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Tous les livres de Daniel Arasse

Connu avant tout pour ses remarquables travaux sur la Renaissance italienne, Daniel Arasse a touché un vaste public avec Le Détail, pour une histoire rapprochée de la peinture (1992) et la série d'émissions qu'il enregistra pour France Culture, Histoires de peintures (2003).

Il fut régulièrement sollicité par le milieu de l'art contemporain et n'hésita pas à s'y engager, notamment en écrivant une monographie sur Anselm Kiefer en 2000.

Anachroniques rassemble dix textes écrits à partir de 1993 et consacrés à des artistes modernes (Max Beckmann, Mark Rothko) ou contemporains (Alain Fleischer, Andres Serrano, Cindy Sherman, Michael Snow).

La diversité des artistes étudiés montre l'ouverture de Daniel Arasse et la liberté qu'il s'autorisait dans le choix des commandes qui lui furent proposées.

Mais la motivation qui l'anime est toujours fondée sur l'intérêt qu'il porte au regard artistique et aux dispositifs anachroniques que celui-ci met en œuvre par rapport au passé ou à certaines questions théoriques anciennes que l'art d'aujourd'hui renouvelle. L'autoportrait, la mort, le désir; les petits bricolages ou les grandes machines rhétoriques ; la relation entre mémoire, histoire et mythes, ou celle entre pulsion sexuelle et pulsion créatrice ; les diverses modalités de la représentation du temps et, corrélativement, le rapport dialectique entre temporalité et chronologie dans l'œuvre d'un artiste.

Daniel Arasse remet ici en question certaines idées reçues et ouvre de nouvelles perspectives sur l'ancrage de l'art actuel dans la longue durée de l'histoire des œuvres.

"Cet ouvrage ouvre un champ nouveau de l'histoire de la peinture: le détail, vu inopinément ou peu à peu découvert, identifié, isolé, découpé de son ensemble, met en question les catégories de l'histoire de l'art qui semblent avoir été établies "de loin". En étudiant les différents statuts du détail, Daniel Arasse propose une autre histoire de la peinture: une histoire rapprochée des pratiques du pinceau et du regard."

La question de l'intimité du rapport entre les œuvres et leurs auteurs ou commanditaires se pose, à la Renaissance, de manière cruciale : l'expression individuelle de l'artiste devient en effet à cette époque un facteur reconnu - et apprécié - dans la genèse et la forme des œuvres d'art. Le Sujet dans le tableau propose sept études de cas où un emploi analytique de l'iconographie permet de distinguer comment, en s'appropriant le sujet (manifeste) de son œuvre par le trouble qu'il introduit dans son énoncé, l'artiste ou le commanditaire y marque sa présence comme celle du sujet (latent) de son énonciation. Qu'en a-t-il été de Michel-Ange et de son Moise ? de Titien dans son Allégorie de la Prudence ? de Giovanni Bellini dans sa Dérision de Noé ? Mais aussi de Mantegna dans ses signatures ou du prince Frédéric de Montefeltro dans le désordre du studiolo d'Urbino ? Un champ s'ouvre à l'analyse et à l'interprétation historiques : celui des investissements psychiques ou autres dont les œuvres de la Renaissance ont été le lieu.

Que fait-on quand on regarde une peinture ? A quoi pense-t-on ? Qu'imagine-t-on ? Comment dire, comment se dire à soi-même ce que l'on voit ou devine ? Et comment l'historien d'art peut-il interpréter sérieusement ce qu'il voit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? En six courtes fictions narratives qui se présentent comme autant d'enquêtes sur des évidences du visible, de Velázquez à Titien, de Bruegel à Tintoret, Daniel Arasse propose des aventures du regard.

Un seul point commun entre les tableaux envisagés : la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en démontrant que nous ne voyons rien de ce qu'elle nous montre. On n'y voit rien ! Mais ce rien, ce n'est pas rien. Écrit par un des historiens d'art les plus brillants d'aujourd'hui, ce livre adopte un ton vif, libre et drôle pour aborder le savoir sans fin que la peinture nous délivre à travers les siècles.

Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer. L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces. Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.

La figure de Léonard, hautaine et mystérieuse, sa longue trajectoire hors du parcours habituel aux artistes de la Renaissance, l'éclat de son œuvre scientifique, d'urbaniste, d'écrivain, d'ingénieur, de dessinateur, de sculpteur, de peintre enfin, tout contribue à faire de lui un sujet qui intimide. Et de fait, si les études partielles abondent — qu'elles portent sur les Carnets, les machines, les dessins, les peintures... — rares sont ceux qui ont cherché à saisir et restituer Léonard dans sa totalité. Daniel Arasse a relevé cette gageure. Dans la première partie de son livre (L'Universel inachevé), il trace un « portrait de l'artiste en philosophe », analysant la culture de Léonard — culture d'autodidacte, culture d'atelier —, son mode de pensée, sa vision du monde. Il décrit ensuite comment, tout en établissant un rapport nouveau, moderne, entre artiste et commanditaire (« la fin de l'humilité »), Léonard a fait œuvre d'artiste de cour, dans ses projets d'urbanisme, ses machines, ses installations éphémères pour les fêtes et le théâtre. La seconde partie est consacrée aux dessins, à la peinture, de L'Adoration des Mages à La Cène, en passant par les célèbres portraits. La mise au point du « sfumato » unissant totalement les personnages à la Nature, est analysée dans la perspective d’une conception du monde vue comme une circulation ininterrompue de la matière entre les différents signes. Une somme scientifique et une réflexion philosophique, la mise en situation d'un artiste exceptionnel et la restitution d'une vie passionnée. Au lecteur de confirmer que le pari est tenu.

Pourquoi la guillotine est-elle abominable ? Et de quoi au juste a-t-on horreur ? Pour répondre, Daniel Arasse interroge cette peur à sa source, au moment où, à peine née, la machine est plantée au coeur d'une exploitation spectaculaire de ses pouvoirs d'épouvante : la Terreur. Les surprises se multiplient au fur et à mesure de l'enquête : Guillotin n'est pas pour grand-chose dans l'invention de la guillotine ; à l'exception de la France, l'Europe l'utilisait, presque identique, bien avant la Révolution ; la tête coupée semble vivre encore, défiant véritablement la médecine... Machine politique, la guillotine fonde la démocratie : " Tout condamné à mort aura la tête tranchée. " De la médecine à la politique et à la métaphysique, la machine à décapiter se révèle à la fois un " objet de civilisation " et une image de la Révolution dans sa phase la plus radicale, en exhibant aux yeux du peuple, dans un fascinant théâtre macabre, l'égalitarisme le plus absolu. Ce livre ne cherche pas à réhabiliter la guillotine jacobine, il s'agit plutôt de briser le silence qui entoure l'emploi révolutionnaire de cette " simple mécanique " à " faire voler les têtes ", pour mettre au jour, dans leur origine conjointe, la répulsion qu'inspire la machine et la réputation qu'elle s'est gagnée : son abject prestige.

"On constate que le XIVe et le XVe siècles voient émerger une nouvelle conscience de l'Histoire...

Ce qui se fait jours alors, c'est une notion nouvelle et décisive : celle de l'individu humain perçu comme acteur et créateur de l'Histoire, du sens humain du monde...

Cet "individu humain", celui que la peinture nous montre prenant possession du monde par son action, son intelligence et sa culture, n'est, en dernière analyse, qu'au bout de la perspective qu'il ouvre devant lui. Pour longtemps encore, toute une part de sa perception tend à identifier un sens divin, caché dans les phénomènes naturels...

Du moment que l'homme commence à trouver un sens simplement humain ou naturel dans l'histoire et la nature, qu'est devenu l'autre sens et comment l'identifier ? C'est dans cette question que réside, très précisément, le 'primitivisme" de l'époque." D.A.

Né en 1944, normalien et agrégé de lettres classiques, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Daniel Arasse est décédé en décembre 2003. Auteur d'ouvrages remarquables comme Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture ou On n'y voit rien, traducteur de Vermeer, une biographie de John Michael Montias, il a rencontré également une grande audience avec la série intitulée Histoires de peintures diffusée sur France Culture. L'Ambition de Vermeer, texte majeur de l'un des plus brillants historiens d'art de ces trente dernières années, bénéficie ici de sa troisième impression.

Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui, dans la même collection, ont fait le succès d'On n'y voit rien. Descriptions (no 417), Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure. Evoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain. Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour.

Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.

- L’Annonciation au plan pictural : comment représenter aux XIV et XVe siècles le mystère de l’Incarnation, soit ce qui par définition n’est pas visible par le plus brillant historien d’art contemporain ; L’ouvrage a été unanimement reçu par la critique lors de sa première parution en 1999.

Le thème de l’ «Annonciation » représente un défi pour un peintre. Comment représenter en effet l’irreprésentable, l’invisible - le mystère de l’incarnation : cette venue du Créateur dans la créature ?

C’est sur cette question abordée par les artistes italiens entre le XIVè et le XVIè siècles que Daniel Arasse se penche en renouvelant notre perception de l’Annonciation italienne.

L’invention progressive de la perspective à partir du XIVe siècle ouvre aux artistes de nouvelles formes de représentation par des moyens mathématiques perceptibles à l’oeil humain.

Daniel Arasse montre comment certains d’entre eux utilisent paradoxalement la mesure géométrique de la perspective pour faire voir la venue de l’immensité divine dans le monde fini de l’humain, et l’acte par excellence mystérieux l’incarnation.

Des Siennois aux Florentins du Quattrocento, cette histoire commune de la perspective et de l’Annonciation connaît de nombreux épisodes avant de produire à Venise, à la fin du XVIè siècle, un ultime avatar les machines de Véronèse articulées hors de toute allusion théologique à des fins théâtrales.

Une passionnante confrontation des aspirations du monde plastique et du monde religieux à la Renaissance qui débouche ici sur l’écriture d’un nouveau chapitre de l’histoire de l’art italien.

Prince des Ténèbres, Porteur de Lumière ou Roi des Enfers, le Diable a autant de noms que de visages. Mais où est passé le monstre aux yeux exorbités, aux cornes d’ébène et à la gueule pestilentielle, la Bête vers qui convergent les déchéances et les déviances du genre humain ?

Grâce à une lecture brillante des textes et des images de la Renaissance et du Moyen Âge, Daniel Arasse décrit l’irrésistible essor de la figure du Diable et révèle comment la culture humaniste a combattu cette ténébreuse créature médiévale pour la reléguer au rang de superstition.

Pourtant Satan continue de hanter l’esprit des hommes. Mais il n’est plus ce monstre bestial, nous lui avons prêté notre visage, nos habitudes, il est devenu une métaphore du « mal » qui ronge le cœur de l’humanité.

Alors que la Bête ne danse plus dans les flammes de l’Enfer, le Diable n’est plus l’Autre de l’homme, le Diable est en l’homme.

Normalien, historien de l’art et grand spécialiste de la Renaissance, Daniel Arasse (1944-2003) a enseigné à la Sorbonne et à l’EHESS. Il a publié, notamment : On n’y voit rien et Histoires de peintures.

Au bref apogée de la Renaissance classique succède le triomphe du maniérisme. Destiné à devenir la langue artistique dominante du XVIe siècle, celui-ci prend naissance à Florence et à Rome entre 1515 et 1525 avant de se répandre rapidement à travers toute l'Europe. Après le gothique, le maniérisme est ainsi le premier style qui possède une dimension véritablement internationale et européenne.

Il n'investit pas seulement les "arts du dessin" (architecture, peinture et sculpture), il s'approprie les arts dits mineurs - mobilier, décor intérieur, art des jardins ou du vêtement - et jusqu'aux comportements sociaux : le développement des "belles manières" est intimement lié à l'idéal artistique de la maniera. Celle-ci marque aussi la littérature, la musique et les arts du spectacle.

Au service de la vie fastueuse et ostentatoire que mène le prince, le maniérisme est indissociable des crises (politiques, religieuses, économiques) que traverse le pouvoir qu'il contribue à glorifier. Ses multiples paradoxes constituent une réponse - d'ordre parfois ludique, parfois magique - à l'échec qu'a connu l'optimisme messianique qui animait le "mythe de la Renaissance". Un des apports majeurs de la période est d'ailleurs la formulation d'une véritable théorie de la création artistique : la Renaissance maniériste marque la naissance d'une conscience "moderne" de l'art et de l'artiste.

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