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Tous les livres de Christian Combaz

Les jeunes ambitieux se confient volontiers au premier venu, surtout s'il a dépassé la trentaine. Pour Simon Faugier, l'aventure aurait pu s'arrêter là. Or elle va beaucoup plus loin. Un confident d'un soir voit en lui une proie facile. Cet inquiétant chasseur de têtes commence par envoyer Simon chez un riche septuagénaire. Victor Wiegant lui propose un travail de bibliothécaire, puis le fait entrer comme rédacteur dans une revue d'art, dont il est le propriétaire, avant de l'associer à l'organisation d'un festival de musique, dont il est cette fois le bailleur de fonds. Simon y gagne rapidement l'amitié de cet homme chez lequel il passe la moitié de ses journées. Fascination d'un jeune arriviste pour la richesse d'un vieux bourgeois ? Pas sûr. Ce n'est pas l'argent qui fascine Simon, car il en a. Ce n'est pas non plus la bourgeoisie, car il en fait partie. C'est plutôt l'âge.

Constance a vingt-deux ans lorsqu'elle épouse Etienne de Luys à Tours en 1951.

Elle est étudiante, algéroise, d'humble origine. Etienne est auditeur à la Cour des comptes, petit-fils du duc de La Convoyère et bientôt député de la IVe République, mais le conte de fées s'arrête ici. Constance a du caractère, son époux en manque. En outre et comme on dit pudiquement, il ne sait plus très bien " où il en est " avec les femmes. Pour comble d'infortune il est affligé d'un père veuf, médecin, châtelain, dont la stature l'écrase.

Or, Constance a toujours regretté que le sien n'en possède aucune. Comme son mari, pour des raisons inavouables, la délaisse bientôt tout à fait, elle s'éprend de son beau-père : amour d'abord prudent et clandestin, mais qui finit au grand jour. Ils auront même un fils ensemble. Roman de mœurs, parfois de mauvaises mœurs, roman d'amour, mais d'un amour très singulier, ce livre s'achève, après trente ans de dîners en ville, de coups durs, de coups bas, mais aussi de bonheur, sur une évidence imprévue : Constance, femme de tête, froide, ambitieuse, a finalement renoncé à tout et vécu ce pour quoi elle semblait le moins faite : une passion.

" Je n'ai jamais connu la guerre de 14, ni la faim, ni le désespoir d'être orphelin. Je n'ai jamais été recueilli par le Boche du village. Je n'ai pas grandi dans un palais forestier bâti pour une idéale égérie qui n'y a jamais vécu. Enfant, je n'ai jamais eu de valet de chambre octogénaire qui ressemblât à l'empereur d'Autriche. À dix ans, je n'ai pas couru les chemins en compagnie d'une demi-sœur élevée dans le culte des fastes viennois. De surcroît, autant l'avouer, je n'ai jamais été pilote de chasse en Angleterre. Pourtant celui à qui j'ai prêté tout cela me ressemble, et les lecteurs qui s'étonneront de trouver, sous la plume d'un écrivain de mon âge, la confession d'un homme du sien, devraient savoir que de l'enfance à la vieillesse il n'y a que le temps d'un rêve. " Ainsi s'exprimait Christian Combaz à la parution de ce " roman de formation " chargé de romantisme allemand, dont le château évoque le monde mythique et singulier du Grand Meaulnes. Entre guerre de 14 et débarquement allié, dans une Normandie de contes et légendes, un livre de visionnaire, qui a suscité l'enthousiasme de la critique à sa sortie en 1985.

Apres la guerre à Paris, deux êtres que tout semble séparer, un restaurateur homosexuel et un juge catholique et père de famille, sont réunis par le sauvetage d'une fillette abandonnée. Pendant trente ans, cette Marianne, devenue ce qu'on appelait autrefois une "traînée", tombe dans tous les panneaux de l'époque, ruine les efforts de ses bienfaiteurs, les oblige à remonter à quelque faute originelle et finit, à force de maladresse devant la vie, par leur infliger une rédemption qu'ils ne réclamaient pas. "A ceux qu'on n'a pas aimés n'est pas seulement l'histoire d'une héroïne exemplaire, de celles que l'on n'oublie plus, c'est, en puissance, un roman auquel les historiens du XXIe siècle devront se référer pour comprendre les années 60. On voudrait résumer d'un mot tous les éloges que mérite ce livre féroce et bouleversant. On n'en trouve qu'un et on le pèse : admirable !." François-Olivier Rousseau

Franz Channing parle six langues. Il dessine, sculpte. jongle avec les ordinateurs et pilote des avions. On le réclame à Paris, à Vienne, à New York. Mais rien n'expliquerait la faveur qui l'entoure sans la faculté de prédire l'avenir....

Description

Wladimir, un petit violoniste des rues, sillonne l'Europe de l'Est et la Russie de 1995, en compagnie de son père, accordéoniste. Ils jouent devant les cathédrales. Ils dorment dans les gares. Ils connaissent la faim. Jusqu'au jour où l'un des nouveaux riches de Saint-Pétersbourg les prend sous sa protection. La suite est un conte de fées au pays de la misère et des orphelinats, mais aussi des limousines, des banquets somptueux, de la mafia la plus cruelle de la terre. L'enjeu de la fable n'est pas seulement le sort de l'enfant malade. Tous les personnages de cette histoire, le nabab, le père ivrogne deWladimir, la jeune Galina, le Commandant, la riche Américaine, attendent le salut. D'où qu'il vienne. Le lecteur franchit les océans, se retrouve, de taxis en avions privés, à New York, à La Nouvelle-Orléans, à Moscou sous la neige, le jour de Noël, pour comprendre finalement que la seule morale de la fable est le sourire d'un enfant que sa mère n'a jamais aimé.

Après le dîner je m'en fus rôder dans les couloirs.

Je croisai des passagers ivres, des vieilles dames au sourire aigu, des gens endimanchés qui se croyaient aux Caraïbes. Malgré la légèreté de mon propre vêtement je grimpai jusqu'au pont supérieur d'où l'on voyait la proue du bateau fendre la nuit glacée dans le grondement régulier des moteurs. En contournant la cheminée principale je tombai sur une voiture blanche, apparemment neuve, qui luisait entre les chaloupes.

Au-delà, les rives aveugles défilaient à toute allure, hérissées de bouleaux, bordées de courtes plages de galets chargées de troncs morts : pas une lumière, pas un fanal sous les étoiles, rien que l'immensité plate d'une forêt humide et noire qui s'étendait jusqu'aux confins de la Chine.

L'histoire de Tycho Brahé, scientifique de renom du XVIe siècle, astronome confirmé et personnage extravagant. Romancier et journaliste, l'auteur raconte sa vie et ressuscite une époque dans ce livre où la science se mêle à la magie, entre le baroque et l'allégorie.

Roman métaphysique et théâtral, La Barque de nuit décrit une journée où les masques tombent. La famille Lion est réunie autour de son patriarche, un industriel de l'aviation, un octogénaire qui vit ses dernières heures. Valentin, son petit-fils, âgé de dix-huit ans, vient d'apprendre que sa naissance a été filmée en vidéo et que des copies du film circulent chez ses oncles. La souffrance qu'il en ressent l'oblige à agresser sa mère, puis tout le cercle familial, avec une maladresse paranoïaque des plus désastreuse. Il finira par provoquer des révélations dont il ne voulait pas et dont tout le monde se serait bien passé. Huis clos à la fois tragique et souriant, cette histoire (dont le narrateur est un spectre) pose férocement la question des apparences et celle de l'après-vie. " Anouilh n'est pas si loin ", écrivait François Nourrissier en 1990 à propos de A ceux qu'on n'a pas aimés, un roman de Christian Combaz dont la réédition chez Fayard coïncide avec la parution de ce texte.

Une équipe cosmopolite de programmeurs et de mathématiciens, installée à New York et spécialisée dans l'image de synthèse à l'usage des parcs de loisirs, explore les zones dangereuses de la " Nouvelle Réalité ". Ces pionniers sont-ils en train de révéler un univers purement mental, ou de gratter les marges de l'Au-delà ? Dans le " pod " (un cocon tapissé d'écrans), connaissent-ils un délire induit par suggestion visuelle, ou atteignent-ils, en pleine conscience, au prix d'un protocole expérimental rigoureux, le royaume parallèle que décrivent les récits de l' " après-vie ". Si l'autre monde existe, qu'adviendra-t-il du nôtre ?

Présentation de l'éditeur

Je lui demandai de m'épargner cette rencontre. Pourquoi ? Mais parce que j'avais peur d'Ilya tout simplement. Parce que son fils adoptif était habité par l'esprit de l'époque, il regardait des films atroces, il aimait le spectacle du sang et de la haine, il ricanait de tout, il ne dessinait que des machines. C'était lui qui avait excité sa mère comme une Hécate de foyer rural, lui qui avait envoyé ses amis me torturer à coups de rasoir. Il avait porté plainte contre moi, ruiné ma réputation et failli me coûter la vie. Je ne croyais pas à son repentir, et je n'avais pour lui aucune pitié.

- Vous n'avez pour lui que pitié, au contraire, me dit Maresquier.

Et aussitôt je revis Ilya le col relevé sous la pluie ce jour de novembre où je l'avais rencontré.

Alors qu'il essaie de sauver Ilya, un adolescent d'origine russe en détresse, un peintre est victime de la rumeur. Par vengeance, l'enfant et sa mère laissent planer le soupçon sur ce célibataire endurci. Dans une société mensongère, bornée par l'hypocrisie, le héros reste debout sous l'outrage.

Léonard agonise à Amboise. Il se confie à Francesco Melzi, son dernier jeune " compagnon ". Mais c'est Salay qu'il voudrait à son chevet, Salay, le traître, le fils selon son cœur qu'il préfère à tous ses disciples.

Que n'a-t-il réussi à garder l'amitié de ce beau Ganymède, lui qui a conçu tant de machines volantes ! Que ne s'est-il changé en aigle comme Zeus pour l'emporter sur l'Olympe !

Léonard évoque avec nostalgie l'époque où, flanqué de cet adolescent insolent et voleur, il sillonnait l'Italie en quête de reconnaissance. Il raconte ses désillusions, son emprisonnement à la suite d'une affaire de mœurs à vingt-quatre ans, sa lutte pour conserver l'estime de son père naturel, son impuissance à se rapprocher de sa mère, cette femme simple qu'il recueillit après son veuvage.

Il raconte aussi la grossièreté du duc de Milan, le dédain de Michel-Ange, le génie du jeune Raphaël qu'il admirait, et jalousait plus encore. Il raconte, enfin, comment, malgré son orgueil et sa mauvaise réputation, il résista à ses détracteurs, avant de s'en remettre à la protection de François 1er, faute de ressources. Et Léonard de Vinci, qui aimait à se représenter en Lion ardent, succombe au doute autant qu'à la maladie.

" La gloire qui m'était promise ne m'est point échue, tant pis ", s'écrie-t-il sur son lit de mort.

Le portrait de Léonard de Vinci a été cent fois tracé - par des ingénieurs, des scientifiques protestants, peu enclins à l'indulgence vis-à-vis de ses penchants latins, ou par des hagiographes préférant ignorer les énigmes de sa vie.

Dans ce roman sensible et intuitif, Christian Combaz se penche sur les secrets du maestro : pourquoi a-t-il abandonné plusieurs de ses grands travaux avant leur achèvement ? Pourquoi a-t-il toujours fui la marquise de Mantoue, Isabelle d'Este ? Pourquoi n'est-il jamais devenu un homme riche comme la plupart de ses rivaux ? Pourquoi sa passion douloureuse du vol et des oiseaux s'est-elle éteinte du jour au lendemain ?

Le jour de son centième anniversaire, au lieu de répondre aux toasts et aux discours par les banalités d'usage, le richissime Victor Wiegant déploie son mètre quatre-vingt dix et s'administre une dose de cocaïne sous les yeux de ses invités, avant de leur annoncer : " Si je ne suis pas mort dans un quart d'heure, je vais passer une journée formidable. " Il s'ensuit plusieurs mois de frasques à l'échelle de ses moyens financiers. Scandales dans les théâtres et les restaurants les plus chics, déclarations fracassantes en direct à la télévision, générosités spectaculaires, délires mystiques, fantaisies mégalomaniaques. Rien ne semble pouvoir arrêter ce vieillard qui n'a plus rien à perdre. Comme le dit le narrateur : " Les hommes qui mesurent un mètre quatre-vingt dix n'ont pas tous de l'assurance. Les gens riches non plus et les vieux encore moins. Mais ceux qui sont à la fois grands, riches et vieux semblent avoir compris qu'ils n'ont plus de prédateurs. "

Voici un livre paradoxal, provocant. Il va contre l'opinion, aujourd'hui commune, que les vieillards sont encore assez jeunes pour profiter de la vie, faire du sport, consommer, voyager...

Les jeunes gens, ou les gens encore jeunes, attendent autre chose de leurs parents âgés ou de leurs grands-parents que ce simulacre de jeunesse prolongée. Ils en attendent ce que toutes les civilisations ont attendu des vieillards : un enseignement (fût-il muet), une leçon de vie dans l'acceptation sereine de l'âge et de sa fin ultime.

Christian Combaz -né en 1954- s'insurge contre cette société qui interdit à nos vieux d'être vieux. Qui les prive du droit de tirer des leçons de leur vie. Qui les distrait, leur épargne la solitude sans laquelle nous ne sommes rien, les préfère bronzés, insouciants, insignifiants, et les pousse dans des maisons de retraite remplaçant l'amour et l'admiration qu'on leur doit par les soins qu'on leur donne.

Tout cela est mensonge. Il est moins important d'être en forme que d'être en paix. Il faut accepter de vieillir, accepter la solitude, tendre vers le détachement. La vieillesse n'est pas une maladie, c'est un âge de la vie. On peut le vivre consciemment, sans tricher.

"Etre vieux, c'est être bien partout", dit Victor, le vieil homme (si vrai) de ce livre.

En 1993 Christian Combaz écrit à un ami littérateur hongrois pour le sommer de promouvoir un projet de Parlement européen de la Culture, qui serait installé dans les locaux du parlement hongrois à Budapest, et qui témoignerait que l'Europe, la vraie, est autre chose que celle du marché. C'est aussi celle d'un passé commun, d'une histoire, d'une religion qui ont dû se défendre contre plusieurs tentatives de submersion.

La Hongrie a payé très cher ( un siècle d'occupation ottomane, grossièrement un peu plus que le règne de Louis XIV), son appartenance à l'Europe. Elle est particulièrement bien placée pour témoigner que le débat qui s'annonce, celui de l'identité, n'est pas une fantaisie démagogique sans origine ni justification. La destruction des églises, les écoles coraniques, la submersion, voilà une pièce de théâtre, une tragédie qu'elle a déjà jouée, elle est donc l'une des premières à comprendre, sur notre continent, qu'un million d'immigrants économiques n'est pas neutre pour l'âme d'un peuple et sa permanence.

C'est tout le mérite de ce petit livre aux accents prophétiques, publié il y a plus de vingt ans, que d'annoncer l'urgence de redéfinir l'Europe autour de ce qu'elle est vraiment, contre toutes les invasions marchandes ou religieuses : le règne d'une civilisation verticale, celle de l'humanisme et des cathédrales, contre la tentation de l'horizontalité, qui du communisme au libéralisme, ne voit que le produit humain sans morale, le travailleur interchangeable d'un pays à l'autre, la religion comme élément secondaire dans la vie sociale alors qu'il devient premier presque partout .

Désormais, nous voyons bien que certaines religions ne jouent pas le jeu du libéralisme, que la main d'oeuvre exportable à merci ne fabrique que des esclaves, que la culture européenne est menacée, avec la morale, l'esthétique et la définition du bonheur qu'elle avait réussi à dégager de son histoire.

Tableau effrayé de l'ouverture d'un gouffre, ce livre comporte des phrases qui s'appliquent à la période que nous vivons de manière assez troublante, comme celle-ci par exemple : "tout le monde sent bien que la ligne de front psychologique, entre le Nord et le Sud, va du Maroc à l'Indonésie en passant par

Kosovo et le Caucase et que c'est devant l'Islam qu'il faudra nous justifier un jour ou l'autre de ce que nous sommes".

" Les partisans de l'internationale, qu'elle soit communiste ou marchande, nous assomment de leur vision horizontale de la planète depuis plus d'un siècle. Chacun sait que, pour étendre son horizon dans ce cas-là, il faut tôt ou tard monter sur les autres. Tandis que l'universel, le vertical, c'est l'égalité à la portée de tous. Pour prendre sa mesure sous les étoiles, pas besoin d'écraser autrui ou de dresser des tours de deux cents mètres. Il suffit de lever les yeux. "

Présentation de l'éditeur

Le déclin du modèle français est en train de provoquer ce que l'on observe dans une famille quand les parents se laissent déchoir. Nos anciennes colonies sont livrées à la guerre civile. Nos immigrants se communautarisent. Nos annexés se raidissent. La Bretagne, la Corse, la Savoie (qui avait encore un sénat et une armée propres il y a un siècle et demi) ont du mal à reconnaître le pays tel qu'il est devenu. Un pays dont les élites renient le passé chrétien pour ne pas déplaire à la Turquie. Un pays qui traite son patrimoine avec désinvolture et dont les provinces sont les sous-locataires d'une maison qui ne ferme plus.

A dix ans j'ai connu un monde où l'on craignait ses parents, où l'on recherchait l'approbation de ses professeurs. A vingt ans, j'ai subi la bohème de la pensée qui prétendait ne craindre personne et s'affranchir de tout. A quarante ans, j'ai vu la violence se développer chez les enfants, leurs jeux devenir criminels, leur morale frôler la barbarie et je me suis dit : que cherchent-ils, sinon la hiérarchie dont on les a privés ? A soixante ans, faute d'avoir pu leur inculquer mes règles, devrai-je subir les leurs ?

Présentation de l'éditeur

Fondé par des tribus d'Asie, mû dès l'an mille par un désir fervent d'appartenir à l'Europe chrétienne, Budapest n'a jamais cessé de résumer le meilleur de notre civilisation. Liée aux Anjou, aux Habsbourg, à l'Italie de Botticelli et du Titien; francophile au XVIIIe, anglophile au XIXe siècle, temple de l'Art nouveau, la ville n'a jamais cessé de synthétiser toutes les valeurs du continent. Écartelé entre Orient et Occident, Budapest fut aussi malheureusement, du fait de sa position stratégique, le cadre de toutes les convoitises et le lieu de toutes les cruautés. À la veille du cinquantenaire de l'invasion soviétique, l'histoire de Budapest rappelle que l'appartenance à l'Europe peut se payer cher. Roman vrai d'une cité martyre, roman traversé par des figures historiques aussi mythiques que Sissi ou Franz Liszt, roman du malheur urbain par excellence, de la guerre des civilisations, mais aussi des plus grands raffinements intellectuels, du courage politique et de l'abnégation, ce livre devrait faire réfléchir ceux qui croient que le destin de l'Europe peut s'affranchir de l'Histoire.

Christian Combaz, réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n’entend plus mais dont il craint qu’elle ne finisse par élever la voix. Sa chronique villageoise prend souvent le ton de la parabole et nous offre un tableau chaleureux d’une population vouée au service d’autrui, résignée à un sort ordinaire, mais qui n’a jamais suscité autant d’ironie chez les parvenus. Du vieux curé qui vit avec l’épicière au partisan de José Bové qui s’enrichit dans l’immobilier, du clochard algérien devenu la coqueluche du conseil général au menuisier local qui se flatte d’avoir la clientèle du Dalaï-lama, ce livre est truffé de personnages peu convenus mais archétypiques, d’événements à la fois locaux et planétaires et de bons sentiments propres à éveiller l’intérêt du journal de 13 heures – heure à laquelle, symboliquement, l’horloge de Campagnol est restée bloquée.

Simon Fouchet ne court ni les filles ni les garçons. Il leur préfère la compagnie des vieux célibataires — parfois très vieux — dont l'un des protagonistes dit qu'ils pratiquent la conduite à gauche. Il pourrait donc passer pour un gigolo sans scrupule mais, au fil de ses aventures à Paris, on le voit trouver une vocation inattendue dans le service d'autrui, tout en nourrissant l'ambition de devenir un grand homme.

Avec le soutien de Nadine, une fille fantasque à qui on voulait le marier, il court le cachet dans le journalisme, affronte un pervers narcissique, change d'alcôve comme de chemise, devient le secrétaire très spécial d'un général d'aviation, fréquente une pension pour vieux prélats au Vatican, traverse l'Italie révolutionnaire des années soixante-dix avant de comprendre qu'il est, curieusement, sur la bonne voie.

Christian Combaz, fils de la bourgeoisie moyenne et provinciale, après les Jésuites de Paris, et trois années de Sciences Po, est devenu romancier à succès, puis journaliste au Figaro, à l'Express, à Valeurs Actuelles, dans une France dont il a vécu, comme témoin privilégié, le passage de la grandeur gaullienne au n'importe quoi hollandien, sans jamais cesser de livrer chroniques et analyses. Il anime une rubrique sur TV Libertés à propos de "la France des gens simples".

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