Caza
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 5.86/10Nombre d'évaluations : 7
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
De nouvelles scènes de la vie de banlieue chère (?) à Caza avec, si cela est possible, un graphisme encore plus somptueux, des couleurs plus violentes et des histoires plus délirantes.
Il y a toujours la même population de base dans ses "hachélèmes" de banlieue, et cette fois un très monstrueux homo-détritus qui n'a rien à envier à la créature des marais de Len Wein et Bernie Wrightson, quelques voyages en d'autres temps et en d'autres espaces, intérieurs pour la plupart, et surtout des balais, beaucoup de balais, pour cogner au plafond, quand il y en a un.
(extrait de l'année 1978-1979 de la science-fiction et du fantastique)
Afficher en entierDans ce quelconque "hachélème" de banlieue, tous les soirs, c'est la même histoire ! Ça commence vers dix heures.
Au moment où comme il se doit, Yvonne et Marcel Miquelon vont se coucher.
Monsieur Miquelon s'apprête à s'endormir, et puis voilà que, comme de coutume ... ça recommence !
Encore du bruit au plafond ! ...
"Accroche-toi au balai" est le deuxième tome des "scène de la vie de banlieue" peintes et racontée, au milieu des années 70, par Caza, dans "Pilote".
L'album contient neuf superbes histoires inclassables :
"Enco'e du b'uit au plafond", "Homo détritus", "Concorde", "Toujours du bruit au plafond", "La chute d'une tour", "Envoûtement à l'escalier C", "Le dernier tap-tap au plafond", "Dessombre" et "La planète d'angoisse".
L'ensemble, bien qu'original et inclassable, pourrait se définir comme de la science-fiction de banlieue !
C'est un mélange malicieux et intelligent d'humour, d'horreur, de merveilleux, et de S.F.
Caza, qui a pour voisins Yvonne et Michel Miquelon, en est le personnage central.
Le dessin est splendide.
Son découpage lui imprime un rythme soutenu.
Le coloriage y a une place prédominante.
Il est fait d'ombre et de lumière.
Il est parfois sombre, parfois fait de couleurs éclatantes.
L'ensemble laisse éclater un psychédélisme très "seventy".
C'est avant le dernier tap-tap au plafond", qu'il faut découvrir ce magnifique album.
Allez Louillat pom pom pom Gloriat et youpi youpi ...
Afficher en entier"Scènes de la vie de banlieue" est le premier tome d'un triptyque éponyme.
Il sera suivi de deux autres albums : "Accroche-toi au balai, j'enlève le plafond" et "L'hachélème que j'aime".
Caza se met en scène.
Caza sait mieux que personne ajouter de la couleur et de la poésie à sa banlieue.
Le secret de Caza semble être dans ses lunettes !
A moins qu'il ne soit dans son imaginatif et talentueux coup de crayon.
Ce premier opus de la série contient neuf superbes histoires :
"Romance", "Pavillon noir", "Du bruit au plafond", "Le troupeau aveugle", "Un soir ...", "Metropolitain Opera", "Hachélème blues", "Ultra non violence" et "L'archélème".
C'est dans le journal "Pilote", celui qui, il y a quelques années, s'amusait à réfléchir, que Caza nous a, pour la première fois, invité dans l'Hachélème qu'il aime.
"Scènes de la vie de banlieue" est la reprise de planches qui y sont parues dans les années 70.
Le rêve est le principal ingrédient de ce délire plein d'intelligence, d'humour et de non-conformisme teinté de contestation.
Le découpage des planches est audacieux.
Il ajoute à l'originalité de l'album.
Le dessin est magnifique, soigné et très coloré.
La lecture de ces quelques "scènes de la vie de banlieue" fait forcément du bien !
Elle fait entrer de la couleur et de l'air frais dans nos vie parfois un peu grises ...
Afficher en entierC'est terriblement long à démarrer. Le texte a l'air d'avoir été écrit dans les années 60 ou 70 tant il est halluciné (comme écrit sous psychotropes) alors qu'il se veut lyrique. L'histoire ne commence à avoir de l'intérêt qu'une dizaine de pages avant la fin.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Caza
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Delcourt : 8 livres
Soleil : 5 livres
Dargaud : 3 livres
Le Pythagore : 3 livres
les Humanoïdes Associés : 2 livres
Mosquito : 1 livre
Humanoïdes Associés : 1 livre
SIRENE : 1 livre
Biographie
Fils d’André Caza, caricaturiste sportif (1911-2003), et d’une mère professeur de dessin, elle-même fille du peintre Pierre-Gaston Rigaud et sœur du peintre de la Marine Jean Rigaud, il passe son enfance dans la région parisienne et son adolescence en Haute-Savoie.
À 18 ans, il remonte à Paris et devient apprenti chez un affichiste, puis il est graphiste publicitaire indépendant.
Après 10 ans passés dans la publicité, il décide en 1968 de s’orienter vers la bande dessinée et l’illustration de science-fiction. En 1970 paraît Kriss Kool, bande dessinée de SF psychédélique marquée par l’influence combinée de Jean-Claude Forest (Barbarella) et du pop-art (Guy Peellaert avec Jodelle et Pravda).
Il quitte Paris pour s’installer dans les Cévennes, et dans les années 1970, il partage son activité entre des illustrations et couvertures pour diverses publications des Éditions OPTA et des histoires courtes dans le magazine Pilote (Contes hystériques, Le Caillou rouge…)
Caza au Festival "O tour de la bulle, de Montpellier en septembre 2008
En 1974, il commence à illustrer la collection de livres de poche J’ai Lu SF, pour laquelle il produira des couvertures de grands classiques de l’heroic fantasy : Catherine Moore, Abraham Merritt, Leigh Brackett, etc.
Lorsque paraît Métal Hurlant en 1975, il fournit à ce magazine des histoires de SF à tendance mythologique (Sanguine, L’Oiseau poussière). Son travail est alors basé sur le noir et blanc, il l’abandonnera petit à petit pour un travail en couleur plus pictural (Arkhê, Axolotls).
Dans Pilote, il se met en scène dans Scènes de la vie de banlieue. Ces chroniques, basées sur une satire acerbe de la vie moderne et sur l’intrusion du fantastique dans le quotidien, l’opposent à son voisin, le Français moyen.
Dans les années 1980, il s’installe dans la région de Montpellier. Se consacrant définitivement à la science-fiction, il entame dans Pilote les histoires courtes qui constitueront L’Âge d’ombre. Pour Les Humanoïdes Associés, il fournit la matière du recueil Laïlah où des thèmes mythologiques sont revisités par la SF et l’érotisme.
Dans le même temps, il participe à des portfolios collectifs, illustre Robert Escarpit, publie Mémoires des écumes (spectacle, album, film et disque). Il s’essaye aussi aux décors et costumes de théâtre pour une pièce de Victor Hugo.
De 1985 à 1987, il travaille avec René Laloux au film d’animation Gandahar d’après le roman de Jean-Pierre Andrevon, ainsi qu’à un court-métrage Comment Wang-Fô fut sauvé d’après les Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar.
À la fin des années 1980, il continue à dessiner des couvertures pour J’ai Lu (Les robots et le cycle d’Elijah Baley par Isaac Asimov1) et illustre Skaith, de Leigh Brackett. Parallèlement, il se lance dans un nouveau domaine d’illustration, celui du jeu de rôle (Simulacres, L’Appel de Cthulhu) et du jeu vidéo (Kult).
Dans les années 1990, il se consacre principalement à une longue série en bande dessinée : Le Monde d'Arkadi ou Chroniques de la terre fixe. Il produira également, en tant que scénariste, une série d’heroic fantasy à tendance humoristique, Amiante, dessinée par Patrick Lemordan. Il réalise aussi de nombreuses couvertures pour les romans de science-fiction des éditions J'ai lu.
En 1993, la Maison d'Ailleurs d’Yverdon-les-Bains (Suisse), musée européen de la science-fiction et de l’utopie, lui consacre une exposition rétrospective. Le festival Utopia 2000 en fait autant.
Le film d’animation Les Enfants de la pluie, tiré d’un roman de Serge Brussolo et réalisé par Philippe Leclerc, sort en 2003, avec une musique de Didier Lockwood. Caza en est le co-scénariste et le concepteur graphique.
Le 17 mars 2010, il illustre "Urbite et Orbite" pour le Siné Hebdo.
En février 2011, il illustre les pages intérieures de La Chute du Géant Mauve pour l'univers Manga BoyZ.
Afficher en entier