie à laquelle ils s’intègrent paisiblement. Ils ne sont pas exigeants. Une banane, une fleur, du sucre, parfois, une chèvre, et tout va bien. Chacun s’arrange avec eux comme avec le climat, le manque d’infrastructures et ce qui reste de pauvreté.

Ce sont ces arrangements que je vais raconter. »

288 pages

Paru le 15/02/2007

EAN : 9782757802991

Quatrième de couverture :

Il est celui qui a dit "œil pour œil et le monde devient aveugle".

Lui, Gandhi, le Mahatma, le plus saint des politiciens, le plus politicien des saints.

Sans lui, on peut se demander ce que serait devenue l'Inde, écrasée par un colonialisme féroce, déchirée par les luttes religieuses, empêtrée dans le système des castes.

Pour lui, l'indépendance de son pays ne peut être obtenue par la violence. Dès 1930, il se fait l'apôtre de la désobéissance civile, le héraut d'un pacifisme actif qui lui vaut l'estime de nombreuses personnalités dans le monde, et la haine de ses ennemis.

Il mourra, assassiné, en 1948, un an après l'indépendance de l'Inde.

Pour Catherine Clément, celui que le peuple indien appelait Grand-Père, n'est pas un saint, mais un homme. Un grand homme.

En 1871, la Commune de Paris, la révolution la plus généreuse que la Terre ait portée, embrase les cœurs et les rues. « J’avais beau me souvenir que notre Commune voulait refaire le monde sous le feu de deux armées, celle des Prussiens et celle du Foutriquet installé à Versailles, j’avais beau me dire chaque jour que la Commune était foutue d’avance, eh bien, elle avançait. »

Catherine Clément raconte avec fièvre ces mois d’espoirs et de rêves, jusqu’à la fameuse « Semaine sanglante ». Son roman convoque des figures historiques devenues légendaires (Louise Michel, Charles Delescluze, Giuseppe Garibaldi, Victor Hugo, Karl Marx, Georges Clemenceau) mais aussi d’inoubliables anonymes, qui réinventent le récit de ces jours tragiques et glorieux. Un couple anime l’histoire : le tout juste nommé ministre du Travail, Léo Frankel, un juif hongrois, et la sublime Elisabeth Dmitrieff, jeune Russe ascétique et flamboyante, envoyée par Marx au cœur de la tourmente.

Savoureux, haletant, d’une intraitable liberté de ton, ce roman donne à voir une Commune enfin démythifiée, plus proche de nous qu’elle ne le fut jamais.

Je suis le plus grand des « Grands Moghols ». Au xvie siècle, j’ai régné sur un empire s’étendant du Cachemire au Bengale, et jusqu’au sud de l’Inde. Fils d’une princesse chiite et d’un souverain sunnite, élevé par deux nourrices on ne peut plus bizarres, on m’a dit atteint du Haut Mal, sans doute épileptique, assurément mystique. Pas impuissant, non. Mais le sexe dans la tête.

« Ombre de Dieu sur Terre », moi, le musulman, j’ai épousé des femmes de religion hindoue, et fait sortir de la jungle la ville rouge de Fatehpur-Sikri, ma capitale, que le monde entier nous envie.

Ma vie durant, je me suis consacré aux croyances des humains, et j’ai, pour la première fois en Inde, fait en sorte que musulmans et hindous cohabitent en paix. De Dieu, ce ne sont pas les lois qui me fascinent le plus, mais surtout Sa lumière, car je L’ai vu, Dieu, comme je vous vois.

Catherine Clément sait donner à son personnage le « tremblé » des extases sexuelles qui nous permettent de partager son insatiable quête métaphysique. Elle met en scène une cohorte de religieux de toutes origines, qui s’empoignent sous nos yeux : oulémas, ayatollahs, hindous de toutes castes, moines jaïns, rabbins et surtout trois jésuites dont les noms sont restés dans l’histoire. Elle restitue la chair des religions qui parfois nous guident et souvent nous aveuglent.

(Source : Seuil)

«"La prière est un coït avec la Présence divine" : cette drôle de phrase, tombée de la bouche d'un rabbin ukrainien au XVIIIe siècle, le Baal Shem Tov, est venu tinter un soir à mes oreilles comme un méchant grelot. Pourquoi ? Qu'est-ce que la sexualité d'une prière peut apporter au XXIe siècle, un siècle qui commence par des tueries suicidaires commises au nom de Dieu ? Et que veut-il, ce Dieu, le coït ou la mort ? Dieu voulant toujours tout, Il veut les deux : qu'on fusionne avec Lui et qu'ensuite on en meure, pour faire partie de Lui. C'est un ogre adorable. Belle idée pour fidèles, exaltante pour dévots.

Si tentante, cette idée, qu'elle s'est incarnée sous tous les cieux, sur tous les continents, dans toutes les religions. Celles et ceux qui les portent sont des croyants extrêmes, prêts à donner leur vie pour accéder à la fusion divine. Par défi, par orgueil, sous l'effet d'un grand vent dissident hostile à toute autorité sociale, ceux-là et celles-ci vont à la mort par des chemins dérivés que l'on appelle mystiques.»

C. Clément

De Catherine de Sienne à Ramakrishna, de Rumi à Thérèse d'Avila, de l'histoire de Majnoun le fou d'amour au Cantique des cantiques, Catherine Clément nous fait découvrir «l'être sexuel de Dieu», et le monde fascinant de ses amants mystiques.

Fille unique élevée sans amour, elle est éduquée en garçon – et en blanc pour se battre contre les Anglais qui se croient propriétaires de l'Inde. Son père est en prison, sa mère, tuberculeuse, hante les sanatoriums européens tout en contaminant sa fille. Celle qui a choisi le surnom d'Indu Boy dans sa première enfance devient, loin de son pays natal, une jeune Occidentale polyglotte. Elle s'appelle Indira Nehru.

Avec ses cheveux coupés à la Jeanne d'Arc, la fille de brahmane fait scandale en se mariant à un parsi désargenté, Feroze Gandhi. Il l'aime. Et elle ? Pas du tout. Elle a juste choisi un père pour ses futurs enfants. Sans la force d'Indu Boy, Indira n'aurait pas pu devenir quatre fois Premier ministre de l'Inde, vaincre le Pakistan, aider à la naissance du Bangladesh en guerrière, tenir tête aux présidents américains, combattre les sikhs du Temple d'Or, à Amritsar. Tout lui réussit, sauf la famille. Elle divorce et perd son plus jeune fils.

Alors, tout bascule. Celle qui était athée devient une bigote de l'hindouisme, celle qu'on adorait se fait haïr sans le vouloir. Celle que le sexe révulsait vieillit sans amour. Est-ce le remords ? Tout indique qu'Indira Gandhi a contribué à son propre assassinat. Elle meurt foudroyée par ses gardes sikhs en 1984. Un destin dont Catherine Clément a fait une légende.

Ce n'est pas tant la psychanalyse comme science humaine qui se trouve ici mise en question mais, plus profondément et à travers elle, notre identité culturelle et psychique. Comprendre comment une culture, cette dette de vie qui nous lie à nos ancêtres, façonne nos modes de représentation mais aussi le monde de nos émotions tel est l'enjeu de ce livre où la réflexion se nourrit d'observations concrètes. Cette confrontation entre un praticien qui n'a jamais cessé de penser sa discipline au contact d'autres pratiques de l'esprit et une philosophe qui l'a éprouvée dans son expérience donne un livre éblouissant et inédit.

Catherine Clément propose un voyage à travers le temps et le monde pour découvrir les multiples facettes de ce qu'on appelle aujourd'hui l'inconscient.

La découverte de l'Autre aura sans doute été la grande affaire de la pensée occidentale au XXe siècle ; qu'il s'agisse de cet "autre" loin de nous qu'étudient infatigablement ethnologues et anthropologues ou de cet "autre" en nous, objet fascinant de la psychanalyse. De l'Autre, il en est beaucoup question dans le dernier ouvrage de Catherine Clément. Depuis longtemps familière de la pensée de Lévi-Strauss et des concepts freudiens et lacaniens, elle entreprend une sorte de voyage dans l'espace et dans le temps au pays des maladies de l'âme et de la souffrance humaine. A la fois pédagogique, intuitif et brillant, Les Révolutions de l'inconscient est l'un de ces livres essentiels qui résume les réflexions et l'engagement de toute une vie et porte en filigrane une curiosité insatiable pour tout ce qui touche à l'Humain. --Xavier Lacavalerie -- Télérama

J'entrai dans la colère pour devenir violence. D'un coup d'ongle, je tranchai la cinquième tête du Brahma qui tomba dans la boue, honteuse. Et une rumeur immense envahit l'univers. Il a tué la tête du Créateur ! Il a coupé la cinquième tête ! Maudit, maudit, maudit jusqu'à la fin des temps !

Les Mémoires du dieu Phallus de Catherine Clément raconte avec vigueur l'épopée divine, sensuelle et transformiste du dieu Shiva... et nous explique pourquoi les vrais ascètes prennent leur nourriture dans une calotte crânienne.

Verve, raideur et érudition pour cette épopée enlevée de la cosmogonie indienne.

En Europe, on a brûlé les sorcières jusqu'au XVIIe siècle. Elles n'étaient coupables que d'une seule chose : être femme. À la veille de la Renaissance, un pape avait proclamé que toutes les femmes étaient sorcières. Bonnes à tuer pour protéger le « membre viril » disent les textes. Toutes ces cruautés à peine balayées par la Révolution française, l'impure sorcière fut bientôt transformée en son contraire : la très pure Sainte Vierge.

Que reste-t-il aujourd'hui de ces sorcières jadis brûlées, écartelées, maudites ? Guérisseuses de choc cachées dans les campagnes, petites-filles du féminisme, activistes Femen ou membres du mouvement #Metoo, les sorcières du XXIe siècle sont libres et fières de l'être.

Romancière, philosophe, critique littéraire, essayiste, Catherine Clément n'est pas entrée en sorcellerie par hasard. Après avoir profondément aimé sa mère, une « sublime sorcière juive-russe passionnée d'occultisme et de voyance », choisissant « la raison contre sa folie », elle nous offre aujourd'hui dans un essai lumineux une réflexion pertinente sur les liens subtils qui relient misogynie, féminisme, religion et sorcellerie.

Nouveau nom ? Kolkata. Nom d’origine ? Calcutta. Civilité ? Incertaine. Nationalité ? Double : anglaise, indienne. Date de naissance ? 1690. Vous voyez, j’ai l’air décatie au premier regard, je m’effrite, je m’étouffe, personne au monde n’a l’air plus vieille que moi. Mais trois cent cinquante ans, ce n’est pas considérable pour une mégapole !

En vérité, je relève officiellement de la communauté des Anglo-Indiens, privée de subsides depuis 1960. Pour en être, il faut avoir au moins un ancêtre mâle britannique. On remarque tout de suite la subtilité de la définition. La Britannitude passe exclusivement par l’homme, alors même qu’au beau milieu de mon ventre se dresse l’énorme statue de l’énorme reine Victoria, petite tête sur jupes écrasantes, bouche de veuve amère et couronne posée sur une coiffe de dentelles. Il ne faut rien croire de ce qu’on dit de moi. Calcutta, grouillante misère du monde, Calcutta bidonville, Calcutta déchet puant de l’humanité, Calcutta qui rend raciste n’importe quel Blanc en vingt-quatre heures, ce fut écrit et publié. Par des Blancs.

Si je suis utile au vaste monde, c’est à cause du compliqué. Avec moi, rien n’est simple. Je suis anglo-indienne et communiste, maoïste et nationaliste, violemment révolutionnaire et mystique, dense et mutine, nazie et libertaire, je m’appelle Contradiction.

Théo, l'adolescent guéri par un voyage initiatique à travers les religions du monde, a maintenant vingt-six ans. Médecin humanitaire, il est aussi un écologiste convaincu. Les hommes, la Terre : même combat. Une terre qui est fatiguée et dont les habitants souffrent. En compagnie de l'inénarrable Tante Marthe, Théo part sur les sites les plus malades de la planète. Et dans sa quête de connaissances, il rencontre le plus précieux des dons, le plus fragile : l'amour.

Le sang du monde est la suite du précédent roman de C.C., le voyage de Théo.

Description

Présentation de l'éditeur

Pour un tiers de l'humanité, les dieux sont bien vivants. Ils sont capricieux, charmants, colériques, voyous, de grands enfants. En Inde, trois cent millions de dieux et de déesses copulent et combattent avec une joyeuse frénésie; en Afrique, génies, djinns, vôdouns enracinent les humains à leur sol et pourtant, la traite négrière les a fait voyager jusqu'aux Amériques; en Chine, un héros bâtisseur boite pour avoir sacrifié la moitié de son corps au Fleuve Jaune?Je les aime depuis mon enfance. Outre la Grèce et Rome, j'ai choisi celles et ceux que je préférais dans les cinq continents, au Japon, en Sibérie, en Australie, au Nunavut, aux îles Samoa, et j'ai même ajouté quelques cruelles divinités aztèques à faire douter de l'espèce humaine. J'aime les dieux parce qu'ils sont novateurs: Zeus et Shiva pratiquent les procréations assistées, le changement de genre, le devenir animal, tantôt pluie tantôt pierre, cygne ou ascète lubrique. Chez les déesses, le lait maternel traverse les étoiles, la crasse fait merveille, le sang fait des enfants et une langue tirée tue. Quoique?. A regarder de près notre Dieu singulier, qu'il s'appelle Adonaï, Jésus ou Allah, les dieux soi-disant morts ou présumés lointains leur ont inoculé un peu de leurs substances. C'est à quoi servent les déesses et les dieux: ils font chair, ils donnent corps. Dieu est mort ? Pas du tout. Les dieux non plus.

Qui est le docteur Schütz, pauvre réfugié allemand, qui arrive à Paris à l’automne 1938 quand les lois du Reich nazi interdisent sa profession aux Juifs ? Raymonde, jeune pharmacienne et mère de la narratrice, lui vient en aide jusqu’à ce que, les soldats allemands occupant la moitié du pays, il révèle sa véritable identité. Cet antinazi convaincu se portera au secours de la famille juive de notre autrice. Et, malgré tout, la tragédie se noue au fin fond de la France collabo.

Dans ce roman vrai, Catherine Clément, plus vive que jamais, fait souffler le grand vent de l’Histoire. Autour des vies sauvées ou perdues de ses proches, elle brosse à grands traits les mille événements du drame absolu qui se joue alors dans l’Europe entière. Tout en faisant œuvre de mémoire, elle nous donne à lire ses pages les plus intimes.

Catherine Clément nous fait redécouvrir la France prérévolutionnaire et le chaos politique qui a suivi à travers une figure féminine forte et émouvante.

Un plan audacieux pour libérer son mari.

Grande, bien bâtie, assez jolie malgré une tache de vin sur la joue qui la désespère, Léonore Doazan, fille d'un riche fermier général à Paris, se laisse marier par son père à seize ans. Son époux revient d'Amérique, où il a combattu aux côtés de La Fayette.

René de Semblançay est un noble ruiné, un beau garçon de vingt trois ans doté d'idées progressistes. Les Semblançay s'installent dans le village qui porte leur nom, près de Tours. Quand la Révolution éclate, René de Semblançay rêve d'une monarchie parlementaire à l'anglaise. Il change d'avis quand Louis XVI quitte Paris pour rejoindre les Prussiens, ennemis de la France, et s'engage volontairement dans l'armée républicaine, qui sera victorieuse à la bataille de Valmy.

La République est née. Malgré ses titres de noblesse, René ne se sent pas menacé on n'ira pas arrêter un ancien de Valmy ! Léonore, elle, est follement inquiète. Il ne fait pas bon porter le nom d'une grande famille de la noblesse. En 1793, quand la Terreur s'installe, René est emprisonné sans jugement. La guillotine menace. Léonore de Semblançay va alors mettre en place un plan audacieux pour libérer son mari.

A travers l'histoire émouvante de Léonore, Catherine Clément déploie une fresque historique, de la France prérévolutionnaire à la monarchie de Juillet.

Séminaire dirigé par Maria Antonietta Macciocchi, avec la participation de Laura Betti, Christine Buci-Glucksmann, Italo Calvino, Catherine Clément, Roger Dadoun, Jean-Paul Dollé, Alain Finkielkraut, Enrico Groppali, Pierre Mertens, Alberto Moravia, Geoffrey Nowell-Smith, Marcelin Pleynet, Antonio Prete, Anna Rocchi Pullberg, Donald Ranvaud, Peter Schneider, Enzo Siciliano, Philippe Sollers, François Wahl ; précédé de “Esquisse pour une biographie de Pasolini” par M. A. Macciocchi.

Voici plus de quinze ans que les proches de Sophie Toscan du Plantier attendent la vérité sur son assassinat et que justice lui soit rendue. Dans ce livre de la dernière chance, à la veille de la réouverture de l'instruction de l'affaire en France, ils entendent relancer l'appareil judiciaire en apportant un nouveau témoignage qui accable le principal suspect de l'affaire : Ian Bailey, un voisin de la famille Toscan du Plantier en Irlande.

Sans sensationnalisme, Ils dénoncent la négligence dont a fait preuve la justice irlandaise - depuis l'arrivée tardive du médecin légiste sur la scène de crime (30h après la découverte) jusqu'au refus par la Cour Suprême d'Irlande d'exécuter le mandat d'arrêt européen émis à l'encontre de M. Bailey - et l'inertie de son équivalent français.

Un homme est pourtant désigné comme le coupable et plusieurs témoignages l'accablent. Pire, trois témoins certifient avoir entendu de sa bouche des aveux. Malgré cela, cet homme demeure libre.

Grace à la détermination des membres de l'ASSOPH, un nouveau témoignage leur est parvenu qui relance l'espoir d'une mise en cause de Ian Bailey. Ils font à travers ce texte bref, vif, aussi dense qu'un coup de point, ce que la justice leur a jusque-là refusé : l'examen attentif et rigoureux de l'ensemble des pièces du dossier.

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