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Toutes les séries de Charles Williams

2 livres
56 lecteurs

Ah ! ça, pour un été, c'était un fameux été ! Comme dit Pop ( Pop, c'est papa), les fermes, c'est fortifiant, et pour ce qui est d'en trouver plus fortifiante que celle à mon oncle Sagamore, on peut chercher. Il y avait un lac où on pouvait attraper des pissons vivants, j'avais un chien, et puis il y avait tous les chasseurs de la pins avec leurs mitraillettes, et aussi Miss Harrington. Elle était rudement gentille et c'est elle qui m'a appris à nager. Miss Harrington ? Eh bien ! C'est elle qu'avait le liseron qu'a été la cause de tout ce raffut...

Tous les livres de Charles Williams

Sewell est grand, costaud, tout en nerfs et puissance concentrée. C'est un homme précis, élevé à la dure dans les campagnes du Sud. Il est aussi l'ennemi public numéro un de toute une région et ne reculera devant rien pour gagner sa liberté et remettre la main sur sa femme. Celle-ci, Joy, belle et froide comme une photo sur papier glacé, reste prête à tout pour un peu d'amour et beaucoup d'argent. Mari et femme... Deux félins pour un compte à régler dans un décor tout droit sorti de Steinbeck. L'Amérique profonde laisse transpirer sa misère dans les pages de ce qui restera, dans l'œuvre de Charles Williams, le pendant tragique de Fantasia chez les ploucs. Un classique.

En lune de miel, Ingram et Rae naviguent sur l’océan Pacifique, mais un calme plat immobilise leur voilier. Un canot s’approche, mené à la rame par un jeune homme à bout de force. Il raconte que son équipage est mort d’une intoxication alimentaire et que son yacht est en train de couler. Méfiant, Ingram décide d’aller inspecter le bateau en détresse. Là, une très mauvaise surprise l’attend, surtout quand il s’aperçoit que son propre voilier a levé l’ancre. Sans radio et sans mazout, il ne peut compter que sur un miracle. Ou plutôt sur la ténacité de Rae. Mais celle-ci n’en mène pas large non plus.

Le jour où Barnev Godwin encaisse trois billets de vingt dollars tachés de rouille, il ne se doute pas qu'il vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage. Le F.B.I., soli épouse trop riche, la naïve Jewell Nui-ni et son mari jaloux, mais aussi la cupidité et la bêtise, tout semble vouloir faire échouer ce qui aurait pu être un beau coup, un très beau coup...

Les chefs de la police promettaient une arrestation prochaine. Si on me mettait la main dessus, j'y avais droit ! J'avais tué un inspecteur et ridiculisé la police pendant quatre jours. Le journal ne parlait d'aucun autre suspect. Pour les flics, il n'y avait aucun doute, c'était moi le coupable. Il ne leur restait qu'à me mettre la main dessus pour considérer l'affaire comme classée, et il n'y avait entre eux et moi qu'une fille que mon histoire distrayait de son ennui.

Que se passe-t-il dans la tête des gens qui donnent des coups de téléphone anonymes ? La voix que j'entendais était celle d'une femme, et elle m'accusait tout bonnement d'avoir assassiné son petit ami par jalousie.

- " Quelqu'un a perdu un briquet chez lui. Un briquet plaqué or avec des initiales de fantaisie F et W. C'est un Dunhill. Ça ne vous rappelle rien ?"

Elle raccrocha. Je frissonnai. Le briquet qu'elle venait de décrire était celui de Frances, ma femme.

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Propriétaire d'une grosse agence immobilière, John Duke Warren est marié avec Frances, qui dirige une boutique de mode mitoyenne avec le magasin d'articles de sports de Dan Robert. Un matin, on retrouve celui-ci mort chez lui. Une voix charitable téléphone alors à Warren pour lui révéler que sa femme a assassiné Robert dont elle était la maîtresse. La correspondante mystérieuse précise que Frances a égaré son briquet chez la victime. Peu après, l'agent immobilier retrouve sa femme et une violente dispute éclate, interrompue par l'arrivée d'un policier qui demande à Warren de se rendre au commissariat. Celui-ci, en rentrant chez lui une heure plus tard, découvre le cadavre de son épouse.

Sur le thème désormais classique de l'individu accusé d'un meurtre qui tente de prouver son innocence, l'auteur de Fantasia chez les ploucs réussit une fois encore à bâtir une machination minutieuse qui inspira un superbe film à François Truffaut. Mais ce récit vaut aussi et surtout parce qu'il figure parmi les plus optimistes de l'auteur. En effet, son protagoniste, un homme ordinaire et honnête, réussit à se sortir d'un véritable guêpier grâce à l'aide d'une femme amoureuse de lui. Captivant et sans faille, par un maître du genre.

Un naufragé, un navire battant pavillon panaméen, de drôles de passagers, dont deux femmes. Une traversée sans histoires, jusqu'au jour où un passager en tue un autre, dans un accès de folie. Mais le meurtre semble trop parfait pour deux témoins. Ils ont l'impression que se déroule, devant leurs yeux, un scénario criminel qui ne cesse de s'emballer. Et lorsque le feu éclate à bord, les passions et la violence explosent également, transformant le bateau en un lieu clos infernal. Autour des hommes qui s'entretuent, la mer profonde et bleue...

L'avant-dernier roman de Charles Williams qui s'est suicidé en mer en 1974.

" Un monde de paysans durs au mal, où les seules distractions sont la chasse et la distillation clandestine de whisky. Un monde qui serait simple, et même hospitalier, s'il n'y avait Angelina, belle comme le diable, les formes épanouies sous une méchante robe de coton, un défi permanent au fond des yeux. Lee, séducteur impénitent, désœuvré et veule, n'y résiste pas. Et la violence éclate avec la soudaineté d'un orage trop longtemps contenu...

Dès qu'il avait pris connaissance du message, il était remonté d'Amérique du Sud, le plus vite possible. Il aurait pu se raser entre deux avions à Miami, mais il avait passé son temps dans une cabine téléphonique étouffante à donner des coups de fil longue distance, n'arrêtant pas de glisser des pièces dans une fente, posant sèchement des questions à des milliers de kilomètres, tandis que grandissait la boule glacée de la peur qui lui nouait le ventre. Le troisième jour après son départ de la jungle péruvienne, il montait les marches du poste de police de Waynesport, où sa soeur était incarcérée pour le meurtre de son mari. Il lui restait à prouver son innocence... Mais toute la ville était déjà contre lui.

Un suspense inédit de l'auteur de La Fille des collines.

Madox, un vagabond pas vraiment recommandable, arrive dans une petite ville paumée du Texas où il se trouve un emploi de vendeur de voitures. Mais pourquoi s’échiner ainsi, alors que la banque locale paraît si vulnérable ? Comme si de telles idées ne suffisaient pas à risquer de lui attirer des ennuis, Madox se sent vite tiraillé entre deux femmes dont l’une est merveilleusement innocente et l’autre dangereusement torride. Très vite, les nuages s’accumulent au-dessus de lui.

Quand un faisan rencontre un autre faisan, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires de faisans...

Encore s'ils se bornaient à parler boutique, il n'y aurait pas de casse, mais voilà : Wolford Charles s'associe avec Mike Judd, pour escroquer Goodwin, qui se fait royalement empaumer, Charles laisse tomber son associé, qui le rattrape, le fait cracher, quand quelqu'un intervient inopinément et roule tout le monde...

Mais pas du tout comme on pouvait s'y attendre...

Dans mon rêve, elle agite trois doigts de la main gauche, continue à se baguenauder dans la rue, me dépasse puis disparaît, tandis que je reste bloqué dans la voiture, au milieu de la circulation, en plein midi, dans une ville de quatre cent mille habitants où deux cents policiers attendent que je mette un pied dehors pour me sauter dessus. Et c'est alors que je me réveille. Hurler ? Il y a de quoi !

" Le second, un vieux marin au visage buriné, avança vers le réchaud à essence, tâta de la main la cafetière posée sur l'un des brûleurs. Le métal était tiède. Moins d'une heure plus tôt, quelqu'un se trouvait encore à bord. " Dans le voilier intact trouvé dans le golfe du Mexique par un pétrolier, traînent deux gobelets, un habit de femme, un sac ouvert bourré de billets de banque... Que s'est-il passé ? On ne le saura jamais. Le capitaine responsable de cette découverte donne l'ordre de reprendre la route avec, entre les mains, le carnet de bord du voilier ouvert à la première page... jamais en quarante ans de métier il ne lui fut donné de lire pareille histoire. Un récit splendide et terrifiant débuté par un matin tranquille sur le bord d'un quai... L'un des chefs-d'œuvre de Charles Williams.

J'étais grand, rapide et habile. Je me faisais plus de fric en un an comme professionnel du rugby qu'un type moyen s'en fait en dix. Eh bien ! tout cela est fini maintenant. Un salaud de chauffard m'a embouti et esquinté les pattes. Un accident, peut-être bien... Mais je n'en crois rien. N'empêche que le gars qui conduisait et qui seul connaissait le fin mot de l'histoire, est mort.

Elle parla pendant plus d'une demi-heure et quand elle eut fini, j'étais heureux que ce ne fût pas moi qu'elle détestait. Chapman n'avait pas une chance de s'en tirer. Son plan était diaboliquement ingénieux, et il était mortel. Je ne voyais nulle part le moindre défaut. Personne ne saurait jamais qui l'avait assassiné. Et lorsqu'il disparaîtrait, elle serait à Thomaston, à plus de mille kilomètres de là.

Le téléphone retentit. Sa sonnerie eut sur la jeune femme un effet surprenant. Elle s'était pétrifiée, comme si elle avait reçu une giclée d'eau glacée dans le dos. La sonnerie se prolongeait, aiguë, insistante ; et. lentement, péniblement, la femme allongea le bras, décrocha.

- Magnolia Lodge, annonça-t-elle d'une voix incertaine.

Puis le sang quitta son visage. Elle vacilla, et je tendis la main par-dessus le comptoir pour la retenir, croyant qu'elle allait s'évanouir; mais elle se laissa tomber sur un tabouret, derrière elle. Elle tenta en vain de raccrocher le récepteur sur ses griffes. Alors elle le posa sur le sous-main. Il continuait à émettre des sons étouffés, mais la femme, le visage caché dans ses mains, frissonnait, sans le toucher.

Même s'il était mort foudroyé, sur une estrade, au cours d'une réunion publique, sous les yeux de dix mille témoins, personne n'aurait voulu le croire.

Alors, comment convaincre les gens qu'il avait bel et bien péri en mer, quelque part sous les tropiques, et que son corps reposait par trois mille mètres de fond ?

Il pataugeait dans le lac d'essence qui occupait le fond de la cabine quand soudain une voix retentit :

- " Lance-moi ton pétard, hé, tordu ! "

Ingram se retourna. Un malabar était adossé à l'échelle, une cigarette au bec. Il tenait à la main une allumette de cuisine qu'il était prêt à craquer sur l'ongle de son pouce. Paralysé par la surprise autant que par les vapeurs d'essence, Ingram ne répondit pas.

- " Le pétard, reprit l'autre. Sinon je fais tout sauter... "

Il n'y a pas que les chiens qu'on promène en laisse. Les hommes aussi, parfois. Tel mon père, ce cavaleur, ce vieux loup de mer, ce dure à cuire que des ordures avaient promené en laisse, jusqu'à l'assassiner, et après l'avoir soulager de toutes ses économies. Mais de quoi était faite cette laisse mystérieuse, invisible, incompréhensible ? C'est ce que je résolus de découvrir au risque de me faire piéger à mon tour.

Jack Marshall mène la vie tranquille d'un policier de province. Une femme jolie et dépensière, un boulot stable, un salaire minable que quelques pots-de-vin rendent décent, et du temps pour aller pêcher dans le bayou, une sorte de lac entre étang et fleuve. Oui, les choses iraient plutôt bien pour lui si, au fond de ce bayou, Jack n'était tombé sur une sirène blonde qui lui tourne la tête, et dont le mari violent et alcoolique, lui, est bien réel. La sirène a un nom, Doris. Elle se montre d'abord farouche, puis finit par se laisser séduire. Autant dire que ce jour-là, Jack aurait mieux fait de se casser les deux jambes, car ce coup de foudre va déclencher une véritable tornade.

Charles Williams réussit le superbe portrait d'un homme à la personnalité ambiguë. Les difficultés de la vie, sa faiblesse de caractère transforment ce brave type en criminel. Ce qui ne nous empêche pas, et là est la force de Williams, de lui conserver toute notre sympathie.

«Ah ! ça, pour un été, c'était un fameux été ! Comme dit Pop (Pop, c'est papa), les fermes, c’est fortifiant, et pour ce qui est d'en trouver une plus fortifiante que celle à mon oncle Sagamore, on peut chercher. Il y avait un lac où on pouvait attraper des poissons vivants, j'avais un chien, et puis il y avait tous les chasseurs de lapins avec leurs mitraillettes, et aussi miss Harrington. Elle était rudement gentille et c'est elle qui m'a appris à nager. C'est elle aussi qu'avait le liseron qu'a été la cause de tout ce raffut. Vous savez bien ! C'est passé dans tous les journaux…»

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