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Si vous êtes intéressé par ces mythes et que vous ne souhaitez pas nécessairement lire L'Iliade et l'Odyssée d'Homère, préférant une approche plus contemporaine de ces récits, je vous encourage vivement à découvrir cet ouvrage après avoir également lu "Le Chant d'Achille" et "Circé" de Madeline Miller, ainsi que "Le Silence des Vaincues" et "Les Exilées de Troie" de Pat Barker.
Natalie Haynes offre ici une œuvre mettant en lumière la voix de ces femmes, leur histoire et leurs ressentis. C'est poignant, brutal et triste, mais cela confère une grande force à la plume fluide et sans filtre de cette autrice, sans pour autant être excessivement vulgaire. Malgré la tragédie inhérente à ce type de sujet, l'écrivaine parvient néanmoins à insuffler une touche d'humour rafraîchissante dans son chapitre consacré aux déesses Aphrodite, Héra et Athéna se disputant (comme des enfants) pour obtenir la fameuse pomme d'or, la pomme de la discorde. Si les humains, les héros, sont loin d'être irréprochables, les dieux le sont tout autant.
La manière dont cette romancière a composé son roman me rappelle profondément l'œuvre épistolaire fictive "Les Héroïdes" d'Ovide. Ce lien n'est guère étonnant puisqu'elle s'en inspire effectivement pour ses chapitres sur le personnage de Pénélope.
Bien entendu, on y retrouve également des questionnements sur l'héroïsme : qu'est-ce qui fait d'un homme un héros ? Y a-t-il une seule forme d'héroïsme ? Qu'est-ce qui rend les femmes, ces femmes-ci, autant voire plus héroïques que leurs homologues masculins ?
Et il y a aussi une réflexion sur la guerre : quelles sont ses conséquences ? Quelles en sont les raisons ? Sont-elles bonnes ou mauvaises ? Est-elle réellement nécessaire ? Qui sont les vainqueurs et surtout les vaincus ? Finalement, peut-on réellement affirmer qu'il y a des vainqueurs dans ce genre de situation ?
Pour toutes ces raisons je recommande chaleureusement la découverte de ce livre ☺️.
Les Invaincues
Les Invaincues
La parole est donnée aux femmes : Cassandre, Hécube, Pénélope... je savais certaines choses, j'en ai appris d'autres. Certaines femmes m'ont beaucoup touchées, j'ai pleuré sur le sort de certaine.
Le livre est ponctué par la poésie de Calliope, la Muse qui est la narratrice choisit par l'autrice.
Je recommande fortement.
Les Invaincues
Blind Stone est un roman touchant a tout point de vue ; tous les sentiments nous parviennent sans difficultés, nous remuent, nous bouleversent. Je ne sais pas comment j'ai pu continuer ma lecture devant la puissance de la plume de Natalie Haynes.
Les personnages sont tous très bien écrits : j'ai ressenti l'amour familial entre Medusa et ses sœurs ; l'agacement et le mépris d'Athena et Hermes pour Persée (et franchement, ils m'ont bien fait rire), la fatalité du Gorgoneion, sa haine et sa perte d'humanité après la mort de Medusa ; Medusa tellement humaine, tellement touchante, tellement aimée.
Je tiens à le souligner, parce que bon Dieu, que Persée est méprisable, nul, incapable de quoi que ce soit par lui-même, attendant que les autres l'assistent et lui servent les solutions sur un plateau ! C'est un personnage qu'on adore détester, et l'autrice nous donne tous les éléments pour ; j'ai eu de nombreux rires en voyant à quel point les autres personnages lui mettaient le nez dans sa propre médiocrité et le ridiculisaient sans cesse : kiffant.
L'écriture est douce mais aussi incroyablement tranchante et cynique, adaptée à l'histoire relatée. J'ai parfois rencontré quelques difficultés avec le vocabulaire anglophone, mais la langue utilisée est riche et variée.
Il y a de nombreux personnages, qui même s'ils ne sont pas vraiment importants pour le mythe de Medusa et Persée, sont travaillés : Atlas, Cassiopée, Hephaistos... L'autrice mêle de nombreux mythes à l'histoire principale, et tous ont démontrent une chose : le patriarcat, la surpuissance des hommes qui leur est donnée, et leur méchanceté, engendrée par leur sentiment d'impunité.
Les chapitres sont courts (ils permettent de se stopper facilement dans la lecture) et s'intéressent à différents personnages afin de présenter tous les acteurs du mythe de Medusa (Andromède, Danaé, Iodame, Poseidon, etc.), présentés de manière fluide et chronologique, qui rend un récit complet et extrêmement bien travaillé ; j'ai eu l'impression de redécouvrir les tenants et aboutissants de ce mythe et de comprendre pleinement ce que le destin de Medusa signifiait. Certains paragraphes s'adressent directement aux lecteurs pour attirer leur attention sur certains points, forcer notre réflexion, toucher un point sensible ou s'accorder à nos sentiments. J'ai vraiment trouvé très ingénieux le choix de conter la mise à mort de Médusa, qui devient effroyable et touchante, impossible d'y rester insensible. J'ai trouvé cela audacieux et très appréciable, m'investissant encore plus dans le tragique de la situation.
Le roman globalement marqué par la tragédie pour Médusa, allégé par la bêtise de Persée et les moqueries dont il est la cible, et c'est là qu'on retrouve le génie de l'autrice (à mon sens), car elle parvient à insérer une ambiguïté d'émotions dans le cœur du lecteur : mépris, tristesse, fatalité, résilience, colère, amour...
Le roman est définitivement féministe, qui remet en question la monstruosité (les hommes du roman ont tous des traits violents, en faisant de parfait patriarche, si on excepté Dyctis (présenté comme homosexuel)) et nous fait prendre conscience que les plus monstrueux acteurs, ce sont les hommes cisgenres hétéros.
Pour conclure, c'est un roman absolument génial, que l'autrice mène d'une main de maître avec un style d'écriture qui fait mouche. On ne peut y rester insensible : on rit, on souffre, on aime avec les personnages. Une belle façon de re-découvrir ce mythe grec, où les monstres ne sont pas ceux que l'on imagine. Et je sais que ma critique est assez décousue, mais c'est dire le chamboulement de cette histoire ; rien qu'en y repensant, j'ai le cœur serré.
Dans les yeux de Méduse
Et l’histoire nous est racontée par Calliope, muse de la poésie, qui relate, chante l’Histoire.
On y trouve les points de vue de différentes figures féminines : Hécube, Créuse, le combat que mène Penthésilée face à Achille, Penelope qui raconte de part des lettres pour Ulysse et qui, plus le temps passe, plus peine à cacher sa colère, son irritation, son désespoir de ne pas voir revenir l’homme aux milles ruses…
J’ai été attristée par l’histoire de Prothésilas et de Laodamie, cette reine, femme, épouse qui a perdu son amour à la guerre et qui a finit par le rejoindre dans la mort tant la douleur était forte. Car comme dit plus haut dans le livre : « Parce que le roi de Sparte avait perdu sa reine, une centaine de reines perdirent leur roi. »
Cassandre, qu’on n’écoute jamais, que ce soit les Troyennes, Hécube, Andromaque ou Polyxène.
Iphigénie, qui raconte son point de vue de son mariage avec Achille, ou plutôt, sa mort orchestrée par son père.
Héra, Athéna, Aphrodite… Thémis, Thétis, Éris… J’aurais peut-être aimé un peu d’apparition des déesses.
Je finirai cette chronique par les derniers mots de Calliope : « J'ai chanté la mort et la vie, la joie et la douleur. J'ai chanté la vie après la mort. Et j'ai chanté les femmes, les femmes dans l'ombre. J'ai chanté les oubliées, les ignorées, les non-dites. J'ai battu les vieilles légendes jusqu'à ce que les femmes qui y étaient cachées sortent en pleine lumière. Je les ai célébrées parce qu'elles avaient trop longtemps attendu de l'être. Tout comme je l'avais promis à mon aède, ce n'était pas l'histoire d'une seule femme, ni de deux, mais de toutes. Une guerre n’ignore pas la moitié des victimes, alors pourquoi le ferions-nous ? »
C’est pour un moi un très bon roman, guerrier et féministe à la fois, et qui permet de recréer une histoire, un mythe connu de tous, mais vu autrement. Je recommande !
Les Invaincues
Parmi ces personnages, on retrouve une pléiade de dieux Olympiens et leurs dialogues sont tous plus drôles les uns que les autres. Le duo Athéna-Hermès est hilarant. Je pense que c’est un roman qui peut permettre d’introduire de façon fluide ces divinités à des lecteurs qui n’y sont pas familiers. Persée est atrocement médiocre (volontairement), et chose plutôt rare : il n’y a pas un POV qui soit ennuyeux ou qu’on veuille zapper.
Le livre fait passer par beaucoup d’émotions et la façon dont les injustices et v!olences sont mises en scène ouvre à une réflexion très forte sur la lâcheté des uns et la condition des autres. Lisez-le et voyez la façon dont Persée est représenté. C’est criant de réalisme.
Je l’ai lu super, vite, il est dur à lâcher, car les pages se tournent facilement et les chapitres sont suffisamment courts pour les enchaîner.
Pour moi, c’est un super roman pour les amateurs de réécritures mythologiques, mais aussi les autres.
Dans les yeux de Méduse
(si l'auteure lit cela en revanche, j'ai quand même apprécié l'écriture, elle était seulement trop légère pour raconter la guerre et l'oppression)
Les Invaincues
Persée passe pour un abruti et Méduse uniquement comme une victime, c'est un avis mais on perd beaucoup l'aspect femme forte de Méduse...
Je pensais retrouver le Chant d'Achille, j'ai eu une très grosse déception
Dans les yeux de Méduse
Les Invaincues
Divine might
J'avais déjà découvert l'auteur avec Les Invaincues, et même si j'avais adoré la pluralité des voix, ici il faut reconnaître que j'ai eu plus de mal...
J'espérais peut-être trop quelque chose de focalisé sur les Gorgones et ce qui est autour du mythe. Alors à chaque fois que quelque chose était, selon moi, un peu trop éloigné j'étais constamment jeté en dehors du récit...
Mais si j'enlève toute cette partie désagréable, ce fut une très belle découverte pleine d'émotion et de sentiments !
Dans les yeux de Méduse
Petite originalité ce roman traduit le fond des différents textes mythologiques en suivant les personnages féminin.
Il fait la part belle à ces personnages antiques qu'on a tendance à oublié mais qui sont bien présents dans les matériaux d'origine.
Des personnages extrêmement humains avec leur réactions et leurs caractères très bien définis.
Petit bémol je n'ai pas réussi a ressentir beaucoup d'émotion malgré tout ce qui se passe cela dit c'est la narration qui veut ça et qui donne une vibe de roman antique à ce roman moderne.
Je recommande cette lecture.
Les Invaincues
Des autrices reprennent le personnage de Jane Marple ; une nouvelle chacune, un recueil très inégal.
Mes préférées :
- "Le mystère du sol acide" (Kate Mosse), so british, à l'humour délicieux, indices "spéciaux jardiniers" très appréciés.
- "Miss Marple détricote l'affaire" (Natalie Haynes), tout-à-fait dans le ton de l'original, avec ces hésitations et ces remarques un peu cryptiques qui s'éclairent à la fin.
Val McDermid m'a surprise avec un récit à la première personne (le pasteur), dans "Encore un meurtre au presbytère" - mais il me manque ce savant exposé des indices, qui fait s'exclamer à la fin, "mais oui, c'est la logique même !"
Miss Marple : 12 nouvelles inédites
Découvrir la guerre de Troie avec un aspect historique et les points de vues de diverses protagonistes féminines, mortelles comme divines, était incroyable !
C'était très agréable et intéressant de voir cette même histoire selon de points de vues peu connues.
Les Invaincues
L'odyssée d'Ulysse, mais du point de vue de Penelope qui l'attend, Le grand Achilles, vu par les prisonnières de guerre etc...
La prose est belle et le récit très intelligent, c'est un grand plaisir à lire.
Les Invaincues