Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 489

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de J. M. Coetzee

Pendant la guerre du Vietnam, un employé de l'administration américaine rêve de créer un système invincible permettant de remporter la guerre psychologique, tandis que sa vie privée se désintègre inéluctablement. Un pionnier Boer du XVIIIe siècle rend compte d'une expédition chez les indigènes africains qui tourne au drame sanglant... Dans ces deux longues nouvelles, son premier ouvrage romanesque publié en Afrique du Sud en 1974, J. M. Coetzee explore avec un détachement en apparence ironique, glacial, et déjà une étonnante maîtrise technique l'âme de deux personnages mégalomanes, à la frontière où l'on rencontre l'autre et où on l'extermine, exprimant ainsi la mort et la folie que chacun a peur de détecter en soi.

Au plus noir de la nuit, la maison devrait être silencieuse.

Pourtant, l'oreille collée à la cloison, Magda perçoit des halètements presque inhumains. Elle attend le moment propice. Dans une minute, elle se lèvera et se dirigera vers la chambre de son père, un fusil chargé à la main, bien décidée à changer le cours de son existence...

Michael K, dont la couleur de peau n'est jamais mentionnée, homme frustre et solitaire, quitte Le Cap accompagné de sa mère et se lance sur les routes. Contrôles, interdictions, combats ne l'empêcheront pas d'accomplir son périple, remontant toujours plus loin au nord, en quête d'une ferme-refuge originelle où il espère vivre paisiblement. Il parvient seul en ce lieu reculé, sa mère n'ayant pas supporté le voyage. A partir de quelques graines retrouvées par hasard, il cultive son champ et crée son petit paradis. Mais la guerre ne s'arrête pas, elle, et bien vite le rattrape. Pourtant, malgré les emprisonnements, la cruauté et le dénuement, Michael K ne se pliera pas aux lois des hommes...

Foe

J. M. Coetzee revisite ici le roman de Daniel De Foe, Robinson Crusoé, en abandonnant sur une île déserte de l'Atlantique, une jeune Anglaise, Susan Barton. Elle se retrouve face à deux hommes : le naufragé, Cruso, et un nègre à qui on a coupé la langue, Vendredi. Secourue, elle revient à Londres avec Vendredi et décide de raconter son histoire à l'écrivain Daniel Foe...

Fable, allégorie, palimpseste littéraire, ce roman brillant explore et interprète les extrêmes vers lesquels nos vies sont poussées. Mais entre ces extrêmes - verbe et silence, raison et folie, vérité et mensonge - résident ces tensions que J. M. Coetzee sait rendre si riches et si lumineuses, et qui se nomment l'art, le rêve et l'imaginaire.

En 1986, au Cap, Elizabeth Curren se meurt d'un cancer, et elle est brutalement confrontée à l'explosion de rage que le système de l'Apartheid a engendrée. Dans une longue lettre à sa fille exilée en Amérique, Elizabeth relate les événements qui ponctuent ses derniers jours. Témoin de l'émeute et de la répression dans un township voisin, elle découvre le corps criblé de balles du fils de sa domestique noire, et assiste à l'exécution par la police d'un autre adolescent...

Parvenue au terme de son existence, avec pour ange de la mort et confident un clochard réfugié chez elle, Elizabeth tentera de faire sa paix avec le monde.

Avec ces quelques jours dans la vie d'une vieille dame qui prend conscience des revendications de la jeunesse noire, J. M. Coetzee nous offre à sa manière grave, lancinante, un chef d'œuvre.

Dans ce récit autobiographique, John Michael Coetzee, considéré comme l'un des meilleurs écrivains d'Afrique du Sud, raconte son enfance dans l'Afrique du Sud des années 50.

Il plonge le lecteur dans l'univers faussement naïf d'un jeune garçon d'une dizaine d'années. Par fragments, à travers son regard, c'est toute la société brutale de cette époque qui se met en place, fondée sur l'apartheid, l'antisémitisme, les rivalités entre les Anglais et les Afrikaaners, les injustices sociales et la place de chacun dans ce système cimenté.

Issu d'un milieu familial tout en contradictions et éloigné de la norme d'alors, le garçon est travaillé par son sentiment de différence et de honte. Il est tiraillé entre deux cultures et deux langues, entre le mépris qu'il éprouve pour son père et l'amour de sa mère qu'il redoute sans cesse de perdre tout en souhaitant être moins protégé. Jeune tyran domestique, il se transforme en un élève doué et docile à l'école, terrain d'expériences éprouvantes et cruelles où les enfants reçoivent une éducation dure, façonnée par la haine.

L'écriture brève, dépouillée et dense de l'auteur exprime avec justesse les hantises et les secrets de ce jeune garçon qui ouvre les yeux sur une société faite de préjugés tout en pressentant le monde troublant du désir et du sadisme.

David Lurie, 52 ans, enseigne la poésie et la communication à l'université du Cap. Séducteur, il multiplie les conquêtes et se laisse aller à un élan de désir avec une étudiante qui finit par porter plainte et le contraint à démissionner. Il se réfugie alors chez sa fille Lucy dans une ferme isolée tandis que l'Afrique du Sud post-apartheid est en pleine déliquescence.

Le jeune garçon est devenu jeune homme. John a échappé à sa famille étriquée. Étudiant en mathématiques, il dévore la littérature mondiale pour réaliser son grand projet : quitter l'Afrique du Sud au bord de la révolution et se consacrer à l'art et à l'amour qui fera crépiter la flamme de la création. Mais Londres, c'est sa saison en enfer. Dans la ville cruelle où il reste un étranger, il fait l'amer constat que le malheur est son élément : manque d'aplomb, d'ardeur, d'élan, manque de cœur.

Cet autoportrait de l'artiste comme jeune homme crispé et méfiant éclaire la genèse de l'œuvre de J.M. Coetzee par l'évocation de ses découvertes en littérature, en musique et en peinture contemporaines. Célèbre pour sa réticence à se livrer, il confesse ici avec une impitoyable lucidité ses rêves, ses interrogations, ses épreuves. Mais au-delà de l'échec du poète féru de Pound, de Neruda, de Brodsky, se profile le romancier qui donnera Terres de crépuscule et Disgrâce : l'Afrique du Sud, blessure qui n'en finit pas de faire mal.

A travers une ingénieuse succession de huit discours officiels, la vie d'Elizabeth Costello, romancière australienne vieillissante, nous est peu à peu révélée. Nous la suivons au gré de ses déplacements, d'une remise de prix en Pennsylvanie à une intervention sur les droits des animaux dans le Massachusetts, d'une conférence sur un bateau de croisière à une visite à sa sueur missionnaire en Afrique du Sud, d'un colloque sur le mal à Amsterdam jusqu'à l'ultime tentative pour franchir la porte vers un au-delà incertain. La célébrité et l'adulation qui lui valent ces invitations à s'exprimer devant un auditoire reposent sur un roman publié voici trente ans dans lequel elle arrachait la femme de Bloom aux limites qui lui étaient imposées dans l'Ulysse de Joyce.

Avec la distance ironique qu'on lui connaît, J. M. Coetzee, une fois de plus, est un autre. Il ignore le clivage entre homme et femme pour faire le portrait douloureux de l'artiste en vieille dame déboussolée, rongée par le doute et l'interrogation sur le pouvoir de l'écriture littéraire face au mal et à la mort.

Après un accident de vélo, Paul Rayment, soixante ans, se réveille à l'hopital avec une jambe en moins. Refusant la prothèse qu'on veut lui greffer, il affronte la solitude et les affres du vieillissement, jusqu'à ce que Marijana, son auxiliaire de vie, réveille son coeur. Elisabeth Costello, double bavard et plume acharnée, frappe alors à sa porte et transcende son monde rétréci...

Un éditeur donne à J.C., écrivain australien d'origine sud-africaine, l'occasion d'exprimer ses opinions sur des sujets de son choix: musique, sport, pédophilie, servitude volontaire, Machiavel, démocratie, Guantanamo, torture, terrorisme, etc.

Par alter ego interposé, J.M. Coetzee jette sur notre monde un regard intransigeant et livre une méditation crépusculaire sur la vieillesse, le déclin des forces créatrices, la mort. Ralenti par la maladie, il confie la dactylographie de ses essais à une jeune voisine philippine qui l'émoustille. Dotée d'un solide bon sens, celle-ci critique ses idées, discute les textes avec son compagnon, financier peu scrupuleux, et finit par ôter leur tranchant aux opinions arrêtées de l'auteur, inspirant à Senor C une deuxième livraison d'opinions "adoucies".

Le texte se dispose sur la page comme une partition sur trois portées pour des voix tantôt en résonance, tantôt en discordance. L'amour-tendresse et la compassion s'offrent en contrepoint de la disgrâce et du désespoir tandis que J.C. s'apprivoise à la mort dans l'admiration de Bach et de Dostoïevski.

Après Scènes de la vie d’un jeune garçon et Vers l’âge d’homme, voici le troisième volet de l’entreprise autobiographique de Coetzee : il a atteint la trentaine et, de retour au pays natal, partage avec son père vieillissant une maison délabrée dans la banlieue du Cap. Autobiographie fictive puisque l’auteur confie la tâche d’un portrait posthume à un jeune universitaire anglais qui recueille les témoignages de quatre femmes et d’un collègue qui auraient compté pour l’écrivain en gestation dans les années 1970. Ce quintette de voix laisse entrevoir un homme maladroit, mal à l’aise, brebis galeuse de la famille afrikaner qui peine à ouvrir son cœur. La femme adultère, la danseuse brésilienne, la cousine chérie, l’universitaire et la maîtresse française s’accordent à faire de lui un amant sans chaleur, un amoureux indésirable, un enseignant sans charisme. Ces entretiens sont encadrés de notes et fragments extraits de carnets où l’écrivain s’interroge et se cherche. Dans ce récit où se mêlent le comique et le ridicule, la mélancolie et le désespoir, Coetzee se livre avec prudence et dévoile peu à peu un cœur en souffrance sous la cuirasse. Il invite une nouvelle fois le lecteur à une superbe méditation sur la condition humaine.

La traversée en bateau les a lavés du passé. Ils ont dû oublier d'où ils venaient. Nouveaux noms, nouvelle langue, nouvelle vie. David a perdu sa mère, Simon s'est fait le serment de la retrouver. Il n'y a pas de mot juste pour désigner ce que l'homme et l'enfant sont l'un pour l'autre. Débarqués à Novilla, ils doivent trouver un logement, parler espagnol. Reconstruire. Sans regarder en arrière...

Dans un désert sans nom et un temps incertain, un Magistrat gère un fort qui marque la frontière de l'Empire. Le pouvoir central s'inquiète d'une invasion barbare et dépêche sur les lieux le colonel Joll, un tortionnaire de la pire espèce. Parmi les hommes et les femmes ramenés au fort et torturés, une jeune fille blessée attire l'attention du Magistrat qui finit par partir avec elle. Mais, rejeté par le peuple nomade dont elle est originaire, le Magistrat s'en retourne auprès des siens. Accusé de trahison, il va à son tour passer par les mains du bourreau... J.M. Coetzee, jouant ici sur la peur de l'autre et de l'inconnu qui mène parfois à la plus grande des cruautés, questionne les notions de liberté et de pouvoir au sein d'un Etat imaginaire qui n'est pas sans rappeler l'Afrique du Sud de l'apartheid.

Octobre 1869.

Sous une fausse identité, Fiodor Dostoïevski revient à Pétersbourg où son beau-fils Pavel vient d'être victime d'un accident fatal. La police le démasque et refuse de lui remettre les papiers de Pavel, mêlé aux activités d'un groupe terroriste. Pavel s'est-il suicidé, a-t-il été tué par la police ou par ses camarades nihilistes ? Dérouté par les interrogatoires policiers, traqué par un indicateur qui pénètre dans son intimité, fasciné et écœuré par sa rencontre avec le fanatique Netchaïev, Dostoïevski découvre alors une Russie malade, rongée par la pauvreté, l'autorité stupide et la violence destructrice. Un ouvrage profond, subtil, grave, où l'on retrouve le style austère de Coetzee, mais aussi un univers intérieur trouble et émouvant, porté par une intrigue captivante.

« En vieillissant, il se fait de plus en plus pointilleux sur ce qui touche à la langue ; le relâchement croissant au mépris du bon usage l’agace. Tomber amoureux, par exemple. "Nous sommes tombés amoureux de la maison », disent certains de ses amis. Comment pouvez-vous tomber amoureux d’une maison qui ne saurait vous aimer en retour ? […] Et si cela lui ouvrait les yeux sur quelque […] changement survenu dans la façon dont on ressent les choses ? »

La maison en Espagne, la ferme dans le Karoo, l’île de Robinson sont autant de vestiges d’un monde disparu.

Dans ces trois textes brefs et lumineux, J.M. Coetzee semble vouloir nous offrir un condensé de son art et des thèmes qui irriguent son œuvre. Il explore en particulier ce qui n’est plus : l’espoir, la magie de l’enfance, le lien à la nature et entre les êtres ; mais aussi le néant économique, social et moral qui a englouti et remplacé ce qui pouvait être sauvé.

Ces pages, empreintes d’une nostalgie poignante, écrites dans un style d’une limpidité exemplaire, témoignent d’une réflexion toujours en mouvement et font écho notamment aux préoccupations de l’écrivain sur l’approche de la fiction et sur le brouillage des frontières littéraires qui séparent l’auteur de ses personnages.

Traduit de l’anglais par Catherine Lauga du Plessis et Georges Lory.

(Source : Seuil)

Après Une enfance de Jésus, premier volet d’une suite romanesque, nous retrouvons, réfugiés anonymes dans la nouvelle ville d’Estrella, David et ses protecteurs, Simon et Inés.

David est un petit garçon de six ans précoce et indépendant, qui pose sans cesse des questions. Il apprend la langue, il se fait des amis. Le grand chien Bolívar veille sur lui.

Mais il faut scolariser l’enfant de plus en plus rétif à l’enseignement de Simon.

Il entre alors à l’Académie de danse, où les élèves s’ébattent en chaussons dorés ; où la belle Ana Magdalena, ballerine, et son mari compositeur mêlent les nombres à la chorégraphie et à la musique pour créer une métaphysique inédite, qui séduit David et déconcerte Simon, les éloignant l’un de l’autre. Mais un événement violent met un terme abrupt à la scolarité du garçon et suscite en lui des questionnements sur ce que les adultes font aux adultes.

Cette fable allégorique envoûtante nous entraîne dans un univers étrange, dépouillé, parfois absurde et évocateur de celui d’un Samuel Beckett, où J. M. Coetzee explore ce que signifient grandir, apprendre, être parent, et le duel incessant entre esprit et émotion. Ici s’imposent une fois encore l’habileté étourdissante du styliste et la vision novatrice de l’intellectuel.

À propos d’Une enfance de Jésus :

« Un livre inattendu dans l’œuvre de Coetzee, qui part d’une situation d’une simplicité (ou d’une complication) biblique pour tordre ou plutôt détordre le romanesque à sa guise. » Mathieu Lindon, Libération

« Puissant et poétique. Ce livre hantera longtemps en silence l’imagination du lecteur. » The Financial Times

(Source : Seuil)

Une femme, écrivain, face aux assauts de la vieillesse. Chaque jour qui passe la rapproche de l’ombre, et elle constate, avec calme et lucidité, la déliquescence de ses facultés mentales. Autour d’elle se pressent les enfants, qui s’inquiètent pour elle, l’admonestent de quitter l’Australie pour les rejoindre. Elle s’y refuse pourtant, préférant affronter l'inéluctable dans la liberté et l'indépendance de la solitude, s'interrogeant jusqu'au bout, sans relâche, sur le sens de sa propre existence et sur la nature profonde de notre humanité.

En sept tableaux romanesques, J. M. Coetzee nous offre un somptueux portrait de femme et une leçon de littérature, aussi dense que brève. Dans une langue d’une épure admirable, il touche au cœur de nos interrogations les plus complexes et universelles (que restera-t-il de nous lorsque nous serons partis ? que transmet-on à ceux qui restent ?) et les affronte sans jamais se départir de sa suprême élégance, de sa dignité et de son humilité.

Traduit de l'anglais par Georges Lory.

(Source : Seuil)

« La lecture apprend aussi, ce me semble, à écrire», pensait Madame de Sévigné.

Ce recueil de chroniques littéraires et de préfaces rédigées au cours de la dernière décennie nous mène d’Europe centrale aux Amériques, du Japon en Afrique australe. J.M. Coetzee met en évidence l’importance du contexte historique, politique et culturel dans lequel chaque écrivain qu’il nous présente a composé ses ouvrages et cerne les « mécanismes internes » de l’acte d’écriture. Par-delà une érudition éblouissante, un intérêt marqué pour la langue et le style, on retrouve dans ces textes les préoccupations humanistes et esthétiques de l’auteur.

Sans jamais recourir au jargon de la critique moderne, Coetzee nous fait découvrir des aspects cachés de l’œuvre d’auteurs célèbres ? Walt Whitman, Samuel Beckett, William Faulkner, Günter Grass, Nadine Gordimer ? ou redécouverts ? Graham Greene, Hugo Claus, Sándor Márai, Joseph Roth.

Ce voyage lucide d’un observateur perspicace et sans complaisance dans la littérature moderne est aussi, pour le lecteur, une invitation irrésistible à revisiter l’univers romanesque de ces écrivains.

À dix ans, David est l'idole des enfants du quartier qui forment l'équipe de football. Quand le directeur de l'orphelinat local le repère, il le persuade d'intégrer son établissement et sa propre équipe au prétexte qu'il est, techniquement, orphelin. Au désespoir de Simón et d'Inés, ses parents adoptifs. Mais dès qu'un mal mystérieux l'empêche de briller la balle au pied, le garçon est renvoyé chez lui. Les médecins de l'hôpital se déclarent impuissants et l'état de David s'aggrave. Ses camarades, tels des disciples, se pressent autour de son lit pour l'écouter raconter des épisodes du Don Quichotte. Très affaibli, il meurt, laissant Simón et Inés dévastés. Tous rendent hommage à cet enfant perçu comme exceptionnel tandis qu'une légende se forge et qu'un culte ambigu s'instaure.

Dans cet ultime volet de la trilogie de Jésus, la prose épurée et tranchante de J.M. Coetzee accompagne le lecteur dans un récit ensorcelant et hypnotique. D'une liberté, d'une finesse et d'une exigence remarquables, ce roman poignant pousse le lecteur dans ses retranchements intellectuels et moraux, tout en exigeant qu'il tolère l'insolite et le mystère.

Traduit de l'anglais par Georges Lory

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode