Commentaires sur ses livres

A mes yeux, il s'agit d'un livre pédagogique où les thèmes principaux sont l'écologie, la cause animale et la cruauté de l'homme et non un "thriller". Le côté "thriller" est vraiment secondaire, ce qui est vraiment dommage ! Un livre qui ne laisse pas indifférent, mais dont les nombreuses descriptions peuvent être décourageante.

Pas évident de noter ce livre. La partie thriller est plus que bof. Navrante et pas crédible du tout, alors que la vulgarisation scientifique est intéressante. Je suis plutot déçu. Je m'attendais à du Dan Brown mais on en est très loin à mon avis. JR maitrise bien la partie scientifique mais pas du tout le coté thriller : l'aventure, l'intrigue, l'action, .. le coté "il faut absoluement que je le termine avant d'aller me coucher" ..

"J'ai lu des centaines de livres sur ce sujet, mais celui-ci est différent.
J.R. dos Santos apporte des éléments nouveaux et encore inconnus sur la vie dans les camps d'extermination." Márcio Pitliuk, directeur de l'association pour Yad Vashem au Brésil

Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. J’aime particulièrement cette période, je l’étudie et je lis souvent dessus. Mais ce livre m’a particulièrement marqué par la richesse de son contenu. L’auteur offre un nouveau point de vue de la guerre, il met en lumière de nouvelles questions. Que ce soit par le monde ésotérique entourant l’idéologie SS que la dualité entre les sentiments d’obéissance et d’acceptation et ceux de révolte et de contraintes. J’ai trouvé des dialogues très explicites qui nous aident à mieux comprendre le pourquoi de l’horreur. L’auteur réussit à expliquer les différents fonctionnements de la guerre, par exemple, l’organisation des camps d’un point de vue historique de manière très fluide.
Sa suite, le manuscrit de Birkenau, est dans cette continuité et plonge un pas de plus dans l’horreur de la réalité des camps.

Au-delà de cela, l’histoire des deux personnages principaux, Herbert et Francisco, sont intéressantes à suivre. Ils témoignent tous deux d’une innocence et évoluent dans la contrainte. Ils sont dans l’acceptation de leur sort et se battent pour s’en sortir.

J’ai eu le sentiment de vraiment lire une fiction basée sur des faits réels, tellement il y a eu un travail d’histoire dans ce livre. On retrouve de nombreux noms dans le roman qui ont marqué l’histoire. Les recherches à faire par la suite sur chacunes des personnes sont intéressantes, durant cette lecture, j’ai été visiter le Mémorial de la Shoah à Paris, cela nous immerge encore plus dans l’horreur. Je conseille de lire ce livre en creusant les sujets que l’auteur fait immerger. Et n'oubliez pas, il ne faut jamais oublier.

J'ai beaucoup de difficulté à m'attacher au personnage de Tomas, il est cryptologue et historien, mais il possède aussi de grandes connaissances scientifiques. Tellement que j'ai l'impression qu'il prend de haut ceux qui ne comprennent pas ses explications... Ça créée des longueurs et même si l'intrigue est présente, ça brise le rythme de l'histoire.

L'intrigue policière est vraiment au second plan mais est intéressante, malgré le dénouement qui traine en longueur et n'est pas très réaliste.
Le point fort de ce livre, ce sont les informations que l'on découvre sur les animaux, leur sentiment, leur appréciation du beau, leur entraide, ect. On apprend de nombreuses choses qui nous démontrent que nous ne sommes pas si supérieurs que ça comparé aux autres animaux, simplement à des degrés différents.
Et dans ce contexte, comment peut-on légitimer le fait de les tuer en masse par millions ?

De longs dialogues abordent des sujets sur la métaphysique tels que le théorème d'incomplétude de Gödel, la théorie des cordes, Le Big Bang et le Big Crunch, pour ne nommer que ceux-là… Bien que l’auteur a vraiment bien vulgarisé la matière, il reste que ce sont des moments lourds dans le roman qui, plus est, sont parfois répétitifs.

J’admire cependant les recherches qui ont été faites afin d’écrire ce roman. Les liens entre la métaphysique et la théologie sont fascinants et bien expliqués. Le roman parvient à nous dépayser, avec des descriptions de lieux frisant la poésie. Les us et coutumes des pays visités par les personnages, de même que la façon ils s’expriment (encore plus en version audio) sont bien travaillés. Bref, l’auteur est sans conteste une personne très cultivée et ça se transmet au travers ses textes.

L’un des plus gros points négatifs, à mon avis, est la romance qui n’avait pas lieu d’être. Les personnages principaux sont-ils toujours obligés de tomber en amour l’un avec l’autre !? Ils sont si différents, mais en même temps ils se complètent parfaitement… Bullshit.

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L’histoire aurait pu fonctionné sans obligatoirement que les protagonistes fassent l’amour sur le bord d’un lac

L’enquête policière menée dans ce roman est un prétexte pour soulever une réflexion philosophique et scientifique sur les thèmes de la condition animale et surtout de l’écologie. Si je n’ai pas adhéré à la forme – le roman est présenté comme un thriller qui n’en est pas un-, le fond m’a entièrement convaincue et renforce mes craintes et mes convictions. Âmes animales est un pamphlet écologique d’une force rare, qui dénonce l’impact des activités humaines sur la planète.

Un corps est retrouvé flottant dans un réservoir de l’Oceanarium de Lisbonne. Il s’agit de celui d’un éthologue flamand, spécialiste de l’intelligence animale. Noé Vandenbosch dirigeait une ferme dans laquelle il tentait de prouver que ce que font les hommes, les animaux sont capables de le faire également à divers degrés. Une enquête diligentée par l’inspecteur Caparro établit que le scientifique a été assassiné. Tous les indices convergent vers la culpabilité de Maria Flor, une bénévole de l’association, qui n’est autre que l’épouse de l’historien Tomas Noronha, (personnage récurrent de J.R Dos Santos). Pour prouver l’innocence de son épouse, Tomás doit trouver le véritable auteur du crime.

Abordons tout de suite le point négatif pour en venir rapidement aux aspects positifs de ce roman. Défini en tant que thriller, celui-ci ne tient pas vraiment la route, mais son intérêt va bien au-delà. L’enquête pour meurtre est un prétexte pour développer un sujet écologique de première importance. Alors que l’on s’attend à de l’action et du suspense, on se rend rapidement compte qu’il s’agit plutôt d’un échange de connaissances entre les protagonistes, non pas que cela manque de rythme mais ce n’est pas en adéquation avec l’action qui se déroule dans le récit. Entre la découverte du corps et le dénouement (550 pages tout de même), il se passe à peine une journée. Les scènes d’action sont ponctuées de chapitres où les protagonistes semblent discuter des heures durant de comportements animaliers alors qu’ils sont pourchassés par la police, représenté par un inspecteur ridiculement niais. Tout cela n’est pas crédible et dessert d’une certaine façon le roman mais l’auteur déclare lui-même ne pas pouvoir décrire ce livre « stricto sensu » comme un policier. L’intérêt est autre, et est bien réel.

Le postulat de départ est donc de démontrer la thèse d’une continuité entre êtres humains et animaux, avec force exemples et anecdotes touchantes sur leur sensibilité et leur intelligence. Les animaux ont une conscience, ont des émotions, ont une intelligence, produisent des outils, parlent des langages avec syntaxe et grammaire, ont des accents et des dialectes, sont capables de comprendre la mort et de respecter le deuil, ont des notions d’esthétiques… Personnellement, je connaissais certaines de ces découvertes, mais j’ai beaucoup appris et il est bon de le rappeler à ceux qui ne s’intéressent pas autant aux animaux. A des degrès divers, les animaux sont capables de faire ce que nous humains sommes capables de faire. Cela fait réfléchir sur le rapport que l’on entretient avec eux. Aprés nous avoir présenté ce que les animaux ont de plus humain, l’auteur nous dépeint ce que l’humain a de plus bestial. La façon dont il traite les animaux, dans les laboratoires, dans les abattoirs, dans les élevages industriels est d’une cruauté innommable, avec pour intérêt principal le profit bien évidemment. Dans la dernière partie, Dos Santos développe ce que l’impact de l’elevage intensif industriel a de catastrophique pour la planète. Entrent en jeu des chiffres et des comparaisons sidérantes pour une démonstration d’une logique implacable: seulement 3 % de toute la biomasse de la planète des vertébrés sont en liberté, 97 % sont nos esclaves. Cela nous dit en effet beaucoup sur nous et sur notre rapport envers la nature.

Dans sa note finale, l’auteur justifie par des références aux documents utilisés la véracité des faits qu’il énonce. A l’heure actuelle, cette thématique est plus ou moins médiatisée. Certains en parlent, d’autres taisent volontairement le sujet: l’inaction des partis politiques et la réserve des écologistes à ce sujet est éloquente (trop d’enjeux financiers assurément). On trouve ces infos sur Internet mais encore faut-il les chercher ou s’intéresser au sujet. Ce livre est extrêmement documenté, on parle de roman philosophique mais il me semble plus résolument scientifique tant il est réaliste et complet, tout en restant parfaitement accessible à tous (aucun passage ne m’a posé de problème de compréhension et je ne suis pas une scientifique). Par contre, les réflexions philosophiques sont très présentes dans la note finale de l’auteur, ce qui rend cette conclusion particulièrement intéressante. Entre l’idée biblique que l’animal est soumis à l’homme et la thèse cartésienne que l’animal est une « machine automatique »qui ne ressent pas la douleur. l’humanité s’est largement déshumanisée vis à vis de l’animal.

J.R Dos Santos convoque la conscience du lecteur : l’élevage intensif est une hérésie, l’abattage un acte barbare, une aberration humaine. Je n’ai pas envie d’écrire âme sensible s’abstenir. Il faut faire face à nos actes et prendre nos responsabilités. Je n’ai pas eu besoin de visionner des vidéos pour réduire ma consommation de viande, j’ai juste entendu parler de mauvais traitements dans les abattoirs et de conscience animale, il ne m’en a pas fallu plus pour devenir flexitarien (comme Dos Santos) et bannir toute viande et charcuterie provenant de la filière industrielle. Certains passages de ce roman sont terriblement éprouvants et dans ma grande naïveté je ne pensais pas que le sort réservé aux animaux d’abattoirs était à ce point barbare. J’ai lu ces pages le coeur au bord des lèvres comme aucun thriller n’a jamais réussi à le faire (y compris les tueurs en série de Chattam ou de Thilliez…). Chacun est libre de sauter les passages difficiles, je le préconise pour les plus sensibles mais je conseille vraiment de lire ce livre. La note finale résume de façon efficace les propos énoncés dans ce livre et propose des solutions, ouvre sur une note positive et conseille d’ adapter notre comportement alimentaire pour optimister le futur de la planète. Dos Santos ne cherche pas à culpabiliser le lecteur, nous apprenons même au détour d’une page que le personnage de Noé Vandenbosh qui est capable de nouer une relation avec les vaches, poules et perroquets de sa ferme, aime manger du poulet bien croustillant ! Il est plus question d’éveiller les consciences : le sujet de l’avenir de la planète est partout mais il se trouve surtout dans notre assiette!

J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur qui m'avait indiqué que ses livres se basait sur la réalité. Et quelle réalité !

Le rythme d'écriture est effréné avec des chapitres d'une dizaine de page qui malmène le héros du début à la fin du récit ! L'historien Tomas Noronha fait des découvertes tout à au long de son aventure qui dure 24h.
Ces découvertes m'ont fait un choc et me font poser les questions "Comment ? Jusqu'où ?". Je trouve que le livre complète bien Sodoma de Frédéric Martel de par les révélations faites.

Pour ma part, je ne suis pas trop "romans policiers" et n'ai donc pas le cerveau fait pour réfléchir aux intrigues. Avec le récit rapide, j'avoue ne pas avoir réussie à arriver aux mêmes conclusions que le personnage même si j'avais des soupçons sur certains personnages. Mais du coup, la fin a été plus frappante pour moi !

En gros, une bonne lecture qui me donne envie de me plonger encore plus dans l'univers de l'auteur, qui doit passer plus de temps à étudier les sujets qu'à écrire ses récits 😂 mais ses recherches sont tellement solides que l'on veut s'y renseigner encore plus !

ENCORE !!

Clairement, c'est sans plus. Le livre est bien mais l'auteur part bien trop souvent dans des descriptions/explications à rallonge dans lesquelles on est perdu dès les trois premières lignes... Cependant, je pense tenter un autre tome quand même.

L'action du roman se divise en deux parties : la première est un long dialogue entre le professeur Noronha et un scientifique membre d'une agence américaine. Long mais passionnant, puisque l'intelligence artificielle prête en général à sourire, tellement l'avancée technologique actuelle est loin de ce qu'on peut voir dans les films ; la théorie de la croissance exponentielle est d'ailleurs très intéressante. La deuxième partie nous projette violemment dans le futur, avec un scénario qui fait penser aux films "Limitless" et "L'œil du mal". Le futur est parfois bien plus proche qu'il n'y paraît...

Bon livre mais qui peut par moment être indigeste. Les explications scientifiques sont très présentes (et intéressantes) mais nous sortent trop souvent de l'histoire.

Pour ceux qui s'interessent a la religion, a la theologie, a la teleonomie , ce bouquin a changé ma vie. Style difficile de Dos Santos mais quelle conclusion. regrettent son côté didactique mais c est un grand plaisir de lire ces conversations entre le héros et ici une astrobiologiste comme dans le premier opus avec son père.A chaque fois c est une explication très claire et bien synthétisée de domaines tels que la physique quantique ou ici les théories de l évolution
En plus même si la fin est un peu téléguidée c est un livre que l on regrette d avoir terminé et cela n est il pas la marque d un très bon livre ?

Les livres de José Rodrigues Dos Santos sont incontournables. Que ce soit les sciences ou les religions les sujets sont toujours chauds et très bien documentés, avec en trame son personnage cryptologue.
Pour ce livre en particulier l'analyse et l'éclairage offerts sont des plus pertinents et l'on a une vision différente des religions, avec certains à priori qui sont décortiqués et placés dans leur contexte.
Un bon roman qui permet d'accéder à un peu de culture, ça ne se refuse pas !

Dès les premières chapitres, j’ai été attiré sur la résolution du mystère.
L’auteur réussit a nous maintenir en allaine sur tout le roman mêlant découverte et histoire personnelle du personnage principal.
J’ai adoré le lire et je le recommanderai volontiers a ceux désireux de le lire.

Comme toujours chez Dos Santos, un livre hyper-documenté mais à nouveau l'aspect "scientifique" de l'ouvrage prend un peu beaucoup de place par rapport à l'intrigue qui du coup perd de la crédibilité. Ceci dit, l'aspect scientifique en question est extrêmement intéressant et fait froid dans le dos: les animaux sont-ils intelligents ? ressentent-ils des émotions ? Quel est l'impact de notre nourriture carnée sur le réchauffement climatique ? terrible...