Dominique De Saint Mars

Quand on est enfant, on veut toujours avoir de l'argent de poche, et pourtant on en ignore la véritable valeur, le travail qu'il nécessite pour l'obtenir et la valeur des choses. Il faut être très prudent avec les achats compulsifs.

Max s'intéresse aux filles et ce n'est certainement pas simple pour lui de les comprendre. Doit-il se comporter normalement ou agir différemment pour plaire à celle qu'il aime ? Des questions pleines de bon sens.

Les enfants veulent tout le temps des câlins, de l'attention, encore faut-il leur en donner tout en laissant les parents respirer, ne pas se culpabiliser les uns et les autres. Et savoir où sont les limites.

Dans "Max et Lili trouvent leur cousin angoissé", tome 107 de la collection, Dominique de Saint Mars aborde ici la thématique de la santé, et plus précisément de la santé mentale.

Elle le fait par le biais de Victor, le cousin préféré de Max et Lili. Ce dernier est un grand adolescent hypersensible, qui éprouve des difficultés à canaliser ses émotions, et qui se retrouve de ce fait vite angoissé. Refusant toute communication, ses parents démunis le confient pour les vacances aux parents de Max et Lili, en espérant que Victor pourra trouver en eux un confident et se libérer un peu de ses angoisses qui peuvent paraître disproportionnées. Il le trouvera en la personne de Lili, plus amène à l'écouter puisqu'elle-même consulte déjà un psy.

Incompris, un peu parano aussi, se refermant sur lui-même, Victor, grâce à la patience et à la bienveillance de Lili, s'ouvrira peu à peu et réussira même à mettre quelques mots sur son mal-être.

Ce n'est pas un des sujets les plus rigolos qui est traité ici. Moins sur le ton de l'humour que ce qu'on peut être habitué avec la plupart des autres albums de la collection, les angoisses et le mal-être intérieur sont abordés bien plus sérieusement. Il y est question ici à la fois d'adolescence, d'hypersensibilité, de repli sur soi, de crises d'angoisse et de souffrance psychique. On nous parle du bienfait de la parole et de l'écoute, de l'importance de consulter un psy sans en avoir honte, de soutien moral et d'ouverture à l'autre.

Certaines réflexions (jugement/préjugé) n'ont clairement pas leur place dans l'histoire ("Si ses parents étaient un peu plus fermes, il irait peut-être mieux !", "Les ados ne voient qu'eux et ne pensent qu'à eux !" ; ou encore celle-ci, sans rapport avec le contexte, la maman toute fière d'elle en rentrant du travail : "J'ai eu mon augmentation ! Je gagne autant qu'un homme dans mon entreprise !"). Mais dans l'ensemble, le sujet est bien amené, toutes les différentes étapes de ce genre de mal-être sont évoquées (crises d'angoisse, parano, agressivité, colère, incompréhension, repli sur soi). Et on aime à voir Victor s'ouvrir peu à peu, réussir à gérer un peu mieux ses émotions, prendre la décision d'aller voir un psy à la fin des vacances.

On apprécie également le petit glossaire, en fin d'ouvrage, sur les différentes notions concernant la santé mentale afin que le jeune lecteur puisse faire la différence entre être bipolaire, dépressif, émotif, hyperactif, psychotique, schizophrène, etc.

"Max et Lili trouvent leur cousin angoissé" est l'un des rares tomes que mon aîné n'aime pas trop, justement parce que j'imagine qu'il ne se reconnaît que trop bien en Victor. L'hypersensibilité, ce n'est pas toujours facile à gérer au quotidien et il n'aime pas trop qu'on le lui rappelle...

Tout commence par une blague peu intelligente d'une élève et là tout part en vrille.

Ce court livre voulait mettre l'accent sur le rire mais je trouve que, ici, c'est plus la moquerie qui est mise en avant. Et, plus tard dans le livre, le harcèlement.

Certes des questions sont mises en avant à la fin pour savoir si nous aimons trop rire ou au contraire si nous n'aimons pas trop rire, pourquoi ? Mais je n'ai pas du tout été convaincue.

Une déception pour moi.

J'ai lu tous les Max et Lili étant petite. J'aimais beaucoup ce côté pédagogue de ces albums, ces leçons de vie qui nous étaient véhiculées.

Chaque histoire différente a son lot de surprises.

Max et Lili est très adapté pour les enfants !

Dans ce tome 68 de Max et Lili, intitulé "La maison de Max et Lili a été cambriolée", Dominique de Saint Mars aborde bien des thèmes dans ces 46 petites pages, allant de la gestion de ses émotions jusqu'au respect de la loi, en passant par l'atteinte à la vie privée et le stress post-traumatique.

En rentrant de vacances, Max, Lili et leurs parents découvrent qu'ils ont été cambriolés. La maison est sens dessus dessous, des objets de valeur ont disparu, financière autant que sentimentale. Alors que la peur et la colère se répandent de manière différente chez chacun des membres de la famille, il faut avant tout agir : porter plainte, ranger et nettoyer, trouver un moyen de se rassurer, de se sentir en sécurité malgré tout et continuer à vivre.

Cet opus met en évidence la façon dont peut être perçu un cambriolage par un enfant. Il lui est expliqué, un peu rapidement il est vrai, comment gérer ses émotions (peur, colère, choc), comment accepter le fait qu'un intrus soit entré dans sa vie intime, qu'il ait volé et touché ses affaires personnelles, comment trouver le sommeil et faire face à ses éventuels cauchemars.

Les voleurs ayant été appréhendés la nuit suivante (quelle idée aussi de vouloir cambrioler la maison voisine) et jugés le lendemain même (qui a dit que la justice française était longue ?), les notions de justice, de respect des règles et de la loi, d'honnêteté, de sécurité et de protection sont également abordées. Ainsi, le jeune lecteur pourra également enrichir son vocabulaire concernant le milieu judiciaire, ainsi que son fonctionnement (tribunal, juge, procureur, travaux d'intérêt général, etc).

L'ensemble est certes évoqué un peu trop rapidement, tout se finit bien très facilement, la famille a tôt fait de retrouver le sommeil et leur sentiment de sécurité. Mais l'essentiel est dit, à commencer par les différentes étapes par lesquelles on passe dans ce genre de situations, que ce soit au niveau psychologique ou procédural. Une petite touche d'humour est ajoutée ici et là, permettant de mieux canaliser la gravité de la situation, comme quand Max, déçu, constate que son cartable n'a pas été volé par exemple, ou encore quand il parsème les escaliers de billes au cas où ils auraient affaire à des récidivistes.

Max et lili est culte pour les enfants. Les auteurs apprennent le sens de la vie de façon ludique. C'est top

Histoire sympa max et lili représentent bien les pensées des enfants.

hyghhhh