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On achève bien les chevaux
Un excellent moment de lecture.
Un linceul n'a pas de poches
Un linceul n'a pas de poches
Une lecture légère pour un été sans prise de tête.
Les Rangers du ciel
Tout d'abord, sachez que je suis une personne inculte, et cela m'a empêché d'apprécier le livre à sa juste valeur.
Le livre a été écrit en 1935 et adapté en 1969. Les marathons de danse existaient réellement (c'est ce que je ne savais pas. Je suis nulle en histoire et surtout en histoire hors France. Du coup, tout le long je me disais que c'était une bête invention, je me demandais pourquoi le livre tournait autour de ça...). Allez lire la page Wikipédia sur les marathons de danse, si vous êtes inculte comme moi ; elle est très courte.
Dire que je trouvais cela quelque peu ennuyeux. Alors que quand on sait que ce genre de choses se faisait réellement, ça change toute la perception ! Heureusement, je le sais, maintenant ; mais si seulement j'avais lu le livre en le sachant.
C'est le livre le plus court que je n'ai jamais lu (121 pages). Je prends mon temps quand je lis et je l'ai lu en deux heures.
Concentrez-vous car ayant peu (pas) de détails sur les personnages, on peut se perdre avec des noms qui se ressemblent (Rollo, Rocky...), cela m'a aussi perturbé. Même en le lisant d'une traite, j'avais parfois du mal à me souvenir de qui était qui.
Bref, j'en attendais beaucoup trop de ce livre à cause de ce génial titre, je pense que c'est ce qui me déçoit dans ce livre. Il reste un livre très facile à lire.
On achève bien les chevaux
Pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis, Robert et Gloria se rencontrent par hasard et décident de participer à un marathon de danse. Malheureusement, comme nous l'apprennent les premières pages du livre, peu de temps après ce marathon, Robert a tué Gloria. Se superposent alors, dans ce petit roman extrêmement dense, deux comptes à rebours : celui de la condamnation de Robert égrainé petit à petit et celui de la compétition de danse qui voit le nombre de couples participants se réduire peu à peu.
Mais ce ne sont pas que deux comptes à rebours mais également deux sociétés qui se trouvent ainsi superposées : l'une qui juge un homme qui a tué une femme parce que, d'après ses dires, elle le lui avait demandé ; l'autre qui fait preuve d'un profond cynisme en se régalant du spectacles de jeunes complètement désespérés qui acceptent de s'humilier et de danser jusqu'à épuisement (physique comme mental) pour 1000 dollars et qui sombrent peu à peu dans la folie dans l'indifférence générale. Cette société ne se révoltent contre ces marathons de danse que parce qu'une femme enceinte concoure et parce que les tenues des femmes sont jugées indécentes.
C'est un tableau complètement désabusés de la société américaine des années 1930 que peint ici McCoy, qui est toute entière tournée vers les apparences et le spectacle, le spectaculaire et qui fait preuve d'une profonde inhumanité vis-à-vis de ses pairs. Au milieu de tout cela, se débat Gloria, la seule qui ose dire ce qu'elle pense et dont la franchise met en péril le fragile équilibre social. Mais Gloria, parce qu'elle est lucide quant au fait que jamais cette société ne pourra lui offrir ce qu'elle souhaite, veut mourir : après tout, on achève bien les chevaux nous rappelle l'auteur.
On achève bien les chevaux
La lecture est fluide, mais essentiellement basée sur les dialogues et l'action, ce que j'ai déploré... mais ça reste une oeuvre magistrale.
Morale de l'histoire : on ne devrait jamais voir un film avant d'en avoir lu le livre.
On achève bien les chevaux
Je n'avais jamais entendu parler de ces marathons de danse qui ont rythmé la Grande Dépression aux États-Unis, ces évènements absolument révoltants au cours desquels des couples devaient danser le plus longtemps possible dans l'espoir de toucher quelques centaines de dollars pour subsister le mois suivant. Sur plusieurs semaines de compétition, seulement quelques poignées de minutes pour se sustenter et reprendre quelques forces avec une sieste superficielle. D'où une dégradation effarante de la santé physique et mentale des participants.
Horace McCoy nous présente ici Robert et Gloria, l'un des couples favoris du marathon auquel ils ont décidé de participer dans l'espoir d'être repérés par des producteurs hollywoodiens. Repas et lit gratuits tant qu'ils tiennent le coup, c'est effectivement plutôt alléchant comme l'a dit Robert lui-même. Alors pourquoi pas ? Qu'ont-ils à y perdre ?
En-dehors des pensées de Robert, le style est relativement fade (disons plutôt "simple et épuré"). Les chapitres sont rythmés par des dialogues assez vifs et la psychologie des protagonistes est très peu développée, ce qui rend l'attachement et l'identification difficiles. D'une certaine façon, tous ces danseurs sont des animaux : on ne sait rien d'eux mis à part leur nom, le numéro attribué à leur paire, et la manière dont ils sont éjectés de la compétition. Parfois, ils décrochent des partenariats et deviennent les supports d'une marque quelconque qui entreprend de capitaliser sur leur souffrance. L'exploitation de la misère humaine, le rêve américain dans toute sa splendeur.
Au fil des chapitres, le lecteur se retrouve simple spectateur de la détresse grandissante de Gloria, à l'instar d'un Robert entièrement démuni qui ne peut qu'empêcher sa partenaire d'abandonner et de ruiner tous leurs efforts. La conclusion est terrible bien qu'inéluctable car annoncée dès les premières phrases du livre. Difficile de se relever après une lecture avec un fond aussi intense malgré une forme des plus dépouillées.
"Pourquoi tous ces savants à grosse tête n’arrêtent pas de se décarcasser pour essayer de prolonger la vie au lieu de chercher des moyens agréables pour la finir ? Il doit y avoir dans le monde une tripotée de gens comme moi, qui ont envie de mourir, mais qui n’en ont pas le courage."
Après tout, on achève bien les chevaux quand ils souffrent et ne peuvent ou ne veulent plus avancer.
On achève bien les chevaux
Aviateur durant la Première Guerre mondiale, McCoy s'est certainement inspiré de ses souvenirs pour écrire les histoires du capitaine Jerry Frost, un ancien pilote talentueux durant la Grande Guerre qui s'est forgé une nouvelle vie en devenant barbouz' en Amérique du Sud avant de revenir aux États-Unis ou il est désormais un super policier de l'air, en charge d'une équipe d'aviateurs sans peurs et sans reproches.
Dix nouvelles narrant les exploits et les cabrioles de ces as de la voltige, qui ont ravivé mon âme de petit garçon, même si tout cela, au final, ne vole pas bien haut. Pour le plaisir de regarder en arrière et la nostalgie des vieux polars d'aventures, où la loi triomphe toujours, avec, en bonus, une intéressante préface de Jean-Claude Zylberstein qui, bien que daté, retrace le parcours de cet écrivain célèbre mais finalement peu connu.
Les Rangers du ciel
Recueil compagnon du volume Les Rangers du ciel, comportant cinq nouvelles : deux histoires traditionnelles sur la mafia américaine, deux exploits de l'intrépide Jerry Frost, et une singulière histoire de vengeance dans une Indonésie lointaine. Aussi amusant que désuet, presque banal dans ses sujets, une curiosité d'un autre temps, avec en bonus une intéressante préface de Jean-Claude Zylberstein qui, bien que daté, retrace le parcours de cet écrivain célèbre mais finalement peu connu.
Black mask stories
On achève bien les chevaux
On achève bien les chevaux
Gloria est une paumée qui veut mourir. Elle dit vouloir « descendre du manège. » Robert ne comprend pas la sentence et a voulu rendre service à Gloria en la « suicidant ».
Il était difficile de faire plus noir et plus glauque !!
Horace Mac Coy règle ses comptes avec le « rêve américain », avec le puritanisme. Il dépeint, sans fioriture et sans partie pris, la détresse des participants alléchés par un hypothétique gain, le voyeurisme des spectateurs, la cupidité des organisateurs.
Rien d'étonnant que ce roman n'ait rencontré que peu d'engouement à sa sortie en 1935.
Ces honteux marathons de danse, ces « jeux du cirque » (la téléréalité d’aujourd’hui) ont réellement existé. Et pas qu’aux Etats-Unis. En France, ils ont sévi pendant près de 20 ans et ont été interdits en 1950 !!
La détresse et la bêtise humaine sont universelles !!
On achève bien les chevaux
On achève bien les chevaux
Ce petit livre d'une incroyable intensité (le meilleur qui ait été écrit contre Hollywood) a été ignoré à sa sortie en Amérique, en 1935..C'est aussi, et surtout, une caricature féroce du rêve américain et un réquisitoire contre l'exploitation de la misère humaine, qui montre les deux Amériques, l'une, riche et opulente, dans les tribunes du marathon, et l'autre, pauvre et misérable, sur la piste. Un terrible roman dont on se remet très difficilement.
On achève bien les chevaux