Catherine Clément
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Note moyenne : 7.64/10Nombre d'évaluations : 80
0 Citations 54 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
On plonge dans la cosmogonie hindoue en découvrant page après page la vie du dieu Shiva. Un récit au cœur de la spiritualité de l’Inde en compagnie du dieu primitif et créateur qui évolue au fil des chapitres d’abord sous l’impulsion de sa rencontre avec d’autres dieux puis aux contacts des êtres humains. Un texte puissant qui donnerait presque au lecteur la foi en ce dieu incarnant la vie et la mort à travers son histoire.
Afficher en entierUn livre que j'ai trouvé affligeant malgré mon intérêt pour les récits de voyages et de cultures autres. Il n'est qu'un pretexte à une "histoire des religions ", vaguement romancé. J'avais cru choisir un roman, je me retrouve avec un livre scolaire. Tant pis.
Afficher en entierUn livre que les professeurs devraient faire lire à leurs élèves.
Afficher en entierC'est un roman original de par sa composition : j'ai eu l'impression d'une mosaïque avec des scènes précises, suivi de silence sur le personnage, des scènes subjectives. Un roman quasiment sans dialogue, avec peu de parole.
L'amour, la jalousie, la peur, l'envie, la haine se vivent mais ne se disent pas avec des mots mais avec des actes.
Un texte et une écriture poétique qui pousse au paroxysme les sentiments.
Afficher en entierRendez-vous dans un univers immersif, où vous allez à la rencontre des différentes cultures, religions, et personnages à travers le monde. 🌼
On va rencontrer les deux protagonistes, Théo et sa tante Marthe. Théo, jeune adolescent, vient d’apprendre qu’il souffre d’une maladie incurable et que ses jours sont comptés. Marthe, grande voyageuse, décide d’emmener Théo visiter le monde qu’il n’a jamais découvert en dehors de ses livres. Un magnifique rite initiatique des cultures. 🌺🌍
Tout y est passé, de celle que l’on connaît à celle que l’on n’a jamais entendu parler. Un roman que je trouve très complet, je pense qu'il est accessible assez jeune. L’écriture est simple et fluide. Beaucoup de critiques tournent justement sur cet aspect peu réel de l’histoire où Théo voyage sans difficulté, sans problème d’argent, sans problème d’adaptation aux différentes cultures. Mais je trouve que ce n’est pas un problème, le but de ce livre pour moi était de nous initier à toutes les cultures et de comprendre pourquoi elles sont différentes entre elles, d’où proviennent-elles à l’origine. Je trouve que c’est justement l’atout majeur de ce livre. Très complet sur beaucoup de thématique, il m’a peut-être perdu une ou deux fois dans les développements, mais ça n’enlève rien à la beauté de l’histoire. ☺️ .
Une histoire assez longue quand même, mais qui émeut plus d’une fois. Je ne pense pas avoir retenu tout le contenu du livre, mais j’en ressors grandie quand même. Une belle découverte pour ma part.
Afficher en entierAttention : ce texte comporte des descriptions précises de sévices physiques auto-infligés et infligés par des hommes sur des femmes.
Un livre intéressant par ses choix de forme et de contenu.
Il se présente à la fois comme relativement accessible (il ne nécessite pas de connaissances universitaires), touchant à un thème populaire (d'une part pour les enjeux féministes, d'autre part pour la littérature fantastique) et présente des données assez poussées historiquement, dont on n'entend pas parler tous les jours.
Le travail sur la figure de la sorcière au sens large (non seulement celle qui est nommée comme telle, mais aussi celles et ceux dont les pratiques touchent au surnaturel) dépasse les habituels poncifs - partiellement erronés - sur la sorcière "médiévale" et l'inquisition. Il est très intéressant de voir comment cette figure de la sorcière/de la femme hystérique interagit avec les institutions religieuses, les groupes politiques et les populations du XVIe au XIXe siècle particulièrement.
Certaines parallèles entre situations passées et présentes relevant des opinions de l'autrice m'ont parfois parus superflus (voire, de mon point de vue, mal placés) mais c'est le seul bémol à noter.
Afficher en entierSi vous vous intéressez à la spiritualité et à la culture indienne, ce livre est vraiment passionnant, bien écrit, il résume bien les mythes indiens qui, comme l'explique l'ouvrage, vivent et évolue tous les jours en Inde.
Une des meilleurs livres pour découvrir l'essentiels des dieux et mythes indiens. !
Afficher en entierLéonore ou l'amour conjugal est une nouveauté automnale du catalogue des Éditions de L'Archipel que j'étais bien curieuse de découvrir au vu de son résumé. Mais malheureusement, ça ne l'a pas vraiment fait avec moi.
Ce n'est ni plus ni moins qu'un résumé de l'Avant-Pendant-Après Révolution Française que l'on découvre à travers le personnage de Léonore quand j'aurais voulu plutôt l'inverse : cette partie de l'Histoire en trame de fond et la vie de Léonore sur le devant de la scène. Au final, on sait très peu de choses de la vie de Léonore. Certes, les hommes liés à elle ont eu à faire de près ou de loin à ces événements cruciaux mais je voulais avoir son ressenti, connaître justement sa vie au quotidien, les difficultés rencontrées... Léonore nous raconte juste les événements tels qui surviennent, nous dépeignant les événements clés, les dates importantes, les personnages moteur comme le roi Louis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, Robespierre..., et l'autrice tisse des liens avec ses personnages pour qu'ils s'inscrivent dans cette partie. Si je voulais vraiment découvrir cette période de notre Histoire, j'aurais pu prendre directement un livre historique sur le sujet (livre très détaillé et documenté d'ailleurs que j'ai en ma possession). Ce n'était donc pas ce que je recherchais. Néanmoins, j'ai tout de même apprécié les 100 dernières pages où j'étais plus prise dans l'intrigue, dans les événements car Léonore était plus impliquée ! C'est là d'ailleurs où le titre prend tout son sens au vu de ce que le personnage féminin a dû faire pour retrouver et faire sortir son mari de prison, mari qu'elle aimait _ d'où l'amour conjugal mais d'un autre côté, Léonore trouva aussi l'amour passionnel, avec un autre homme plus jeune. Et sans compter que Léonore ou l'amour conjugal est en réalité un opéra comique dont on doit la musique à Pierre Gaveaux en 1798, qui inspirera également Fidelio de Beethoven ! J'ai dû aller moi-même chercher l'info par curiosité et je trouve ça plutôt sympathique de s'être inspirée de ce morceau pour écrire un roman, une fiction tout autour. C'est un bon point. Autre aspect que j'ai apprécié, l'évolution de la relation de Léonore avec son époux René, graduelle mais encore une fois, trop au second plan.
Je n'ai pas spécialement adhéré au style d'écriture et cela a provoqué des phases d'ennui, où je commençais à décrocher. C'est écrit à la première personne et c'est ce que je préfère généralement dans les romans, mais comme Léonore est tellement secondaire, je ne me suis pas attachée à elle.
En bref, ce n'est aucunement mauvais mais je suis restée hermétique à cette lecture, ayant bien failli l'abandonner si elle n'avait pas été aussi courte. Ce roman n'était tout simplement pas fait pour moi, n'est pas ce à quoi je m'attendais et je n'en garderais pas de souvenirs impérissables. Mais nul doute qu'il trouvera son public !
Je remercie tout de même Mylène et les éditions de L'Archipel pour leur confiance et l'envoi de ce roman.
Afficher en entierTrès (trop?) dense historiquement mais pas inintéressant!
Afficher en entierCe roman m'a tout de suite intéressée lorsque je l'ai vu la première fois. Cette couverture présageait un roman historique, et le résumé me l'a confirmé. C'est un genre que j'aime beaucoup. Grâce à des personnages et à leurs vies fictives, des moments historiques sont retracés permettant ainsi de s'enrichir sur l'Histoire avec un grand H.
Et ici, comme le titre l'indique, j'ai suivi Léonore pendant une période de notre Histoire très mouvementée, la révolution française. Léonore est une jeune fille de quinze ans lorsque son père lui annonce qu'elle va se marier. Elle refuse catégoriquement mais lorsqu'elle rencontrera son promis, le comte René de Semblançay, elle changera d'opinion. C'est un jeune homme charmant, et surtout il ne force pas Léonore, et la laisse libre de ses choix. La révolution va bouleverser leurs vies. René de Semblançay aimerait une monarchie à l'anglaise, avec une assemblée constitutionnelle. Mais rien ne va se passer de cette façon, comme chacun le sait. Il va vite changer d'avis lorsque le roi fuit Paris. C'est ce qui va être le déclencheur de la descente aux enfers de ce dernier. On suit donc le couple pendant cette période trouble. Ils arriveront à passer entre les mailles du filet grâce à leurs relations, jusqu'au jour où René est emprisonné. Avec l'aide de leur ami Nicolas et d'autres personnes, Léonore va se mettre en tête de libérer son mari, elle va user de subterfuges pour arriver à l'approcher. Y arrivera-t-elle, ça je vous laisserais le découvrir.
J'ai aimé suivre Léonore, même si à mon avis, le personnage principal de ce roman est la révolution en elle-même. Le côté historique est très présent. En même temps, à cette époque, la révolution était omniprésente dans l'esprit de chacun, que ce soient ceux qui se battaient pour leur délivrance, ou ceux qui subissaient. Léonore et René passent au second plan. L'accent n'est pas porté sur leur couple ou leur histoire d'amour, elle est abordée, mais c'est surtout leur engagement politique qui est le plus présent. J'ai tout de même trouvé cela très intéressant. Je connaissais cette période pour l'avoir étudiée pendant mes années scolaires, mais pas aussi précisément qu'avec ce livre. J'ai par exemple appris que si le roi ne s'était pas enfui vers la Prusse, il ne serait sûrement pas mort, surtout s'il avait accepté un régime comme en Angleterre. Et cela sûrement à cause d'une femme, la reine Marie-Antoinette, qui voulait rejoindre sa famille. Mais bon, comme on dit, avec des Si, on referait le monde.
En tout cas, une chose est sûre, on sent l'amour de l'autrice pour l'Histoire. Elle raconte précisément, avec plein de détails. Elle retranscrit très bien la vie de ces moments là au travers de Léonore et René. J'ai aimé suivre ces deux personnages, les voir évoluer, prendre des positions, j'ai bien eu souvent peur pour eux, à juste raison d'ailleurs. Je me suis attachée tout de même à eux, et j'avais envie qu'ils s'en sortent. Cet attachement est renforcé par le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier. Ce "je" m'a mise dans la peau de Léonore, j'ai pu ressentir ses sentiments et ses tourments, et vivre à travers elle tous ces événements.
J'ai lu des avis mitigés sur ce roman, c'est vrai que si vous le lisez en pensant lire une romance entre deux personnes, vous serez déçus. Car ce n'est pas le sujet le plus important. Même si le couple évolue également. Le livre court jusqu'en 1805, dans les débuts de l'Empire. Et, en lisant le dernier chapitre, je me suis demandée si une suite serait envisagée par l'autrice. J'ai trouvé que le final était un peu abrupt. Et que cela allait beaucoup trop vite par rapport au temps pris pour développer tout le reste. C'est mon seul point négatif sur cette lecture.
Je découvre Catherine Clément avec ce livre, qui a pourtant écrit une soixantaine d'ouvrages. J'ai aimé son style, sa façon de raconter l'Histoire, de décrire les scènes sans trop alourdir le rythme. La lecture s'est faite facilement, c'est bien moins rébarbatif qu'un livre d'histoire des écoles. Et c'est ce qui m'intéresse dans ce genre de romans, apprendre tout en me divertissant. J'ai aimé découvrir la vie de Léonore, j'ai appris de nouvelles choses sur cette période de notre Histoire dont je ne me souvenais plus, et c'est parfois glaçant comme certains faits pourraient à nouveau être d'actualité, plus de deux cents ans plus tard.
Si vous aimez l'Histoire, tout en lisant la vie de personnages, suivre leurs émotions, je vous recommande donc ce roman. Je lirai à nouveau cette autrice, j'ai beaucoup aimé son style et sa façon de m'emmener dans son livre. J'ai aimé certains détails de la fin, qui rendent encore plus réels les personnages. J'aime ces romans qui me poussent à aller plus loin, à chercher des informations sur le net. J'ai ainsi écouté "Fidelio" de Ludwig Van Beethoven d'une manière différente
Afficher en entierOn parle de Catherine Clément ici :
2010-06-07T13:32:42+02:00
2010-01-29T19:02:56+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Catherine Clément
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Seuil : 8 livres
Points : 5 livres
Grasset : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Calmann-Lévy : 2 livres
Odile Jacob : 2 livres
Gallimard : 2 livres
Editions du Panama : 2 livres
Biographie
Philosophe et romancière française
[Philosophie]
Née à Boulogne-Billancourt le 10 février 1939
Passant son enfance en compagnie de sa grand-mère chrétienne, Catherine Clément est privée de ses grands-parents juifs, assassinés à Auschwitz en 1944. Elle intègre l'Ecole normale supérieure en 1959 et a comme répétiteurs Michel Serres et Ferdinand Alquié. Agrégée de philosophie à 22 ans, elle devient l'assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne. Sa rencontre en 1962 avec Claude Lévi-Strauss l'influence de manière décisive. Catherine Clément lui consacre son premier essai en 1970, et l'un de ses derniers, en 2002. Détachée du CNRS, elle participe entre autres à des documentaires de télévision à l'ORTF, aux côtés de Josée Dayan et Charles Brabant. C'est en 1976, après douze années passées à l'enseignement supérieur, que Catherine Clément demande un congé, horrifiée par les conditions de travail dans les amphithéâtres. Elle entre alors au quotidien Le Matin comme chef de rubrique culture et réalise par ailleurs de grandes interviews, notamment le dernier entretien avec Jean-Paul Sartre, et un entretien avec Claude Lévi-Strauss et François Mitterrand. Nommée en 1982 au ministère des relations extérieures, Catherine Clément est à la tête de l'AFAA et chargée de la diffusion et de l'accueil de la culture française à l'étranger. A partir de 2002, Catherine Clément dirige également l'université populaire du Quai Branly.
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