Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 937
Membres
1 014 354

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Livres - Bibliographie

Max Gallo


Ajouter un livre manquant

Toutes les séries de Max Gallo

2 livres
160 lecteurs

" Le roi est mort, vive le roi ! " Ce matin de mai 1643, un nouveau soleil s'est levé sur le royaume de France. Sous l’œil aimant d'une mère rompue à la politique, un roi-enfant découvre la charge que son sang et Dieu lui-même lui destinaient. Il sait pertinemment le poids qu'il lui faudra porter.

Très vite, la Fronde vient inaugurer un douloureux apprentissage. Son amour pour sa mère, Anne d'Autriche, son respect pour Mazarin, un père de substitution qu'il ne peut s'empêcher de mépriser, son goût pour l'art, le jeu, les femmes et la chasse, rythment une adolescence à nulle autre pareille.

Car, non content de devenir un homme, le jeune Louis doit incarner l'État, guider la France vers l'âge d'or qu'il lui a promis. Malgré les embûches, les blessures, les deuils, il lui faudra régner. Seul.

Source : Pocket

4 livres
158 lecteurs

MAX GALLO de l'Académie française

Napoléon

1. Le Chant du départ

<< Quel roman que ma vie ! >> s'exclamait Napoléon.

Ce roman commence au printemps 1779, lorsqu'un enfant de dix ans à l'accent étranger, maigre et mal peigné, entre à l'école militaire de Brienne. Quinze ans plus tard, cet enfant entre dans la légende. Bonaparte est nommé général en chef des armées d'Italie par le Directoire. La suite, c'est Vendémiaire, Lodi, Arcole, la campagne d'Egypte. Cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la France, l'Europe et le monde. Son destin impérial est tracé. Jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion.

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

63 livres
93 lecteurs

Napoléon est à la fois le personnage historique le plus admiré et le plus haï de notre histoire. Il est le fondateur de nos institutions modernes et son nom est synonyme de gloire militaire, mais on lui reproche aussi les morts de la Grande armée et le rétablissement de l'esclavage dans nos colonies.

Difficile dans ces conditions d'écrire à son sujet un dictionnaire amoureux sans être accusé de partialité. Pourtant, l'amour ne rend pas obligatoirement aveugle. On peut parler de Napoléon sans dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses ; elles ne l'en rendent parfois que plus attachant. Et puis, il faut détruire une certaine légende noire : il n'y eut pas un million de morts dans les guerres napoléoniennes et elles n'ont pas appauvri financièrement la France. Il faut expliquer les conditions dans lesquelles fut exécuté le duc d'Enghien et pourquoi l'Empereur fut battu à Waterloo.

Expliquer pour comprendre et donc mieux juger. Tel est l'objet de ce livre qui se veut objectif, rigoureux et pourtant personnel sur l'un des héros les plus célèbres de notre histoire.

5 livres
108 lecteurs

Le destin de la France et de l'Europe s'est joué en 1940.

Soixante-dix ans après, Max Gallo fait revivre ces douze mois terribles et finalement inconnus. Janvier 1940 c'est la " drôle de guerre " entre la France et l'Allemagne, une attente interminable conçue par Hitler comme un piège dans lequel les armées alliées s'enlisent. En mai, c'est la " guerre éclair ", l'assaut, et la France s'écroule comme un château de cartes. Le peuple fuit sur les routes de l'exode.

C'est l'abîme, l'étrange défaite. A travers le récit de ces mois tragiques, Max Gallo fait entendre les voix de tous les acteurs de l'histoire. Ces généraux français enfermés dans leur passé. Ces hommes politiques profitant de la défaite pour régler leurs vieux comptes. Hitler qui jubile, Rommel qui fonce avec ses panzers. Le maréchal Pétain, appelé comme un sauveur, qui sollicite l'armistice. L'abîme. Et pourtant l'espérance lève, au creux même du désastre.

Les cadets de Saumur se battent pour l'honneur alors que tout s'effondre. Le général de Gaulle clame le 18 juin : " La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre. " Et puis il y a Churchill, rageuse incarnation de la détermination anglaise, qui exhorte au combat et relève tous les courages. L'Histoire est là, vivante, et ses témoins renaissent sous la plume vibrante de Max Gallo. Un récit comme un tour de force, sombre et éblouissant.

2 livres
87 lecteurs

Présentation de l'éditeur

1774, le jeune roi Louis XVI monte sur le trône sous les acclamations. Le 21 janvier 1793, moins de vingt ans après, il est guillotiné sur la place de la Révolution. Longtemps, Louis XVI oscille entre fermeté et faiblesse devant le vent de liberté qui souffle sur le royaume. Et si le peuple aime son roi, il a très faim, il est écrasé d'impôts, il entend Voltaire, Mirabeau, Danton, Robespierre appeler à la justice, puis à l'action et à la révolte... Peuple, philosophes, bourgeois, clergé, nobles, roi, tous, finalement, seront emportés par la tempête de la violence. " Comme un fleuve en crue sorti de son lit et qui dévaste les champs qu'il avait d'abord irrigués, la Révolution a recouvert de sang ce qu'elle avait créé ", écrit Max Gallo. Un récit exaltant et fondateur du séisme majeur de notre Histoire.

4 livres
29 lecteurs

Tout commence à Berlin en 1936.

Journaliste à Paris-Soir, alors qu'il vient de s'entretenir avec le chancelier Hitler, Bertrand Renaud de Thorenc rencontre une jeune femme, Geneviève Villars. Ils vont s'aimer aussitôt. Leurs destins et l'Histoire vont les séparer, puis les réunir. Thorenc doute, aime, combat. Il n'accepte pas la défaite. C'est dans Paris occupé, le 11 novembre 1940, lors de la première manifestation contre l'occupant, qu'il retrouvera Geneviève.

Max Gallo inaugure ici une suite romanesque qui conduira ses personnages jusqu'en 1945. Autour d'eux, les destins se croisent, le résistant côtoie le collaborateur, le héros, le prudent ou le lâche. Personnages fictifs et réels se mêlent. Au fil des pages se dessinent les visages des Patriotes.

5 livres
82 lecteurs

Spartacus : ce nom a traversé les millénaires.

Max Gallo le fait vivre à nouveau en suivant le destin de ce Thrace qui refuse la domination romaine. Elle le réduit en esclavage et fait de lui un gladiateur. Il s’enfuit avec quelques compagnons voués comme lui à la mort dans les arènes. Spartacus défait les légions envoyées à sa poursuite. Des milliers d’esclaves le rejoignent. Un souffle de liberté embrase, du Vésuve au Pô, toute la péninsule italienne. La République romaine tremble. Max Gallo peint la fresque de cette guerre « servile ». D’un côté, l’ordre des légions, la puissance et la richesse de Rome, ses tribuns, ses consuls, César, Crassus, Pompée. De l’autre, la soif de liberté, la sauvagerie, l’anarchie d’hommes qui ont brisé leurs chaînes et qui pillent, saccagent, suivant Spartacus sans lui obéir. Toute une époque cruelle s’anime sous la plume de Max Gallo. L’histoire devient chair palpitante, visages, pleurs et passions, voix qui racontent. Chacun veut laisser sa trace.

« Ceux dont on se souvient ne meurent pas, dit Spartacus. Nous avons été vaincus, mais nous avons vécu en hommes libres. »

Les six mille croix dressées par le proconsul Crassus le long de la Via Appia pour supplicier les esclaves révoltés et terroriser les générations futures n’effaceront pas le souvenir de Spartacus.

11 livres
39 lecteurs

Tout commence ce soir de décembre où, en plein centre de Paris, une jeune femme, Anne-Marie Bermont, est agressée au milieu de la foule. Incident banal, certes. Sauf qu'il bouscule l'échiquier où chacun a sa place, et va de proche en proche mettre en cause des gens haut placés... Dans les pas d'Anne-Marie, le romancier de La Route Napoléon tire de l'ombre les visages de ceux qui " font " le Paris d'aujourd'hui : célébrités, journalistes, affairistes, politiciens. Et c'est en héritier de Balzac et de Zola qu'il nous révèle les passions, les ambitions, les hypocrisies, les noirceurs d'une certaine société pour qui seuls comptent le Pouvoir et ses privilèges...

4 livres
28 lecteurs

L’homme qui incarnait la France éternelle

De l’adolescent qui, en 1905, veut être officier et rêve de sauver son pays, au général de brigade qui, à Londres, le 18 juin 1940, s’assied face au micro et lance son appel, il y a le sillon d’une volonté qui ne transige jamais. Il y a la certitude de porter en soi un destin. Il y a le courage d’affronter la mort, comme à Verdun en 1916, et d’accepter la solitude, comme dans les années trente, face à des chefs conformistes. Mais aussi le courage de l’homme qui berce sa petite fille handicapée.

De 1860 à 1940, il y a le surgissement d’un homme qui va incarner, pour la France, le XXe siècle. De Gaulle disait : << La France ne peut être la France sans la grandeur. >>

Illusion magnifique ? Vérité profonde ? Sa vie répond.

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

2 livres
10 lecteurs

" L'argent ne permet pas tout ici ! Ni tripot, ni vulgarité. On est entre soi. On se retrouve comme à la buvette de la Chambre ou au restaurant du Sénat. C'est cela, Paris, l'Europe, mon cher... Mais ne l'écrivez pas dans votre Washington Times : chez vous, on appellerait ça la décadence. Moi, je dis : civilisation ! " 17 janvier 1913. Raymond Poincaré, tout juste élu à la présidence de la République, entraîne la France dans un conflit mondial. John Christopher Finlay est reporter pour le Washington limes, envoyé permanent en France. Il a ainsi accès aux innombrables dîners parisiens où les filles sont faciles et où le champagne coule à flots, et se trouve confronté à la pensée des intellectuels de l'époque. Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, de la Russie à l'Italie, il ne sait plus que penser de ce vieux continent. D'autant que sa rencontre avec Rosa di Bellagio, comtesse italienne révolutionnaire, ne lui facilite pas la tâche...

2 livres
22 lecteurs

Victor Hugo est un grand, un immense écrivain. Tout le monde le reconnaît. Mais que sait-on de l'homme, de l'époux, de l'amant ? Et d'abord de l'enfant, écartelé entre son père soldat et sa mère vendéenne, tous deux se déchirant sur la garde de leurs trois fils. A douze ans, Victor écrit ses premiers poèmes, à quatorze il veut être Chateaubriand ou rien , à dix-huit ans l'Académie française le célèbre, déjà, et déjà ses colères politiques présagent de son avenir ! Car il sera de tous les combats, dénonçant la misère du peuple, luttant contre la peine de mort, contre les injustices, visitant les prisons, les bagnes, protestant contre le travail des enfants, organisant avec Lamartine, Dumas et Balzac une loterie pour des crèches... Le portrait que nous en dresse aujourd'hui Max Gallo est fascinant, éclairant de l'intérieur ce siècle passionnant que fut le XIXème, naissant de la Révolution pour mettre au monde la République.

Après Napoléon et De Gaulle, Max Gallo comme à son habitude réinvente l'art de la biographie. Année après année, ce Victor Hugo déroule la vie intime du poète - si étroitement mêlée à la vie de la France - avec de larges extraits d'une oeuvre qui deviendra géante, mais que nous découvrons pas à pas, au rythme impressionnant d'un génie en marche.

2 livres
12 lecteurs

Cette terre, nos ancêtres l'ont habitée, façonnée, transformée, génération après génération, des chasseurs-cueilleurs de l'ère préhistorique aux sans-culottes de la Révolution. Max Gallo retrace la fresque de l'ancienne France, brossant le portrait de ceux, grands rois ou humbles sujets, qui ont chacun à leur façon donné un sens au mot " France ". L'âme de la France, c'est le baptême de Clovis et la Saint-Barthélemy, la sombre époque des croisades et la tolérance des Lumières, la douceur angevine et le " grand hiver " de 1709... Dans ce premier volet, nous découvrons, avec la genèse de la France contemporaine, le terreau de notre mode de vie.

2 livres
22 lecteurs

1598. Alors que meurt le roi Philippe II, souverain des Espagnes, Bernard de Thorenc, noble provençal, entreprend le récit de sa vie. Une vie toute entière dédiée à sa foi, pour laquelle il a renié sa famille. Avec toute la folie de la jeunesse, il a combattu ceux qu'il nommait " infidèles " et, prisonnier de leurs geôles à Alger, s'est convaincu de la nécessité de les exterminer. Mais, de retour en Espagne, terre chrétienne, il découvre avec effroi que ses frères d'armes engendrent autant d'exactions que ses anciens bourreaux. Sous la terreur de l'Inquisition, Bernard de Thorenc est assailli par les premiers doutes : et si la violence et la perfidie ne dépendaient pas d'une foi, d'un Dieu, mais de l'espèce humaine en général ? Max Gallo, en signant cet admirable roman historique, illustre ce que fut l'Europe du XVIe siècle : un continent à feu et à sang, que les puissants, en exploitant le fanatisme religieux, tentaient de contrôler.

2 livres
30 lecteurs

Max GALLO de l'Académie française

1914, le destin du monde

Paris, gare de l'Est, 2 août 1914 : c'est la mobilisation générale.

La veille, l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie, alliée de la France. L'Empire austro-hongrois est, dès le 28 juillet, entré en conflit contre la Serbie. L'engrenage des alliances, des ultimatums, des mobilisations, entraîne les nations dans une mécanique sanglante. Berlin est solidaire de Vienne. Paris, lié à Londres, soutient Saint-Pétersbourg. En quelques heures, toutes les grandes gares européennes ressemblent à la gare de l'Est.

Tous ces hommes qui partent n'imaginent pas la boucherie qui les attend. Ni que cette guerre, annoncée brève et locale, deviendra la Première Guerre mondiale.

<< Max Gallo fait revivre ce conflit avec les talents de conteur qu'on lui connaît. >> Pèlerin

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

3 livres
22 lecteurs

Dans sa nouvelle fresque historique, Max Gallo raconte la naissance de la France chrétienne à travers trois hautes figures : Martin, le premier évangélisateur des Gaules ; Clovis, barbare converti, premier roi chrétien, qui unifia la Gaule ; Bernard, le grand fondateur cistercien qui prêcha la deuxième croisade. Dans le premier volet de ce triptyque, Julius et Antonius Galvinius, un tribun et son fils, se déchirent: tenants de deux mondes qui s'affrontent, ils tentent de se convertir l'un l'autre, le premier à la tradition antique, le second à la foi nouvelle. Partagé lui aussi entre deux conceptions du monde, Martin a choisi de se consacrer à son Dieu. Élu évêque de Tours, il est appelé à convertir les païens et à détruire leur culte. Sa discipline, la pauvreté de sa subsistance, les miracles qu'il accomplit attirent autour de lui une communauté de plus en plus nombreuse, qui le reconnaît bientôt comme le premier grand maître chrétien.

2 livres
11 lecteurs

Un jour, le 1er janvier 1900, sept enfants naquirent en sept lieux différents du monde. Le premier, Allen Roy Gallway, né à San Francisco, était le fils d'une blanchisseuse et d'un marin. Le deuxième, Lee Lou Ching, vit le jour à Wushi, un village proche de Shanghai. Son père était paysan, sa mère mourut en lui donnant naissance. Le troisième était une fille, Anna Spasskaia. Ses parents habitaient Saint-Pétersbourg où son père était ingénieur dans une grande usine métallurgique. Le quatrième, Karl Merminger, naquit dans une famille bourgeoise de Munich. Le cinquième et le sixième étaient des filles. L'une, Sarah Berelovitz, avait pour père un marchand juif de Varsovie. L'autre, Dolorès, fille d'une Indienne de La Paz morte au moment de l'accouchement, fut adoptée par un père jésuite. Le septième, Serge Cordelier, était le fils d'un professeur de physique au Collège de France. Sept enfants, le même jour, le premier jour du siècle. Que vont-ils devenir au fil des ans? Max Gallo, dans ce grand roman-fresque, fait se croiser leurs destinées, qui racontent ainsi notre temps. Allen Roy Gallway sera marin comme son père, puis à force de volonté il deviendra écrivain et journaliste. Lee Lou Ching s'en-gagera dans les rangs des révolutionnaires chinois. Anna Spasskaia, sensible, enthousiaste, sera entraînée dans la tourmente qui bou-leverse la Russie. Sarah Berelovitz, installée à Paris à la mort de son père, sera une pianiste de renommée internationale et parcourra l'Europe. Dolorès épousera un diplomate américain en poste à Berlin, Moscou, Paris. Serge Cordelier deviendra un haut fonction-naire français. Karl Menninger, engagé en 1917 dans l'armée allemande, participera à la tragédie du nazisme. Max Gallo fait se côtoyer, se rencontrer ces hommes et ces femmes qui nous deviennent proches, dont nous partageons les amours et les espoirs. Leurs vies, commencées en des lieux si éloignés, nous montrent que les hommes, quelle que soit leur patrie, « naissent tous le même jour », qu'ils se ressemblent. En 1939, arrivés au « milieu de leur vie », ils ont encore devant eux le temps des grandes épreuves, la guerre. Max Gallo, dans un second volume intitulé Crépuscule, suivra le destin de ces sept héros jusqu'à nos jours.

3 livres
14 lecteurs

C’est à Paris que commence cette histoire, le 19 septembre 1792. Louis XVI est enfermé au Temple, la Prusse a franchi nos frontières, le peuple est en colère, et c’est au jour le jour que la vie s’organise.

La vie, c’est justement ce que propose Guillaume Dussert à Philippe de Taurignan… La vie, contre de l’argent. Car l’argent est la seule passion de Dussert, alors que Taurignan, ami du Roi et menacé de guillotine, n’a plus envie de se battre. D’autres vont le faire à sa place, comme Maximilien Forestier qui prend les armes pour « sauver la patrie en danger », ou comme Mercœur, qui n’a pas beaucoup d’autres solutions que de se porter volontaire. Joseph Machecoul, lui, préfère pour le moment hanter les couloirs de la Convention, et la belle Julie de Boissier est prête à tout pour arracher son frère au couperet. Enfin, il y a Mariella, la divine marquise italienne qui va à jamais troubler le cœur de Maximilien le soldat...

Six familles dont nous allons suivre le destin depuis ce sombre jour de septembre jusqu’à la fin de l’année 1848, alors que Louis-Napoléon est élu président de la République. Les complots, les traîtrises, les compromissions, mais aussi les conquêtes amoureuses, les satisfactions et souvent l’héroïsme de tous ces personnages s’entrecroisent dans la gaieté et la terreur de cette période tourmentée où la guerre mène les hommes au paroxysme de leurs sentiments.

Les couples se forment, les enfants naissent et grandissent, l’avenir hésite, et dans cet immense chaos qui secoue la France et bouleverse l’Europe tout entière, qui peut encore prétendre vivre en parfait accord avec ses convictions ? Car pour ne pas mourir, il faut parfois brader un peu de son âme…, personne ici ne peut se vanter d’être tout à fait bon, ou tout à fait méchant.

Après Napoléon et De Gaulle – et avec la passion qui lui est coutumière – Max Gallo, romancier et historien, explore une nouvelle fois l’Histoire dans cette saga romanesque en trois volumes dont les héros ne quitteront pas de sitôt nos mémoires… Parce qu’ils nous disent d’où l’on vient, et qui l’on est…

3 livres
26 lecteurs

Nice 1890

Ils sont trois frères, Carfo le bâtisseur, Vincente le sentimental et Luigi le corrompu... Chassés de leurs montagnes italiennes par la misère, ils sont arrivés au bord de la baie' des Anges, les mains nues et le cœur plein d'espoirs.

Dès lors l'histoire des Revelli se mêle à celle de la ville en pleine expansion, cité cosmopolite, lieu des rencontres et des idées qui vont bouleverser l'Europe du XXe siècle.

Il faudra cependant aux Revelli payer le prix - très dur - de leur appartenance à leur nouvelle patrie ils apprendront à tendre la main pour toucher une maigre paye après une journée de rude labeur; ils baisseront la tête sous les injures, le mépris et la haine; jusqu'au jour où la guerre, dans sa sanglante magnanimité fera d'eux des Français.

3 livres
1 lecteurs

1870. Après la déroute de Sedan et l'épisode douloureux de la Commune, Charles Faurel décide de partir servir son pays en Algérie. Là-bas, en Afrique, et jusqu'à Saïgon, Charles se bat pour faire plier ces indigènes qu'il pense inférieurs aux Blancs. Peu à peu, aux côtés de Savorgnan de Brazza et de prêtres missionnaires, Charles découvre une Afrique envoûtante. Lors de ses retours à Paris, il participe à des galas en l'honneur des colons, où l'arrogance de ceux-ci achève de le dégoûter. Il va choisir un autre chemin, tandis que la conquête de l'Empire prend fin pour s'ouvrir sur sa possession...

Tous les livres de Max Gallo

MAX GALLO de l'Académie française

Cesar Imperator

On connait le vainqueur de Vercingétorix et le séducteur de Cléopâtre, mais peut-on imaginer qu'il fallut d'habileté politique à Jules César pour conquérir à lui seul le monde méditerranéen, tout en menant une guerre civile contre Pompée ?

César est un homme seul, même à la tête de ses armées, même au milieu du peuple romain qui l'acclame. Seul et donc en perpétuel danger.

Max Gallo, tel un confident, raconte comment César n'a pas su voir, aveuglé par sa propre gloire, les poignards qui le guettaient dans l'ombre.

<< Sous la plume de Max Gallo, la vie de Jules César se lit comme un film en CinémaScope. >>

Michel Grisolia - L'Express

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

Claire est devenue Aïsha. Elle a choisi, en se mariant, de se convertir à l'islam. Son père, Julien Nori, professeur à la Sorbonne, vit cette décision comme un échec personnel. Homme des lumières, il craint le retour des inquisitions, des fanatismes. Il redoute le choc des civilisations. Le choix de sa fille le bouleverse, remet en cause ses convictions, tout ce qu'il a cru transmettre. Il veut comprendre, renouer le dialogue avec Claire. Mais il ne rencontre qu'Aïsha. Un jour d'octobre, il est assassiné à Paris, à quelques pas de sa Sorbonne. Vengeance d'un fanatique ou fait divers sordide, maquillé en crime islamique ?

[EVENE]

Jaurès ? Quel est cet homme, assassiné le 31 juillet 1914, alors que le mot même de socialisme auquel il était identifié semble vidé de sa part de rêve ? Pour répondre, Max Gallo, avec érudition et passion, a reconstitué jour après jour l'existence de Jaurès. Et l'on découvre un homme extraordinaire que les souvenirs officiels ont enseveli. Voici l'enfant dans la campagne du Tarn, l'étudiant exceptionnel dans le Paris des années 1880, le mari conformiste, le jeune député et le tribun, le visionnaire qui, avec une sensibilité de poète, voit la guerre et l'avenir tels qu'ils seront. Voici l'homme politique qui conciliait raison et passion. L'homme intime qui s'interrogeait sans cesse sur le sens de la vie et la signification de l'univers. Voici l'homme calomnié et admiré. Et l'homme de tous les jours, mangeant comme un paysan, crachant dans son mouchoir et, distrait comme un artiste pris par son rêve, négligeant son apparence, s'épongeant le front avec une chaussette ! En utilisant tous les témoignages, Max Gallo rend présents un homme et son temps. Car Jaurès, c'est aussi ce monde autour de lui : Paris en état de siège le 1er Mai, les mineurs de Courrières ensevelis par centaines à la suite d'un coup de grisou, les vignerons en révolte, les régiments qui se rebellent, les anarchistes qui tuent à l'aveuglette et que l'on guillotine, l'affaire Dreyfus qui divise toute la nation. Et puis la tour Eiffel, la bicyclette, la Belle Epoque, l'automobile et l'avion. S'il fut un temps qui ressemble au nôtre, c'est bien celui de Jaurès, cette époque de bouleversements profonds, où la guerre point dans les Balkans, où chacun avec angoisse se demande ce que sera le siècle qui vient, ce XXe siècle, comme nous, nous attendons le XXIe. Que faire, que penser ? Jaurès, parce qu'il a été assassiné, n'a pu faire entendre sa voix. Et ses mots, son élan, après des décennies de glaciation, retrouvent vie aujourd'hui. A l'orée d'un nouveau siècle, Jaurès reste jeune. Celui qui écrivait : " Le premier des droits de l'homme, c'est la liberté individuelle " ou encore : " Il n'y a pas de vérité sacrée, c'est-à-dire interdite à la pleine investigation de l'homme... Ce qu'il y a de plus grand dans le monde, c'est la liberté souveraine de l'esprit ", celui-là est non pas un grand ancêtre, mais bien le Grand Jaurès, notre contemporain.

La statue et la gloire de Voltaire cachent l'homme de chair. C'est celui-là que Max Gallo veut ranimer dans cette Vie de Voltaire. De sa naissance à sa mort, à quatre-vingt-quatre ans, à une décennie de la Révolution, on voit surgir un homme décidé à forger son destin jour après jour, mot après mot.

Des dizaines de tragédies, d'essais, de contes, de pamphlets, d'études historiques, et des milliers de lettres : cette oeuvre, cette vie reflètent tout le XVIIIe siècle, celui des Lumières, du parti philosophique, de la lutte pour l'abolition de la torture...

Mais il y a plus. Max Gallo nous donne à voir d'autres facettes du personnage : son ambition, sa cupidité. Impitoyable et méprisant, grincheux, pourtant capable de passion pour la « sublime Émilie ».

Homme de contradictions, plaçant la liberté au-dessus de tout. Voltaire, éblouissant de vie, notre contemporain nécessaire.

Et si le Versailles de Louis XIV cachait derrière ses splendeurs " un abîme de crimes " ? Le Roi-Soleil lui-même a institué une " Chambre ardente " chargée d'enquêter et de juger. Mais peut-on poursuivre la favorite du roi, la marquise de Montespan, soupçonnée d'avoir empoisonné des rivales et usé de philtres et de poudres pour retenir le roi et ranimer ses ardeurs ? Max Gallo raconte cette affaire des poisons, mène l'enquête. Il nous conduit dans les bas-fonds du Grand Siècle, là où l'on célèbre des messes noires et prépare des " poudres de succession " qui facilitent les héritages. " Il y a des modes de crimes comme d'habits ", écrit Saint-Simon. Du temps de Louis XIV, " ce n'étaient qu'empoisonnements ".

On ne peut oublier la Grande Guerre, mère barbare du XXe siècle. De 1914 à 1918, plus d'un million de jeunes hommes sont morts pour la France. Et le dernier poilu, l'ultime survivant des combats, Lazare Ponticelli, vient de disparaître. Mais comment vécurent vraiment les contemporains de ce grand massacre européen ? Max Gallo, qui a prononcé aux Invalides l'éloge funèbre de Lazare Ponticelli, le raconte dans Morts pour la France, ce roman dont la chair est l'histoire. Toute l'histoire telle qu'elle s'incarne dans les destins croisés des hommes et des femmes qu'entraînent les passions extrêmes que suscite la guerre. Dans cette ample évocation, Max Gallo suit pas à pas le journaliste américain John Christopher Finlay, correspondant du Washington Times. Il rencontre sur la Marne, dans les tranchées, à Verdun, les poilus aux visages marqués par la souffrance, l'héroïsme, le patriotisme, la révolte. Il fréquente les salons parisiens, les " maisons de rendez-vous " où se côtoient les " filles ", les hommes politiques, les " embusqués ", les profiteurs. Là-bas l'on meurt, ici l'on danse, on intrigue et parfois on espionne. Et partout l'on espère que cette guerre sera la " der des der " alors qu'elle porte déjà dans ses entrailles la Deuxième Guerre mondiale. Vingt ans à peine séparent l'armistice de 1918 des accords de Munich. Avec Morts pour la France, Max Gallo a écrit le roman de la Grande Guerre des hommes et des femmes qui ont fait le XXe siècle.

Discours d'Alain Decaux et de Max Gallo pour l'entrée du dernier à l'Académie française, succédant ainsi à Jean-François Revel.

Max Gallo

Le Pacte des assassins

Elle s'appelle Julia Garelli. Un jour de l'hiver 1917, le destin de cette jeune comtesse bascule. Elle aime un révolutionnaire allemand proche de Lénine et, comme lui, rêve d'une révolution mondiale. Mais, très vite, elle découvre, sous l'utopie et l'espoir, la terreur et la barbarie.

Espionne, aventurière, Julia devient le témoin lucide des événements majeurs de son époque. Elle rencontre Staline et Hitler. Elle voit s'élaborer le pacte des assassins entre communistes et nazis. Elle en sera l'une des victimes, déportée en Sibérie, puis livrée à la Gestapo par Staline. Elle survit et témoigne. Max Gallo raconte cette vie de passion. Et des décombres d'un siècle tragique surgit Julia Garelli, émouvante et héroïque.

Qui connaît encore l'histoire de la France ? On ne la raconte plus et on ne l'enseigne que par lambeaux.

On l'accable bien souvent, sans entendre sa voix. Max Gallo retisse cette trame millénaire qui a donné naissance à la nation française. Il suit les mouvements d'une immense fresque : des premiers hommes qui ont habité et peuplé de leurs songes les grottes du Périgord jusqu'à ce début de XXIe siècle. Il ne dissimule rien, ni la gloire ni le désastre, ni le rayonnement des Lumières ni les rapines et les saccages des armées conquérantes.

Mais son récit va au-delà du portrait des grands acteurs et du déroulement des événements. Il montre comment, génération après génération, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, se sont constituées sur notre sol des manières d'être, de penser et de croire, d'éprouver, d'agir et de réagir, d'approuver et de se révolter, qui ont composé, touche après touche, l'âme de la France. Celle-ci est au cœur de ce livre.

Max Gallo éclaire, par l'histoire, nos comportements, nos faillites, nos redressements et, en racontant la genèse de l'âme de la France, il dévoile notre présent. On ne peut changer la France qu'en ne trahissant pas son âme. Selon Renan, "tous les siècles d'une nation sont les feuillets d'un même livre". Ce livre, Max Gallo l'a écrit.

Un événement par an, choisi dans l'histoire mondiale, qu'il appartienne au domaine politique, économique, militaire, technique, ou qu'il soit un " fait " de civilisation. La Révolution française de 1789, Trafalgar ou Austerlitz, la guerre de Sécession, le krach de 1929 ou celui de 1987, la bataille de Stalingrad, la fondation du Marché commun, la conquête de l'espace, la catastrophe de Tchernobyl ou la grande peur du sida, la guerre du Golfe et les attentats du 11 septembre 2001 à New York font partie de l'histoire. Racontés, analysés dans leurs origines et leurs implications, ils éclairent le sens de l'histoire contemporaine. Ces événements sont autant de clés qui permettent ainsi de saisir ce qui s'est passé d'essentiel depuis 1789, cette grande fracture de l'histoire nationale, européenne et donc mondiale. Chacun d'eux est, par son importance même, exemplaire. Ce livre peut se lire comme une histoire du monde contemporain depuis 1789. Il est aussi un dictionnaire chronologique raisonné des deux derniers siècles et une chronique des années les plus riches de l'histoire mondiale dont nous sommes issus.

Il faut bien que quelqu'un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d'être français. »

Qu'il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu'elle fut, ce qu'elle est, ce qu'elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente.

Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s'inspirent des lutteurs de sumo!

Comment ne pas chanceler dans ces conditions?

Et les procureurs de frapper fort.

Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime, qu'elle les torture, qu'elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz!

Ils veulent que la France s'agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d'insultes, de crachats, heureuse qu'on ne la « nique » qu'en chanson et qu'on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring... et de boxer à la française!

Romancier célèbre (La Baie des Anges), historien de renom (Le Grand Jaurès), Max Gallo est avant tout un homme engagé dans les combats de son temps. Ancien ministre, député au Parlement européen, il adresse ce Manifeste à tous ceux qui restent convaincus que la pensée est nécessaire à l'action, et pour lesquels le socialisme ne se confond pas avec le totalitarisme. Brossant à grands traits le destin de ce siècle, il démontre avec force que si Marx est mort, ses idées vivent encore !

Il fallait toute la puissance d évocation et la finesse de Max Gallo pour nous raconter un des plus grands mystères de ce monde : Jésus homme ou Dieu, homme et Dieu...

Au pied de la croix dressée sur le mont Golgotha, Flavius, le centurion romain chargé de mener le supplice, regarde Jésus de Nazareth agoniser en silence. Autour d eux résonnent des cris de haine, des railleries, mais aussi des prières et des larmes.

Et quand le condamné meurt et que le tonnerre déchire le ciel, naît en Flavius une question lancinante : et si cet homme était vraiment le fils de Dieu ?

Chargé par Pilate de surveiller les « onze fous et quelques femmes » qui se disent les disciples de Jésus, le centurion part sur les traces de l homme qui était Dieu, nous emmenant avec lui dans le périple bref et intense de ses trente-trois ans d existence terrestre.

Un récit exceptionnel, tout en retenue, en questionnement et en émotion.

« Quels que puissent être les phénomènes inattendus de l avenir, Jésus ne sera pas surpassé. Son culte se rajeunira sans cesse ; sa légende provoquera des larmes sans fin ; ses souffrances attendriront les meilleurs c urs ; tous les siècles proclameront qu entre les fils des hommes il n en est pas né de plus grand que Jésus. »

6 heures du matin, le 30 juin 1934.

La pension tranquille de Bad Wiessee où dorment les chefs des Sections d'assaut est cernée. Les fidèles de Hitler, sa force de frappe, ses compagnons des temps de combat, sont désormais des hommes à abattre. Hitler en personne dirige ce règlement de comptes, l'arme au poing. Dans la nuit du 29 au 30 juin, dans la chaude journée d'été qui suit, les exécutions, les assassinats se multiplient dans toute l'Allemagne.

Ernst Röhm, le chef d'état-major de la SA, l'allié des heures sombres, l'homme que le Führer tutoyait, en est la plus illustre victime. Heure par heure, Max Gallo restitue cette " Nuit des longs couteaux " qui vit triompher les SS et s'établir définitivement la dictature nazie. Interrogeant archives et témoins, retournant sur les lieux de l'action, il restitue l'atmosphère d'angoisse et de terreur, il éclaire les rivalités, les calculs politiques, les trahisons qui ont conduit à cette purge meurtrière.

Un récit qui démonte le mécanisme infernal du IIIe Reich.

C'est dans l'île grecque de Patmos, au fond d'une grotte, que l'apôtre Jean a dicté à son disciple le texte de l'Apocalypse.

Chaque été, Paul Déméter, titulaire de la chaire d'histoire du christianisme au Collège de France, réunit là six étudiants et un vieux philosophe, Louis Veraghen. Il fréquente la bibliothèque du monastère voisin. Un jour, on y découvre son cadavre, la gorge tranchée. Le commissaire principal Di Pasquale est envoyé de Paris pour conduire l'enquête au côté du policier grec Vassilikos. Toute mort violente est une sorte d'apocalypse.

Avec ce crime, c'est à la fois le mystère de la mort et le sens de la vie qu'on affronte. Di Pasquale découvre des textes de Déméter rassemblés sous le titre Apocalypse et Espérance. L'enquête le transforme comme elle transforme chacun des personnages. Le commissaire français se confie, va du texte de l'Apocalypse de saint Jean à ceux de Déméter. Il se plie à cette exigence de l'apôtre Jean : "Ecris donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui va être." Dans ce nouveau roman, Max Gallo entrecroise les écrits de Jean, ceux de Déméter et de Di Pasquale.

Ainsi l'enquête policière devient-elle une quête. Le roman "policier" se change en méditation mystique. A Patmos, dit Vassilikos, "personne n'échappe à l'Apocalypse, et on doit l'affronter seul".

Max Gallo a choisi vingt événements importants de notre siècle pour les raconter en historien certes, mais plus encore 'en humaniste. C'est un livre d'humeur, un livre personnel où l'on rencontre la verve incomparable, le sens du récit de Max Gallo.

En vingt récits, cent années qui, dans l'aventure des hommes, ont compté plus que cent mille ans.

Source : Le Livre de Poche

L'actualité, en Italie et ailleurs, renvoie de plus en plus souvent au fascisme et à celui qui l'Incarna le premier, Benito Mussolini. Max Gallo, se fondant sur des documents peu connus, sur les archives, des récits et des journaux de l’époque, sur une enquête auprès des témoins, s'emploie à faire revivre ce fascisme dans sa réalité historique. Il fait comprendre l'enthousiasme .des partisans et l'opposition résolue des adversaires, il explique les mécanismes de la prise et de la conservation du pouvoir par les Chemises noires. C'est à une véritable radiographie de l’Italie fasciste qu'il s'est livré, suivant la vie du jeune Mussolini, les actions des Squadristi, les spadassins du fascisme. Nous découvrons ainsi un mouvement qui, onze ans avant le nazisme, en annonce toutes les violences.

L'auteur s'est plié au rythme d'une histoire aux nombreux rebondissements: de la guerre de 14-18 à la marche sur Rome, de la guerre d'Espagne aux dernières peurs d'un Mussolini traqué par les partisans, c'est une coupe a travers le XXe, siècle que réalise ce livre. Mussolini, Hitler,Ciano, tous les grands et la foule des acteurs de second plan qui font l’histoire s'animent dans un récit vivant comme un grand reportage.

L'ouvrage permet ainsi, à travers le destin d'un peuple, de mesurer la place exacte du fascisme dans l’histoire contemporaine, de comprendre ce qu'il fut et ce qu'il peut être à nouveau.

Deux banquiers froidement abattus : pourquoi ? Un homme s'accuse : Julien Vanco. Quarante-huit ans, marié, père de deux enfants, brillant cadre supérieur, il a été le collaborateur, le confident, l'ami d'enfance de l'une des victimes, Simon Garelli, président de la Société Internationale de Banque et d'Industrie ; il connaît aussi la seconde victime, le financier suisse Thierry de Carouge. Que cachent ce double meurtre et ces aveux ? Julien Vanco poursuit-il une vengeance longtemps mûrie ? Ou bien son geste extrême n'est-il qu'un épisode de cette guerre cachée que se livrent les "puissants", pour contrôler industries, marchés, brevets, crédits et contrats ? Dans cette affaire, les pistes s'entrecroisent. Et peut-être Julien Vanco a-t-il tué parce qu'il aime une femme, Clara Becker, journaliste célèbre pour avoir dénoncé à travers la planète ces scandales dont Vanco fut, plus ou moins consciemment, l'un des acteurs. Crime remords ? Crime dénonciation ? Crime machination ? Crime d'amour ? Mystérieux jusqu'au dernier moment, le crime de Julien Vanco ne peut être un crime ordinaire, et il faudra sur sa trace explorer les coulisses de l'histoire la plus contemporaine, de l'Elysée aux bas-fonds, pour que peu à peu s'éclaire le vrai visage de ces puissants qui dans l'ombre gouvernent le monde. Max Gallo mène de front un réquisitoire impitoyable, et le plus captivant des romans de colère, de justice et de passion.

Qui sont-ils Philippe Auguste le Conquérant, Saint Louis le Croisé, Philippe le Bel l'Enigmatique ? Fondateurs du royaume de France, ces Grands Capétiens ont composé les premières pages illustres de notre Histoire en peuplant notre mémoire de légendes, de gloire et de crimes. Les croisades contre les Infidèles, mais aussi contre les Albigeois et les Cathares ? Llnquisition, les persécutions, les gibets et les bûchers ? La lutte contre le pape ? Les batailles où se forge le sentiment national ? Ce sont eux ! A leur côté, Max Gallo fait revivre la lignée des Villeneuve de Thorenc qui les suivent pas à pas : ils sont sur le champ de la bataille de Bouvines aux côtés de Philippe Auguste, avec Saint Louis agonisant à Tunis, et proches de Philippe le Bel quand commence le procès des Templiers. Ils nous ont légué, parmi les monuments innombrables qui constituent notre patrimoine, l'abbaye du Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres, la Sainte-Chapelle, le Louvre... Et Paris, la plus grande ville de ce XIIIL siècle, le grand siècle du Moyen Age. Max Gallo raconte tout : la gloire et les turpitudes. La foi et le fanatisme. La compassion, la haine et l'injustice. Le Roman des Rois est l'histoire vivante de ces Grands Capétiens qui ont modelé leur siècle et fondé la France.

Qui pourra jamais oublier que Catherine de Médicis était reine mère de France ce dimanche 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy ? A Paris, ce jour-là, des milliers de protestants furent égorgés, dépecés, leurs corps - ou ce qu'il en restait - brûlés, pendus. Certes le XVIe siècle est cruel et Catherine de Médicis en est la fille. Née à Florence en 1519, elle meurt à Blois en 1589. Orpheline, elle est accueillie au Vatican. Fille d'une Française de sang royal (Madeleine de la Tour d'Auvergne) et d'un Médicis (Laurent, duc d'Urbino), elle est un enjeu politique. Elle épouse - "victoire" française - Henri, fils de François Ier. A la mort de celui-ci en 1547, elle devient reine de France aux côtés d'Henri II. Elle est cultivée, attentive aux arts. Elle a médité l'oeuvre de Machiavel, florentin comme elle. Elle connaît la maxime de l'auteur du Prince : "Il ne faut jamais faire le crime à demi." Elle qui fut reine de France jusqu'à la mort d'Henri II, en 1559, puis régente et reine mère de Charles IX, a mis en oeuvre les conseils du penseur lucide de la politique. C'est dans ces lignes de Machiavel qu'on trouve la clé principale des choix de Catherine de Médicis. Qu'on ne cherche pas à la disculper en rappelant qu'elle ne fut que la reine mère de Charles IX, roi de la Saint-Barthélemy ! Le chroniqueur Pierre de L'Estoile note : "C'était elle qui faisait tout et le Roi ne tournait pas un oeuf qu'elle en fût avertie." Max Gallo de l'Académie française

Max GALLO de l’Académie française

Jeanne d'Arc

La guerre de Cent Ans fait rage. Le royaume coupé en deux, promis à l'Angleterre, se déchire. Au cœur de cette France meurtrie, une voix émerge, celle de Jeanne. Jeune fille pieuse, elle entend les saints l'appeler à être cette Pucelle dont les prophéties font état. Elle sacrifie alors tout à sa foi et entraîne derrière elle quelques paysans, des seigneurs, puis une armée et enfin le Dauphin Charles lui-même. Une incroyable épopée contée par l'un des compagnons de route de Jeanne. Tour à tour attendri, sceptique, médusé, cet écuyer assiste à la mue d'une << vachère >> en prophétesse aux convictions inébranlables qui a incarné l'espérance d'un roi et de son peuple.

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

Fresque historique, constat d'une mantalité où se mêlent l'innocence, la docilité, les révoltes les plus extrêmes, la cruauté aveugle, l'arbitraire imbécile...

Belle Epoque est aussi un éloge de la générosité, de toutes ces luttes obscures et anonymes auxquelles nous devons d'être ce que nous sommes aujourd'hui: des êtres souvent capables de se battre pour la liberté. --Françoise Ducout, Elle.

Arrivé à l'école royale militaire de Brienne alors qu'il n'a pas encore dix ans et parle à peine le français, il deviendra le général Napoléon Bonaparte, puis l'empereur des Français.

Du désert d'Egypte à Austerlitz, quand personne ne pouvait arrêter Napoléon le Grand, à la retraite de Russie et jusqu'aux derniers actes de son fabuleux destin...

Quel caractère, quelle énergie, quel génie il lui a fallu pour devenir le héros d'une nation ! Max Gallo suit Napoléon pas à pas. De cet homme dévoré par l'action il ne dissimule rien. Il dit tout des bonheurs et des ardeurs du jeune homme, du père, du mari, de l'amant, de l'immortel. Multiple, fascinant, brutal et séducteur, conquérant, Napoléon apparaît proche, lucide, humain. Et le livre rend à l'épopée ce tremblement de la vie...

A vingt-quatre ans, en 768, Charlemagne devient roi des Francs. La mort, en 771, a emporté son frère Carloman. Il est donc le seul héritier de Pépin le Bref. Il va régner durant quarante-cinq ans, jusqu'à sa mort en 814. Il est entré dans la légende. Il est d'une haute stature - " sept fois la longueur de son pied" -, peut-être un mètre quatre-vingt-dix. Tête ronde enfoncée dans les épaules car le cou est court. Il est vêtu comme les Francs d'une chemise de lin et d'une tunique courte auxquelles il ajoute pendant l'hiver quelques fourrures. Des bandes de cuir enveloppent ses jambes et ses pieds. Un manteau bleu et une épée dont la garde et le ceinturon sont d'or et d'argent complètent sa tenue. Sa prestance l'impose d'emblée. Il est Carolus Magnus, Charles le Grand, Charlemagne. Charlemagne est " fils " de l'Eglise de Rome. Les territoires qu'il pacifie, les conquêtes qu'il entreprend visent aussi à convertir ses peuples. On le voit avec les Saxons, massacrés, vaincus, soumis et baptisés. Pour une défaite - à Roncevaux, le 15 août 778 -, que de victoires ! Charlemagne est bien Carolus Magnus, le souverain le plus puissant d'Occident. Il a ranimé, rénové une civilisation. Son règne crée un ensemble de comportements, d'institutions qui font surgir un Etat. Charlemagne a unifié, pacifié, réformé, converti, administré, enseigné. Son pouvoir, son autorité s'entendent de l'Elbe à l'Ebre. Mais est-il l'un des fondateurs de la France ?

« Ma machine à écrire était posée sur une caisse. Je m’asseyais à même le sol, jambes écartées, serrant la caisse entre mes cuisses. Dans le cône de la lumière que diffusait l’abat-jour d’opaline verte, je ne voyais plus que le clavier, mes doigts et ces phrases qui, alignées, régulières, me semblaient dictées par une voix qui naissait dans ma poitrine et emplissait ma bouche d’une salive âcre.

Ces mots, collés l’un à l’autre, allaient devenir des essais, des livres. Je le savais, je le voulais, c’était ça mon vrai destin.

Ma “première vie” n’était qu’une apparence. Un jour, je n’aurais plus à donner le change, à apprendre à faire fonctionner une fraiseuse, à ajuster une queue d’aronde, à subir les sarcasmes d’un professeur d’atelier qui m’accusait de n’être qu’un “bon à rien”, un “flemmard”, un “prétentieux” qui avec ses grands airs n’était même pas capable de limer en tenant son outil à quarante-cinq degrés.

Je serais libre. »

Max Gallo a toujours conduit de front une œuvre de romancier, d’essayiste et d’historien. Agrégé d’histoire, docteur ès lettres, longtemps enseignant, il est l’auteur de nombreux romans, de biographies comme Jaurès, Robespierre, Garibaldi, Napoléon, De Gaulle…, d’études d’ensemble ainsi Les Clés de l’histoire contemporaine, et d’essais, Fier d’être Français. Il a été éditorialiste à L’Express, a dirigé la rédaction du Matin de Paris. Un temps député de sa ville natale, Nice, puis parlementaire européen, il fut aussi secrétaire d’état et porte-parole du gouvernement (1983-1984). Il n’exerce plus de fonction politique depuis plusieurs années et se consacre tout entier à l’écriture. Il a été élu à l’Académie française en 2007.

Il a publié aux éditions XO Bleu Blanc Rouge, Révolution française, les biographies de Victor Hugo, César et Louis XIV, et dernièrement Jésus, l’homme qui était dieu, 1940-1945, une histoire de la deuxième guerre mondiale en cinq tomes, et Jeanne d’Arc, jeune fille de France brûlée vive, qui ont tous connu un très grand succès. Nouvelle Description

Thomas, l'adolescent solitaire et inquiet, a trouvé le journal tenu par son père. Il l'a ouvert et, au milieu de gribouillis indéchiffrables, il a reconnu un mot : EVA, le nom de sa mère disparue, morte sans doute...

Dans la grande maison du Midi où il vit entre Emmanuelle, sa sœur, et Thérèse, sa tante, c'est la conspiration du silence. Personne ne veut lui livrer le secret de famille contenu dans ces trois lettres mystérieuses.

Hanté par le besoin de savoir, il part pour Paris. Mais les êtres qu'il rencontre et les femmes qu'il aime, Gilles, Gabrielle, Vergnes, Nadia, Darmon ou Monreale, tous absorbés par leur propre quête du plaisir, de l'argent ou de la réussite, ne lui sont d'aucun secours.

Aussi Thomas doit-il fuir encore, vers de nouvelles aventure, de nouvelles rencontres...

J'avais huit ans en 1940. Je me souviens de ce temps-là, de notre peur. Je me souviens aussi d'une petite fille qui s'appelait France. C'est d'elle que je voulais parler, de notre pays dont elle porte le nom. Mais un roman naît du hasard. Un jour, consultant les carnets de guerre de Rommel, j'ai lu qu'en mai 1940, alors que le général allemand s'enfonçait avec son armée dans la France vaincue, un officier français, un héros anonyme, avait refusé de se rendre. Qu'il avait accepté, malgré la débâcle, de mourir. Cet officier, je l'ai nommé Charles de Lignères. Et j'ai voulu dire pourquoi il avait choisi, dans la défaite, le sacrifice. J'ai cherché et raconté ce qu'il était, sa famille, ses idées, ses amours, et même - parce que le futur aussi éclaire - qui étaient ses enfants, les choix qu'à leur tour ils avaient faits. Et c'est alors que j'ai à nouveau rencontré France, la petite fille. Car tout se tient, tirez un souvenir, un autre suit. Faites surgir une vie, dix autres s'avancent. Autour de Charles de Lignères, autour de France, tous sont venus : frères, épouses, rivaux, fils, me raconter. Me parler de la France et de cette petite fille encore, au nom de France." M.G."

Claire a 35 ans, une situation acquise de haute lutte, elle vient de rencontrer David qui a su lui révéler le plaisir : elle va recommencer sa vie, vivre enfin.

C'est alors que le destin la frappe : Julien, le fils qu'elle adore, qu'elle a dû abandonner, fuyant un foyer qui était devenu une prison, Julien vient de se suicider.

Un déferlement de souvenirs et de questions la submerge : une enfance douloureuse, un père mort en déportation, une mère tyrannique, un mariage médiocre. Claire s'est battue pour conquérir son indépendance, pour avoir le droit d'être elle-même. Elle y a réussi, mais à quel prix?

Une femme, une mère ne peut-elle devenir un être libre et autonome sans détruire ceux qu'elle aime ? Claire est-elle coupable de la mort de Julien ?

De A comme "Amour de la France" à Z comme "Jean Zay", ce dictionnaire reprend les faits et personnages importants, oubliés ou déconsidérés de l'Histoire de France. L'auteur, écrivain et historien, insiste sur l'affection qu'il porte à sa discipline.

L'armée française en débâcle, les communications coupées, un pont qui doit sauter, l'honneur d'un capitaine et l'attente d'une poignée d'hommes, perdus. Tout est là.

En quelques pages, sèches, brûlantes, drues comme le soleil d'un dernier été. L'action se passe en juin 1940, à ce moment précis de l'histoire où tout s'apprête à basculer dans le long tunnel de la défaite. Cinquante ans plus tard, Max Gallo raconte.

" J'avais dix-sept ans en 1789 "... Ainsi parle Louis Villeneuve de Thorenc, dernier héritier d'une des plus anciennes lignées de la noblesse provençale qui, quarante ans plus tard, porte un regard lucide sur sa vie. A l'image de son époque, elle n'est qu'un tissu de passions et de contradictions. Des lits de servantes aux couches des belles aristocrates, il aima, se crut aimé, se découvrit berné. Ballotté entre un passé éclaté et un futur incertain, il subit de plein fouet les secousses de la Révolution qui, depuis Paris, ébranlent l'Europe. Sur les routes de l'exil, d'Italie, d'Allemagne ou de Russie, il croise le comte de Provence et le comte d'Artois, futurs rois de France, et des chefs révolutionnaires, il rencontre même Napoléon. Mais il ne tarde pas à apprendre que les ambitions personnelles sont plus fréquentes que les convictions. Il y a du Fabrice del Dongo dans Louis Villeneuve de Thorenc et du Stendhal dans Max Gallo qui court la poste aux côtés de ses personnages, soucieux de percer le secret de leur vie. Jamais il ne tranche. Mais il sait animer cette époque si romanesque qu'il semble suffire de puiser dans l'Histoire pour faire surgir les plus incroyables aventures, les plus folles passions.

C’est à Paris que com­mence cette his­toire, le 19 sep­tem­bre 1792. Louis XVI est enfermé au Temple, la Prusse a fran­chi nos fron­tiè­res, le peuple est en colère, et c’est au jour le jour que la vie s’orga­nise. La vie, c’est jus­te­ment ce que pro­pose Guillaume Dussert à Philippe de Taurignan… La vie, contre de l’argent. Car l’argent est la seule pas­sion de Dussert, alors que Taurignan, ami du Roi et menacé de guillo­tine, n’a plus envie de se battre. D’autres vont le faire à sa place, comme Maximilien Forestier qui prend les armes pour « sauver la patrie en danger », ou comme Mercœur, qui n’a pas beau­coup d’autres solu­tions que de se porter volon­taire. Joseph Machecoul, lui, pré­fère pour le moment hanter les cou­loirs de la Convention, et la belle Julie de Boissier est prête à tout pour arra­cher son frère au cou­pe­ret. Enfin, il y a Mariella, la divine mar­quise ita­lienne qui va à jamais trou­bler le cœur de Maximilien le soldat... Plus tard, le 31 janvier 1920, Antoine Forestier, qui a quitté Paris le jour même du départ de Clémenceau, se recueille comme chaque jour devant le tombeau familial de Mazenc. En découvrant pas à pas la vie de son père, il va faire la connaissance de Mathilde, baronne de Wiener, amie de Clemenceau. Elle, si séduisante, a grandi sur les trottoirs montmartrois en passant de bras en bras pour subsister... Enfin, alors que la France a été vaincue, une nouvelle fois les clans se sont formés : le vieux Léon de Boissier a choisi Pétain, Dussert flirte avec l'extrême-droite et la Cagoule, Henri Forestier a suivi de Gaulle à Londres. Son fils Joseph, lui, va bientôt rejoindre le maquis, mais d'abord, il s'inscrit à la Sorbonne où il rencontre Sarah, si belle, qui porte sur son manteau l'étoile jaune.

Léon Blum, en 1946, a 74 ans ; il est à New York. Il doit 1 prononcer un discours important, le bilan d'une vie qui a été confrontée aux injustices, aux cruautés, aux espérances et aux illusions de cette première moitié du XXe siècle. Ce vieil homme frêle qui s'avance vers la tribune est un survivant et un témoin majeur. Il incarne le socialisme démocratique français. Cet optimisme, cette foi, cette espérance, ce pari toujours renouvelé en un monde futur, plus juste, plus humain l'ont conduit à sous-estimer les dangers que recelait le présent. Pour jauger la politique de Blum, il faut se souvenir de ce qu'était la France des années 30, saignée par le massacre de la guerre de 14-18, travaillée par la tentation de tout céder plutôt que de subir les horreurs d'un nouveau conflit. Sans compter les sympathies fascistes de secteurs influents de l'opinion. Blum est haï, menacé, agressé. "J'ai acquis devant les outrages et les calomnies, dira-t-il, une impassibilité professionnelle, analogue au sang-froid d'un couvreur sur un toit". Il montre ainsi son courage, sa maîtrise devant la cour suprême de Riom, où Pétain et son gouvernement le font comparaître ; il défend la politique du Front populaire, ses convictions, et il montrera la même fidélité à ses valeurs alors qu'il est entre les mains des nazis. "Je ne renie rien de mes convictions passées, mais, au contraire, j'y persévère avec une certitude plus entière et une foi plus ardente que jamais. J'y persévère non pas quoique mais parce que français, socialiste et juif".

C'est un destin "baroque", que celui du cardinal Giulio Mazarini. Né en 1602 dans l'une des régions les plus pauvres d'Italie, les Abruzzes, il grandit à Rome, où il fut élève des jésuites au Collegio romano. Elève brillant, il étudia également dans les universités espagnoles d'Alcala et de Madrid, puis servit comme capitaine dans l'armée pontificale. Devenu diplomate, il est chargé par le pape Urbain VIII d'empêcher que s'affrontent, dans le duché de Mantoue, Espagnols et Français : il surgit à cheval entre les deux armées, criant "Pace, Pace !", agitant une écharpe blanche et un crucifix. Il négocie la trêve et rencontre à cette occasion, en janvier 1630, le cardinal de Richelieu, qui le jauge et l'enrôle comme l'un de ses plus proches conseillers : c'est le tournant de sa vie. En 1638, il est naturalisé français, devient ministre et sera cardinal en 1641. Quand Richelieu meurt, le 4 décembre 1642, il "lègue" Mazarin au roi et, dès le lendemain, Louis XIII fait de lui son principal ministre et le parrain de son fils le futur Louis XIV. Pendant toutes ces années où il conçoit et met en oeuvre la politique du royaume de France, Mazarin a rencontré l'hostilité des grands. Il a affronté la cabale des Importants (1643), la fronde parlementaire (1648) et la fronde des princes (1650). Les Importants ont voulu l'assassiner, les frondes ont été des guerres civiles. N'ayant pu l'abattre, on en fit la cible de toutes les calomnies, de toutes les accusations.

Le 31 août 1461, Louis XI entre dans Paris. Voilà près de vingt ans qu'il attendait ce moment, mais son père, Charles VII ce roi que Jeanne d'Arc avait conduit jusqu'à Reims en 1429 afin qu'il fût sacré roi de France, s'obstinait à survivre. Charles meurt enfin, le 22 juillet 1461, et Louis XI, déjà âgé de 38 ans, est sacré à Reims le 15 août. Ce roi de France au visage de fouine, d'une piété superstitieuse, remuant entre ses doigts des médailles saintes, comme s'il s'agissait d'amulettes, s'annonce comme un monarque déterminé et autoritaire. La violence, la cruauté sont le quotidien de ces temps impitoyables, époque de transition entre le Moyen Age et la Renaissance et que la personnalité complexe de Louis XI incarne. Louis XI a la foi d'un homme du Moyen Age, la politique d'un prince de la Renaissance et d'un roi de France. Pour la première fois aussi nettement, un souverain esquisse un pouvoir "absolutiste" en s'appuyant non plus sur ses vassaux, les Grands, mais sur des hommes attachés à lui, serviteurs du roi et donc de l'Etat-qu'il construit. Avec Louis XI surgit ainsi un nouveau type de souverain français, incarnation d'un pouvoir national dans lequel le peuple se reconnaît et autour de qui il se rassemble.

Ce roi de France-là, Saint Louis, a d'abord été Louis IX, fils de Louis VIII, enfant royal, sacré à Reims le 29 novembre 1226, quelques jours seulement après la mort de son père le 8 novembre. Sa mère, Blanche de Castille, devient régente. Il mourut en croisade, devant Carthage, le 25 août 1270. Et il fut canonisé, vingt-sept ans après sa mort, par le pape Boniface VIII. Devenant ainsi Saint Louis, il a fait de la monarchie française la royauté sacrée. Certes, en nos temps de rigueur critique, de doute, d'agnosticisme ou d'incroyance, on mesure mal le retentissement de cette canonisation dans le coeur des hommes du XIIIe siècle. Même s'ils sont aux yeux de l'Eglise de Rome souvent hérétiques, la foi en Dieu les brûle. La sanctification de Louis le Neuvième leur apparaît comme la juste reconnaissance d'un long chemin vers la sainteté, d'une vie tout entière marquée par une piété fervente. Jamais la monarchie française n'a connu siècle plus éclatant que ce XIIIe siècle et jamais le roi le France n'a bénéficié d'un tel prestige et d'une telle influence. Saint Louis est la clé de voûte de cette royauté sacrée, révélée par la canonisation de 1297. Pour Saint Louis, être "Roi Très Chrétien", c'est servir l'Eglise. Et c'est en même temps renforcer le pouvoir du roi, même si le doute habite parfois Louis IX, mais c'est par recherche de l'excellence et humilité. Les vies et les morts de Saint Louis, le mystique, et de Louis IX, le Grand Roi, se confondent. Ils ont fait, l'un par l'autre, la France.

Jean Moulin, tel un météore, traverse le ciel noir de l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire de France et l'illumine. Il suffit de trois années - 1940-1943 - pour peser de manière décisive sur le destin de la nation. En 1940, à 41 ans, il n'est que le jeune et brillant préfet de l'Eure-et-Loir. C'est un radical tendance jeune-turque, tendance qui regroupe les plus déterminés du Parti radical, tels Pierre Mendès France ou Jean Zay. Ils sont proches de Pierre Cot, ministre du Front populaire ; Moulin a été membre de son cabinet. Il est farouchement républicain et antifasciste, adversaire de l'accord de Munich. " Il est le chef du peuple de la nuit, dira Malraux, le pauvre roi supplicié des ombres. " Il est de ces héros qui modifient le cours de l'histoire par une action fulgurante et deviennent, par cette seule mission, les personnages clés de l'histoire et de la mémoire nationale. " Homme de foi et de calcul, écrit de Gaulle, ne doutant de rien et se défiant de tout, apôtre en même temps que ministre, Moulin devait en dix-huit mois accomplir une tâche capitale. " Cependant, le rôle de Moulin est si décisif, sa réussite si déterminante et les conditions de son arrestation sont si mystérieuses encore - aucun coupable vraisemblable ni probable n'a jamais été trouvé - que cet épisode central de l'histoire de France reste enveloppé d'une ombre inquiétante. Jean Moulin a payé de sa vie sa réussite.

Max GALLO de l'Académie française

La Chute de l'Empire romain

Ve siècle. Galla Placidia, fille, sœur et mère d'empereur, erre dans les rues de Ravenne menacée par des hordes de Barbares. Dans la touffeur de ce mois d'août 440, elle se souvient. De sa jeunesse, du temps où Rome dominait encore, où Rome était un empire. Des premières invasions, des compromissions des dirigeants, de la déliquescence de la haute société.

Alors que le danger est aux portes de la Ville éternelle, qu'elle est écartée du pouvoir, Galla tente de comprendre comment le plus puissant empire d'Orient et d'Occident a pu en arriver là.

En se mettant dans les pas de cette héroïne obnubilée par la grandeur de Rome, Max Gallo s'interroge sur la décadence des peuples et le mécanisme irrémédiable qui conduit à la chute d'une civilisation.

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

Cet album exceptionnel réunit plus de 400 photos de la guerre de 1914-1918, pour beaucoup inédites, extraites des archives de l'armée ouvertes à cette occasion.

A travers ces images magnifiques et émouvantes, c'est l'âme des millions de soldats tombés au front, et celle des millions de familles laissées désemparées à l'arrière qui revivent et nous racontent notre Histoire.

Source: www.archambault.ca

Dans la flam­boyance d’un siècle pas­sion­nant, un des rois qui ont fait la France

25 jan­vier 1515. François Ier est sacré à Reims. Dès le mois de sep­tem­bre sui­vant, à Marignan, il devient Roi-Chevalier, adoubé à sa demande par Bayard. Il n’a de cesse d’impo­ser son auto­rité face à ses puis­sants voi­sins, Henri VIII, roi d’Angleterre, et sur­tout Charles Quint, qui forge le Saint-Empire. En s’alliant avec Soliman le Magnifique, qui lui offre les ser­vi­ces du pirate Barberousse, il fait entrer l’Orient au sein de l’Europe.

De l’Italie, il rap­porte une pas­sion pour les arts, per­met­tant à la Renaissance de s’épanouir dans son royaume. Protecteur de Léonard de Vinci, qui selon la légende meurt dans ses bras, il com­mande des œuvres aux plus grands pein­tres ita­liens. Roi bâtis­seur, il agran­dit le royaume tout en le parant de mer­veilles archi­tec­tu­ra­les – le châ­teau de Chambord, Fontainebleau, les nou­veaux déve­lop­pe­ments du Louvre…

Roi vision­naire, enfin, il repousse les fron­tiè­res et cons­truit les pré­mi­ces de la cen­tra­li­sa­tion. La France moderne est en passe de naître.

Dans la lignée de son Louis XIV, qui a connu un immense succès, Max Gallo dresse le por­trait d’un roi d’excep­tion, qui a marqué le destin de la France.

Ils sont trois. Trois à quitter leur terre de montagnes et d'oliviers, cette terre sèche et pierreuse ou l'on vient d'ensevelir leur mère. Cette terre qui donne faim. Cette terre qui jette, par centaines, par milliers, ses enfants sur les routes.

L'aîné, Carlo, marche devant. Fier, dur, décidé.

Le deuxième, Vincente, vient ensuite.

Puis Luigi qui peine, du haut de ses dix ans.

Les frères Revelli ne s'arrêteront pas avant Nice. S'ils cheminent côte à côte, c'est déjà chacun pour soi. Vers cette Baie des Anges qui les accueillera peut-être et décidera de leur sort – heureux ou malheureux. De chantiers en maisons bourgeoises, d'illusions en concessions, la première génération de ces nouveaux français trace, dans le sable niçois, le carrefour ou se séparent les destins...

Maximilien Robespierre reste le personnage le plus controversé de la Révolution française, en même temps qu'une figure historique étudiée dans le monde entier.

Max Gallo, historien de métier et biographe aux succès éditoriaux considérables, brosse ici un portrait psycho-historique de Robespierre. Depuis l'enfance, les lectures marquantes de jeunesse - Rousseau en particulier - ou dans l'importance du droit pour l'élaboration de son système de pensée, Max Gallo pointe comment se fabrique un des géants de la Révolution. Il cerne aussi, dans le quinquennat vertigineux qui secoue la France à partir de mai 1789, le poids de l'homme Robespierre, de son jugement et de ses idéaux, dans le cours de la Révolution.

L'homme qui incarnait la France éternelle

De l'adolescent qui, en 1905, veut être officier au libérateur d'août 1944, en passant par le général de brigade qui lance un certain appel en juin 1940, à Londres, la vie de Charles de Gaulle est marquée par le sillon d'une volonté qui ne transige jamais. Il a la certitude de porter en lui un destin singulier. Mari aimant, père patient, sans oublier le héros exilé, condamné à mort par Vichy, esseulé, proscrit. Jusqu'à devenir le symbole de la Résistance et le plus illustre des Français.

Sous la plume vibrante de Max Gallo, le grand homme nous entraîne à ses côtés au coeur de l'Histoire de France du XXe siècle.

" Ce jour-là, j'ai su que les portes du Royaume de Notre Sauveur ne s'ouvriraient pas pour nous, qui étions encore des animaux cruels à visage d'homme. Cette chronique est ma confession. Rouge de sang est toute guerre. Aucune n'est sainte." En l'an 1095, Guillaume de Thorenc, jeune chevalier, entend l'appel du pape Urbain II. Comme des milliers de pèlerins, il s'engage dans la Première croisade. Il est prêt à se battre pour libérer Jérusalem de la barbarie des païens et des Infidèles. " Dieu le veut ! " Très vite, pourtant, sa foi est profondément contrariée par le spectacle qui lui est donné. Chevaliers et seigneurs font preuve d'orgueil, de cupidité et bientôt de la plus extrême cruauté. Guillaume de Thorenc assiste, impuissant, aux atrocités commises par ses frères d'armes : pillages, incendies, saccages, viols. Au soir de sa vie, une question l'assaille : " Dieu a-t-il voulu cela ? " Près d'un millénaire plus tard, Max Gallo se lance sur les traces de ces guerriers de Dieu devenus ennemis des hommes. Une chronique vibrante sur le dévoiement de la foi et la puissance du remord.

Au tournant des XVe et XVIe siècles, Florence exerce une fascination sur le monde. La République dirigée par les Médicis est enviée pour sa prospérité, ses splendeurs mais aussi ses intrigues. Deux hommes, que tout oppose, cherchent à s'imposer dans la ville en dominant les consciences. Le premier, Jérôme Savonarole, a un tempérament de feu. Prédicateur exalté, ce dominicain prétend recevoir des messages de Dieu. Il remplit les églises, appelle à brûler les " vanités " : bijoux, parfums, jeux de cartes. Le nouveau maître de Florence provoque la fuite des Médicis jusqu'au jour où le pape l'excommunie. Il finit torturé, pendu, brûlé. À l'inverse, Nicolas Machiavel, est la glace, la prudence, le calcul. Après l'exécution de Savonarole, cet ancien secrétaire de la Seigneurie, dont les Médicis se méfient tout autant, essaye de s'approcher du cercle enchanté du pouvoir. Il dispose pour cela d'une arme redoutable : sa plume. Machiavel dédie son essai, Le Prince, à Laurent le Magnifique. Le machiavélisme est né ou l'art de conquérir et de conserver le pouvoir par la " ruse du renard " et la " force du lion ".

J'ai préféré quitter ce pays, cette Europe où [...], malgré le commun désir de jouir et de danser, malgré la lassitude et l'épuisement des anciens combattants, leur espoir de vivre en paix, j'étais sûr que la guerre [...] allait renaître de ses cendres.»

1918-1944. Finlay voit enfin se terminer cette guerre qu'il a vécue jusqu'à

l'épuisement. Il combattra même, à l'aube de l'armistice, au côté de ses compatriotes américains. Mais il sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. Pendant quatre ans, il parcourt ce vieux continent, et témoigne de la violence des soulèvements italiens et allemands qui mèneront à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les États-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste : en 1944, après des années d'errance et de doutes, il revient en France.

Dans cet ultime volet de Morts pour la France, Max Gallo nous offre le dénouement d'un destin intimement lié à l'Histoire, d'une vie hors du commun

L'album d'exception de De Gaulle de Max Gallo 1998 édition robert Laffont 63 pages sur l'histoire du Général De Gaulle avec de nombreux articles et photos.

« Dieu a voulu que je sois celui qui décide. J’étais l’empereur, romain et chrétien. »

Au moment de remettre son âme entre les mains du seigneur, Charlemagne n’éprouve ni peur, ni doute, ni anxiété. Tout au long de ses quarante-six années de règne, le roi des Francs, couronné empereur à Rome le 25 décembre 800, a été le fervent défenseur de la Sainte Église. Il a converti à la foi tous les peuples qu’il a vaincus.

C’est avec soin qu’il prépare sa comparution devant Dieu, confiant les principaux actes de sa vie à un jeune et talentueux lettré, Éginhard.

À travers ce dialogue, Max Gallo révèle l’extraordinaire caractère, fait d’autorité et d’intelligence délicate, de celui qui construira à la fois l’Empire chrétien et les fondements de l’Europe. Il dresse le portrait d’un conquérant implacable mais aussi d’un fin réformateur, amoureux des arts, des lettres et des femmes, qui deviendra, pour tous les français, une figure incontournable de leur histoire.

Un récit saisissant qui plonge aux racines mêmes de la civilisation chrétienne.

451. La Gaule est menacée. A la tête d'une immense armée, Attila vient tout juste de raser Metz. Paris est sur la route des grandes invasions, ses habitants vivent repliés dans l'île de la Cité qu'ils ont fortifiée. Et c'est une jeune femme hors du commun, Geneviève, qui, par sa force de conviction, son courage et sa détermination, va parvenir à sauver Paris de la destruction.

Geneviève est devenue sainte et patronne de Paris.

Dans un récit inspiré et captivant, Max Gallo donne la parole à ceux qui l'ont côtoyée, pour nous permettre de découvrir celle qui défia les hommes et les armées au coeur d'un V°siècle tourmenté.

Armand Jean du Plessis de Richelieu n'aurait jamais dû devenir cardinal. Voué au métier des armes, il hérite pourtant, à vingt-trois ans, du petit évêché de Luçon. Dès lors, il fait preuve d'une détermination et d'une ambition infinies pour ne pas s'embourber dans son Poitou natal, et accéder à la Cour, à la dignité de cardinal, et finalement au Conseil du roi.

Demeurer au faîte des honneurs et du pouvoir, c'est être capable de déjouer les cabales qu'animent Marie de Médicis, Anne d'Autriche, ou encore Monsieur, frère du roi. C'est écarter avec cruauté les ennemis du royaume : protestants ou grands seigneurs refusant de faire allégeance. C'est mener la guerre contre l'Espagne. Et surtout, c'est séduire Louis XIII, homme insaisissable, hésitant et susceptible, qui peut à tout instant décider du sort de son plus proche conseiller.

L'histoire de Richelieu est aussi celle de son roi. Et c'est grâce à ce couple qu'ils formaient que Richelieu, serviteur de la grandeur de la France, est entré dans la légende.

Il est le roi de France et de Navarre qui a voulu dépasser les clivages et faire vivre ensemble catholiques et protestants. Et il en est mort.

Le vendredi 14 mai 1610, Jean-François Ravaillac, catholique exalté originaire d’Angoulême, poignarde le souverain dans son carrosse, rue de la Ferronnerie. Il voulait en finir avec « cet hérétique paillard, parjure et renégat » dont la conversion n’était que façade.

Dans un texte haletant, Max Gallo dresse le portrait d’Henri IV, ce béarnais vigoureux, grand amateur de chasse, imbattable au jeu de paume, fou de femmes, et qui n’aura de cesse de consolider l’État, d’administrer une saine justice et d’éviter que la France sombre dans la guerre civile.

Pour les ligues catholiques, Henri IV sera, jusqu’au bout, un « voleur d’âmes ». Mais l’Histoire retiendra de ce grand roi qu’il était celui de tous les français, apôtre infatigable de la tolérance et de la concorde.

Max Gallo de l'Académie française

1917, une passion russe

A la fin de décembre 1916, Raspoutine avait lancé cet avertissement au tsar Nicolas II : << Pas un des membres de votre famille ne restera vivant plus de deux ans. Le peuple russe les tuera ! >>

Dans cet ouvrage, Max Gallo nous fait vivre cette révolution fulgurante qui s'appuie sur la désespérance d'un peuple affamé et violenté par un pouvoir tsariste autocratique.

Pendant ces jours de fièvre, on chante La Marseillaise. Mais peu à peu, c'est le pouvoir d'un Lénine froid et calculateur qui se dessine derrière les promesses faites au peuple : l'inspirateur implacable d'une << dictature du prolétariat >>, que Staline tournera à son seul profit, installant l'un des régimes totalitaires les plus sanguinaires que l'humanité ait connus.

<< Il fallait le talent de Max Gallo pour évoquer cette année révolutionnaire où la face du monde entier a changé. >>

Tous les grands succès de MAX GALLO sont chez Pocket

Paulo Coelho, qui est dans le secret des dieux, sait comment les enfants peuvent reconstruire le monde. Max Gallo aimerait que son fils puisse voler comme un oiseau. A neuf ans, Alexandre Jardin découvre avec stupeur que sa maîtresse est une femme. Daniel Picouly ne cesse d'explorer "Le champ de personne" en compagnie d'une chienne nommé Laïka. Sur ses terres, dans le désert de la Haute Égypte, Christian Jacq rencontre un jeune chevrier qui aperçoit un jour un arbre miraculeux, promesse de connaissance, de beauté et de bonheurs éternels. Quant à Jean d'Ormesson, il conduit le train qui s'arrêtera un jour devant la maison d'un petit malade pour le sauver.

A l'initiative et au bénéfice de Sol en si (Solidarité Enfants Sida), dix-sept écrivains-stars nous offrent une histoire d'enfance, c'est-à-dire d'amour, d'émerveillement, de révolte et de poésie.

LA TOTALITÉ DES FONDS RÉCOLTÉS PAR LA VENTE DE CE LIVRE SERONT REVERSES A LA RECHERCHE MÉDICALE CONTRE LE SIDA.

Avènement de Mussolini,montée du nazisme, triomphe de Hitler : 1917 à 1645, la conquête du pouvoir puis le ruée vers la guerre des aventuriers qui, par l'intrigue et la terreur, s’empareront de l'Europe et la conduiront au désastre avant de périr sous ses décombres.

Marco Naldi, le héro de ce roman est trop lucide pour être dupe du mensonge, trop courageux pour ne pas s'engager. Renonçant aux voie royales de l'ambition, il sert dans les ambassades. à Addis-Abeba, à Berlin, à Paris, cherchant inlassablement, dans l'Europe en folie, le sens de la vie.

Peut-être les femmes détiennent -elles le secret? Elles marquent sa vie: Giulia, la princesse Missini, Ingrid Von Wirth, Merry Groves, Maud Kaufman surtout, qui l'oblige à choisir.

Entouré d'historiens et de germanistes: Henri Burgelin, Max Gallo, Raoul Girardet, Jacques Nobécourt, Joseph Rovan, le général Paul Stehlin et Rita Thalmann, Alfred Grosser, professeur des Universités à l'Institut d’Études Politiques de Paris, Prix de la Paix à Francfort en 1975, nous propose ici dix leçons essentielles pour comprendre le nazisme:

1923: le Putsch de Munich;

1930: les élections;

1933: la prise de pouvoir;

1936: la fondation de la Hitlerjugend;

1937: les rapports entre le Vatican et le Reich;

1938: la conférence de Munich;

1941: la guerre avec l'URSS;

1942: la conférence de Wannsee qui décide la "solution finale";

1945: un désastre et sa signification.

« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa jeune femme, Laure, il n'imagine pas que son existence entière va basculer. Il est seul. Il s'installe dans une ville du sud de la France, au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime mais rien ne trouble l'apparence tranquille de cette ville de plaisir. Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette disponibilité qu'offre la solitude, cette curiosité d'étranger. Il vit sa double passion celle de l'homme qui perd une femme, celle du témoin qui veut connaître et dire la vérité. Il trouble la partie d'échecs qui se joue entre les puissants. Il menace sans le savoir l'équilibre de la ville. Il a le courage de ceux que le chagrin et l'angoisse rendent imprudents. On l'observe. Il parle de Laure, de son amour malheureux, de ses rêves parfois. Il donne à tous des armes contre lui. Dans cette ville dont il perce le secret, il joue sa vie.

J'ai vécu ce livre comme une aventure personnelle et obsédante. J'ai voulu que ce roman plonge dans notre présent. Que la ville où Salmon s'enferme, que les personnages qu'il y côtoie soient aussi vrais dans la France d'aujourd'hui que le sont dans L'honneur perdu de Katharina Blum, de Henrich Bôll, ceux d'Alle-magne. J'ai tenté de faire avec ce qui se passait en moi et autour de moi, une oeuvre d'imagination, c'est-à-dire un roman du présent.

Pour moi, Daniel Salmon, Laure, la ville et ceux qui la dominent, existent. Entre eux et moi, c'est une affaire intime. »

Dimanche 1er juin 1980. Deux heures du matin. Deux coups de feu éclatent au coin de la rue des Carmes, à Paris. Un homme tombe sur la chaussée ; mort. Son nom, Michel Farges.

Romancier, journaliste, il fait partie de ce petit groupe de personnalités où se côtoient éditeurs, gens du spectacle, directeurs de journaux, femmes à la mode, intellectuels célèbres, mais aussi hommes de finance et de pouvoir. Sa mort est un événement.

Une jeune femme, Sylvie Mertens, s'interroge. Elle a vécu avec Farges, le temps des vacances. Elle habite une ville du Sud où elle enseigne. Elle a revu Farges quelques jours avant le crime et s'étonne du silence qui peu à peu recouvre l'affaire. Elle s'inquiète de ces inspecteurs ambigus qui semblent autant vouloir l'influencer que la questionner. Elle se sent menacée. Elle cherche à comprendre qui était Michel Farges qu'elle a si peu connu, aimé pourtant.

Elle recompose au fil des rencontres la "biographie" de cet homme "arrivé", issu d'un milieu modeste et parti à la conquête de la gloire. Ce livre est à sa manière la chronique de toute une époque comme dans un roman de Balzac qui à l'aide de la réalité imaginait Vautrin, Lucien de Rubempré ou Rastignac.

On reconnaîtra dans Michel Farges, Sylvie Mertens et tous les personnages qui animent ce récit nos contemporains illustres ou anonymes - et on se souviendra des crimes restés impunis et inexpliqués.

Je ne connaissais pas la force de notre passion. Je mesure aujourd'hui seulement que les autres femmes n'ont été que des passantes. Toi, tu es demeurée en moi." Ainsi parle Henri Monti. Devant lui, une femme, proche de la mort, sa mère. Un fils peut-il accepter ce scandale insupportable : la disparition de celle qui lui a donné la vie ? Henri Monti refuse, s'obstine, raconte pour que sa mère vive encore.Alors le passé s'anime. Voici La Mora, une paysanne fière et courageuse qui, à la fin du siècle dernier, travaillait dur dans la plaine orageuse du Pô. Voici Giulio d'Albano, don Juan de province, artiste photographe, bohème et fantasque. Ce sont eux, La Mora et Giulio, qui vont donner naissance à Mafalda, la mère d'Henri Monti. La vie de cette jeune fille, Henri la reconstitue pas à pas, à Venise, à Paris, puis avenue de la Petite-Californie, au bord de la Baie des Anges, dans cette Nice dorée et rêveuse de l'entre-deux-guerres. Il dessine avec amour le portrait d'une femme, de ses illusions comme de ses renoncements, et sent qu'une vie d'homme n'est jamais que le long deuil de la mère. La sienne, déjà, s'éloigne. Ils n'iront plus ensemble jusqu'au Beau Rivage, cet hôtel de luxe de la Promenade des Anglais, mais aussi la plage où, enfant, il se baignait. Ce livre d'émotion et d'amour, en souvenir de Mafalda, sonne comme l'adieu toujours recommencé d'un fils à sa mère."

1914 et 1918 : deux années cruciales pendant lesquelles s'est joué le destin du monde

En 14 comme en 18, les allemands sont à moins de soixante kilomètres de Paris. Chaque fois, le patriotisme et la solidarité des soldats français et alliés ont permis de résister aux offensives

1914 : tous ces hommes qui partent, innocents, inconscients, n'imaginent pas que des centaines de milliers d'entre eux vont mourir ou être blessés avant que l'année se termine, et que cette guerre, qui devait être brève et locale, deviendra la Première Guerre mondiale.

1918 : Paris est en liesse. Après l'armistice du 11 novembre 1918, cinq terribles années de guerre se clôturent enfin. Cinq années qui ont vu l'apparition des armes chimiques, la généralisation des bombardements, l'enlisement des armées. Et qui ont fait dix millions de morts.

1914-1918, une guerre totale. Avec son immense talent d'historien, Max Gallo la raconte dans deux ouvrages aujourd'hui réunis : 1914, le destin du monde, et 1918, la terrible victoire.

Une œuvre exceptionnelle pour comprendre... et se souvenir.

Qu'ils soient entrés dans la gloire de l'Histoire ou au contraire restés dans son ombre, ces cent personnages sont les figures de la Révolution française. Max Gallo nous brosse leur portrait dans ce magnifique album.

De la mer à la montagne, nos terres, vos villes et villages sont des richesses à nulle autre pareilles et aux multiples facettes. Avec ce livre, vous survolerez les paysages de la Métropole Nice Côte d'Azur à basse altitude grâce à Pierre Behar et son appareil photographique fixé à un ballon gonflé à l'hélium. Une visite guidée exceptionnelle entre patrimoine, détente et modernité.

Victor Hugo est un grand, un immense écrivain. Tout le monde le reconnaît. Mais que sait-on de l'homme, de l'époux, de l'amant ? Et d'abord de l'enfant, écartelé entre son père soldat et sa mère vendéenne, tous deux se déchirant sur la garde de leurs trois fils.

À douze ans, Victor écrit ses premiers poèmes, à quatorze il veut " être Chateaubriand ou rien ", à dix-huit ans l'Académie française le célèbre, déjà, et déjà ses colères politiques présagent de son avenir !

Car il sera de tous les combats, dénonçant la misère du peuple, luttant contre la peine de mort, contre les injustices, visitant les prisons, les bagnes...

Lors du coup d'état du 2 décembre 1851, il monte sur les barricades. Menacé de mort, il devra fuir, d'abord en Belgique, puis à Jersey et à Guernesey où la vie se réorganise en famille avec, à ses côtés, sa fidèle maîtresse, Juliette, qui recopie inlassablement ses manuscrits.

Un portrait fascinant qui éclaire de l'intérieur ce siècle passionnant que fut le XIXe siècle, naissant de la Révolution pour mettre au monde la République.

**Avec Napoléon, De Gaulle et Révolution française, Victor Hugo est l'une des œuvres majeures de Max Gallo.

Année après année, ce Victor Hugo déroule la vie intime du poète, si étroitement mêlée à la vie de la France, avec de larges extraits d'une œuvre qui deviendra géante, et que nous découvrons pas à pas, au rythme impressionnant d'un génie en marche.**

" À travers le récit de la vie de Hugo, le grand roman de la liberté "

François Busnel, L'Express

De chez moi, en Provence, on voit la mer, les îles. Là les Grecs ont débarqué, il y a deux mille cinq cents ans: Hier, car leurs traces sont visibles encore. Et celles des Romains aussi : un trophée, des arènes. Plus haut, sur les collines, il y a le château médiéval, la basilique romane et, sur les rochers de la vallée, les . gravures préhistoriques.

Et je me disais en voyant les quadriréacteurs dés vols internationaux atterrir sur les pistes tracées au bord dé la mer, sur l'un des caps que doublèrent les navires grecs et les galères romaines, que toute notre histoire était là rassemblée. Un grand roman, fabuleux: le nôtre, celui de notre civilisation. Alors, j'ai commencé "Que sont les siècles pour la mer"

«Tout le monde a été, est, ou sera gaulliste», a dit un jour le général de Gaulle. Pourtant, ce dernier n'imaginait pas que l'unanimité qui régnerait un jour autour de sa personne, attesterait, non pas comme il l'espérait, du succès de sa pensée, mais, au contraire, d'une mise au rancart de celle-ci, de sa dénaturation, voire même de sa trahison. Car même si Charles de Gaulle est considéré aujourd'hui par les Français, si l'on en croit une récente émission télévisée, comme «le plus grand Français de tous les temps», on ne peut pas dire, en effet, que tous les Français soient gaullistes. Loin s'en faut, et nombreux seraient bien en peine aujourd'hui de définir ce que l'adjectif recouvre.

André Malraux, pour dire peut-être l'unanimisme du gaullisme mais surtout son indétermination, affirmait que les gaullistes, c'était «la foule du métro à 17 heures». Peut-être bien. Toutefois, si les gaullistes n'étaient pas tous unanimes, et étaient même parfois divisés, au sujet du statut de l'Algérie, de la Participation ou du Marché commun, ils se retrouvaient tous derrière un homme qui se faisait «une certaine idée de la France», ils se retrouvaient tous pour servir la voix la plus haute qui défendait leur propre idée de la France. C'est pourquoi le gaullisme n'est pas tout et son contraire, pas tout et n'importe quoi, comme pourrait le laisser accroire une mauvaise compréhension de la formule de Malraux.

Les poilus ? C'est le nom modeste donné aux héros anonymes qui, de 1914 à 1918, dans les tranchées, ont résisté aux assauts allemands. Ils ont été écrasés sous des milliers d'obus, étouffés, la bouche pleine de terre, gazés. Mais, couverts de bouc et de sang, ils ont, au coup de sifflet de leurs officiers, escaladé les parapets des tranchées et, offrant leurs corps aux mitrailleuses, ils ont contre-attaqué les offensives ennemies. Les Allemands n'ont pu briser ce front, qui a tenu quatre ans, de la Marne à la mer du Nord. Les poilus ont donc sauvé la France du désastre. Mais un million trois cent cinquante mille d'entre eux sont morts dans cet affrontement. A ces pertes considérables, il faut ajouter plus de deux millions et demi de blessés, dont des dizaines de milliers d'amputés, de "gueules cassées", de gazés. Les poilus ? Ce sont ces indomptables, et ces morts, ces disparus, ces corps meurtris, défigurés. Et cc sont ces familles orphelines, le souvenir et la souffrance au coeur. La France victorieuse de 1918 porte ainsi, au flanc, une plaie béante. Chaque commune a dressé sur une place ou dans le cimetière un monument aux morts, aux poilus. Il représente l'un d'eux, qui, baïonnette au canon, appelle ses camarades à le suivre. Le "souvenir français", une association s'est donné ce nom, n'oublie pas ceux qui sont "morts pour la France".

Le récit, au jour le jour, d’une décennie de passion, de fièvre et de violence qui a brisé l’Ancien Régime et fait naître un monde nouveau.

10 mai 1774. Sous les acclamations, un jeune roi monte sur le trône. Louis XVI semble promettre à la nation le règne le plus doux et le plus fortuné. Quinze ans plus tard, face à un peuple affamé, écrasé d’impôts, Mirabeau, Danton, Marat, Robespierre réclament la justice, la liberté, la révolte s’il le faut…

21 janvier 1793. Louis XVI monte sur l’échafaud. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La République doit « vaincre ou mourir ». La Convention lance alors un appel à la nation : « Aux armes, citoyens ! » Mais la guillotine menace tout un chacun… La Terreur s’installe. À trop couler, le sang devient un fleuve emportant toutes et tous dans sa fureur. Jusqu’à ce qu’un général promette un retour à l’ordre. Il se nomme Bonaparte…

Editions Xo

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode