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Philippe Maurice, né le 15 juin 1956 à Paris, est un historien médiéviste français. Il fut le dernier condamné à mort en France dont la grâce ne fut pas automatique.
En 1977, Philippe Maurice est mis en prison parce que, deux ans plus tôt, il a voulu aider son frère, incarcéré pour un trafic de voitures, à s'évader. Il s'évade lui aussi et vit clandestinement.
Il est condamné à mort le 28 octobre 1980 pour le meurtre de deux policiers, le brigadier Ruelle et le gardien de la paix Croux, commis le 7 décembre 1979, lors d'un contrôle de routine.
À cette occasion, Le Nouvel Observateur titre « L'enfant condamné à mort » à cause de son jeune âge. Pendant que son recours en grâce est à l'étude, Philippe Maurice aggrave son cas en blessant grièvement un gardien de prison.
Le 25 mai 1981, le président de la République française, François Mitterrand, quatre jours après son investiture, lui accorde sa grâce et commue sa condamnation à mort en une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Le nouveau président respectait ainsi une promesse symbolique de sa campagne électorale.
Il se remet aux études en prison alors qu'il est incarcéré à la prison de Saint-Maur, près de Châteauroux.
Il passe sa licence d'histoire en 1987 à Saint-Maur. Le 18 octobre 1989, il soutient sa maitrise d’histoire du Moyen Âge à Yzeures-sur-Creuse[1]. C'est en décembre 1995, qu'il soutient une thèse de doctorat en histoire médiévale à l'Université de Tours portant sur La famille au Gévaudan à la fin du Moyen Âge. Pour respecter la tradition médiévale de « franchise universitaire », les gendarmes qui l'avaient extrait de sa prison pour le conduire devant le jury universitaire restent à l'extérieur du bâtiment pendant sa soutenance de thèse. À l'automne 1999, il est placé en régime de semi-liberté. Puis en 2000, il bénéficie d'une libération conditionnelle.
Chargé de recherches, il travaille à l'EHESS dans les domaines de la famille, de la religion et du pouvoir au Moyen Âge.
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1956
Biographie :
Philippe Maurice, né le 15 juin 1956 à Paris, est un historien médiéviste français. Il fut le dernier condamné à mort en France dont la grâce ne fut pas automatique.
En 1977, Philippe Maurice est mis en prison parce que, deux ans plus tôt, il a voulu aider son frère, incarcéré pour un trafic de voitures, à s'évader. Il s'évade lui aussi et vit clandestinement.
Il est condamné à mort le 28 octobre 1980 pour le meurtre de deux policiers, le brigadier Ruelle et le gardien de la paix Croux, commis le 7 décembre 1979, lors d'un contrôle de routine.
À cette occasion, Le Nouvel Observateur titre « L'enfant condamné à mort » à cause de son jeune âge. Pendant que son recours en grâce est à l'étude, Philippe Maurice aggrave son cas en blessant grièvement un gardien de prison.
Le 25 mai 1981, le président de la République française, François Mitterrand, quatre jours après son investiture, lui accorde sa grâce et commue sa condamnation à mort en une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Le nouveau président respectait ainsi une promesse symbolique de sa campagne électorale.
Il se remet aux études en prison alors qu'il est incarcéré à la prison de Saint-Maur, près de Châteauroux.
Il passe sa licence d'histoire en 1987 à Saint-Maur. Le 18 octobre 1989, il soutient sa maitrise d’histoire du Moyen Âge à Yzeures-sur-Creuse[1]. C'est en décembre 1995, qu'il soutient une thèse de doctorat en histoire médiévale à l'Université de Tours portant sur La famille au Gévaudan à la fin du Moyen Âge. Pour respecter la tradition médiévale de « franchise universitaire », les gendarmes qui l'avaient extrait de sa prison pour le conduire devant le jury universitaire restent à l'extérieur du bâtiment pendant sa soutenance de thèse. À l'automne 1999, il est placé en régime de semi-liberté. Puis en 2000, il bénéficie d'une libération conditionnelle.
Chargé de recherches, il travaille à l'EHESS dans les domaines de la famille, de la religion et du pouvoir au Moyen Âge.
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