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Les hommes se retrouvent au bar du quartier « Chez Suzie », une bande de septuagénaires qui ont participé à la construction du lotissement, pour égrener leurs petites misères et constater le départ d’un des leurs vers des horizons, l’espèrent-ils, plus cléments. Les femmes, quant à elles, s’isolent dans leur train-train ménager et leur vie plan-plan.
L’arrivée d’Antoine Lagadec, à contre-courant des déménagements réguliers, ne passe pas inaperçu. Avec son costume de gentlemen et son vieux pick-up américain, il détonne d’autant plus. A 70 ans, Antoine s’est résolu sur le tard à prendre sa retraite, à quitter son atelier de reliure et sa maison d’Orsay.
L’auteur nous cache, pendant quelques temps, la cause de ce changement de vie, mais bien vite on apprend qu’il s’agit d’une fuite. Que son existence antérieure fût un échec et vient d’atterrir au hasard des annonces du « Bon coin » dans cette région où il désire rebondir. Saura t’il purger sa conscience des douleurs passées, des erreurs de parcours ?
Il va se transformer en Batman des temps modernes, redonner âme à Saint-Ambroise et vigueur à ses habitants. Combattre les petits voyous locaux, les agents de promoteurs aux dents longues, réhabiliter la fête locale du 29 septembre, redonner du tonus aux vieilles gloires sportives. Et surtout, l’essentiel, nouer de fortes relations, avec Louise une adolescente en plein doute à qui il redonnera confiance et surtout avec Faustine qui lui fera redécouvrir le jeu de la séduction.
Mais attention, le passé peut ressurgir et anéantir tous ces efforts de reconstruction.
En règle générale, je n’apprécie pas trop la littérature « feel good », pâtisserie trop sucrée à en devenir écoeurante. Toutefois là, il faut avouer que l’on se laisse prendre par l’histoire de cet homme blessé, qui veut se racheter d’une vie ratée. Qui ne voudrait pas s’affranchir des bêtises de son passé ? La rédemption par l’amitié n’est-ce pas un beau programme ?
Cette histoire est portée par des chapitres courts qui s’enchainent et des dialogues rythmés qui nous tiennent en haleine. Belle sensibilité dans la plume qui me laisse un sentiment d’heureuse surprise à la lecture de « Monsieur Antoine ».
Tous mes remerciements à XO Editions.
Monsieur Antoine
Que Dieu lui pardonne
Monsieur Antoine
Au fil des pages, on découvre les rencontres d'Antoine avec Faustine, une veuve cynique en amour, et Louise, une adolescente en plein conflit générationnel avec ses parents. Toutes deux vont peu à peu comprendre que derrière la façade excentrique de Monsieur Antoine se cachent des blessures profondes. Et contre toute attente, ce sont elles qui vont lui offrir l'amitié et l'espoir dont il a besoin pour se reconstruire.
La plume de l'auteur est fluide, agréable à lire et elle nous transporte facilement dans l'univers de ses personnages. On ressent leurs émotions et je me suis attachée à eux. L'auteur aborde avec sensibilité des thèmes tels que les regrets, la rédemption, l'amitié et l'espérance.
"Monsieur Antoine", c'est un roman qui fait du bien. Qui nous rappelle qu'il n'est jamais trop tard pour se réinventer et trouver du bonheur, peu importe notre âge. Les personnages sont profondément humains et touchants, et l'histoire nous emmène dans une véritable odyssée émotionnelle. J'ai terminé ce roman avec le sourire, reconnaissante envers l'auteur de m'avoir offert une si belle lecture.
N'hésitez pas à partir à la rencontre de "Monsieur Antoine". C'est un roman qui nous fait voyager, rire et réfléchir sur les belles surprises que la vie peut nous réserver. Une magnifique histoire portée par une plume talentueuse.
Je remercie #XOéditions et #NetGalleyFrance pour ce très bon moment lecture.
Monsieur Antoine
Lucky Losers
Mathilde mélodie
À Nantua des assassinats sans liens apparents sont perpétrés à quelques jours d'intervalles.
Le lieutenant Gange est chargé de l'enquête. Celles-ci va le mener au-delà de ce qu'il n'aurait jamais imaginé.
Une fine équipe se constitue par la force des choses entre le lieutenant et son collègue, une journaliste, et une juge.
Dans ce polar tout y passe, notables blanchis, corruption, affaire d'état, secte, criminalité ....
Une description de la région entre Nantua et Bellegarde qui a l'air idyllique (pour ma part je la trouve totalement sinistre cette région, étant du côté de Genève je connais 😉 )
L'intrigue est à la hauteur, cependant on reste un peu sur la fin ...
Y aurait-il une suite ?
Un très bon livre qui se lit d'une traite
Une enquête de Mathieu Gange, Tome 1 : L'Abbaye Blanche
Lucky Losers
L'auteur a su rendre son personnage principal, Clémence, accessible, marrante et réaliste.
Clémence a tout de la trentenaire qui se pense sans avenir, n'a pas d'homme dans sa vie, même pas un chien. Mais elle a un bon boulot, des amis fidèles, une famille présente. Et sa quête de l'amour de sa vie va l'amener à faire des choix qui ne seront pas forcément les bons. Tout cela à cause (grâce ??) à une femme rencontrée au hasard.
Clémence pourrait donc être n'importe quelle femme d'aujourd'hui et c'est ce que j'ai aimé dans ce récit.
Les personnes qu'elle rencontrera tout au long de son "périple à l'amour" ont toutes leurs importances car elles lui apporteront des réponses et la feront avancer.
Si j'ai eu un peu de mal avec le style de vie qu'elle a décidé de vivre au début de l'obtention de son "pouvoir" j'ai compris au fur et à mesure pourquoi elle avait choisi cette voie.
L'histoire en elle-même est bien écrite, les dialogues sont corrects.
Au final ce n'est pas un livre transcendant certes mais il amène une fraîcheur et un regard sur la femme trentenaire célibataire de nos jours qui est ma foi assez exact (je dis cela sûrement parce que c'est mon cas...) et sa lecture est agréable et divertissante
Tous pour elle
Elle commence une nouvelle vie dans une nouvelle ville et une nouvelle école … très débrouillarde elle s adapte bien … mais c est sans compter sur l adorable petit Lucien le voisin d à côté … tout va tourner au cauchemar …
Que Dieu lui pardonne
Ce livre est à lire absolument pour se souvenir que c’est un sujet troublant et que l’on ne doit pas fermer les yeux ou se dire « ça ne me regarde pas »
C’est un livre qui se lit très facilement narré à la première personne ce qui touche encore plus.
C’est un livre porteur d’espoir et que j’espère sera efficace et percutera chez tous les lecteurs.
Bravo Mr Malot!
Que Dieu lui pardonne
Narré à la première personne, ce dont j'apprécie toujours, je suis facilement rentrée dans la peau de Maya. J'étais à ses côtés tout au long de ma lecture. Les phrases et chapitres courts donnent une très bonne dynamique. J'ai accroché tout de suite et l'ai lu presque d'une traite, parce qu'impossible de le lâcher.
Je me suis attachée dès le début à Maya, cette jeune fille qui a fui sa vie pour "se réparer". À travers elle, j'ai appris à connaître ses petits voisins, tout autant attachants qu'elle. Abîmés tous les cinq par la vie et par leurs parents, c'est ensemble qu'ils se reconstruiront une vie meilleure. Chacun reste drôle, touchant, empli de sensibilité et d'espoir. Ils ont su rendre certains passages et dialogues cocasses alors que d'autres sont plus dans l'émotion et le questionnement.
Ici, je suis passée par toutes sortes d’émotions. La plume de l'auteur, élégante et sensible, a su m'entraîner avec elle dans ce méli-mélo d'émotions diverses que sont la joie, l'amour, la complicité, la peur, le doute, la colère, la douleur, etc. L'auteur joue avec les sentiments du lecteur avec brio. Je suis passée du rire aux larmes en seulement quelques pages. J'ai souri et ri autant que j'ai retenu mes larmes, que je n'ai finalement pas pu empêcher de couler bien longtemps... Cette complicité qui s'installe entre Maya et les enfants est tantôt émouvante, tantôt amusante, tantôt déchirante.
Ce roman est à la fois drôle et alarmant, lumineux et bouleversant, poignant du début à la fin.
Une belle leçon de vie, sur fond dramatique et d’actualité, avec une jolie touche d'humour mais surtout emplie d'amour, de complicité, et d'espoir d'une vie meilleure... Une jolie pépite, un énorme coup de cœur.
Une hymne à la vie. Une hymne à l'amour.
Que Dieu lui pardonne
Ce septième roman ne fait pas exception, et pourtant le défi était de taille. Parce qu'il fallait du courage pour aborder le terrible sujet tristement d'actualité des violences de toute nature que subissent chaque jour les enfants de ce monde. Il fallait de l'audace pour ouvrir les yeux sur ce qu'on ne veut pas voir, pour poser des mots sur l'indicible. Il fallait du coeur et de la pudeur pour en faire cet ouvrage poignant… Et pourtant si beau…
Un court roman porteur d'espoir malgré toute l'horreur du propos parce qu'il est porté, même incarné par une poignée de jeunes protagonistes condamnés au fouet des oreilles bouchées, au bûcher des regards détournés, à la potence de l'indifférence… Mais pas cette fois-ci. Parce qu'on les lit. Parce qu'on les vit. Parce que, même anéantis, ces petits se battent avec l'énergie du désespoir pour avancer dans la vie et accéder au bonheur, fut-il éphémère pourvu qu'il existe.
On pensera peut-être que cette intrigue est trop courte et aurait mérité d'être davantage développée. Peut-être. Toujours est-il qu'elle dit ce qu'il faut sans excès, avec justesse sensibilité, avec émotions et humanité. On pensera peut-être encore que son dénouement paraît trop beau pour être vrai. Peut-être. Et alors ? On a tellement envie d'y croire. Pour eux comme pour les autres. Tous ces autres qu'on croise dans la rue sans même le savoir. “Selon les statistiques, quatre autres élèves, filles ou garçons, ont subi des violences au sein de leur famille ; deux, à caractère sexuel. Je ne sais pas qui ils sont, je sais juste qu'ils sont là. On ne parle pas de ces choses-là, on ne forme pas une communauté, mais il arrive qu'on surprenne des réactions qui laissent penser qu'on traîne le même boulet. On cache nos blessures, on gère comme on peut nos corps en miettes. L'image est parlante. On est des porcelaines brisées, recollées à la va-vite.” (P.123). Plus qu'y croire, on veut que les choses changent véritablement avant qu'il faille mettre en marche la machine judiciaire, parce qu'aucune procédure ne saurait effacer les souffrances endurées.
Alors l'auteur nous entraîne dans cette histoire, courte mais d'autant plus intense qu'elle est livrée à la première personne pour plus d'empathie, qu'elle est servie par une plume fluide et touchante pour mieux nous prendre aux tripes, parce qu'elle est servie par un style simple mais percutant pour mieux nous faire réagir.
En bref, un roman profondément touchant et qu'on espère efficace pour éveiller les consciences.
(Lu en 2021)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/chroniques-2021-que-dieu-lui-pardonne.html
Que Dieu lui pardonne
Le pitch : En dépit de ses déboires familiaux, c’est une nouvelle aventure qui démarre pour Sean Kinsley, 17 ans, lorsqu’il quitte Londres pour débarquer à Douarnenez. Domicilié chez son père tandis que sa sœur vit chez sa mère, Sean a intégré le lycée public et populaire Saint Hilaire au sein duquel il mène une scolarité paisible entouré de ses amis… Mais c’était sans compter l’arrivée des petits bourges du lycée privé Balzac qu’un incendie a chassé de leur établissement huppé et les contraint à se mêler à la populace pour terminer leur année… Il est temps de défier ses gosses de riches en terrain sportif pour leur donner une bonne leçon : Coachés par “Le Che”, les Lucky Losers entrent en action !
Voilà un moment que ce roman patientait dans ma PAL… Et retrouver son auteur à Nemours avant de nous voir confinés m’a poussée à franchir enfin sa couverture puis sa première page… Avec retard, je l’admets ! C’est donc parti pour une lecture tout à la fois truculente et savoureuse, mais moins légère qu’il n’y paraît !
Tout en abordant avec douceur et désinvolture les problèmes faussement futiles que tout adolescent peut un jour rencontrer, l’auteur vise plus large et aborde avec subtilité des questions beaucoup plus sérieuses telles que les inégalités sociales et leurs répercussions au quotidien, sujet d’actualité s’il en est !
Ainsi l’auteur nous déroule une intrigue pleine d’humour mais n’en demeure pas moins finement pensée, menée tambour battant pour de jeunes personnages tout à fait attachants, que l’on se plaît à côtoyer tandis que leur existence se trouve chamboulée par un défi qui franchit largement les grilles du lycée.
Ainsi on suit avec plaisir leurs tribulations servies par une plume fluide, attrayante et soigné, un style empreint de fraîcheur et de dynamisme.
En bref, un roman touchant, plein d’humanité et largement accessible !
(Lu en avril 2020)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/04/chroniques-2020-lucky-losers-de-laurent.html
Lucky Losers
J’ai alors plongé sans retenue dans un polar cocasse et mordant, emprunt de cynisme et porteur d’une vision à la fois satirique et clairvoyante de notre société. L’histoire est originale et truculente, sous couvert d’humour l’intrigue est bien ficelée et bien plus juste qu’il n’y paraît, la multiplication des scènes désopilantes et grotesques n’empêche pas l’auteur de faire passer un véritable message quant aux travers de notre monde actuel…
Elément moteur de ce polar décapant, Victor s’avère particulièrement intéressant parce qu’il est finalement comme vous et moi : Ordinaire et sans histoire… Mais ce qui convient à la plupart des gens devient insupportable pour notre antihéros, outrageusement insipide, invisible et transparent pour parfaire le portrait. S’il se montre exaspérant le plus souvent, ce n’est que pour en être plus amusant et marquant dans sa quête d’adrénaline et de reconnaissance, car rien, absolument rien de ce qu’il projette ne se déroule jamais comme prévu.
Porté par une plume fluide à la fois légère et caustique, un style vif, efficace et entraînant, les pages défilent vitesse grand V et le point final arrivé sans qu’on ait vu le temps passer !
En bref, un polar déjanté qui profite d’un humour délicieusement noir pour nous livrer une critique acerbe de la société tout en nous assurant un bon moment de lecture à n’en point douter !
(Lu en janvier 2020)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/01/chroniques-2020-lhomme-qui-voulait.html
L'homme qui voulait devenir psychopathe