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Toutes les séries de Patrick Rambaud

59 livres
30 lecteurs
6 livres
42 lecteurs

« Il a gagné ! C'est pas possible… Ce type vulgaire, minuscule, sans culture, agité et instable est devenu président… »

Afin de ne pas se laisser aller à la dépression à l'annonce d'un tel fiasco national, Patrick Rambaud, de l'Académie Goncourt, s'est mis pour notre plus grand plaisir à écrire ces Chroniques. Un journal intime et excédé de toutes les extravagances, invraisemblances, imbécillités, dérapages et enfumages qui ont suivi l'accession au trône de Nicolas Sarkozy. Des petits bijoux d'observation, d'humour et de colère, dans une écriture fleurie et incisive, qui s'amuse à jouer sur les ressemblances troublantes entre le règne présidentiel de Sarkozy et celui de l'Empereur Napoléon… Au dessin, Olivier Grojnowski s'approprie avec malice les traits des figures les plus clinquantes qui forment sa cour : le Duc de Sablé, la Baronne Dati, le Cardinal de Guéant, et bien sûr, les Impératrices successives ! Un tableau jouissif et pitoyable de la tête du pouvoir. Cet album est un florilège des meilleures chroniques issues des cinq recueils publiés aux éditions Grasset.

3 livres
5 lecteurs

- Avec Lannes, Lassale et Espagne, vous chargez pour enfoncer le centre autrichien et couper leur armée en deux. Alors Davout passe le grand pont avec ses réserves, il renforce vos attaques et nous écrasons ces coglioni !

- Qu'il en soit ainsi, Votre Majesté.

- Il en sera ainsi, Berthier. Je le vois et je le veux.

Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprête à traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. De l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés à venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche.

La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés.

Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au coeur de La Bataille !

Frédéric Richaud et Ivan Gil signent ici une adaptation magistrale du roman de Patrick Rambaud couronné en 1997 par le Grand Prix du roman de l'Académie française, puis par le prix Goncourt.

Tous les livres de Patrick Rambaud

" J'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille ; ma bataille, c'est Essling. " Ce roman, Balzac fait semblant d'y travailler, il y pense, il visite les lieux, rencontre des témoins, prend des notes. Il l'annonce dans une longue lettre à Madame Hanska mais, bousculé par mille projets, il ne nous donnera jamais ce livre qui l'obsède. Pourquoi Balzac voulait-il raconter Essling ? Pourquoi nous emmener aux portes de Vienne en 1809 avec Napoléon? Pourquoi pas Marengo, Aboukir, Austerlitz ou Wagram ? Pourquoi ces deux journées féroces où personne n'a envie de se battre, qui laissent quarante mille morts dans les blés ? Pour le comprendre, je ne voyais qu'une solution : franchir à mon tour le Danube, chevaucher avec Lannes et Masséna, sentir la chaleur des incendies, risquer les boulets autrichiens. Ce fut d'abord une interrogation, puis une curiosité, ensuite une envie, enfin une nécessité.

" Après La Bataille, après il neigeait, voici le troisième volet de ma fin d'Empire. Je vous emmène cette fois en 1814. L'Europe envahit la France. Paris est assiégée et ses habitants voient apparaître des Cosaques entre les moulins de Montmartre. Replié à Fontainebleau, abandonné par ses maréchaux, Napoléon est bientôt obligé d'abdiquer. Il déprime, il cherche à se tuer, il se résout enfin à l'exil. Il traverse dangereusement la Provence et s'embarque sur un navire anglais pour son nouveau royaume, l'île d'Elbe, un rocher au large de la Toscane. Comment un homme qui a gouverné un continent va-t-il supporter de régenter une sous-préfecture ? Les quelques fidèles qui l'accompagnent ne brillent guère. Il est entouré d'espions et d'assassins, on vient le visiter de l'Europe entière comme un animal de zoo. Pour la première fois, et la seule de son existence, nous voyons l'Empereur de près. En France, ses anciens soldats se sentent humiliés par la monarchie revenue. Le soir, dans les casernes, ils trinquent à l'Absent. "

Dans la vie moderne, même pour se promener sur Internet, mieux vaut lire, écrire et parler clair. La grammaire n'est pas une punition mais une nécessité, un droit, une chance et un jeu. Pourtant la plupart des élèves sont rebutés par les manuels scolaires qui se complaisent dans une langue affectée : pourquoi tant de préciosité pour énoncer des principes simples ? Ecrire une grammaire lisible, c'est possible et Patrick Rambaud le prouve ! Mêlant humour et pédagogie, il a imaginé les huit leçons suivantes : Pourquoi la grammaire nous éloigne du chimpanzé. Comment la bande dessinée a précédé l'alphabet. Les mots sont des gens comme vous et moi. Les noms aussi ont une vie de famille. A l'image des planètes, les noms possèdent leurs satellites. Il faut soigner nos verbes comme des moteurs. La syntaxe est éternelle. Lecture, mon beau souci.

Ce roman raconte l'ascension d'un homme. Général en disgrâce, à vingt-cinq ans, il monte de Marseille à Paris au printemps de 1795. Il n'est rien et il veut tout.

Comment va-t-il se débrouiller, dans ce pays livré au chaos après la chute de Robespierre ? C'est le temps de Barras, de Madame Tallien, des muscadins qui font la loi dans les rues avec leurs gourdins plombés. Les ouvriers de faubourgs meurent de faim et se soulèvent, mais les Parisiens dansent, il y a des bals aux carrefours, dans les salons, dans les églises et même dans les cimetières.

Les femmes portent des toges transparentes, les salles de jeux et les restaurants (qu'on vient d'inventer) se multiplient autour du Palais-Royal. Les plus habiles s'enrichissent.

A force d'intrigues, notre général va réussir. En une saison il écrase une émeute royaliste au canon sur les marches de l'église Saint-Roch, épouse la vicomtesse de Beauharnais et se retrouve à la tête de l'armée d'Italie. Sur la route de Nice où il part rejoindre ses troupes pour les lancer en Lombardie dans une guerre de pillage, il francise son nom italien. Désormais il va s'appeler Bonaparte....

Ce titre n'est pas tiré au hasard d'un conte de Perrault, mais des Mémoires de la duchesse d'Abrantès. Celle-ci, Laure Permon, était la fille d'une amie d'enfance de Laetitia Bonaparte. Petite fille, quand elle a vu pour la première fois le jeune Napoléon en uniforme, avec ses jambes maigres dans de trop grandes bottes, elle a éclaté de rire en s'écriant : « Le Chat botté ! » Le surnom est resté.

Les grands échecs napoléoniens l'inspirent ! Après La Bataille, qui relatait Essling (1809), l'une des premières défaites de l'Empereur que Balzac rêva (mais rêva seulement) de mettre en mots, Patrick Rambaud s'intéresse à la célèbre retraite de Bérézina (1812). Des centaines de milliers d'hommes périrent dans les déserts, les forêts, la boue et le froid du territoire russe. Certains y révélèrent leur courage, leur ténacité, d'autres leur lâcheté et leur vulnérabilité. Patrick Rambaud fait revivre ces hommes et ces femmes qui participèrent à la débâcle de la Grande Armée. Il souffle un tel vent de réalisme dans cette nouvelle épopée napoléonienne que le voeu de Balzac s'en trouve une fois de plus réalisé : "Le livre fermé, vous devez avoir tout vu intuitivement et vous rappeler la bataille comme si vous y aviez assisté."

Introduction Chap.1 Présentation de l'Union européenne Chap.2 Définition du droit communautaire CADRE INSTITUTIONNEL Chap.3 Les institutions communautaires Chap.4 Le processus décisionnel communautaire SOURCES DU DROIT COMMUNAUTAIRE Chap. 5 Les traités constitutifs Chap. 6 Les actes des institutions Chap.7 Le droit jurisprudentiel DROIT COMMUNAUTAIRE ET DROfT DES ETATS MEMBRES Chap.8 Les compétences communautaires Chap.9 L'intégration du droit communautaire aux droits nationaux CONTENTIEUX COMMUNAUTAIRE Chap. 10 Les juridictions Communautaires ChAp. 11 La répartition du contentieux entre le juge communautaire et le juge national Chap. 12 Le recours en annulation Chap.13 L'action en carence Chap.14 L'action en responsabilité Chap.15 L'action en manquement

" De Confédération nationale des producteurs de fruits et légumes c/ Conseil " (1962) à " Commission c/ République italienne " (2003), cet ouvrage sélectionne à l'intention des étudiants des facultés de droit et des élèves des IEP, parmi les milliers de décisions rendues depuis l'origine par la Cour de justice de Luxembourg, une trentaine de décisions et avis qui ont jalonné l'évolution de la construction européenne et façonné la construction d'un ordre juridique profondément original. Leur réunion dans ce petit volume, qui les présente de façon aussi simple et complète que possible, permet à l'étudiant de disposer d'un outil de référence qui complétera efficacement les enseignements de droit communautaire. Pour chacune des décisions, le commentaire présente les circonstances de l'affaire, le raisonnement de la Cour, et les apports fondamentaux de la jurisprudence, qu'il replace dans son contexte.

Pourquoi le ministre Robert Charbonnier est-il mort ? A cause du scandale immobilier dont on l'accuse ? Parce qu'il en savait trop ? Mais sur quoi ? Et d'abord, s'est-il vraiment suicidé ? Se noyer dans une flaque d'eau, quelle drôle d'idée. Voilà ce qui fait courir Fosca, un flic devenu journaliste dans un hebdomadaire à gros tirage. Il va mener une enquête longue et difficile, car on cherche de toute part à le dissuader, on menace même ses enfants et son amie. Les pressions sur son journal s'avèrent efficaces, et il se retrouve bientôt seul avec ses doutes. {La Mort d'un ministre} relève à la fois du roman noir et de la comédie de moeurs. C'est le portrait vrai d'un monde perverti. Pourtant, il serait vain de reconnaître des personnages réels dans le truand, le politicien douteux, le rédacteur en chef surmené, ou l'homme d'affaires ambigu : chacun d'eux représente aussi un caractère de notre époque - comme en son temps La Bruyère peignit le Distrait, l'Avare ou le Glouton.

« On peut avoir des raisons d’en finir, si on se sent nul, si on est vilain, con, brutal, et qu’on s’en aperçoit par mégarde : les éclairs de lucidité sont parfois mortels. Ou si l’on doit lutter contre un escadron de fonctionnaires obtus et solidaires. Si on n’aime plus le coq aux morilles, l’odeur du foin coupé ou la musique incantatoire des pèlerins de Compostelle. Mais comment disparaître à coup sûr, comment échapper à ce monde épais sans laisser après soi une image minable ? » A cette ultime question premortem, Patrick Rambaud répond par le présent manuel pratique. Maquillez votre suicide en accident ou mieux encore en meurtre. Domestiquez la foudre, sachez horripiler les preneurs d’otage : vous laisserez prise à la louange et au regret. Que votre fin devienne une signature ! Soyez un héros posthume !

Un pastiche imaginaire de ce qu'auraient pu être les carnets de l'ex-première dame de Roumanie si elle en avait tenus...

« Ce livre n'est pas une parodie, ni une anthologie, surtout pas un pamphlet. C'est une envie. C'est la réponse à une question qui me turlupine lorsque je regarde les écrivains passer à la télévision : si Bernard Pivot avait officié au début des années cinquante, avec la formule pue nous connaissons, qui aurait-il convié à ses sauteries du vendredi ? N'avez-vous jamais imaginé un plateau idéal ? Qu'aurait dit Céline ? Camus ? Ou Malraux ?

La situation est inventée mais les propos ne le sont pas. Ces auteurs ont été bavards. Ils se sont livrés dans des articles, des débats, des lettres, des études. Ils ont répondu en leur temps à des journalistes, ils ont causé à la radio. Leurs phrases, authentiques, je les ai montées en conversation afin qu'ils se répondent et revivent un instant. »

"Ce livre est un roman de moeurs et d'aventures. Il raconte l'histoire vraie d'une lignée de rats d'égouts parisiens. Pour l'écrire, j'ai interrogé des experts, j'ai recueilli des témoignages, j'ai lu des livres, de articles et des dépêches d'agence. J'ai même rencontré quelques rats près de l'église Sainte-Eustache, à l'époque du chanter géant des Halles."

Un jour, en parcourant le quotidien qu'il vient d'acheter, notre héros tombe avec surprise sur des informations de 1953. Il croit à une plaisanterie ou à un numéro spécial, mais non, car d'autres hallucinations vont le replonger définitivement dans les années 1950. Ainsi largué dans le Paris de son enfance, il se sent étranger, puis il se résout à accepter ce sort improbable. Il devient plongeur dans un restaurant des Halles, et il va vite savourer sa supériorité : il connaît l'avenir...

« C'était il y a vingt-cinq siècles dans le royaume de Song, entre le Fleuve Jaune et la rivière Houaï : Tchouang naquit les yeux ouverts et sans un cri. Il était froissé, édenté, chauve, puisque les nouveau-nés ressemblent aux vieillards : les hommes entrent en scène aussi démunis qu'ils en sortent… »

Bienvenu dans la Chine du Vème siècle avant Jésus-Christ. Un monde poétique et violent, où « tombe » soudain cet enfant, fils du Surintendant des présents et cadeaux. Dans ce royaume gigantesque, l'or est partout, la faim aussi, les princes et les rois ont des esclaves, des éléphants, des nains, ils écoutent des poèmes, font commerce de femmes et d'épices, lisent Confucius....

Avec son immense talent, Patrick Rambaud nous conte la vie de cet enfant, curieux, libre, attentif à la vie, aux métiers, à la pratique du monde ; bientôt inventif et sage ; au plus près du peuple. C'est ainsi qu'il deviendra le plus grand philosophe chinois, Tchouang Tseu, donnant son nom à son livre légendaire, suite magnifique d'histoires vivantes, où l'on croise des bouchers, des seigneurs, des tortues, des faux sages...

C'est un destin inouï que nous raconte le grand romancier de La Bataille – à mi-chemin de la fable et de la philosophie. On rit, on apprend, on découvre, on s'étonne, dans ce monde dont le vrai prince est un philosophe...

Pastiche de Patrick Rambaud – de l’Académie Goncourt.

Vous avez fait blinder votre porte ? Mes pauvres ! Toutes les deux minutes, en France, un voleur s'introduit dans un appartement. Tremblez pour vos tiroirs et vos économies cachées : il est une fois un honnête serrurier et un chômeur filou. Le malheur veut qu'ils se rencontrent, et trouvent un certain plaisir à casser des portes. Ah ! si vous saviez ce qu'on découvre chez les autres lorsqu'ils sont absents... Et lorsqu'ils sont présents ? On commence tranquillement dans une rue de Paris et on se retrouve comme un rien à Rome ou à Bangkok, en prison...

« Moi, Président, je demanderai à Patrick Rambaud de ne pas m’écrire de chronique du règne de François Ier… »

C’était impossible en effet : François Ier était pris, tout comme le méconnu François II, l’impossible François III. Et François IV fut roi de Modène.

Patrick Rambaud s’est donc choisi un roi de haut calibre : François le Petit.

Nicolas Sarkozy était romanesque à souhait, contourné, faux, kärcherisé, entretenant une cour volatile et dorée.

Avec sa montre en plastique et ses costumes bleu trempés, François le Petit est théâtral : en son palais de confetti, avec son casque à visière, au côté de ses femmes…

Pour sauver la France et de l’ennui et du médiocre, votez Patrick Rambaud !

« Le Prince s’aperçut que le pouvoir était une maladie mortelle. La flèche du comte Macron était empoisonnée et il sentit ses os se refroidir. Dans son bureau, François l’Hésitant songeait à son destin. Puis il rédigea le discours qu’il devait prononcer aux fenestrons le soir même. Pour dire quoi ? »

Rien ne va plus au royaume de France : le duc d’Évry bouillonne, Nicolas le Flambard ne s’est jamais résolu à la perte du Trône, le duc de Cherbourg recherche un dangereux Abdelkader Youssouf Cruchon, mademoiselle de Montretout se cache et ne montre plus ses dents… 2016, année difficile.

Entre House of Cards et Game of Thrones, il nous reste la chronique facétieuse, hilarante, terrible, d’un règne qu’on espère vite oublier. C’est compter sans le talent de Patrick Rambaud. Rire ? Oui, mais de tout, Majesté !

(Source : Grasset)

Fraîchement débarqué de sa province, au printemps de 1832, Eugène de Pressiny est un jeune poète sans fortune, surtout riche d'ambitions et d'une pièce en vers consacrée à Charlemagne. Par ces temps romantiques, et avec l'amitié de Théophile Gautier, déjà célèbre pour ses gilets rouges, Eugène ne doute point qu'il fera carrière dans la littérature et au théâtre. Mais le Paris qui l'accueille, plutôt mal, a d'autres soucis que les drames à grand spectacle : le choléra ravage la France et la capitale, bientôt suivi d'une révolution manquée que les soldats de Louis-Philippe vont écraser au cloître Saint-Merri, et notre jeune homme se trouve mêlé bien malgré lui à ces terribles événements.

Sauvé d'une mort certaine par un mystérieux conspirateur, Eugène, sans méfiance, va servir de prête-nom à une puissante organisation républicaine qui complote pour la liberté.

Après les événements, le naïf devient célèbre du jour au lendemain, car le gouvernement le considère comme l'inspirateur inconnu de la révolte, et l'ennemi numéro un du régime. Quoique flatteuse, cette gloire inespérée ne va pas sans inconvénients : elle le contraint en particulier à fuir les argousins de Vidocq lancé à ses trousses, ce qui lui vaudra de découvrir d'étranges milieux... Héros involontaire, Eugène rencontre ainsi le Tout-Paris des lettres, dont Alexandre Dumas, Eugène Sue, et bien s-r Victor Hugo, le maître de la jeunesse, le génie adulé, le grand homme... C'est d'ailleurs à la première (et unique) représentation du Roi s'amuse que l'aventure d'Eugène touche provisoirement à son terme, car Vidocq a fini par retrouver sa trace...

Jouant le jeu du roman historique avec une invention constante qui ne sacrifie pourtant jamais rien de la vérité des faits ni du pittoresque des personnages, Michel-Antoine Burnier et Patrick Rambaud renouvellent à leur manière un genre souvent galvaudé depuis Dumas. Il s'agit en somme d'une exaltante mise en scène du règne de Louis-Philippe à ses débuts, sous ses aspects les moins connus, à travers les sociétés secrètes qui pullulaient alors, les folies fouriéristes, les extravagances de Prosper Enfantin et les rêves de quelques Ferragus inspirés qui attendront encore seize ans une éphémère république. L'envers du décor s'anime, les figurants ressuscitent, un monde étonnant et juvénile se révèle. Amusé, captivé, emporté, le lecteur complice traverse ainsi l'année 1832 et ses complots dans un irrésistible mouvement, qui est celui-là même de l'histoire, quand on sait la saisir au vol, avec le talent d'une passion éblouie.

Source : éditions Grasset

Au début du ixe siècle, « nous étions à l’âge des ténèbres. Le palais des doges n’avait pas encore remplacé la lourde forteresse où s’enfermaient les ducs. Les Vénitiens étaient ce peuple de marchands réfugiés dans les lagunes, pour se protéger des barbares. Ils ne voulaient pas affronter des ennemis mais cherchaient des clients : aux uns, ils vendaient des esclaves, aux autres du poivre ou de la soie. Leur force, c’étaient les bateaux – dans une Europe encore aux mains des évêques et des Papes. »

Venise la récalcitrante excite les convoitises et s’exaspère du pouvoir de Rome. Le 31 janvier 828, le doge de Rialto envoie deux tribuns en mission à Alexandrie pour ramener par tous les moyens la dépouille momifiée de saint Marc… Sous la protection d’un évangéliste de cette renommée, Venise pourra traiter d’égale à égale avec Rome et fonder ainsi une république de mille ans… Le roman d’une époque méconnue, racontée avec brio et ironie par Patrick Rambaud.

Un soleil nouveau s’est levé sur la France. Est-ce Austerlitz ? Ou bien le sacre ? Au printemps de l’an de grâce 2017, Emmanuel le Magnifique est entré dans l’histoire, costume de banquier et sceptre à la main : jeune prince à la voix grêle, aux régiments start-up, annonçant un monde rénové. Fini, les rois fainéants ! Adieu, les rois chevelus ! Aux oubliettes, François le Petit, gaffeur, trempé, roi de la parlotte à l’embonpoint d’employé modèle. Aux barbaresques, Nicolas le Flambard, et son cortège d’embrouilles à talonnettes !

Après le dernier règne socialiste, voici la nouvelle saison du Royaume made in France : inattendue, pleine d’espoirs, impérieuse. Make France great again ! Dans le temps nouveau, Arcole est sur le câble, et les ennemis se nomment Plenel et Bourdin, non Mélenchon et Olivier Faure…

Entre House of cards et Game of thrones, voici la chronique facétieuse, attendue, hilarante, d’un règne si neuf qu’il ressemble au précédent. Petit guépard deviendra peluche ?

Chaque président espère sa chronique par notre grognard de la littérature : Voici le président servi !

2 décembre 1804 : l'Empire brille de mille feux, Notre-Dame de Paris tendue de velours aux armes impériales, vingt-quatre lustres tombant de la voûte, cinq cents musiciens et le pape "aux ordres" : Patrick Rambaud nous fait revivre ici les fastes de cette cérémonie exceptionnelle où Bonaparte se fit proclamer empereur des Français.

Des tableaux, des gravures, des bijoux, des sculptures, que Pierre-Jean Chalençon a sélectionnés au sein de collections privées, illustrent le récit de manière somptueuse, nous offrant un ouvrage magnifique où figurent les plus grands artistes de l'époque, David, Nitot, Biennais, Odiot, Percier, Fontaine, entre autres.....

Un livre unique, qui célèbre avec éclat le bicentenaire du sacre de Napoléon.

C’était l’année de toutes les promesses. Avec Emmanuel le Magnifique, le changement était pour toujours. À coup de grands discours, dits d’une voix jésuite, Emmanuel en imposait.

Mais l’histoire a ses raisons et ses soubresauts. Dans cette nouvelle chronique, moqueuse, tragique, hilarante, Patrick Rambaud nous raconte une première partie de règne malmenée. La France est décidément ingouvernable ! De la Coupe du monde de balle-au-pied à des perquisitions empoisonnées ; du cow-boy de la Contrescarpe à la vacance de Monsieur Hulot ; du madré duc de Lyon qui prend la poudre d’escampette au gilet jaune anonyme qui envahit Paris : c’est l’effondrement. Les rues de la capitale ne désemplissent pas : ouvriers, infirmières, médecins, retraités, une colère à pied qui gronde et menace…

Chaque président espère sa chronique puis la redoute. C’est le prix douloureux de la gloire.

« La promenade des planches où il faisait bon déambuler était sous l’eau. Çà et là flottaient comme des débris les bouées d’enfants ou les vêtements de baigneurs surpris qui n’avaient pas eu le temps de se rhabiller, ainsi que quelques flacons de shampoing en matière plastique. »

Une étrange marée envahit les côtes de Trouville. Les touristes ont déserté les plages. L’eau commence à fissurer les murs et s’immisce dans les caves des villas à colombages et aux murs crème. L’orage gronde. La statue de Flaubert flotte déjà sur l’esplanade du casino. A l’horizon, une vague. Va-t-elle tout emporter ?

Face au déluge, Allison, Victor et Martin, la vingtaine, en vacances chez les grands-parents de ce dernier, ne renoncent pas à leurs envies. Les pieds dans l’eau, vêtements trempés, ils dévorent leur plateau de fruits de mer. Mais l’un d’eux est englouti par le flot. Qui sera le prochain ?

Dans ce récit catastrophiste et fantasque, l’auteur magnifique de La Bataille nous livre une fable climatique autour du dérèglement météorologique. Montée des eaux prémonitoire ou cauchemar passager ?

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