Commentaires sur ses livres

Une histoire passionnante sur un pan de l'Histoire des États-Unis, inspiré de faits réels.
La 1ère partie se concentre sur la naissance du Black Panthers et les éléments qui ont menés à sa création.
La 2ème partie, la plus importante, suit 3 personnages : Charlene, jeune militante de 16 ans, Neil, policier idéaliste de 28 ans et Tyrone ex-taulard de 21 ans, taupe malgré lui du FBI.
Trois vies, trois destins déchirés par le racisme, la guerre du Vietnam, la haine et les complots politiques, que l'on va suivre sur plusieurs années.
L'écriture de l'auteur est assez particulière, décousue, fracturée, à l'image de cette Amérique des années 60-70.
On est bercé par les bandes-son de James Brown, de Led Zep ou encore des Stones.
On salue le travail de recherche de l'auteur.
On est partagé entre la compréhension et la condamnation de la violence du BPP, au vu de la répression que la communauté noire subit.
On est choqué par la lâcheté et le machiavélisme des plus hautes autorités qui n'hésitent pas à manipuler l'opinion publique avec le concours du FBI et des forces de l'ordre.
Un livre pleins de fureur et d'idéaux déçus.
Un livre coup de poing.

Découverte de cet auteur par ce livre. Roman rythmé qui nomme de nombreux standards de l'époque. On bouge et on arrive par moment à se mettre à la place du personnage principal. Agréable même si à certains moments, on se rend bien compte que le héros reste sacrément chanceux dans son périple

Avec ce livre, Michael Mention retrace quasi minute par minute le fameux match de la demi-finale entre la France et l’Allemagne du Mundial de juillet 82 à Séville. Il se met à la place d’un joueur fictif, ce qui nous positionne au cœur de l’action et apporte du dynamisme à la narration. En 82, j’avais 14 ans et j’étais devant mon poste de télévision à regarder ce match malaisant du début jusqu’à la fin. Avec ce roman, l’auteur a su me replonger dans ce simulacre de rencontre sportive, qui personnellement a marqué éternellement ma mémoire. Malheureusement le sport n’était que peu au rendez-vous. D’ailleurs, je suis retournée voir les extraits du match. J’aurai aimé revoir la rencontre en entier et lire le livre en même temps… Cela m’a à nouveau pris aux tripes. L’auteur, en plus du descriptif du match apporte un sens politique en explorant le contexte de l’époque. Il ajoute une réflexion sur la France, l’Allemagne de l’après-guerre, mais aussi sur la montée du racisme. De plus, par sa documentation, l’auteur m'a apportée quelques réponses sur le comportement de cette équipe allemande.

Mon opinion, mon article :

https://hibiscushabanero.wordpress.com/2023/05/30/power-2018-michael-mention/

Difficile pour moi de m'y retrouver.
Le début d'une histoire se finit par la fin d'une autre. je sais bien que ce n'est pas tout à fait vrai mais on n'en est pas loin tellement le dénouement est loin de la situation initiale.
Les personnages n'ont pas réussi à m'entrainer. je n'ai pas pu y croire.
Dommage!

Mention, c’est à la fois une plume sans gêne et trash, à la fois une plume recherchée et poétique, en un mot ; je dirais une plume audacieuse, qui ne recule devant rien, mais qui parvient à nous transporter à l’aide de phrases frappantes et justes. L’infinie continuité des aventures de Miles donne une fluidité incroyable à ce récit pourtant si complexe. C’était un pari risqué mais l’auteur l’a relevé haut la main. Le travail de documentation était conséquent, et je trouve qu’on perçoit facilement la volonté de l’auteur de rester fidèle autant qu’il le peut, autant aux évènements historiques, qu’à Miles. Un souffle d’air chaud au cœur de Manhattan, un appel à l’humanité, et un fort hommage à un personnage autant égaré que talentueux, et à un genre parfois oublié, mais toujours bien présent dans l’histoire afro-américaine. J’ai vraiment bien aimé la fin, autant que le déroulé de l’histoire, même sans être une grande adepte du jazz.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio Privilégiée ainsi que les éditions Belfond pour l'envoi de ce livre.

Concernant la couverture, je ne la trouve pas transcendante (mais pas désagréable non plus). Elle m'évoque la jungle ainsi que la violence et la noirceur avec ses couleurs. Donc, pour moi, le thème est respecté.

Concernant la plume de Michaël Mention, je l'ai trouvé fluide et agréable, mais aussi noire, violente et percutante. La narration est à la première personne du singulier, ce qui rend ce roman beaucoup plus immersif. Le fait qu'il y ait beaucoup d'enchainement de phrases courtes montre à la fois le sentiment d'urgence ressenti par le personnage principal ainsi que le chaos qui règne dans sa tête. Les chapitres sont relativement courts, ce qui fait qu'on les enchaîne rapidement les uns après les autres, au même rythme que les aventures de notre protagoniste.

Puisqu'on l'évoque, parlons de lui. Franck est un homme brisé par le décès de sa fille, qui l'a laissé cynique, amer, solitaire, un tantinet vulgaire, rempli de haine et de vengeance. Six mois qu'il attend que l'on arrête le criminel. Six mois qu'il harcèle la police. Six mois qu'il est mort en même temps qu'elle.

Alors, ulcéré par un énième rendez-vous infructueux avec l'un des inspecteurs en charge de l'affaire qui lui dit que l'enquête est toujours au point mort faute de preuves, Franck décide de prendre les choses en main. Si la police est incapable de trouver ce criminel, lui va s'en charger. Et il aura la vengeance de sa fille. Sa vengeance.

Il va alors tout plaquer pour trouver cet être honni. Cette quête va le mener très loin, des quartiers mal famés de Paris en Amazonie, en passant par Marseille. Son voyage sera dépaysant, rempli d'espoir, de désillusions comme de violence. De rage et d'envie de vengeance. C'est tout ce qui le fait tenir et avancer malgré le manque, les difficultés et le dépaysement. Ça et le souvenir de sa fille avec qui il converse régulièrement.

J'ai trouvé que les choses se goupillaient peut-être un peu trop "facilement" pour lui, surtout à un moment. Je mets des guillemets, parce que son voyage sera très loin d'être facile et sa vie mise en danger, surtout au milieu d'une jungle hostile dans un pays qu'il ne connait pas. Plus d'un aurait abandonné voire n'aurait carrément pas survécu.
Je n'arrive pas à trouver les bons mots pour vous expliquer exactement ce que je veux dire sans vous spoiler, c'est énervant ! -_-
Sachez néanmoins que cela n'a pas entaché mon plaisir.

Mais cette histoire n'est pas que celle de Franck, de son deuil (qu'il n'arrive, au demeurant pas à faire) et de sa quête de vengeance. C'est aussi celle de la musique, principalement le rock. En effet, l'homme est disquaire et le rock est sa passion. Il y a donc beaucoup de mentions de chanteurs/groupes/chansons en lien avec le rock, même si pas que. Mais ne vous attendez pas à trouver des artistes et/ou des titres récents, l'histoire se passant à la fin des années 70. ;-)
L'auteur nous fait d'ailleurs le détail de la playlist de son roman, à la fin du livre.

Sous le couvert de l'histoire de cet homme brisé, Michaël Mention en profite pour mentionner des faits réels. Avec le recul et les explications en fin d'ouvrage, je me suis rappelée que j'en avais déjà entendu parler. Jeux vidéo ? Série ou film ? Livre ? Je ne me souviens plus, mais je sais que ça n'est pas si vieux que ça...
Il n'empêche que cela fait sacrément froid dans le dos et que certains hommes sont vraiment fous et avides...

Concernant la fin, je la trouve autant percutante, violente et noire que le reste du livre. Elle vous remue les tripes, mais peut-être pas de la façon dont on aurait pu le penser de prime abord. Non, franchement, elle ne détonne pas du tout et met une dernière claque au lecteur avant qu'il ne referme ce roman.

En résumé, j'ai passé un excellent moment entre les pages de ce livre que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher. Franck, sa folie, sa douleur, sa vengeance, sa détermination et son road trip acharné ont su me toucher et me prendre aux tripes. L'auteur a également su me surprendre et m'emmener là où je ne l'avais pas imaginé et il conclut par une fin poignante.



http://booksfeedmemore.eklablog.com/les-gentils-michael-mention-a213881781

Je vais commencer par ce que je n'ai pas aimé : la fin. C'est dommage car j'ai aimé l'ambiance de ce roman tout comme les personnages.
L'auteur croque à merveille le Paris des années 1835. On visualisait parfaitement les ruelles et leur insalubrité. Un vrai roman où l'ambiance a primé sur l'histoire.
Je n'ai pas de vrai fin et cela m'a un peu déçu
Je lirai cependant un autre roman de l'auteur

https://saginlibrio.over-blog.com/2023/03/les-gentils-de-michael-mention.html
J'ai souhaité découvrir cet auteur que je n'avais jamais lu et je n'ai pas réussi à accrocher à sa plume.

Ce roman m'a fait l'effet que tout tombe bien comme un super hasard. Alors que les faits sont tragiques, perte de sa fille, Franck va remonter le fil du tueur. Mais pour moi tous les indices étaient trop coulant de source pour avoir un fond de crédibilité. Je naviguais entre les "ben voyons!" et les "c'est poussé là"...

Du roman noir je n'ai retenu que les thèmes évoqués: la recherche sans faille de ce papa dans des mondes parallèles qu'il n'a pas l'habitude de côtoyer mais sa soif de vengeance est telle que rien ne l'arrête, ni la distance (nous partirons dans la jungle) ni le milieu humain hostile qu'il va approcher.

J'avoue que cela ne me donne pas plus envie que ça de le découvrir par ses autres romans pour l'instant. Cette histoire n'était tout simplement pas pour moi, et sa façon de la raconter m'a perdue plusieurs fois. Cela m'a tout de même permis de me rendre compte qu'il a écrit beaucoup de romans, peut-être que dans cette liste d"autres me plairont plus.

Mais comme toujours, ceci est mon ressenti tout à fait personnel et subjectif et que cela ne vous retienne en rien de lire ce dernier roman.

Enjoy!

Franck a perdu sa fille pendant un braquage.
Il a aussi été quitté par sa femme quelques temps après.
Il a besoin de se reconstruire mais il n'arrive pas à passer outre la douleur.
À tel point que la vengeance lui semble la seule solution.
Si la police n'a pas trouvé le coupable, lui, le trouvera.

C'est pour moi une lecture en demi-teinte.
On commence l'histoire avec un homme déchiré, anéanti d'avoir perdu sa petite fille.
On assiste à sa descente aux enfers.
Il ne veut qu'une chose : retrouver celui qui a tué son enfant.
Et il va le traquer.
Il n'y a pas d'autre mot, il se met dans la position du chasseur. Cherchant sa proie. Pour l'abattre.
De Paris il se rendra à Toulouse, puis Marseille, puis la Guyane.
Pour les premiers arrêts, l'histoire est prenante, l'ambiance et la tension montent petit à petit.
Puis arrive la Guyane.
Et déjà qu'il a essuyé pas mal de galères, il va les accumuler encore plus sur ce territoire.
À partir de ce moment, pour moi, on sort complètement de la vraie intrigue.
On parle encore de sa fille et de sa recherche oui.
Mais plein d'autres sujets s'accrochent au wagon et vont faire que l'attrait retombe comme un soufflé.
En tout cas, c'est comme cela que je l'ai ressenti.
C'est vraiment dommage car on dénonce plein de trucs dans ce livre, ça le rend intéressant, mais ce n'est pas ce que l'on m'a vendu au départ.
Et la fin, elle, est captivante, mais l'intrigue a été réglée et donc on parle une nouvelle fois d'autre chose. D'ailleurs tiré de faits réels comme précisé à la fin du livre.
Je sais que ça peut paraître hyper flou comme avis, que vous ne comprenez pas forcément ce que je baragouine lol, mais je ne peux pas tout nommer parce que je spoilerais et ce n'est pas le but...
Mis à part cette lecture en montagnes russes, je peux vous parler de Franck.
Franck qui nous paraît très réel tant ses sentiments, envies/besoins sont mis à nus à travers les mots de l'auteur.
Je pourrais aussi vous parlez de sa fille qui est présente, comme un fil rouge, tout le long, parfois pour le rassurer, parfois pour l'enguirlander pour ses mauvais choix. Mais toujours avec beaucoup d'amour.
Et enfin je pourrais vous parlez de ces villes et ce pays, qu'il piétine, en quête de vérité et de vengeance. Cette atmosphère lourde, ces paysages, beaux mais aussi dangereux. Et les rencontres qui vont avec...
En bref, il y a du plus et du moins et le mieux est encore de s'en faire son propre avis !

1978. Franck est un homme défait. Lors d’un braquage dans une boulangerie, sa petite fille est morte. Depuis, Franck ne veut qu’une seule chose, retrouver le coupable et se venger. La police n’arrive pas arrêter le braqueur et Franck décide alors de partir lui-même à sa recherche.

Il s’agit de mon tout premier roman de cet auteur, et pour ma part, cela a été une vraie réussite, que cet soit au niveau de l’intrigue qui m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement, comme au niveau de l’écriture, que j’ai trouvée particulière.

On ne peut que ressentir une profonde empathie pour la douleur de ce père que l’auteur a su retranscrire avec beaucoup de réalisme. Le personnage de Franck est très bien dépeint.

Au travers de ce roman, l’auteur propose également un road trip. Cela va à toute vitesse et je me suis laissée emporter par une narration vive. Beaucoup de péripéties attendent Franck. Je ne veux pas en dire davantage afin de ne rien spoiler.

La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. Je ressors conquise par ce style si particulier. Les petits chapitres rythment l’histoire et les pages défilent à toute vitesse.

Un roman très réussi, dans lequel l’auteur mêle une plume originale à une intrigue qui mène son lecteur dans un véritable road-trip. À découvrir.

Le contexte historique est intéressant. C'est le premier polar que je lis se situant sous le règne de Louis-Philippe.

Suite à plusieurs meurtres de jeunes enfants, Allard, qui est chargé de ces enquêtes, se tourne vers Lacenaire, qui en attendant son exécution écrit ses mémoires.

L'auteur décrit de façon très crédible la condition du peuple, pauvre, affamé, exploité.

La monarchie est fragile et subit plusieurs attentats qui donnent l'occasion au roi de durcir les lois à travers celles dites de septembre : exécution de tous les opposants incarcérés, arrestation de tout individu aux opinions républicaines, dissolution des sociétés de secours mutuels", augmentation considérable du budget de la préfecture de police.

L'auteur nous emmène dans l'ouest américain des grands espaces, du 19ème siècle. L'agent fédéral Crimson Dyke, en compagne de son fidèle cheval Butch arpente le territoire californien afin de démanteler des trafics de fausse monnaie.
Ce fameux tandem me rappelle Lucky Luke et Jolly Jumper.
Mais il va être entraîné malgré lui dans une enquête sur un tueur en série avec comme suspects des indiens. Il évolue dans un monde de corruption et soif de l'or jaune et noir.
Composé de chapitres très courts, ce roman est facile à lire et est addictif.

L’ouest américain, les grands espaces. C’est parti pour un horse trip avec Crimson Dyke..
Notre agent secret traverse les comtés californiens afin d’arrêter des faux-monnayeurs. Mission facile à première vue mais pas tant que ça .Tueur en série, indiens suspects, corruption, soif de l’or jaune et noir, coups de fusil et trahison sont au rendez-vous.
Michaël Mention, d’une plume addictive, nous offre une belle description de l’ouest des Etats-Unis au milieu du dix-neuvième siècle, c’est loin d’être idyllique, c’est violent mais c’était la réalité. Nous rencontrons Crimson Dyke, lonesome state agent, futé, intègre, risque tout pour défendre la justice. Un personnage que j’aurai plaisir à retrouver.
Avec un coupable prévisible, même si… et une fin imprévisible aux nombreux rebondissements, ceux qui liront cet excellent roman me comprendront.
Merci aux éditions 10 / 18
#Dehors les chiens#NetGalleyFrance

J'ai kiffé ce bouquin. L'histoire des blacks panthers m'a vraiment touché. Mettre toutes leurs énergies pour sauver leurs causes. Affronter un pays entier, quel courage.
Un livre choc, et très violent