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Tous les livres de Judith Perrignon

"J' ai pensé dire quelques mots. Mais je n'ai pas pu,j'ai, bafouillé des remerciements, rien de plus. Le docteur Gachet s'en est chargé. Il pleurait, lui aussi. Il a dit l'essentiel. Que tu étais un homme honnête, un grand artiste, qu'il n'y avait que deux buts à ta vie, l'humanité et l'art. Et que c'est l'art que tu chérissais au-dessus de tout, qui te ferait vivre encore. Moi, simple marchand des peintres morts et trop peu des vivants, je ne sais rien de ce présage.J'aurais voulu ajouter : c'était mon frère". Ce livre est né en rapprochant deux dates. Juillet 1890 : mort de Vincent Van Gogh. Janvier 1891 : mort de son frère Théo, à 34 ans. Théo n'a pas survécu plus de six mois. Une fin d'été, un automne, un début d'hiver... Au jeune frère, Judith Perrignon, journaliste à Libération, a emprunté sa voix et ses souvenirs pour écrire une histoire en forme de compte à rebours, un court moment où le nom de Vincent Van Gogh évoque un frère, un fils, un ami, un peintre parmi d'autres, un gars un peu spécial, mais pas encore un mythe.

Il n’y a plus trace de rien, là-bas. On a déversé des tonnes de sable, vissé des balançoires, planté des arbres et décrété l’insouciance. Mais la mémoire complote. Les chemins serpentent. Le terrain fait des vagues. Le toboggan est habillé d’une tour qui ne guette plus rien. Sous le sable de ce square parisien, il y a la poussière et les secrets d’une prison de femmes. La Petite Roquette, détruite en 1973. Tout le monde a préféré l’oublier. Sauf Angèle. Nul ne lui avait jamais dit qu’elle était née ici, quelque part sous les balançoires, le 16 novembre 1967, un quart d’heure avant l’extinction des feux. Mais sa mère vient de mourir. Helena Danec 1945-2007. Femme sèche et silencieuse. Elle laisse des lettres reçues en prison, un vieil article de presse racontant son procès, et le nom de l’homme qu’elle aimait.

Alors le passé ne demande qu’à surgir, qu’à faire entendre les vertiges de l’amour, la beauté d’une époque révoltée et la puissance de la musique. Il réclame des explications, il cherche et emprunte toutes les voix ; celle d’Angèle, celle de Mila sa grand-mère, celle d’un vieux journaliste qui en sait beaucoup plus long que ce qu’il avait écrit, et même celle de l’homme qui s’est enfui. Tous racontent l’histoire d’Helena. Son chagrin. Leurs chagrins.

UN DUO DÉTONNANT

Éva Joly et Judith Perrignon travaillent depuis deux ans à ce polar qui se dévore. Leur roman associe une connaissance parfaite des circuits financiers, de la face cachée du pouvoir et des enquêtes judiciaires, et des atmosphères inoubliables, aux îles Féroé, au palais de Justice de Nice ou au Quai d’Orsay.

Juillet 2010. Nwankwo, le patron de la brigade financière de Lagos (Nigéria), est exfiltré de nuit avec sa famille par les services secrets norvégiens.

Félix, greffier au tribunal de Nice, participe à la perquisition du yacht du banquier Stephensen. Le corps de sa femme vient d’être retrouvé dans les eaux du port. Lira, journaliste à Saint-Pétersbourg part pour Londres. Louchski, un oligarque qui a la mainmise sur l’industrie de la défense russe, vient de faire son entrée à la City. C’est le reportage de trop. Lira, Félix et Nwankwo, sont les témoins d’une série de meurtres. Ils découvrent des connexions occultes. Ils sont seuls, vulnérables, mais détiennent un secret. Leur survie va se jouer entre Lagos, les îles Féroé et un hameau perdu au coeur des Cévennes. Traqués par les équipes de Louchski, des agences de renseignement occidentales et les seigneurs du pétrole nigérian, ils n’ont plus rien à perdre. Leur destin est scellé : rester debout et soudés face au chaos du monde. Jusqu’au dénouement final, déroutant.

Quelque part en Louisiane de nos jours, Mary Lee vit avec sa fille Dana et ses petits enfants, Marcus, Wes, Jonah et Deborah. La police vient juste de faire une descente chez eux, soupçonnant Marcus de faire du trafic de drogue. L’adolescent a été humilié et chaque membre de la famille a réagit à sa manière à la violence du moment. Ils vont faire bonne figure face aux voisins et faire comme d’habitude quand la chaleur est insupportable, aller au bord de la rivière Rouge pour se rafraîchir.

Au fil des chapitres, chaque personnage nous donne sa version de la manière dont il a vécu la présence des flics. Réunis dans la voiture familiale pour rejoindre le bord de la rivière, les plus jeunes rêvent à leur avenir, Dana aux hommes qui ne sont pas restés et Mary Lee, la grand-mère, à son frère Howard, qui des années plus tôt, a été agressé.

Ce livre est une réflexion sur la situation des Noirs dans l’Amérique d’aujourd’hui, celle d’Obama. Les inégalités sont loin d’être réduites, notamment chez les plus pauvres. L’esclavagisme d’abord et le ségrégationnisme qui était encore de mise dans les années 60 ont laissés des traces et engendrés des réflexes dont on mesure toujours les conséquences. L’auteure nous décrit de façon magistrale l’état d’esprit des gens, génération après génération. Les peurs et les frustrations se transmettent de façon inconsciente. Les tragédies se reproduisent aussi.

Quand la famille roule vers la rivière, une voiture de police surgit derrière eux. La tension est telle que même la fillette de 3 ans est terrorisée alors que personne ne parle.

Un véritable drame va se jouer, dont l’origine se situe loin, aux début de l’esclavagisme.

Sonia Rykiel a rencontré Judith Perrignon pour lui confier ce qu'une reine de mode n'ose avouer. Et puis tout le reste est venu, l'enfance, les artifices, la création, les hommes, la beauté, la liberté, les déchirures, la maladie… Un récit à deux voix où l'on retrouve le talent de l'auteur de L'Intranquille, écrit avec Gérard Garouste.

« J’ai été quelqu’un de gai, tu sais. Malgré tout ce qui nous est arrivé. Je pouvais raconter le pire en riant, ou ne plus y penser. » Ainsi commence cette lettre de Marceline Loridan-Ivens à son père. Tous deux ont été déportés, elle à Birkenau, lui à Auschwitz, où il disparaît en 1943. De ces mois, il ne reste rien : si ce n’est les mots, le souvenir, le regard et l’émotion. De la rue des Saints-Pères, où elle vit depuis des années, elle tend la main : la haine est là, à portée, les camps, Mengele, les wagons de fer, l’odeur, la cruauté et la neige. Mais aussi la douceur. Et ce père merveilleux qui réussit à lui faire passer un bout de papier avec quelques mots. Un trésor, un testament pour sa fille de quinze ans. Mais dont elle ne sait plus rien : les mots même se sont effacés...

La vie a passé, Marceline Loridan-Ivens a vécu, voyagé, réalisé des films : pourtant ces mots la cherchent. Parole de paix, de vie. Marceline raconte, on ne parle jamais assez : la petite fille seule, sa poupée à la main, qui marche vers la chambre à gaz ; la jeune femme bousculée par le « trag » de Marceline, abattue sous ses yeux par un nazi ; Mengele, qui hante le camp, comme un démon, sa baguette à la main, et puis le retour, le monde d'après...

« Tes mots s’en sont allés. Ils me parlaient d’un monde qui n’était plus le mien. J’avais tout perdu. Il a fallu que la mémoire se brise, sans cela je n’aurais pas pu vivre ».

Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris, vivez les funérailles de l'Immortel.

Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l'Immortel au Panthéon. Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.

D'un événement historique et en tout point exceptionnel naît un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.

Cet ouvrage a reçu le prix Révélation de la SGDL et le prix Tour Montparnasse.

(Source : Pocket)

Un ministre se suicide le soir du premier tour de l'élection présidentielle. Les secrets de famille ne demandent qu'à sortir. Mais pas seulement, les mensonges de la vie politique aussi. Ces circuits d'un monde globalisé où l'on tue, on spécule et on pille avec l'accord des États. Tout est à nu.

Bientôt les morts s'accumulent. Le compte à rebours électoral s'emballe et les services de renseignement sont sur le qui-vive.

À Paris, Lagos et New York, les puissants affrontent ce qu'ils détestent le plus : l'incertitude. Leur toile se déchire.

Peut-on ralentir la machine criminelle qui nous gouverne ?

Il faut être aveugle, fou, prêt à tout perdre. S'appeler Lira Kazan par exemple.

« Le téléphone sonne. C’est Charlotte qui m’appelle d’Israël. Nous étions dans la même classe à Montélimar. Elle a été arrêtée après moi, mais je ne l’ai pas croisée à Birkenau.

— Qu’est-ce que tu fais en ce moment ? demande-t-elle.

— Je travaille sur l’amour.

Un silence alors, comme si le mot amour s’égarait, se cognait dans sa tête. Elle ne sait qu’en faire.

— L’amour au camp ou quoi ?

— Après les camps.

— Ah, c’est mieux. L’amour au camp, j’en ai pas vu beaucoup. »

Comment aimer, s’abandonner, désirer, jouir, quand on a été déportée à quinze ans ?

Retrouvant à quatre-vingt-neuf ans sa « valise d’amour », trésor vivant des lettres échangées avec les hommes de sa vie, Marceline Loridan-Ivens se souvient…

Un récit merveilleusement libre sur l’amour et la sensualité.

(Source : Grasset)

Detroit, 2013. Ira, flic d’élite, contemple les ruines du Brewster Douglass Project où s’est déroulée son enfance. Tant d’espoirs et de talents avaient germé entre ces murs qu’on démolit. Tout n’est plus que silence sous un ciel où planent les rapaces. Il y a quelques jours, on y a découvert un corps – un de plus.

Pour trouver les coupables, on peut traverser la rue ou remonter le cours de l’Histoire. Quand a débuté le démantèlement de la ville, l’abandon de ses habitants ?

La prose puissante de Judith Perrignon croise ici les voix, les époques, les regards, l’histoire d’une ville combative, fière et musicale que le racisme et la violence économique ont brisée.

« Le Royaume-Uni des années 1980. Les années Thatcher. Elles sortent toutes de là, les voix qui courent dans ce livre, elles plongent au creux de plaies toujours béantes, tissent un récit social, la chronique d’un pays, mais plus que cela, elles laissent voir le commencement de l’époque dans laquelle nous vivons et dont nous ne savons plus comment sortir.

C’est l’histoire d’un spasme idéologique, doublé d’une poussée technologique qui a bouleversé les vies. Ici s’achève ce que l’Occident avait tenté de créer pour panser les plaies de deux guerres mondiales. Ici commence aujourd’hui : les SOS des hôpitaux. La police devenu force paramilitaire. L’information tombée aux mains de magnats multimilliardaires. La suspicion sur la dépense publique quand l’individu est poussé à s’endetter jusqu’à rendre gorge. La stigmatisation de populations entières devenues ennemis de l’intérieur.

Londres. Birmingham. Sheffield, Barnsley. Liverpool. Belfast. Ancien ministre. Leader d’opposition. Conseiller politique. Journaliste. Ecrivain. Mineur. Activistes irlandais. Voici des paroles souvent brutes qui s’enchâssent, s’opposent et se croisent. Comment ne pas entendre ces quelques mots simples venus aux lèvres de l’ancien mineur Chris Kitchen comme de l’écrivain David Lodge : une société moins humaine était en gestation ?

Comment ne pas constater que le capitalisme qui prétendait alors incarner le monde libre face au bloc soviétique en plein délitement, est aujourd’hui en train de tuer la démocratie ?

Quand la mémoire prend forme, il est peut-être trop tard, mais il est toujours temps de comprendre. »

J.P.

"Michel Louise. Née le 29 mai 1830 à Vroncourt. Profession institutrice. Religion idolâtre. Matricule 9. Coupable 1/ de Port d'armes apparentes étant revêtue d'un uniforme, pendant un mouvement insurrectionnel. 2/ d'avoir fait usage de ces armes". Ainsi s'ouvre le dossier pénitentiaire de celle qui fut embarquée et encagée vers le bagne de Nouvelle Calédonie en 1872, où elle vivra presque dix ans, avant de revenir en métropole poursuivre son combat.

Ce n'est que le premier des dossiers instruits contre elle. Toute sa vie, cette figure puissante de la Commune, féministe et anarchiste qui a dédié sa vie à la révolution, sera placée sous surveillance par la République et sa police, et plusieurs fois arrêtée. C'est en prison, qu'elle rédige ses mémoires. Dans la lignée de sa série pour France Culture, Judith Perrignon nous offre le destin de cette femme exceptionnelle, en même temps qu'un voyage dans les archives officielles.

Des procès, des rapports, des courriers, des rumeurs d'indics, des filatures, pour creuser au-delà d'une biographie, le sillage des révolutions jusqu'à la Commune, cette guerre civile française jamais nommée, si peu enseignée dans les classes, et parvenir à ce moment fondateur de la fin du 19ème siècle, "ce qu'on appelle la République française" , ricanait Louise Michel dans une lettre envoyé depuis le bagne à ceux qui l'y avait envoyée.

"Au revoir messieurs, à bientôt ! " signait-elle. Portrait d'une femme, d'une époque agitée par l'idéal et les idées : Judith Perrignon fait entendre avec puissance et émotion les voix d'alors.

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