Patrice Larcenet

Ernest Latuile n'est vraiment pas doué avec les femmes qui lui plaisent. Un maladroit sentimental, je n'aurais pas trouvé mieux !

La mise en scène est originale et très plaisante : le héros prend à témoin le lecteur dans sa tentative de conquête de la femme de sa vie. Heureusement, les complications arrivent : elle a 40 ans et a 3 enfants.

Des situations cocasses, des clins d’œil artistiques nombreux : un bel album d'humour !

Et le dernier !! c t de la grosse ..........

Premier album d'une nouvelle série dans la collection Treizeétrange édité chez Glénat qui a vu le jour avec la collaboration de Larcenet et James. Une cellule qui s'occupe du paranormal ré-ouvre ses portes suite à l'assassinat d'une famille entière par un médaillé de la Grande Guerre. Nous pourrions croire à un X-Files à la française, et rien de mieux que de représenter la France dans les années 30, mais il n'en est rien, même si nous nous trouvons à moitié sur la vague du fantastique, l'histoire est plutôt une enquête faite par des détectives hors du commun.

Dès la première page, une sensation bizarre vous envahit. Vous refermez l'album et lisez les auteurs, Larcenet et James. Un gros doute. Vous revenez sur la page et continuez un peu, mais il persiste. Larcenet et James et non Trondheim et Sfar. Les personnages sont dessinés dans la même veine pourtant. Des têtes d'animaux dans un style qui se veut facile. L'inspiration est certainement là mais les couleurs sont plus sombres et l'humour décadent est présent par petites touches.

L'histoire est assez intéressante et rapidement prenante. Nous découvrons cette cellule très spéciale ainsi que le contexte de sa réintroduction dans la société. Les personnages sont assez caricaturés dès les premiers abords et il ne suffira d'un unique album pour s'y attacher.

Le dessin est réussi, travaillé, et les couleurs rendent bien l'ambiance. Au niveau des ombrages, elles ne sont réalisés que grâce au hachuré et non à des tons différents de couleurs. C'est assez particulier, un peu vieillot mais le résultat est réussi et donne un style particulier à la bande dessinée.

Dans l'ensemble, ce premier tome de La Cellule Prométhée réussit à surprendre le lecteur et le deuxième album sera le bienvenu.

Alors, au début, tout se passe bien. Habitué au trait de Larcenet, je m’aventure dans cette histoire où les dialogues, à défaut d’être révolutionnaire, sont vifs et amusants. Les confrontations du shérif et de Bird sont drôles, l’obsession pour Lee Harvey est très bonne… En continuant, je trouve que l’imaginaire déployé dans cet autre monde est excellent. La relation entre le shérif et Bird, originale et bien trouvée. En poursuivant, je me dis que c’est bien ficelé, cohérant, Kaïn, Aabel, les pouvoirs, tout ça, tout bien. Et puis arrivé à la fin, je choie. Je me dis : « mais pourquoi ???? ». Pourquoi tout ça ? Hors l’histoire qui est distrayante, quel est le but ? Spoiler(cliquez pour révéler)Du mendiant en particulier, qui semble tout savoir… Pourquoi ramener Bird ? Il avait qu’à le sauver dès le départ… Pour mettre fin à Kaïn et Aabel ? Pourquoi avoir laissé faire puisque c’est leur venue qui met plus en péril qu’autre chose… Et si c’est ça (ce qui était foutrement risqué), quel intérêt de ramener Bird… Bref, arrivé à la fin, pouf, il me manque quelque chose, une logique, une cohérence pour que mon emballement reste intact jusqu’au bout…

Pas mauvais… Je veux dire, l’histoire se tient bien… Le final est bon… Les dialogues sont plutôt amusants… Mais d’une part, c’est un peu classique et, surtout, c’est un peu tranquillou… Pas énormément de rebondissements, l’histoire s’installe lentement et ça manque de surprises. Et d’autre part, si je m’attendais à ce que le monde soit différent du premier, j’espérais au moins qu’on aurait plus d’information sur le « mendiant »… Que dalle. Une autre histoire sans explication. C’est sympa mais ça m’a manqué de ne pas en savoir plus. Le tout aurait pu être plus intéressant avec plus de détails…

Lu dans une version "intégrale", qui regroupait le premier volume (sur la vie de Percy) et celui-ci.

Une lecture intéressante… mais qui ne correspondait pas à ce que j’attendais.

Quand j’ai lu le titre et la quatrième de couverture, je m’attendais à retrouver la vie de Mary Shelley et les conditions d’écriture de son célèbre roman. C’est effectivement le cas… sur 1/3 du roman.

La première partie correspond à la vie amoureuse de Percy Shelley, son époux et la dernière partie est une sorte de mélange entre sa vie et ses écrits… j’ai un peu été perdue dans cet ouvrage et même si découvrir tout ce contexte était intéressant, il ne m’a pas plus plu que ça.