Manu Larcenet

Une route sinueuse, un voyage introspectif et bouleversant, Manu Larcenet adapte à la perfection l’œuvre originale de Cormac McCarthy. Une BD poignante en noir et blanc, qui nous plonge au cœur des tréfonds de la nature humaine.

Dans ce monde post-apocalyptique, il ne reste pratiquement rien de la civilisation que nous connaissons. La neige se mêle à la cendre, recouvrant les paysages défigurés d’un voile de désolation glacée. Le quotidien d’un père et de son fils, confrontés à leurs peurs, leurs doutes, est rythmé par une seule nécessité : survivre. Marchant côte à côte, chacun étant la dernière raison de l’autre pour avancer, une lueur d’espoir fragile dans l’obscurité.

La plus grande question que l’on se pose est que reste-t-il de notre humanité lorsqu'il n’y a plus d’espoir, lorsque la société et tout ce que l’Homme a créée s'est effondré ? La Route est une œuvre à découvrir absolument, portée par des dessins bruts et poétiques qui subliment le récit magistral. Que vous soyez amateur de BD ou simple curieux, cette lecture vous marquera longtemps et ne vous laissera pas indifférent.

Cette bande dessinée m'a beaucoup fait pensé au Spoiler(cliquez pour révéler)jeu The Last of Us par rapport à l'ambiance et à la relation adulte-enfant. C'était assez dur à lire mais prenant.

Plus je lis de bandes dessinées, plus je remarque que, comme les écrivains, les auteurs ont leurs marques de fabrique. Lorsque j'ai ouvert ce livre, je me suis instantanément retrouvée dans l'ambiance des pages du Rapport de Brodeck .

J'ai adoré le roman de Cormac McCarthy, alors évidemment, j'ai adoré ce roman graphique.

On y ressent l'horreur, la peur, la tension et une petite délivrance…

Les dessins sont effrayants de réalisme, l'horreur à portée de main.

Je pense que c'est un ouvrage que je reprendrai, que je relirai… et je vais également continuer à découvrir les œuvres de Manu Larcenet.

Bonne lecture !

Loin de l'encensement général, j'ai trouvé le récit assez classique dans le genre, avec peu/pas d'explication et une suite d'évènements répétitifs. Il n'est pas "mauvais" mais plutôt loin d'être vraiment bon pour moi.

J'ai pris une énorme claque... Tout est incroyablement bien pensé pour qu'on ressente... La peur, l'incertitude, le désespoir, l'horreur, la cruauté, ce sentiment de responsabilité du père vis à vis de son enfant, de porter la charge pendant cette route, quoi qu'il arrive. Le protéger non seulement physiquement mais moralement aussi. J'ai eu la boule au ventre et les larmes aux yeux dès les premières pages et j'en sors bouleversée.

Les dessins sont très bien réalisés, minimalistes, tantôt une suggestion tantôt une information claire et nette sur la gravité de la situation (la maigreur, le froid, les sévices, la mort, c'est si clairement dépeint mon dieu). La couleur du fond des scènes change en fonction du degré de danger rencontré par les personnages (et c'est d'ailleurs la seule trace de couleur qu'on trouve dans ce roman, comme si la couleur avait disparu en même temps que la joie, la sérénité ou le bonheur).

L'espoir ne réside que dans le peu d'innocence que cet enfant a conservé grâce à ce père incroyable...

C'est un livre très sombre, à ne pas mettre entre toutes les mains. Mais génial. J'en sors profondément marquée.

Jean-Eudes de Cageot-Goujon ne va pas mieux !

Et grâce à son désespoir de bédéiste has been bipolaire au bout du rouleau, il continue cette série de BD à la papa d’une créativité folle et hilarante.

Un album où chaque page est une pépite tourmentée de la sève du grand canal de la folie inventive brillant de mille éclats (j’exagère un peu, mais cette Thérapie de groupe vaut bien ça) noid.ch

Jean-Eudes de Cageot-Goujon ne semble pas vraiment s’en sortir…

Après l’étoile qui danse, voilà qu’il se frotte à Nicolas Boileau…

La chute continue, vivent les drogues, le western, Francis et les albatros… Car c’était quand même mieux avant !

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Un peu coincé par le confinement, Manu Larcenet s’allume un petit pétard et part visiter les tableaux des musées

Pas grand chose d’autre qu’une balade plaisante, un petit peu d’humour, des clins d’œil et quelques boutades…

Ça m’a quand même bien fait rigoler noid.ch

Un homme, obèse à la dérive. A la recherche du blast, le flash de lumière et de couleur, l’instant de contact avec l’univers et la conscience universelle. Une dérive dans le caniveau, la foret, les drogues, l’alcool, la violence et les barres chocolatées

Un livre sur la descente en folie

Le tout sur le fond d’une enquête et de meurtres à élucider face au coupable idéal

Un chef d’oeuvre, noir et lumineux comme un oxymore sans contradiction

Quatre tomes : grasse carcasse, l’apocalypse selon Saint Jacky, la tête la première, pourvu que les Bouddhistes se trompent noid.ch

Le tome 6 comme l’occasion de relire toute la série, brillante !

La famille va s’agrandir et les peurs avec. Mais la campagne est belle et Capucine et Mariette tout autant

Des rires et des sourires, de la tendresse et des angoisses… Le tome 6 complète magnifiquement la série noid.ch