Les Chagrins
Auteur
- Judith Perrignon (Écrivain)
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Classement en biblio - 10 lecteurs
extrait
Elle fait 1,11 mètre et 17 kilos. Elle est droitière. Elle suce son pouce. Elle aime l'école. Les contes. Les chats. Les frites. Le lait fraise. Et la machine photomaton derrière le supermarché.
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C'est l'histoire d'une vie, les conséquences de certains actes, l'amour d'une grand-mère pour sa petite fille et l'égoïsme d'une mère.Je me suis attachée à ces deux personnages, Mila la grand-mère, Angèle la petite fille et détestée la mère Helena. C'est une histoire pesante, triste où nous n'avons pas toutes les réponses à la fin du roman.
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On m'en avait dit beaucoup de bien et finalement bof, j'ai pas accroché... Peut-être que je ne l'ai pas lu dans de bonnes conditions, mais l'écriture et l'histoire ne m'ont pas touché. Dommage...
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Il n'y a pas l'ombre de la plus petite joie dans ce roman, il raconte des déceptions à la chaînes des refus d'une mère pour pour sa fille, c'est une œuvre qui montre une facette de la vie assez grise, et prouve que nous ne devons pas regarder derrière nous mais plutôt fixer l'horizon. C'est un tout autre style de lecture que ce que je lis d'ordinaire mais il est prenant, triste aussi mais rapide à lire, on comprend les personnages. Je le conseil.
Afficher en entierPrix littéraire
Date de sortie
Les Chagrins
- France : 2010-08-18 (Français)
Activité récente
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Résumé
Il n’y a plus trace de rien, là-bas. On a déversé des tonnes de sable, vissé des balançoires, planté des arbres et décrété l’insouciance. Mais la mémoire complote. Les chemins serpentent. Le terrain fait des vagues. Le toboggan est habillé d’une tour qui ne guette plus rien. Sous le sable de ce square parisien, il y a la poussière et les secrets d’une prison de femmes. La Petite Roquette, détruite en 1973. Tout le monde a préféré l’oublier. Sauf Angèle. Nul ne lui avait jamais dit qu’elle était née ici, quelque part sous les balançoires, le 16 novembre 1967, un quart d’heure avant l’extinction des feux. Mais sa mère vient de mourir. Helena Danec 1945-2007. Femme sèche et silencieuse. Elle laisse des lettres reçues en prison, un vieil article de presse racontant son procès, et le nom de l’homme qu’elle aimait.
Alors le passé ne demande qu’à surgir, qu’à faire entendre les vertiges de l’amour, la beauté d’une époque révoltée et la puissance de la musique. Il réclame des explications, il cherche et emprunte toutes les voix ; celle d’Angèle, celle de Mila sa grand-mère, celle d’un vieux journaliste qui en sait beaucoup plus long que ce qu’il avait écrit, et même celle de l’homme qui s’est enfui. Tous racontent l’histoire d’Helena. Son chagrin. Leurs chagrins.
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