Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Ce qui frappe immédiatement c'est le style. L'utilisation du "nous" et l'usage de la répétition au début des paragraphes créent une sorte de musique qui berce l'ensemble du roman.
L'auteur nous fait entendre les voix de ces jeunes japonaises, qui ont quitté leur pays et se sont exilées aux Etats-Unis au début du siècle pour se marier avec des inconnus. Roman sur la désillusion, les regrets, les souffrances intimes et les rêves brisés...
Ce livre outre sa force littéraire éclaire sur une période peu connue et peu glorieuse des Etats-Unis, évoquant avec beaucoup de finesse la culture japonaise et le choc des cultures.
Vraiment un très beau livre, poignant et émouvant.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Ici, il n'y a aucun personnage principal, que des "nous", des "certaines". Ou plutôt, on va dire qu'il y a bien un personnage principal, mais qu'il n'est pas seul, il est toutes ces japonaises en exil et si malheureuses. L'auteur n'oublie donc personne en incluant tout le monde et c'est grandement appréciable et novateur.
Après, j'ai moins adhéré à son style assez rapide avec beaucoup de phrases courtes qui s'enchaînent les unes à la suite des autres, même s'il est vrai qu'ainsi on a l'impression d'avancer à une vitesse folle dans le récit sans pouvoir s'arrêter.
Néanmoins, il est vrai qu'avec des phrases plus longues, le rendu aurait été différent et sans doute moins crédible. Et puis avec toutes les énumérations, les comparaisons de situations et de réactions entre ces femmes, des phrases longues auraient fait trop fouillis, on s'y serait perdu.
Les phrases courtes sont donc la meilleure solution, je le reconnais, cela va dans le sens de l'histoire. Même si c'est un style que j'aime assez peu.
Un livre sommes toutes, avec une histoire poignante que celles de ces femmes qui ont dû s'adapter pour survivre dans ce pays inconnu dont elles ne connaissaient absolument rien après avoir été honteusement trahies. Et doublement dans le sens que ce pays qui les avait faites venir était hostile à leur présence...
Un livre avec un style qui n'est certes pas ma tasse de thé, mais qui convient parfaitement à ce qui est raconté et très bien écrit.
Je ne peux que vous le conseiller si le sujet vous intéresse.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Malheureusement, ma lecture a été gâché par le style de l'auteur.
C'est d'une part trop superficiel : on décrit, mais on n'explique pas. L'auteur n'a pas donné une valeur ajoutée à son sujet. Du coup, ça fait trop compte rendu sans âme à mon gout. C'est bien simple, si le sujet traité n'était pas si émouvant en soit, ce livre serait totalement dénué d'émotion.
C'est d'autre part trop lourd. Je déplore l'usage compulsif de la figure de style de la répétition. Presque tout le livre est ecrit de cette façon : "nous avons fait ça. Nous avons fait ci. Nous avons fait...". J'ai trouvé que ça devenait très vite indigeste. De plus, l'usage du "nous" plutôt que de la 1ère ou 3ième personne du singulier rend le récit très impersonnel. Il n'y a aucun personnage auquel on peut s'identifier, et ça réduit, là encore, à l'émotion.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Écrit à la première personne du pluriel, cette oeuvre est sans vie. Des suites de descriptions et d'énumérations à n'en plus finir, parfois, sur des pages entières...
Un sujet qui aurait pu être intéressant s'il avait été bien traité.
Ici, on décrit, sans réellement entrer dans le vif du sujet. Le lecteur se doute que la vie de ces femmes fut très difficile, mais, l'émotion, le plaisir de lecture est ici totalement absent... Le sujet est dramatique mais la façon de le raconter bien pire encore.
Si vous voulez un livre sur l'arrivée des immigrantes japonais qui arrivèrent aux États-Unis au début du XXe siècle, il en existe plein d'autres et, pour moi, celui-ci est à éviter.
En conclusion, si Fémina lui a décerné le prix étranger 2012, je lui décerne moi, le prix du plus mauvais roman 2014.
Note en plus : l'extrait commençant par "Nous avons accouché sous un chêne" est un parfait exemple de ce qui vous attend, si vous vous décidez à le lire, puisque s'il est ici très court, il se prolonge en réalité sur 6 pages...
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Heureusement que le livre était court, sinon, j'aurais raté la chose la plus importante, le dernier chapitre. C'est le seul à m'avoir touchée et atteinte, c'est le seul que j'ai lu avec passion, en ressentant le manque et l'absence. Si je devais recommander ce livre, ce ne serait que pour les quinze dernières pages, cruelles et réalistes.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Certaines n'avaient jamais vu la mer
J’ai beaucoup apprécié l’efficacité de ce livre. Bien que court, il nous permet à la fois de découvrir la réalité des picture brides à travers une multitude de points de vue, permettant d’aborder les thèmes de la pauvreté, du patriarcat, du racisme, et de l’intégration. L’auteure a très bien su écrire toutes ces réalités, de façon à ce que chacun puisse avoir au moins un personnage, une phrase à laquelle s’identifier, malgré la grande différence de culture entre nous aujourd’hui et ces femmes à l’époque. Ainsi, l’empathie envers les personnages est très forte et j’ai beaucoup aimé cette idée de faire revivre l’histoire à travers un roman. La description des lieux, des métiers, des événements est très précise et nous plonge véritablement à cette époque. Par contre, du fait de la multiplicité des points de vue, j’ai trouvé l’écriture parfois trop insensible, pas assez dénonciatrice. J’ai aussi trouvé très intéressant ce fil rouge de nostalgie à travers le roman, à travers les lignes, à plusieurs reprises, à travers l’évocation de coutumes ou d’objets, on éprouve toujours plus d’empathie envers les personnages. Certaines petites histoires, petites phrases mêmes, sont très marquantes, nous donnent un aperçu de la vie hors du commun que ces femmes ont pu avoir, même si elles sont de fait, très courtes.
En bref, c’est un excellent livre si vous en souhaitez en savoir plus sur la migration des femmes japonaises vers les Etats-Unis au début du XXème siècle, ou sur le phénomène de migration en général, en revanche ce n’est pas une lecture de divertissement.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Cependant, cette façon de faire, bien plus qu'un roman, réussit à nous rapprocher de ces exilées et de toucher au plus juste de ce qu'elles ont vécues et nous toucher nous, lecteurs. Un roman choral qui réussit à faire ressortir chaque histoire individuelle, c'est une belle réussite.
Et rien que pour cela, et pour le rétablissement et la mise en lumières d'une réalité historique, ce livre mérite amplement d'être lu. Le diable se cache dans les détails paraît-il. Certains pans de l'Histoire aussi.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
J'ai beaucoup aimé le petit moment passé avec ce roman et je le recommande grandement.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Quand l'empereur était un dieu
Déjà l’utilisation du « nous », comme déjà commenté, a de quoi étonner et donne le ton : des visages inconnus dans la masse, pas de réelle identification et au regard du contenu c’est un choix judicieux de la part de l’auteure.
De même ce « nous » qui change aussi de sujet au fil du livre m’a plu parce qu’on ne se rend pas tout de suite compte de cela :
Au regard de cela, la rapidité du récit est finalement bien car c’est dans la continuité de ce que je pense. Il n’y avait pas besoin d’aller dans le détail puisque que ce n’est pas ce que cherchait à faire l’auteure ni à nous le faire ressentir, bien au contraire (enfin à mon avis).
Mais à la fin je n’ai pas trouvé que quoique que ce soit ait manqué, je ne me suis pas dit que l’auteure était allée trop vite. Elle m’a plutôt envie d’aller lire au sujet des camps américains pour japonais.
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Vous savez que j'adore le Japon. Incontestablement, ce roman ne pouvait que me plaire même si l'intrigue ne se passe pas au Japon. J'admire les femmes japonaises de l'époque. Pourtant, je ne devrai pas puisque finalement, elles étaient soumises et très jeune même trop jeune. Il n'empêche que j'admire ce calme qu'elles conservent quoiqu'il arrive, cette dignité qui leur est enseignée dès leur plus jeune âge. On le comprend en quelques phrases simples et efficaces. Ce roman rapporte tout de même la vie des réfugiées japonaises sur le sol américain. Il n'y a pas de réel personnage. On suit juste les vies de différentes réfugiées par quelque phrases selon le moment de l'histoire. C'est dur, cruel et violent par moment. C'est la vie à l'état brute aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. Les évènements sont retranscrits tels quels sans détours, sans rentrer dans le détail.
Le style de l'auteur est surprenant. Elle emploie le "nous" dans deux situations en se plaçant, j'imagine, dans une grande partie du roman du point de vue des japonaises et dans un deuxième temps en tant qu'américaine. Ce n'est qu'une supposition et si je débrouillais en anglais, je lui poserai la question. Malheureusement, mon niveau d'anglais n'est plus ce qu'il était. J'ai trouvé que son choix d'écrire au nom de toutes ses réfugiées courageuse et non de choisir un personnage est judicieux. L'hommage à ses femmes n'ayant pas eu le choix est encore plus fort et puissant. Le choix des mots utilisés n'est pas non plus anodin. Le but étant de nous toucher en tant que lecteur et être humain. L'écriture reste élégante mais sa part d'humanité et de dignité persiste.
Les thèmes abordés sont d'actualités. Les réfugiées japonaises accueillit mais sans plus et pas par tout le monde. Là, on rejoint le racisme. Les japonais sont sympa et du jour au lendemain ils ne le sont plus. Comme quoi l'être humain peut se montrer si changeant tant qu'on peut le manipuler. Le droit de la femme et de l'enfant est abordée. J'avoue que c'est un sujet important pour moi. Les japonaises n'ont pas été traitées à leur juste valeur et il y a pire mais je vous laisse lire.
En bref, ce roman m'a bouleversé. Je n'ai pas pleuré. L'auteur a conservé tant de dignité qu'on se sent obligé de l'être. Néanmoins, cette leçon d'histoire devrait être lu par tous et transposé au monde actuel. Cela ne ferai pas de tort à beaucoup. Qui sait? Certains pourraient en ressortir différents...
http://lafetedesmots.blogspot.fr/2016/08/certaines-navaient-jamais-vu-la-mer-de_11.html
Certaines n'avaient jamais vu la mer
Pour commencer, l'écriture est vraiment poétique, très belle. Le fait que ce soit écrit en "nous" avec des exemples en prenons les noms des filles, donne une profondeur incroyable au récit. Au lieu d'avoir le point de vue d'une seule immigrante japonaise qui se marie sur la foi d'un portrait, on a des centaines de voix qui se mêlent. Des fermières, des blanchisseuses, des bonnes, des gérantes de boutiques... On a les différents maris, les différents enfants, et c'est comme si on pouvait voir presque toutes ces femmes sans nom, tout ce qu'elles ont pu endurer, et c'est vraiment très beau.
Par contre, comme on a de longues listes de ce qui leur arrive (Quelque chose comme "Nous avons accouché en été sous un arbre, nous avons accouché en hiver près du feu, nous avons accouché seule, nous avons accouché alors que notre mari était au salon de jeu, nous avons accouché avec le seul médecin du village..." etc) le récit à un côté rébarbatif. J'ai trouvé que cette voix rendait à la fois le récit plus beau et plus profond, mais aussi plus difficile à lire d'une traite.
Ce que raconte ce livre est aussi très touchant. J'ai trouvé un mélange de poésie et de cruauté qui faisait un assez bel effet. Parce que l'histoire de ces japonaises débarquant aux Etats-Unis n'est pas belle. Elles croient arriver chez de riches maris et se retrouvent à trimer dans les fermes. Elles ne comprennent pas la langue. Elles sont trompées, humiliées, leurs enfants ont parfois honte d'elles. Plus tard, avec la guerre, elles sont regardées de travers. Puis oubliées. Et tout ça est raconté avec un mélange de délicatesse et de cruauté qui m'a vraiment laissé un drôle de goût dans la bouche, pas forcément mauvais, pas forcément bon non plus. J'ai un peu de mal à me décider.
En tout cas, j'ai découvert des faits que je ne connaissais pas du tout. Le traitement des japonais pendant la guerre aux Etats-Unis, et puis même l'accueil réservé aux japonais tout court.
Je suis très contente d'avoir lu ce petit roman, raconté par un chœur de voix très touchant, même si j'ai un peu de mal à évaluer mon ressenti en tournant la dernière page.
Certaines n'avaient jamais vu la mer