Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
716 610
Membres
1 022 206

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Christine Jordis

" Au XIXe siècle, on évoquait volontiers "le mirage de l'Orient", crainte et fascination mêlées, fastes inouïs et cruauté sans pareil, et la jungle où rôdaient des forces incontrôlables, celles de l'instinct à l'état pur. Pour l'imagination fiévreuse d'un Occident malade de sa civilisation, l'Orient était un réservoir de mythes et de rêves.

Je ne sais si cette idée de l'Orient s'est inscrite dans ma mémoire au fil de mes lectures, mais le seul mot de java, ou celui de Bali, agit sur une zone de mon esprit, qu'on pourrait appeler goût de l'évasion ou besoin de l'ailleurs, à la façon d'un puissant stimulus : le réel s'entrouvre, une ligne de fuite apparaît, percée, passage vers l'infini.

Java, Bali, c'est bien plus qu'un voyage ou un pays à découvrir : un départ dans l'imaginaire, une incursion en terre de poésie. "

Ce récit, où alternent rencontres et évocations de destins romanesques, constitue à la fois une suite d'aventures, une description précise de lieux et un guide à l'usage de tous ceux qui aiment à se dépayser.

Présentation de l'éditeur (Seuil) :

Depuis de nombreuses années, Christine Jordis se rend en Asie. Après un livre consacré à l'Indonésie, elle décrit ici un pays déchiré par des luttes intestines et dévasté par la dictature, mais qui, mieux que la plupart de ses voisins d'Asie du Sud-Est, a su conserver sa culture et ses traditions. Une force que les Birmans doivent au bouddhisme, selon Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix. Face à la dignité de ce peuple, l'auteur s'interroge sur notre société et ses failles, sur certaine arrogance occidentale qui juge l'Autre selon ses valeurs propres.

Au rythme lent de la descente du fleuve Irrawady, sur des routes sinueuses de montagne ou dans les mines de rubis de Mogok, elle se familiarise avec les beautés de ce pays, tout en restant attentive aux témoignages qui dénoncent la souffrance et l'oppression ; ce livre a aussi pour but de les transmettre. Dans la paix des temples, elle tente d'approcher et de saisir «ce quelque chose de merveilleux que nous n'avons même pas encore commencé de comprendre...». La traversée difficile des siècles se recompose sous nos yeux, nous éclairant sur les méfaits de la colonisation et sur les événements récents de notre propre histoire.

Des cartes et des croquis pris sur le vif et retravaillés par Sacha Jordis permettent au lecteur-voyageur d'accompagner cette réflexion esthétique, spirituelle et politique.

Toujours plus nombreuses, les traductions de l'anglais témoignent d'un intérêt constant, voire d'une fascination des Français pour un pays dont la sensibilité littéraire leur demeure pourtant, dans une large mesure, étrangère.

Ce ne sont d'ailleurs ni les mêmes auteurs, ni les mêmes ouvrages qui rencontrent le plus grand succès de part et d'autre de la Manche.

Ce livre, écrit à partir d'articles, de portraits et entretiens, de rencontres avec des écrivains que l'auteur connaît de longue date, vise à dessiner une histoire du roman anglais de ce siècle tel qu'il apparaît à travers vingt ans de traductions.

Montrer ce que d'une autre culture nous avons retenu, ce qui nous a marqués au cours d'un siècle touchant aujourd'hui à sa fin, tel est son propos. Chemin faisant, des questions ont surgi : quelles œuvres classiques sont encore publiées en France ? Quels ouvrages délaissés redécouverts ? Et quels auteurs récents sont-il traduits et appréciés, tandis que d'autres, portés aux nues dans leur pays d'origine, sont négligés dans le nôtre ?

Cet ouvrage se veut personnel autant qu'informatif. En regroupant les textes, en les étayant d'articles de synthèse où se trouve évoqué le contexte social et historique, il met en lumière des filiations, des familles d'esprit. Ecrit avec l'aisance que donnent des affinités et des passions longuement cultivées, ce livre se lit aussi comme une histoire : celle de l'Angleterre et de sa littérature.

Des grands modernes du début du siècle, quand l'Angleterre occupait encore une position centrale, à V. S. Naipaul ou Salman Rushdie aujourd'hui, où tous les horizons se rejoignent.

" Je me représente très bien l'époque où les riches répugneront à faire fortune au détriment des pauvres et où ces derniers cesseront d'envier les riches. Même dans le meilleur des mondes, nous ne réussirons pas à supprimer toutes les inégalités, mais nous pouvons et nous devons éviter que les hommes se battent et se détestent. " Rabindranath Tagore lui avait donné le nom de Mahatma, la " Grande Ame ", sous lequel le monde entier le connut, l'admira ou le détesta. De son enfance choyée au Goujarati, dans une caste de commerçants, à la découverte de Londres à la fin du XIXe siècle, des premières grandes batailles menées en Afrique du Sud contre le racisme, pour défendre les droits des minorités indiennes, jusqu'au retour en Inde et à la conquête de ses foules immenses, l'histoire de Gandhi (1869-1948), palpitante comme un roman, retrace l'une des grandes aventures du XXe siècle.

C'est une histoire vraie. Celle d'un homme en quête de liberté. Henri de Foucaucourt se cherche et expérimente des vies multiples : celle de combattant en Syrie, de héros de la Seconde Guerre mondiale, de banquier ou encore de journaliste, avant de tout abandonner pour s'exiler au pôle Nord. Christine Jordis dresse le portrait d'un père excentrique et passionné pour en faire un remarquable roman d'aventures qui couvre les grandes heures du XXe siècle.

Chusa, de son vrai nom Kim Jeong-hui, est né en 1786 et mort en 1856.

Son domaine, c’était l’écriture, il en inventa d’ailleurs une : à la fois peinture et poésie, le « chusache ». Mais il fut aussi ministre du roi, inspecteur royal secret, directeur de la grande université confucéenne, jusqu’à ce jour de 1840 où il est envoyé en exil sur l’île de Jeju.

Tout fascine dans la vie de Kim Jeong-hui : sa pensée, son art, la façon dont il sait lier action et contemplation, sa sérénité absolue obtenue au travers d’une vie déchirée.

« C’est tout cela, écrit Christine Jordis, qui m’a décidé à entamer ce voyage intérieur et à enquêter sur l’art et la sagesse de celui qui est considéré comme le plus grand calligraphe de son époque. Qu’il ait vécu en un temps si lointain, en une partie du monde si éloignée de la nôtre, ne me fut pas un obstacle. Bien au contraire. Les valeurs auxquelles il adhérait dans la Corée confucéenne – écoute de l’autre, sens des responsabilités –, pourraient bien s’imposer comme un contrepoids nécessaire à la brutalité d’une époque, la nôtre, qui a perdu ses repères. »

(Source : Albin Michel)

Du coeur de la forêt de Sherwood à l'Angleterre victorienne de Trollope, en relisant Emily Brontë et Virginia Woolf, l'auteur nous convie à un voyage fascinant et inédit. Dans les pas de cette voyageuse passionnée, nous parcourons les chemins et les mythes anglais, de Londres à Manchester, de Margaret Thatcher à Lady Di, à la découverte d'une île singulière et éternelle.

« Chaque fois que je revenais, c'était avec le sentiment de me retrouver moi-même. »

« Jordis a l'oeil des véritables écrivains-voyageurs. Sous sa plume, tout devient aventure : pas la peine d'aller bien loin... »

Le Point

Devenir une femme adulte, libre, avoir " une chambre à soi ", quand on aime un homme de nature possessive et qu'on est encore emprisonnée dans les rets d'une éducation victorienne est une gageure. C'est celle que soutient la narratrice de cette histoire, qui se déroule en Angleterre, aux Etats-Unis et, surtout, à Paris, entre les années soixante-dix et aujourd'hui. A Londres, elle a rencontré Paul, qui va devenir son premier mari. Un homme entier, absolu, qui vit sa passion dans une volonté de fusion, sans comprendre que ses exigences étouffent peu à peu l'être qu'il aime. Comment préserver sa liberté intérieure quand l'Autre conçoit l'amour comme un partage exclusif ? Comment exister par soi-même tout en répondant à l'exigence amoureuse ? Vivre en couple, n'est-ce pas vouloir surmonter des contradictions insolubles ?

À travers ses propres tentatives, la narratrice réfléchit sur l'absolu de l'amour et les difficultés du mariage, sur le bouleversement dans les attitudes au cours de trois générations successives.

Une histoire contemporaine du couple. Un roman sur la fusion, le temps, l'usure, et le besoin d'être soi – d'écrire.

(Source : Seuil)

Né au-dessus d'une échoppe de bonnetier, à Londres, William Blake (1757-1827) affirmait que, pour retrouver la joie que nous portons en nous, « il suffit de nettoyer les fenêtres de la perception ». Après avoir vu Dieu à huit ans, puis un arbre « rempli d'anges », il dessina, peignit, grava, écrivit de longs poèmes prophétiques.

Anticlérical, antimonarchiste, pacifiste, révolté par la misère et l'injustice sociale, il voulut changer l'homme et le monde. À l'argent-roi, il opposa l'esprit, c'est-à-dire la poésie et l'art. Rejeté par son époque, condamné à la solitude et à la pauvreté, il n'en continua pas moins de poursuivre son chemin jusqu'à sa mort.

Dans cet essai biographique passionné et passionnant, Christine Jordis, prix Femina pour De petits enfers variés et prix Médicis pour Gens de la Tamise, fait de l'auteur du Mariage du Ciel et de l'Enfer notre contemporain.

Marcel Schneider est né en 1913, cette mystérieuse année qui vit les publications magiques qui marquèrent leur siècle : Le Grand Meaulnes, Alcools, A. O. Barnabooth, Jean Barois, Du côté de chez Swann, Les Copains...

Beau cru pour la littérature. Sur scène, Stravinski créait le Sacre du Printemps. Y aurait-il eu des ondes ou des anges qui se réunirent en faisceau pour une durée d'un an ?

Les années passant, Marcel Schneider a croisé énormément de monde, a gardé une mémoire hors du commun, comme si chaque rencontre ou chaque lecture se gravait en lui. Il est sorti de ce monde pour se forger un univers à lui, le Tramonde où il puise ses histoires, ses romans, ses récits...

Professeur, pédagogue infatigable, critique musical pour Combat puis Le Point, il a publié une trentaine de romans, essais, mémoires, recueils...

" Le dernier amateur ", écrivit de lui François Nourissier, au sens où Marcel Schneider ne choisit ses sujets que par amour pour eux, par plaisir de les poursuivre, par cette exquise gourmandise de la langue.

On est loin du temps des bilans, mais comme s'ils ne pouvaient s'empêcher de le décrire ou de donner des clés d'une oeuvre attachante, des auteurs (Jean Dutourd, Manuel Carcassonne, Georges-Olivier Châteaureynaud, Benoît Duteurtre, Christine Jordis, Solange Fasquelle, Diane de Margerie, Max Genève, Christophe Mory entre autres) sont ici réunis pour décrire les multiples facettes d'un écrivain qu'on ne peut ignorer.

"Portraits de femmes, il pourrait s'agir de cela. De trois générations et de trois femmes, aussi différentes que possible les unes des autres, portant chacune en elle un moment de l'histoire, et qui, loin de s'entraider, se firent longtemps souffrir."

La grand-mère, une beauté de son temps, aimait l'amour et collectionna les amants. La mère, gâtée, trop belle, héroïque, se méfiait des hommes. Entre elles, le héros revenu des combats. Deux femmes se déclarant une guerre infernale, luttant chacune avec ses armes : désir inassouvi pour la première, sévérité implacable pour l'autre, sa fille. Au cœur de ce champ de bataille, dominé par les pesantes valeurs bourgeoises de l'époque, qui suscitent la frustration et la haine, une petite fille tente de survivre, s'inventant indéfiniment, se créant ses propres paradis.

Dans Raison et Sentiments, Jane Austen opposait deux soeurs qui proposaient deux regards sur la vie. Elinor, défendant la modération et la sagesse; Marianne, personnifiant les dangers de l'audace. Au terme de leur affrontement, la première se construisait une vie heureuse; la seconde se résignait à s'ajuster au monde tel qu'il est.

Christine Jordis, transpose cette matière anglo-saxonne dans la France d'aujourd'hui, dominé, selon elle, par la tyrannie nouvel ordre moral. Elinor, toujours aussi prudente, qui s'appelle désormais Elena, retrouve Marianne, toujours aussi exaltée, lesquelles, lors de discussions enflammées débattent des questions qui les hantent : dans le tumulte ambiant, face aux pressions exercées, quel comportement adopter ? Faut-il s'engager, se replier sur soi, fuir ? Le lecteur fasciné, suit avec beaucoup de tendresse et d'intérêt, des personnages qui, comme tout à chacun, nourrissent des espoirs, font face à des désillusions, aiment, résistent, vivent.

Janes Austen nous prodiguait une leçon de vie, Christine Jordis, en romancière subtile, la reprend à son compte et nous pose une question: « Veux-tu la vérité ou plaire à un monde qui ment ? »

Au xve siècle, dans le Japon médiéval, Kotaro et Hikojiro, deux intouchables, grandissent avec un seul rêve : intégrer l’escadron des jardiniers du shogun et marcher dans les pas de leur modèle, le grand moine zen, Ikkyu Sojun. Les frasques et provocations de ce moine rebelle marquent l’époque autant que ses prodigieux talents. Tout enfant, il est arraché à sa mère, suit l’enseignement rigide des monastères et connaît enfin l’éveil, lors d’une promenade méditative, lorsqu’il entend le « chant du corbeau ». Suivent trente ans d’errance. Refusant les titres et les honneurs, cet électron libre poursuit son zen à lui, passe du temple au bordel, tombe sur le tard follement amoureux d’une chanteuse aveugle, écrit de sublimes poètes érotiques qu’il jette au vent… À si bonne école, comment les deux parias parviendront-ils à sortir de leur misère ?

" La vieillesse ", dit-on, comme s'il n'y en avait qu'une ! En réalité, il y en a plusieurs. A chacun de trouver la sienne. Mais la société a posé un chiffre sur vous, comme un dossard sur le dos d'un coureur. Le chiffre fait loi. Vous l'atteignez : vous voilà dans une case ou dans une cage... Rassurez-vous, tout n'est pas perdu. Vous constituez un marché rentable. On va s'occuper de vous. Vous choyer. Vous solliciter. Les profiteurs sont maintenant lancés à vos trousses, prêts à tout pour vous convaincre et vous vendre leur camelote. Vous voilà prisonniers de l'idéologie ambiante, fin prêts pour la consommation. Mais le droit à la désobéissance existe. Alors, laissez-là les pièges et les mensonges de la société. Prenez la clé des champs. Vivez votre âge comme vous l'entendez. Non comme une course après la jeunesse qui s'enfuit, mais comme l'apprentissage d'une nouvelle aventure et la poursuite de votre voyage intérieur. En lisant, en rêvant, en vous promenant dans la compagnie des sages.

Le temps, Virginia Woolf n'a pas d'autre sujet. Les années passent, de 1880 à 1918 et au temps présent, dans ce roman de 1937. Il raconte l'histoire d'une famille en trois générations, où tout change, conditions économiques, valeurs spirituelles et morales. Les faits ne sont rien sans la vision, l'histoire sans le sentiment de la durée, l'extérieur sans l'intériorité. Le présent est pénétré de souvenirs, et le passage du temps marque les corps et les cœurs. Le miracle est que le lecteur se sent à chaque instant touché, englobé dans une histoire qui devient la sienne propre. L'angoisse est la forme extrême de cette interrogation de la vie qui constitue comme la fondation du roman. Et son sujet, plus que la destinée de tel ou tel personnage, est bien la vie - la vie intérieure, bien sûr, et la contemplation.

Dans l'Écosse des années trente, Mademoiselle Brodie enseigne de façon peu conventionnelle dans une des écoles de filles les plus huppées du pays...

Une conspiration " administrative " se développe contre cette institutrice d'avant garde, convertie au catholicisme, qui a rassemblé autour d'elle un petit groupe constitué de ses meilleures élèves.

Publié en 1961, puis adapté au cinéma, ce livre a rendu célèbre Muriel Spark, romancière, nouvelliste, poétesse et biographe d'Emily Brontë et de Mary Shelley. La réédition de ce titre, précédé d'Une serre sur l'East River et bientôt suivi de L'Ingénieur culturel, permet de rendre hommage à cette grande dame des lettres, décédée en avril 2006.

Source : Folio, Gallimard

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode