Commentaires sur ses livres

Lorsque sa mère le prévient que son père n'en a pas pour très longtemps à vivre, Don, la quarantaine, enseignant et maître de conférences, se rend dans la maison de son enfance. Le père de Don est atteint d'une maladie neurologique qui a fini par affecter ses sens et c'est au prix d'un gros effort qu'il réussira à articuler ces deux mots : « deuxième chance ».
Peu de temps après, le père de Don décède et un inconnu vient au funérarium pour présenter à Don ses condoléances en même temps qu'une carte de visite indiquant qu'il est spécialiste en livres rares. L'homme invite Don à venir lui rendre visite à la librairie... mais lorsqu'à la nuit tombée Don arrive sur place, tout est éteint, la porte d'entrée est ouverte... ce qu'il découvre le contraint d'appeler la police...

C'est un roman court qui se lit d'une traite, un livre dans lequel l'enquête policière n'est pas vraiment au centre de l'histoire. Certes meurtre il y a, un meurtre qui soulève beaucoup d'interrogations ; on saura qui a tué et pourquoi mais ce crime donnera matière à fouiller dans le passé des personnages, à comprendre certains de leurs choix, renoncements ou motivations, à cerner quelques traits de caractère. Comme quoi, partager sa vie depuis des années avec une même personne n'exclut pas que certains mystères demeurent, que des pans entiers de la vie d'un proche n'aient été révélés.
Les deux thèmes qui dominent sont celui de la lecture et celui de la relation père-fils. Le fils tient sa passion des livres de son père et c'est post-mortem que ce lien familial prendra toute sa force, toute son intensité.

J'ai passé un bon moment en compagnie de David Bell et de ses personnages. L'auteur se livre à la rédaction de cet opuscule de façon agréable, simple. L'expression est fluide, l'histoire est sans prétention mais tient largement la route, elle met en scène des personnages ordinaires mais crédibles. Les dialogues et la relation mère-fils sont naturels.
Ce que j'aime dans cette collection « Ombres Noires » c'est qu'elle consacre à la fin de chaque roman qu'elle publie un entretien avec l'auteur. Ainsi, pour « La cavale de l'étranger », David Bell nous apprend que son désir d'écrire a commencé chez lui assez tôt, que ce sont les personnages qui dirigent l'intrigue de ses livres. Il cerne davantage son personnage principal, précise ce qui l'intéresse chez son protagoniste. L'auteur avoue acheter beaucoup de livres et parle de ceux qui ont changé sa vie.
C'est donc un livre vite lu et qui laisse le sentiment qu'on a passé un bon moment.

C'est simple, ce livre m'a vraiment bouleversé, et hypnotisé dès la première phrase: "quelques mots au sujet de ma fille". Une phrase simple, courte, à l'image de l'écriture de David Bell.

Même si la quatrième de couverture révèle une bonne partie de l'histoire, cela n'a en rien gâché tout le plaisir que m'a procuré ce polar. David Bell a pris le temps de planter ses personnages, de décrire le ressenti tout au long de ces années, les effets que cette disparition a eu sur eux et sur leur couple, et la part de responsabilité de chacun.

D'abord, il montre comment Tom et Abby vivent avec ce qui les frappe. Chacun fait comme il peut, et on ne peut pas juger leurs réactions. C'est pourquoi je comprends qu'Abby se réfugie dans l'église. Je comprends qu'elle veuille, au bout d'un moment, tourner la page, et y arrive mieux avec l'aide du pasteur et de sa pensée positive. Seulement, je n'ai pas apprécié qu'elle veuille que Tom réagisse comme elle.

"Fleur de cimetière" est un thriller psychologique en huis clos, au suspens palpable tout au long de ces pages. Mais tout se déroule très lentement, on prend connaissance de nouveaux éléments vraiment au compte goutte. Caitlin, par exemple, ne réapparaît que vers la 150ème page. C'est pour moi LE défaut de ce livre: sa lenteur, ainsi que peut-être son dénouement relativement simple et prévisible.

J'aurais également aimé que certains aspects soient traités plus en profondeur car je suis restée un peu sur ma fin concernant quelques événements.

Mais malgré cela, David Bell parvient au fil des pages, à nous tenir en haleine avec subtilité, à nous empêcher à la fin de chaque chapitre de poser le livre pour faire une pause, tant on a envie de savoir ce que Caitlin a réellement vécu et comment tout cela va se terminer.

Ce roman est solide, très bien écrit, fluide, malgré ces petits défauts qui sont vite oubliés par le talent de l'auteur américain. Attention, ici pas de violence, ni de sang, mais plutôt une étude comportementale d'une victime, de sa famille et de son bourreau.

La tension dramatique ne faiblit jamais, le ton est toujours juste, et l'histoire poignante vous prend à la gorge dès les premières pages.

Une découverte sympathique, un polar psychologie envoûtant qui laisse peu de place au doute mais qui est pourtant intense et rempli de suspense !

Franchement je ne sais pas pourquoi je n'ai pas abandonné ce livre. Même si l'histoire de base m’intéressait, beaucoup de choses m'ont dérangés. J'ai trouvé les personnages tous toxiques et hypocrites, les parents, le pasteur, etc.... Et même si je peux comprendre la douleur des parents, je ne comprends pas l'obsession parfois malsaine du père pour la vérité absolue. Certaines réponses oui. J'ai vraiment cru que l'histoire de Caitlin allait nous retourner le cerveau, mais en fait non. Je n'ai pas aimé, surtout pas le traitement désastreux de ce que peux vivre une victime d'enlèvement.

Un très bon roman, rondement mené

L'angoisse de tout parent devant les dangers encourus dans un monde de plus en plus dangereux malheureusement

Quoi que: peut-être bien que cela existait depuis longtemps, mais on n'en parlait pas et on n'avait non plus pas les infos en continu et dans l'instant même propagées par les médias du monde entier

Un livre étonnant et détonnant qui traite des dérives de l'humain, tant par rapport à un mouvement sectaire qu'à un déséquilibre sexuel, par exemple

La chute est spectaculaire et aurait eu le mérite d'être mieux développée, afin de comprendre les tenants et les aboutissants de la réaction de Caitlin

Cela rappelle l'histoire véridique de Natascha Kampusch

Des gamins qui disparaissent, des jeunes filles enlevées et séquestrées, rien de bien neuf sous le soleil. Même l'idée de prendre le point de vue des parents, avec le quotidien d'un couple qui ne tient plus, plutôt que de la victime n'a rien de franchement novateur. En même temps, on en trouve tellement des livres sur le sujet, que tout semble avoir déjà été fait.

Et pourtant... Pourtant, c'est bizarrement efficace !
Le mystère qui se dégage de la fillette disparue opère plutôt bien : tout le long, on veut savoir ce qui s'est passé, et ce qu'elle a vécu. Les éléments s'entassent pour donner forme à une intrigue finalement assez simple, quelques doutes par-ci par-là sur l'implication ou non de certains personnages, et même la place que joue la strip-teaseuse, témoin de première importance qui va permettre de débloquer l'enquête.

Pas de gros suspense ou de gros retournements de situation :

Spoiler(cliquez pour révéler)

on se retrouve avec une fille qui a développé des sentiments pour son bourreau, et comme le père refuse d'accepter la vérité, on nous le balance comme une révélation, alors qu'on l'avait déjà compris depuis longtemps. Et pour le coup, syndrome de Stockholm d'accord, mais sans aucune nuance, ni développement plus profond. Dommage.

Même l'identité du coupable n'a rien de bien surprenant, parce qu'au fond, le suspense n'est pas le but de ce livre. C'est clairement assumé, et en même temps même si on mise sur la personnalité et la psychologie des personnages, cette dernière reste malheureusement bien trop survolée (notamment celle du coupable, ou Caitlinn ), et c'est bien dommage.

Pourtant, le récit est efficace et bien rythmé, à défaut d'être original ou novateur, et il faut le dire particulièrement addictif.

Un thriller qui n'a rien de crash, une enquête de famille, avec un vrai suspens, un retour dans le passé. Bon mais pas excellent .

Nous sommes ici dans une intrigue familiale où le passé ressurgit pour Jason qui voit sa soeur Hayden revenir "sobre" après plusieurs années de silence.
Celle ci lui laisse sa fille de 17 ans pour 48h ... mais les heures écoulées aucune nouvelle de hayden et Jason revoir également ses démons du passé remonter à la surface ... une soirée de diplôme après une bagarre avec son meilleur ami celui à disparu .... A t'il fui qqun? ou a t'il été tué ? personne ne le sait et Jason malgré lui va devoir faire face avec sa soeur a cette intrigue bien malgré lui.
J'ai deja lu cet auteur et j'aime bien son style et sa plume.
Ceci reste un bon thriller mais après pour les adeptes comme moi il peut sembler peut être un peu "fade".
A vous de juger ;)

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2018/11/07/ne-reviens-jamais-david-bell/

C’est plutôt curieuse que j’ai commencé ma lecture de Ne reviens pas de David Bell. On m’annonçait une incursion dans une famille normale qui a pourtant l’air d’avoir beaucoup de secrets, car sinon pourquoi une retraitée sans histoires aurait été assassinée chez elle, sans vol, sans raison particulière ? Enfin, sans raison, a priori.

Depuis la mort de son mari, Leslie s’occupait seule de son fils trisomique. Sa fille Elizabeth, étudiante à quelques kilomètres, n’était pas franchement proche d’elle. Quand Elizabeth apprend la mort de sa mère et que peu de temps après son frère est suspecté meurt soudainement, personne ne peut croire ce que quelqu’un ait pu l’assassiner, elle. C’est pourtant ce qu’affirme la police. Elizabeth, qui n’était pas très proche de sa mère, va aller de surprises en surprises et réaliser qu’elle ne connaissait vraiment pas sa mère. Et quand son frère est suspecté d’être l’assassin, elle ne sait plus quoi faire…

David Bell nous présente une famille normale. En apparence, du moins. C’est la mort de Leslie qui va faire voler en éclat cette apparente normalité. Et Elizabeth va découvrir que sa mère lui cachait de nombreux secrets…

J’ai plutôt bien aimé cette histoire. Mais arrivée à peu près à la moitié du livre, je me suis demandée pourquoi ce titre, Ne reviens jamais, et pourquoi cette couverture, très urbaine et laissant supposer une histoire de prostitution. Bien loin de notre petite retraitée. A priori.

En avançant dans ma lecture, j’ai fini par comprendre et j’avoue avoir été surprise de voir jusqu’où l’auteur avait envie de nous embarquer. C’est un roman plaisant. Mais il ne restera pas inoubliable. Mais l’un des autres romans de l’auteur me fait de l’œil – c’est souvent comme ça, c’est pénible au bout d’un moment – Fleur de cimetière.

Ce n'est pas mon type de roman habituel et pourtant j'ai adoré. Ici, pas de suspens haletant et insoutenable mais une histoire douce en apparence.
Une fillette de douze ans disparait pendant quatre années. Sa mère a abandonné tout espoir de la retrouver contrairement à son père. Soudainement elle réapparait, devenue une belle jeune fille.
Son père,qui est le narrateur de cette histoire, va tout faire pour essayer de comprendre ce qui lui est arrivé.
L'ambiance de ce polar est très atypique, parfois même à la limite du malaise. Des thèmes durs sont évoqués tels que la pédophilie mais aussi le syndrome de Stockholm.

j'ai un peu tourner des pages sans lire parce qu'il me semblait long mais c'est bien écrit avec quelques rebondissements

Un bon thriller, un bon suspense psychologique. Une disparition d'enfant est toujours dramatique, même après son retour.

J'ai beaucoup aimé ce roman où suspens et rebondissements sont présents à chaque page !

Un premier roman fort intéressant! La relation entre parents et leur fille qui resurgit après 4 ans de "séquestration". Une fille qui, âgée aujourd'hui de 16 ans, refuse de parler de ce qui lui est arrivé et de dénoncer celui qui l'a kidnapper alors qu'elle n'avait que 12 ans.
Une mère vouée corps et âme à l'église (et au pasteur aussi!) qui veut tourner la page et un père qui refuse de lâcher prise. Un couple qui se déchire et une fille qui ne veut qu'une chose... retourner auprès de son bourreau... !

Je me suis arretée à la 10e page. Pourquoi? L'auteur considère les animaux comme des objets qu'on peut se débarrasser comme des mouchoirs sales. Surement une bonne très bonne histoire mais je ne veux pas le savoir.