Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 827
Membres
1 013 950

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Gisèle Halimi

" Mon grand-père paternel me racontait souvent, par bribes, l'épopée de la Kahina.

Cette femme qui chevauchait à la tête de ses armées, les cheveux couleur de miel lui coulant jusqu'aux reins. Vêtue d'une tunique rouge - enfant, je l'imaginais ainsi -, d'une grande beauté, disent les historiens. (...) Devineresse, cette Pasionaria berbère tint en échec, pendant cinq années, les troupes de l'Arabe Hassan. " Ces quelques lignes sont extraites du Lait de l'oranger écrit en 1988, et qui continue mon récit autobiographique initié avec La cause des femmes.

J'ai voulu clore ce cycle par la Kahina. Dans son contexte historique, je l'ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père Edouard -le-Magnifique, l'aurait peut-être imaginée. La Kahina était-elle son ancêtre ? Peut-être. L'ai-je aimée en la faisant revivre ? Oui. Passionnément. Gisèle Halimi.

Ce livre est-il un roman policier où flics, indics, juges, faux témoins se croisent, s'affrontent, se contredisent, autour du cadavre d'une vieille femme, sauvagement assassinée ? Où la recherche du coupable se heurte à une véritable machination policière ?

Ou est-ce la bataille obstinée, passionnante, d'une avocate qui veut sauver un homme d'une effroyable erreur judiciaire ? Et la trame au quotidien de l'aventure de cette femme résolue à mener de front cette défense, sa vie privée, ses amitiés, ses engagements ?

Ou, encore, le film d'un grand procès d'assises, vécu heure par heure, en direct ?

Ce livre est sans doute tout cela à la fois. Et aussi une plongée dans la fin des années soixante-dix, quand les intellectuels et les artistes célèbres n'hésitent pas à descendre dans la rue et à se faire matraquer par la police pour défendre la justice et la liberté.

L'un d'entre eux, Claude Mauriac - à qui ce livre est dédié - prend la tête d'un mouvement en faveur d'un innocent condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Monsieur K.

Aujourd'hui, Monsieur K. est un homme libre.

Mais, au fait, qui était cet homme, cet étrange Monsieur K. ?

"Comment devient-on féministe? Existe-t-il un parcours type, une expérience, un enseignement qui métamorphose une femme ordinaire, "tranquille" aurait dit ma mère, en une révoltée qui se veut pionnière d'un nouveau monde? Après une de mes conférences, un jour, une jeune femme m'interpella: "Mais vous, personnellement, comment êtes-vous devenue féministe?" Sommée de m'expliquer.

De raconter mon parcours particulier pour que chacune puisse induire le général. Danger. Je ressentis le besoin de me lancer dans une réflexion introspective. J'écrirai un livre. Je remonterai le temps pour m'arrêter aux événements qui m'engagèrent totalement dans un féminisme d'action. Mais que l'on ne s'y trompe pas. C'est parce que ma souffrance de fille m'asphyxiait que je devins, instinctivement d'abord, féministe." Gisèle Halimi.

Une réflexion générale sur le féminisme d'hier et d'aujourd'hui. Le parcours d'une femme de tête qui n'a qu'un seul fil rouge : le refus absolu de la résignation.

"En entrant dans le prétoire, j'emporte ma vie avec moi."

Tout, dans la vie de Gisèle Halimi, renvoie à son Afrique du Nord natale, à sa foi en l'égalité de tous les êtres humains entre eux. Cette femme, qui fut une des premières à mettre le mot avocat au féminin, éprouve très tôt une passion innée, violente, pour la justice. C'est la guerre d'Algérie qui lui dicte ses premiers combats. En défendant le F.L.N., en militant contre la torture, elle met sa vie en danger. La cause des femmes lui doit ses plus grandes conquêtes quand, au cours de procès retentissants, elle exige le droit à l'avortement, la répression du viol.

Ce livre résume trente années de lutte pour la tolérance et la liberté. C'est le témoignage d'une femme en colère qui s'insurge contre des lois injustes et archaïques, et découvre l'irrespect comme une forme de courage et d'héroïsme. Le témoignage d'une femme de cœur.

"Ma mère ne m'aimait pas.

Ne m'avait jamais aimée, me disais-je certains jours. Elle, dont je guettais le sourire - rare- et toujours adressé aux autres, la lumière noire de ses yeux de Juive espagnole, elle dont j'admirais le maintien altier, la beauté immortalisée dans une photo accrochée au mur où dans des habits de bédouine, ses cheveux sombres glissant jusqu'aux reins, d'immenses anneaux aux oreilles, une jarre (on disait une gargoulette) de terre accrochée au dos tenue par une cordelette sur la tête, elle, ma mère dont je frôlais les mains, le visage pour qu'elle me touche, m'embrasse enfin, elle, ma mère, ne m'aimait pas." - G.

H. Dans une réflexion à la fois intimiste et profonde, la mal-aimée tente l'analyse de ce manque obsédant et de ses traces. "Tout ce que je suis, tout ce que j'ai fait, c'est, peut-être, parce que ma mère ne m'aimait pas." Livre d'émotion mais aussi de violence où le mythe de l'amour maternel vole en éclats et où, malgré les "substituts", se construit une personnalité en révolte contre l'injustice.

Edouard le Magicien est mort.

Et Gisèle Halimi ne peut pas admettre la disparition de ce père tant aimé. Elle décide de lui adresser "une carte postale". En fait, elle écrit ce livre "pour dire ce qui n'a pas été dit". Manière d'expliquer un parcours. De l'enfant qui engage le combat contre l'institutrice qui la traite de "sale juive", en passant par l'adolescente qui se révolte contre Dieu parce qu'il n'accorde pas leur juste place aux femmes, jusqu'à l'avocate qui remet en question le serment traditionnel de son Ordre qu'elle juge trop servile, le chemin parcouru par la célèbre avocate est celui d'une rebelle.

Chemin marqué par des combats difficiles, mais aussi par des moments d'humour, d'émotion, d'exaltation racontés ici avec une verve jubilatoire et que bien des hommes et des femmes célèbres ont croisé. Mais, pour celle qui a participé à la plupart des principaux événements de notre temps, le vrai grand personnage aura sans doute été Edouard qui hante ce livre de mémoire et de tendresse...

Gisèle Halimi a raconté le désamour de Fritna, sa mère, sa souffrance, son obstination farouche pour la forcer à l'aimer, et son échec. Elle a raconté sa frustration de ne pas avoir eu de fille, avec qui elle aurait voulu mettre à l'épreuve son engagement féministe. La naissance de sa petite-fille, M, signifie pour l'avocate irrespectueuse une plénitude, un accomplissement en même temps qu'un éblouissement affectif : l'irruption d'« une vie de fille dans sa vie ». Pour la première fois, elle est le témoin direct de ce qui « fabrique un individu de sexe féminin ». Mais, au-delà de l'expérience féministe, et au-delà même de la raison, allant d'émerveillement en étonnement, éprouvant une nouvelle jeunesse, c'est une véritable passion que Gisèle Halimi nourrit pour celle qu'elle surnomme très vite « Tahfouna » ? la rose, l'irrésistible. La petite fille, qui lui déclare « Mamie, on est amoureuses ! », le lui rend au centuple. Jusqu'à la rupture brutale et complète qu'imposera « l'Autorité parentale », les parents de l'enfant. Dans un désespoir aggravé par l'incompréhension, il faut alors « apprendre l'art de ne plus être grand-mère ». Il faut continuer de vivre. Après trois années de séparation, la grand-mère et la petite-fille pourront se retrouver, transformées. Dans ce livre qui fait écho à Fritna, Gisèle Halimi raconte sa « passion totalitaire » pour sa petite fille et confesse, à travers ce récit sans faux-semblants, une part d'elle-même qu'elle ne soupçonnait pas.

Une jeune fille de seize ans, Marie-Claire C..., se fait avorter avec la complicité de sa mère. Employée de métro, mère célibataire de trois filles qu'elle élève d'une manière exemplaire, Mme Chevalier est jugée devant le tribunal de Bobigny. "Procès d'un autre âge ", disent les personnalités (médecins, savants, artistes) et les femmes citées par la défense comme témoins.

L'association "Choisir" transforme le procès de ces femmes en acte d'accusation contre la loi de 1920 qui réprime l'avortement et, dans les faits, ne touche que les pauvres. En quelques semaines, l'affaire de Bobigny crée un mouvement d'opinion irréversible.

Dans cette nouvelle édition d'un livre qui fait date, on trouvera un texte où, pour la première fois, Marie-Claire, aujourd'hui elle-même mère d'une fille de seize ans, s'exprime. Récit des souffrances et bilan de son combat.

On trouvera également un avant-propos inédit de Gisèle Halimi, l'avocate du procès, qui assimile cette phase de la libération des femmes à la désobéissance civique. Refuser une loi injuste pour en faire naître une autre, conforme au droit pour les femmes de choisir de donner (ou non) la vie. La plus fondamentale de leurs libertés.

Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.

Avec son amie Annick Cojean, l'avocate la plus célèbre de France revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste : son refus d'un destin assigné par son genre et son rêve ardent de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association, "Choisir la cause des femmes" ; et bien sûr ses grands combats pour l'avortement, la répression du viol, la parité.

La dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D'une farouche liberté.

Une embellie perdue est la suite des Mémoires que Gisèle Halimi a entrepris avec La cause des femmes et Le lait de l'oranger. En juin 1981, l'avocate est élue députée. Le «peuple de gauche» rêve de changer la vie ; et les femmes de compter, enfin, en politique.

Mais l'embellie sera brève. Les socialistes cèdent, assez vite, au «réalisme» et aux délices du pouvoir. «La gauche a-t-elle encore une âme ?» s'interroge bientôt Gisèle Halimi. En septembre 1984, elle quitte l'Assemblée. Pendant quarante mois, elle aura vécu une aventure ambiguë : décevante, dans l'univers masculin des politiciens : riche de découvertes, dans sa circonscription.

Le Palais-Bourbon sous la vague rose. Le chemin - un temps commun - avec François Mitterrand, Joxe, Rocard ou Bérégovoy. La campagne - hors de tous les partis - des «100 femmes pour les femmes», en 1978. Le suicide tragique de trois amies, «chambardées» par leurs ruptures féministes... Souvenirs mêlés...

Ce livre témoigne de l'espérance et du désenchantement de ces dernières années. Il tente aussi une réflexion sur le pouvoir, la démocratie, les contradictions entre vie privée et vie publique.

Un récit doux-amer, tourné cependant vers l'avenir où Maud-Tahfouna, la petite-fille lumineuse de Gisèle Halimi, l'entraîne. Avec la force de l'enfance.

(Source: Gallimard)

On ne naît pas féministe, on le devient !

L'enfance en Tunisie, le refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate, la défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture, l'association Choisir la cause des femmes, et, bien sûr, les combats pour le droit à l'avortement, la répression du viol, la parité. Gisèle Halimi, c'est tout cela et bien davantage.

C'est une vie de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et jusqu'à son dernier souffle, une volonté intacte de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte.

"L'acte de donner la vie, comme l'acte de ne pas la donner, c'est un acte volontaire, c'est un acte de responsabilité. Ce que je voudrais que le Tribunal comprenne et, après lui, les hommes qui nous gouvernent, c'est que nous sommes des êtres libres et responsables, tout comme les hommes. Et puisque nous devons donner physiologiquement la vie, il faut que nous le décidions en êtres libres et responsables, et sans le contrôle de personne".

Un texte essentiel, une plaidoirie historique pour le droit à l'avortement en France.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode