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Cette fois-ci c'est à la physique théorique de la mécanique quantique (excusez du peu !) qu'il s'attèle avec brio, en soulignant le lien avec le monde macroscopique et le tout parfaitement digeste ! Génial :-)
On aime toujours son humble et pourtant très savant professeur d'histoire et cryptologue Tomàs Noronha à la fois spontané, passionné (et passionnant !) humain et sensible.
Un page turner de plus, au rythme ponctué de rebondissements haletants, et ce, même pendant les explications scientifiques de haut vol que nous dévorons avec avidité et gourmandise ! Je n'ai qu'une hâte, retrouver le professeur Noronha dans une prochaine aventure !
Tomás Noronha, Tome 7 : La Clé de Salomon
Toutefois je reste sur ma fin. Il n y a pas de réponses à toutes les questions.
Tomás Noronha, Tome 2 : La Formule de Dieu
Spinoza : L'homme qui a tué Dieu
En 1943, un jeune soldat portugais, Francisco Latino, intégré aux troupes d’Hitler, est envoyé en Pologne pour diriger les camps de concentration. Mais l’objectif du jeune homme est tout autre, il compte bien retrouver une jeune femme russe dont il est tombé éperdument amoureux et qui est enfermée dans l’un des pires camps de la mort.
Il est important de préciser que Le magicien d’Auschwitz précède le roman Le manuscrit de Birkenau, deux tomes consacrés à l’Holocauste, les lire indépendemment l’un de l’autre aurait peu de sens. Dos Santos s’inspire d’écrits retrouvés enterrés près d’un four crématoire d’Auschwitz, dans lesquels un « sonderkommando », juif préposé aux crémations, a raconté son quotidien dans les camps. Au travers de ses personnages, l’auteur aborde le sujet tel qu’il l’a rarement été dans des livres de fiction. Dans ce premier tome, il insiste particulièrement sur le fait que les personnes incarcérés dans les camps n’avaient aucune idée de ce qui les attendaient. Le soldat portugais Francisco Latino qui est pourtant enrôlé dans l’armée nazie ne parvient pas à comprendre l’incompréhensible destin réservé aux juifs et pourtant il a sous les yeux la fumée des camps. Au travers des pages de ce roman, la plongée dans l’horreur des camps est belle et bien réelle, à l’image de la grenouille plongée dans un bain d’eau qui peu à peu se met à bouillir, nous ne nous rendons compte de rien car il faut tout le talent de l’auteur pour nous faire lire, je dirai passionnément, un récit sur la Shoah. Les personnages sont intéressants et attachants, parfois une dose d’humour bienvenue égaille un récit qu’on ne lâche pas. J’ai peur de ce qu’il risque d’advenir dans le second tome mais je suis bien curieuse également de découvrir la façon dont Herbert Levin va se servir de ses talents de magicien pour aider à la rébellion contre le régime d’Hitler. Le sujet est douloureux mais mené avec force détermination et brillante intelligence pour que l’on n’oublie jamais les heures sombres de notre Histoire.
Herbert Levin, Tome 1 : Le Magicien d'Auschwitz
Merci
Tomás Noronha, Tome 12 : La Femme au dragon rouge
C’est le début d’une course-poursuite, d’une course contre la montre, à travers le monde. De l’Europe vers l’Asie. Les deux femmes ont leur sort lié par leur enlèvement. L’histoire est bien documentée, ainsi que l’auteur nous a toujours habitués. Les faits sont nets. Vrais. Précis. Et ça fait peur. Cela nous terrorise et nous fait réfléchir quant à certains actes actuels géopolitiques des gouvernements de par le monde. Le grand changement est en route et il semble inévitable. La précision des faits pousse à réfléchir. De quoi sera fait l’avenir du monde? Les Chinois n’agissent pas sans contrepartie. Ce qui explique l’enlèvement de Madina, cette jeune femme qui avait demandé de l’aide.
L’auteur nous confronte à un grand projet qui fait froid dans le dos. Qui peut arrêter ce projet meurtrier? Pas Madina, une jeune femme ouïgoure, devenue membre du parti communiste chinois et trahie par ce même parti. C’est ainsi que cela fonctionne en Chine. Un pays où les droits de l’homme sont bien en dessous de ceux du parti. La technologie et les armements mis en place sont très avancés, que ce soit chez les Américains ou chez les Chinois. Une question demeure : si ce projet est vrai, combien de temps mettra t-il pour aboutir? Tomàs, lui, ne souhaite que récupérer sa femme. Un désir qui est bien loin de la raison d’état. Nous avons l’impression d’entendre le tic tac d’un compte à rebours invisible. Encore une fois, l’auteur nous fait accéder à un monde dont nous ne soupçonnons pas l’existence. A une politique que nous sommes loin d’imaginer. Croisons les doigts pour que cela n’arrive jamais
Tomás Noronha, Tome 12 : La Femme au dragon rouge
José Rodrigues Dos Santos a eu du mal à écrire ce livre et on peut que le comprendre en lisant ce roman.
Il s'est basé sur des écrits des Sonderkommandos, déportés forcés de travailler dans les chambres à gaz de Birkenau et dans les salles de déshabillage, les fours crématoires et les fosses d'incinération, retrouvés aux abords des crématoires.
On peut difficilement retranscrire les dernières pensées, les dernières souffrances de ceux qui étaient dans la chambre à gaz.
Herbert Levin, Tome 2 : Le Manuscrit de Birkenau
Tomás Noronha, Tome 8 : Vaticanum
J'ai beaucoup aimé tout l'exposé historique concernant la vie de Jésus et l'élaboration de la Bible telle qu'on la connaît aujourd'hui - je n'imagine pas le nombre d'heures de recherche qu'un tel travail a dû demander !! - et j'ai quand même trouvé l'ensemble assez pédagogique (à part quelques répétitions et quelques pavés dont la digestibilité est subjective ...). J'ai cependant trouvé la fin assez tirée par les cheveux - sans surprise, c'est la partie qui s'éloigne le plus des faits pour tomber dans l'imaginaire pur et dur.
Au niveau de l'intrigue globale d'ailleurs, il ne se passe vraiment pas grand chose ... Les personnages sont creux au possible, si ce n'est caricaturaux : la meilleure preuve en est cette chère Valentina, potiche de service - pas capable de faire proprement son métier d'inspecteur de police et dans l'ensemble, d'une ignorance crasse. Et d'un caractère pas beaucoup plus reluisant - bref clairement là seulement pour servir de faire-valoir à Tomás.
Donc, deuxième lecture de cet auteur et deuxième impression que ses romans présentent beaucoup de recherches, beaucoup de faits exposés de manière plutôt synthétique et pédagogique d'ailleurs. Pour le reste, l'intrigue et les personnages, le bât blesse un peu. Du fait de tous les éléments apportés, ça reste néanmoins une lecture plaisante et réellement instructive.
Tomás Noronha, Tome 5 : L'Ultime Secret du Christ
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans mais une fois embarqué....
On suite la vie de 2 hommes. Herbert Levin, illusionniste et un légionnaire portugais, Francisco.
Deux destins qui vont se retrouver face à l’horreur de Birkenau.
J'attends le second roman : Le Manuscrit de Birkenau
Herbert Levin, Tome 1 : Le Magicien d'Auschwitz
Dès le début, Dos Santos nous introduit dans l'orbite intellectuelle de Descartes, dont Spinoza fut disciple. Cependant, loin de rester dans l'ombre de son maître, Spinoza s'engage dans un périple intellectuel audacieux, explorant des territoires philosophiques qui dépassent les frontières du convenu. L'auteur dépeint habilement cette transition, nous montrant comment Spinoza a non seulement assimilé les enseignements de Descartes, mais également transcendé ses limites, s'aventurant dans des domaines qui dérangeront la société du XVIIe siècle.
Le roman offre une plongée captivante dans le siècle des nouvelles pensées, des déductions révolutionnaires sur des sujets cruciaux tels que Dieu, l'univers, le sens de la vie et de la mort, de l'âme et de tout. Dos Santos réussit à rendre accessibles ces concepts philosophiques complexes, permettant à tout lecteur, novice ou initié, de saisir les idées profondes de Spinoza. L'auteur jongle habilement entre la vie personnelle du philosophe et l'impact provocateur de ses écrits dans une société qui peine à accepter des idées aussi radicales.
Dos Santos met en lumière la nature blasphématoire des écrits de Spinoza dans une société conservatrice, peu encline à accepter des idées révolutionnaires. Spinoza devient ainsi le provocateur solitaire, défiant les normes établies et confrontant la rigidité intellectuelle de son époque. L'auteur souligne comment la pensée de Spinoza était en avance sur son temps, trop avant-gardiste pour être pleinement comprise à l'époque.
Malgré ses nombreuses pages, le roman de Dos Santos parvient à maintenir l'intérêt du lecteur grâce à des chapitres courts, offrant des pauses bienvenues pour assimiler les idées profondes présentées. La vie tumultueuse de Spinoza se déroule devant nos yeux, créant une expérience immersive et enrichissante.
Conclusion :
"Spinoza, l'homme qui tua Dieu" transcende le simple récit biographique pour devenir une exploration philosophique fascinante. Dos Santos réussit à rendre accessible la complexité de la pensée spinozienne, tout en mettant en lumière le défi audacieux que Spinoza a lancé à son époque. Ce livre, loin d'être ennuyeux, offre une plongée passionnante dans l'univers intellectuel révolutionnaire du XVIIe siècle, où Spinoza demeure une figure singulière qui a défié non seulement les dogmes de son temps, mais aussi le concept même de la divinité.
Spinoza : L'homme qui a tué Dieu
Le Codex 632 renferme Le secret de Christophe Colomb. Quel est-il ? C’est ce que le professeur Tomás Noronha doit découvrir pour le compte d’une Fondation américaine, qui a requis ses services après que son prédécesseur soit décédé sans leur avoir communiqué le résultat de ses recherches.
J’avais qualifié ma première lecture de J.R. Dos Santos d’à la fois incroyablement intéressante et terriblement mauvaise. Et en l’occurrence… C’est juste mauvais. Très mauvais.
Peut-être parce que Christophe Colomb me séduit moins, et par conséquent m’inspire moins d’indulgence, que les interprétations théologiques et la relecture biblique présentées dans L’ultime secret du Christ, ou peut-être aussi parce que ce roman, étant le premier de l’auteur, manque encore plus de rigueur, si tant est que ce soit possible.
La plume est aussi pauvre, aussi creuse que dans mon souvenir, et tout sonne toujours aussi faux. Tomás Noronha est un protagoniste qui accomplit l’exploit d’être en même temps vide et antipathique. Si J.R. Dos Santos voulait inspirer de la compassion en lui donnant une petite fille trisomique, il aurait mieux valu ne pas l’envoyer droit entre les cuisses de l’une de ses étudiantes dans la foulée.
Quant au thème principal du livre, c’est-à-dire la question des véritables origines de Christophe Colomb, il est assommant. Ça discourt pendant des pages et des pages et des pages (à ce stade, ce ne sont même plus des personnages, juste des manuels d’Histoire) autour d’un secret qui en est tellement un qu’il suffit à Tomás d’ouvrir un livre d’Umberto Eco pour le découvrir.
Waaaooouuuh ! Quel rebondissement ! Et vous savez ce qui est encore plus palpitant ? Le reste de l’intrigue qui consiste à passer en revue toutes les autres possibilités, toutes les pistes, toutes les traces, pour les écarter une par une, en ne nous laissant qu’une envie, celle de balancer un bon coup de pied dans le postérieur (ou quelque autre partie qui aurait bien besoin d’être recadrée) de ce cher Tomás et de lui hurler : « Tu vas mettre la main sur ce foutu codex, qu’il confirme ce qu’on nous assène depuis déjà la moitié du bouquin, et qu’on en finisse, oui ?! »
Ce fut long. Non, pas long. Interminable. Et une fois le cas Colomb résolu, il faut encore s’occuper de la vie de famille de Tomás, ô combien prenante puisque, jusque-là, sa femme et sa fille relevaient au mieux de l’élément scénaristique, au pire du décor. Aussi, je vous laisse imaginer à quel point la conclusion qui se voulait poignante a réussi à me toucher…
On dit jamais deux sans trois, cependant je doute de me replonger un jour dans une œuvre de cet auteur. À la limite, s’il avait le bon sens d’écrire des essais, un genre qui siérait davantage à sa plume, mais j’imagine qu’on ne peut pas lui demander d’admettre que ses compétences romanesques frôlent le zéro absolu…
Tomás Noronha, Tome 1 : Codex 632 : Le Secret de Christophe Colomb
Tomás Noronha, Tome 2 : La Formule de Dieu
Tomás Noronha, Tome 2 : La Formule de Dieu
JR Dos Santos nous entraîne dans un voyage angoissant à travers les méandres du "Grand Parti Communiste Chinois" dans son dernier roman, "La Femme au Dragon Rouge". Je n'ai jamais ressenti le besoin de visiter la Chine, après avoir lu cette histoire, il est certain que je n'irai jamais visiter ce pays.
L'auteur nous avait déjà sensibilisés aux pratiques inquiétantes de ce régime dans son précédent ouvrage, "Immortel", mais ici, il nous plonge bien plus profondément dans les secrets du Parti.
Au cœur de ce récit se trouve Thomàs Noronha, le personnage récurrent des romans de Dos Santos, mais la protagoniste la plus marquante est sans conteste Madina, une jeune Ouïghoure dont le récit nous est offert en alternance avec celui de Noronha. Madina nous emmène de son enfance jusqu'à l'invasion progressive du Xinjiang par le "Grand Parti Chinois". Elle nous raconte la surveillance constante, le contrôle de la vie privée, et l'obligation de se soumettre aux directives du Parti. Elle nous plonge dans l'horreur des camps de rééducation, ou plutôt de "rééducation politique". Dos Santos peint un tableau terrifiant de la manière dont les individus sont conditionnés à penser et à vivre selon les dictats du Parti.
Parallèlement, l'auteur expose de manière impitoyable le plan secret de la Chine vis-à-vis des pays occidentaux, dévoilant ce qui se cache derrière le projet de la nouvelle route de la soie. Cette révélation révèle une intrigue complexe et malsaine qui va bien au-delà des frontières de la Chine.
La lecture de ce roman m'a poussé à chercher des informations sur l'effroyable réalité de l'éradication des minorités ethniques, surtout sur les Ouïghours. Les faits exposés dans le livre se sont avérés être une représentation glaçante de la vérité. "La Femme au Dragon Rouge" est un livre d'une profonde implication, une dénonciation sans concession des pratiques du Parti Communiste Chinois, et il fait froid dans le dos.
Ce livre pose des questions troublantes, notamment sur la manière de se défendre face à un pays qui utilise des algorithmes pour surveiller les idées politiques de ses citoyens, qui punit les critiques du Parti en les privant de leur droit de travailler et de voyager, qui emprisonne ceux qui révèlent la vérité sur des questions sensibles comme la pandémie de COVID-19. Le "Parti" apparaît comme un géant insidieux, "rond à l'extérieur" pour tromper le monde, mais "carré à l'intérieur" pour contrôler tout ce qui s'y trouve.
La question se pose : est-il déjà trop tard pour contrer l'influence de la Chine sur le monde ? À en juger par l'univers dépeint par Dos Santos, il semble que la situation soit alarmante. Cependant, pour vous faire votre propre opinion sur ce sujet brûlant et inquiétant, je vous encourage à plonger dans les pages de ce livre captivant. JR Dos Santos nous offre une œuvre profondément engagée qui éveillera sans aucun doute de nombreuses réflexions et discussions. Une lecture essentielle pour quiconque s'intéresse à la géopolitique contemporaine et aux enjeux de notre époque.
SYNOPSIS
La Chine est-elle plus dangereuse que la Russie ?
Devant la terrasse d'un café du temple d'Or d'Amritsar, une fusillade éclate ; une jeune femme voilée est enlevée avec une touriste qui tentait de lui venir en aide... Tomás Noronha part précipitamment en Inde, c'est sa femme qui a disparu avec celle qui se fait appelerDragon rouge.
Aidé de Charlie Chang, agent de la CIA, le célèbre cryptologue va tenter de retrouver leur trace en déchiffrant les messages que Maria Flor lui a laissés. Il se trouve alors confronté à une réalité dont il ignorait l'existence. La stratégie secrète de la Chine et sa très mystérieuse nouvelle route de la soie.
Inspiré de faits réels, ce thriller implacable et hyper documenté décrypte les véritables intentions du Parti communiste chinois face à l'Occident.
Avec ses capacités de documentation et d'analyse hors-norme, J.R. dos Santos remonte aux origines de l'empire chinois et à ce qui en a fait ses fondements. Des stratégies fondatrices du Royaume des combattants aux nouvelles routes de la soie, il ouvre nos yeux sur les véritables intentions du Parti pour le monde de demain.
Tomás Noronha, Tome 12 : La Femme au dragon rouge